LE CABINET DE H. ADLER
GOUTTE EI RHHATISMES
M. Mauch, voyageur accrédité par la société de
géographie de Gotha, a recu la mission de traverser
l'Afrique des lacs a l'ouest de Natal a la Méditerra-
née, expédition a laquelle il doit employer plusieurs
années. II dit qu'il a vu dans son excursion deux
mines d'or l'une au nord d'une grande étendue, et
plus proche du Sambèze que l'autre, située a environ
900 inilles de Natal, dans une direction nord-ouest.
Ces mines soDt dans le pays gouverne autrofois par
Sekhomo, cheftain qui s'estenfoui, et est aujourd'hui
remplacé par Machin, vassal ne Moselekatse.
Le premier de ces chefs peut mettre en ligne dix
mille guerriers et l'autre quarante milleil fautcomp
ter d'abord avec eux avant d'entreprendre aucun tra
vail d'exploration. Le pays y est assez sain l'eau y
est abondante. Le caractóre géologique est celui qui
indique le plus ordinairement les ricbesses aurifères
quant a la vègétation, elle est loin d'être luxuriante.
M. Mauch pense que dans le voisinage des mines
d'or et sur un espace de vingt mille de largeur sur
soixante de longueur, il y a peu d'indigènes. Des mil-
liers de trous, de trois mètres environ de profondeur,
témoignent, comme l'avait déja dit Ie docteur Leving-
stone, que dans les temps anciens les Kaffres con-
naissaient l'art d'extraire l'or du minerai.
M. Mauch a apporté avec Iui a Natal une vingtaine
de spécimens. Geux qui sonl aurifères consistent en
quartz pale contenant quelques parcelles d'or, les au-
tres contiennent du fer et du plomb.
Au surplus tous les renseignements que vient de
donner ce voyageur sont conformes a la description
que le docteur Levingstone avait donnée de ce pays
dans la première édition de ses voyages, et la nou
velle découverte n'est en réalité que la confirmation
des opinions qui ont jusqu'ici prévalu sur ces pays
presque inexplorés.
II parait aux Etats-Unis environ 171 journaux
allemands, dont 46 sont des feuilles quotidiennes.
Bes 37 Etats de 1'Uniou, 23 en possèdent. Les 14 qui
n'en ont pas sont l'Alabama, I'Arkansas, le Delaware,
la Floride, Ia Géorgie, le Maine, le Mississipi, la Ne
vada, leNew Hampshire, la Caroline du Nord, l'Oré-
gon, Rhode Island, le Vermont et la Virginie. Le plus
ancien de ces journaux est VAigle lisant, qui a 72 ans
d'existence.
La presse scientifique allemande met le public en
garde contre l'usage des bougies stéariques qui sont
mises depuis quelque temps dans la consommatiou et
qui contiennent une dose assez forte d'arsenic. El les
peuvent être reconnues facilement par I'odeur d'ail,
propre a ce toxique, qu'elles répandent pendant la
combustion.
L'Echodu Parlement imprimait dernièrement que
l'Etat reconnait a tous les cultes les mêmes droits.
Assurément, VEcho fait erreur l'Etat ne reconnait
qu'un seul culte celui du veau d'or.
Les dernières grêles ont arrêté, dit-on, la vègéta
tion. II n'y a que les fusillades, les arrestalions, les
jugeries exceptionnelles et les budgets moustres qui
poussent et fleurissent quand même.
On lit dans un journal franco-américain
D'habitude les Anglais voyagent avec des lorgnettes
qui se dévissent, des pipes qui ss démontent, des
clyso-pompes qui se disloquent les femmes seules
sont d'un seul morceau.
Sur un album.
Bemande La femme qui a quatre amants est-elle
plus coupable que celle qui n'en a qu'un?
Réponse Assurément oui, puisqu'elle en élève
trois aux autres.
Le docteur Z..., medecin l'höpital de B..., a dans
son service une fille des Basses-Pyrénées, atteinte de
la fièvre.
Est-ceque votre pays est fiévreux? demande-t-
il a la malade.
Dites-moi d'oü vous êtes?
Pas de réponse.
Vous ne me comprenez pas, sans douteje vous
demande le nom de voire pays?
Embarras visible de la fille, qui persiste dans son
mutisme.
Ahmais, s'écrie le docteur impalienté, si je
veux le savoir, ce ne sera pas long...
Eh bien! monsieur, murmure la malade en rou-
gissant, mon pays s'appelle Gustave!
Les annonces.
Les annonces, qu'on croit une invention moderne,
étaient déja exploitées sous le règne de Louis XII. La
première gazette, en France, parut en 1551, sous la
direction de Théophrade Renaudot et sous l'inspira-
tion de Richelieu et de son maitre, le roi de France. II
existeencore a la Bibliothèque impériale de Paris, des
numéro,s de ce fameux journal, et chose singulière, ils
contiennent des annonces.
C'est un système bien étendu de publicité commer-
ciale, qui a donné aujourd'hui un grand essor au com
merce de Paris et de Londres.
II faut lire les journaux anglais pour comprendre le
parti qu'une puissante nation a su tirer d'un système
bien combiné d'annonces. Pour un Anglais Ie temps
c'est de l'argent, et en vertu de cette maxime, toute
industrie nouvelle, toute invention, découverte, tout
perfectionnement même vient se montrer au lecteur
dans son journal. Le Times n'est, a proprement par-
ler, qu'une feuille d'annonces; toute invention, toute
spéculation nouvelle viennent chaque matin s'y étaler,
et c'est parceque l'Anglais sait y rencontrer tous les
renseignements quelconques, dont il peut avoir be-
soin pour son commerce ou son négoce, que pas un
ne se coucherait le soir avant d'avoir lu Ie Times.
Les journaux, en France et en Angleterre, ont été,
nous ne craignons pas de le dire, les plus puissants
leviers qui aient contribué a la prospérité commer-
ciale de ces deux nations.
L'argent dépensé en annonces est un placement a
gros intérêt. L'enseigne que le commercant pend a la
facade de sa boutique est une annonce, une réclame
qu'il fait insérer a la quatrième page de son journal
est une enseigne mobile qui, chaque jour, vient s'éta-
ler aux yeux de miliers de lecteurs nouveaux. L'an-
nonce c'est la fortune du commerce.
Enfin l'homme infaillible est arrivé,
ou
ie progrès de Ia Médecine.
Ce fut avec une fierté el une satisfaction peu com
munes que nous ehmes dernièrement l'honneur d'être
introduits auprès d'un des hommes les plus renom-
més du temps, le professeur Thomas Holloway, qui a
fait plus pour le progrès des sciences médicales que
tous ceux qu'on peut nommer, sans excepter les
savants éminents Iels que Abercrombie, Rush,
Clark ou Majendie.
II nous fit remarquer combien la majeure partie de
la médecine de l'époque actuelle si vantée était empi-
rique, et combien, en réalité, on connaissait peu les
Iois de la physiologie.
Poursuivant ses investigations, une heureuse idéé
Ie frappa comme une inspiration, et il localisa le siége
de chaque maladie quels que soient sa nature et
son diagnostic dans le sang.
II estd'avis, d'accord avec les plus célèbres patho-
logistes, que le sang possède vitalité, que le sang est
vivant, c'est en effet, dans le laugage de l'Ecriture,
la vie de l'homme.
Si ce fluide de l'existence est impur, comment l'être
humain peut-il être autrement que faible, épuisé,
amaigri et affligé de maladies de différentes espèces?
Purifier le sang et le tenir pur, c'est virtuelleraent
chasser la maladie de la terre. Ainsi et alors il y a de
l'espoir pour celui qui souffre. Le pauvre- invalide
qui Jésespère de toute guérison, peut rentrer dans le
monde en homme fort et régénéré.
Le traitement d'Holloway extirpe tous nos maux,
qu'ils soient de l'estomac, du foie, des rognons, des
poumons, du coeur ou de la peau, il reporte leur ori
gine au sang et ramène l'organe évidemment malade
a sa première et parfaite santé.
Connaissant cela, comme nous ie connaissons d'a-
près l'expérience de nos amis aussi bien que d'après
notre propre expérience, nous remplissons vis-a-vis
du public un devoir Samaritaiu, en recommandant
cordialement les Pilules et l'Onguent Holloway les
premières pour les dérangements internes du système,
le second pour applications externes sur les blessures
et maux qui ont résisté a tout autre soi-disant re-
mède.
Quand un patient est languissant semaines et mois
sans éprouver le moindre bénefice de Ia science du
médecin, simplement tenu en suspens, comme cela
arrive avec une existence pénible et sans joie qui doit
se terminer dans un espace de temps vraiment court,
nous pensons sincèrement que ce serait le comble de
la folie, ou pis, de l'empêcher par simple préjugé,
d'avoir recours a un remède comme celui-ci, qui, s'il
ne lui fait pas de bien, ne peut a aucun titre lui faire
de mal.
Que de milliers de personnes se sont abstenues de
prendre un remède rien que par préjugé, et combien
on est disposé a croire que les annonces insérèes dans
les journaux ne sont pas ce qu'elles prétendent être,
quoique, dans l'espèce, a tout hasard, nous avons
bonne raison de croire que les annonces du professeur
Holloway disent le fait sincèrement et sans vernis
comme sans aucune exagération ou fausseté.
Ongueut et Pilules Holloway.
L'hydropisie est ordinairement précédée d'une
action irrégulière du cceur et d'une respiration diffi
cile; les symptömes en sont eontinuellement graves
et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re-
cours a un traitement con venable. L'hydropique trou-
vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa-
reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on
ressent de leur emploi est merveilleusement prompt
et en persévèrant a bien appliquer ce noble Onguent,
on obtient une guérison parfaite et permanente. Ces
deux médecines agissent avec une telle énergie sur la
circulation et Ie système absorbant, que les fluides
hydropiques s'évanouissent et le malade s'aperQoit
que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour
en jour, jusqu'au retour de l'état naturel de la santé.
POi'ElUlfiHË.
Etat-civil du 17 au 24 avril 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin 5.
MAMAGES.
Beheyt, Amand, 59 ans, célibataire, charpentier, et Caes-
teker, Justine, 29 ans, célibataire, servante. Lecleire,
Théophile, 24 ans, célibataire, ouvrier agricole, et Carton,
Sylvie. 23 ans, célibataire, journalière. Dumelie, Léopold,
30 ans, célibataire, cordonnier, et Temperville, Julienne, 26
ans, célibataire, dentellière. Debyser, Joseph, 41 ans, céli
bataire, ouvrier de fabrique, et Vuylsteker, Herminie, 24 ans,
célibataire, dentellière.— Berat, Edmond, 22 ans, célibataire,
magon, et Malecys, Rosalie, 30 ans, célibataire, dentellière-
Garcy, Florentin, 24 ans, domestique, célihataire, et Van-
borren, Philomène, 28 ans, célibataire. Quaghebeur, Jean,
veuf, 58 ans, cultivateur, et Billiau, Julie, 22 ans, célibataire,
cultivatrice. Dequidt. Fidéle, 48 ans, domestique, céliba
taire, et Alostery, Catherine, 45 ans, veuve, lavéuse.
DÉCÈS.
Pauwels, Louis-Benoit, 73 ans, ouvrier, veuf de Colette
Maerten, Hamhoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 0.
Poperinghe.
Prix moyen du marché du 24 Avril 1868.
Froment, l'hectolitre33 42
Seigle00 00
Avoine13 00
Pommcs de terre, les 100 kilog12 00
Beurre, le kilog2 90
Houblon, les 50 kilog90 00
E T AT indiquant les quantités et le prix moyen
des grainsfourrages et autres produits agricoles
vendus le 25 Avril 1868, sur le marché de la
ville d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOTEN
POIDS
DES ARCHANDISES
VENDUES.
PAR
MOVEN DE
VENDUES.
Kilogrammes.
100 kilogram
l'hectol.
Froment.
18.500
45 00
80-00
Seigle
6,200
35-50
73-00
600
30-30
44-00
2,200
31 00
80-00
2,000
52-00
80- 00
CHIR URGIEN-DENTISTE
est transféré Place de Louvain, 3, a Bruxelles.
M. ADLER est le seul dentiste ayant obtenu uue
mention honorable de la Faculté de Médecine pour
ses dentiers artificiels. On peut le consulter tous
les lundis chez MUe Jaspin, iibraire, Grande Place,
a COURTRA1.
LA OIJATË anti - rhumatisiuale
du Docteur Pattison
soulage instantanément et guérit radicalement la
de toute sorte, maux de dents, lombagos, irrita
tions de poitrine et maux de gorge.
En rouleaux k 1 fr. 50 c. et 80 c. en demi-
rouleaux.
Chez M. BECUWE, pharmacien, Marché-
au-Beurre, a Ypres.