ACTE» ©EFIC1ELS. Par arrêté royal du 27 avril, les subsides ci-après sont accordés aux commissions administratives des ateliers d'apprentissage de la Flandre Occidentale, dont les noms suivent, pour les aider a couvrir les dépenses de ces établissements Bocelaere, fr. 891-38. Stadeu, fr. 517-67. Par diverses dispositions ministérielles du dépar tement de la guerre Le médecin de bataillon de lr° classe, Vercamer, du 6" régiment de ligne, est désigné pour être attaché au régiment des grenadiers. Le lieutenant Franckx, du 1" chasseurs a cheval, est désigné pour passer a l'école de cavalerie. Le Moniteur pubüe un arrêté royal du 30 avril convoquant les colléges électoraux pour le Gonseil provincial de la Flandre occidentale, pour le lundi 25 mai a 9 heures du matin. Par arrêté royal du 26 avril une pension annuelle et viagère de 2,206 fr. est accordée a M. Gh. Van den Bogaerde, ancien greffier du tribunal de 1" instance d'Ypres. Par arrêté royal du 1" mai 1868, le sieur Roels, inembre de la deputation permanente du Conseil pro vincial de la Flandre occidentale, est nommé greffier de cette province, en remplacement du sieur De Schryver, appelé a d'autres fonctions. I1ITS DIVERS. Le 27 avril, vers 10 1^2 heures du soir, le fer- mier Clarrebout, Augustin, a Wytschaete, a surpris un de ses ouvriers, qui emportait furtivement un sac de froment a son préjudice. U a aussitót abandonné son vol en prenant la fuite; il a pu néanmoins être arrêté le lendemain par la gendarmerie et livré a la justice. II résulte des mercuriales officielles des marchés des 17 et 24 avril que la viande sur pied a subi une diminution de dix centimes par kilogramme. Nous devons done nous attendre a une baisse cor- respondante dans les prix de la viande dépecée. On a dit que M. le chanoine De Haerne était résolu ne pas solticiter des électeurs de ['arrondissement de Courtrai le renouvellement de son mandat de re présentant. Le Journal de Bruxelles annonce que, cédant aux voeux de ses amis politiques, il vient d'accepter une nouvelle candidature pour le mois de juin. M. Bara a dit l'autre jour a la Chambre, que de- puis l'avénement du ministère libéral, les couvents se sont multipliés dans des proportions inquiétantes pour le pays. Done les doctrinaires ont au moins une vertu, celle de faire pousser des moines. Merci du cadeau L'art. 12 du décret de messidor an xu dit II sera libre aux archevêques et évêques d'ajouter a leur nom le litre de citoyen ou celui de monsieur. Toutes autres qualifications sont interdites. Cet article est compléteuient tombé en désuétude, car aujourd'hui les évêques se donnent toujours vis a-vis l'un de l'autre le litre de Monseigneur. On dit que M. Thiernesse, directeur de 1'EcoIe vété rinaire de l'Etat, a signals a leurs parents les élèves qui se sont abstenus de faire leurs Paques.' Tropde zèle, M. le directeur, trop de zèlel On raconte que tout récemment un piquet de gre nadiers chargé d'attendre le roi Léopold II a Laeken, a rendu les honneurs militaires a un individu trop connu a Bruxelles, lequel passait majestueusement avec une dame, dans un magnifique attelage. Voila les suites de la circulaire du commandant mi litaire de la province de Brabant, qui pretend qu'une voiture a quatre chevaux, précédée d'un piqueur, indique assez le souverain Samedi 25 avril, la Chambre des représentants n'a pu délibérer paree qu'elle n'êtait pas ennombre. Cette grève de nos représentants n'a pas eu de suites sé- rieuses et tous nos honorables mandataires ont repris leurs travaux, dés mardi passé, avec l'espoir de re- cevoir leur salaire le 1or mai. Aussi jeudi le caissier a pu constater qu'il ne manquait personnel l'appel. On écrit de Londres que sir Robert Napier, le vainqueur de Magdala, est le beau-frère de M. Dele- pierre, notre consul général en Angleterre. Aux dernières assises trimestriellesde la ville d'Ox- ford, il n'y avail pas un seul détenu juger, et con- formément a la coutume de la ville, une paire de gants blancs a été offerte par le maire au recorder (juge), et le même cadeau a été fait au maire par le shériff ll y a environ cinquante ans que pareil fait s'est produit dans la ville d'Oxford. Dans un café, place de la Monnaie, Bruxelles. Un Monsieur, en prenant sa tasse de café Garcon... VEtoile beige et l'Echo du Parlement, s'ils sont fibres. Le garcon Monsieur, ils ne sont fibres ni l'un ni l'autre. Vous connaissez l'his loire de ce roi de Danemark qui, assistant a la représentation d'un Mystère, prit tellementa cceur latrahison de Judas qu'il perca d'un coup d'épée l'acteur chargé de ce róle. Vous connais sez aussi le mot de Clovis brandissant sa framée au récit des douleurs de la passion et s'écriant Que n'ètais-je la avec mes Francs D'après M. Feyrnet une histoire a peu prés analo gue s'est passée lout récemment a Nancy. C'était.il y a quelquesjours, au coursd'histoiredela Faculté des lettres de Nancy. Le professeur M. Lacroix, en vint a raconter la défection de Dumouriez. Tout a coup v Ce n'est pas le maréchal qui se conduirait ainsis'écria une voix. Cette voix élait celle de madame la maréchale Bazaine, qui assistait la lecon, suivant son habi tude. Ee ('rinlemps. INTÉRESSANT CHACUN. C'est la saison de la poésie. Le sentiment se glacé avec la neige et s'épanche aux premières fleurs. La presse devient éloquente, en parlantdes tendres ga zons, des bourgeons qui se développent et des plantes prlnlanières. Mais, malgré toute cette élévation de l'Aine, le corps se ressent de plusieurs affections. L'appétit, trop stimulé par le froid rigoureux de l'hi- ver, occasionne la dispepsie a un estomac faible et au foie une surabondance de bile. Le sang est trop riche, ce qui engendre des furoncles, boutons et autres ir ruptions externes. Une mauvaise santé est un triste temps d'arrêt a nos jouissances des gloires de la nature, et par con séquent, il est necessaire, a l'approche des cuisaotes chaleurs de l'óté, de purifier les fluides du corps, de donner du ton et de l'ónergie aux pouvoirs digestifs et de chasser des vaisseaux superficiels ces humeurs êcresqui, quelquefois, produisenl des espèces de flo- raisons, beaucoup moins agréables que celles d'un verger ou d'un parterre. Dans ces circonstances, nous ne pouvons rendre plus de services aux personnes atteintes de dyspep sie ou de pléthore et en fait a tous ceux qui sont en mauvaise santé ou qui sentent quelques symptómes avant coureurs d'une maladie, que de les engager a avoir recours aux fameuses médecines Holloway. Quelle que puisse être la source du derangement, en quelque partie du système que le germe de la maladie puisse être retranché, les pilules Holloway y parviendront sürement et feront disparaitre tous dé- sordres dans leurs principes eux-mêmes. On peut être certain que ces pilules s'introduiront dans les sinuosités les plus inextricables de l'organi- sation interne et qu'aucun principe contraire a la santé, dans quelque partie que ce soit du système, ne pourra s'y implanter. Ceci peut paraUre une asser tion sans fondement, mais il y a une masse de témoi- gnages authentiques qui la confirment amplement. C'est un aphorisme familier que ce que chacun dit doit être la vérité, et il est au-dessus de toute controverse que la majorité de la chrétienté emploie et próne les remèdes Holloway. La guerre demande son onguent pour ses victimes mutilées et la paix pour le chapitre des accidents. Celui qui a toujours une providence de pilules et d'Onguent Holloway, comme sauvegarde de familie, peut dire avec Caton, bien que dans un sens diffé rent Ainsi, suis je doublement armé! Nous pensons que, de cette facou, on sera prémuni, autant que possible, contre la maladie et les accidents. II y a quelques années, nn homme fut mordu par une couleuvre dans les jardins zoologiques de Surrey a Londres. On ordonna une préparation qu on dit être un certain antidote au venin de ce reptile mais ce remède n'était pas sous la main et le pauvre homme mourut avant qu'il füt trouvé 1 Nous meutionnons ce fait pour démontrer la néces« site d'avoir toujours a sa portée les Pilules et 1 On guent Holloway. Que ces médicaments soient des spécifiques pour les neuf-dixièmes des maladies qui affectent l'espèce humaine, c'est un fait établi par des preuves irréfutableset, s'il en est ainsi, la facilité de pouvoir les conserver de manière a ce qu'ils puis sent toujours être employés instantanément, doit les faire apprécier par ehaque chef de maison. Onguent et Pilules Holloway. Remède pour les affections du foie et de la bile. Ceux qui souffrent de ces maladies devront essayer des effets de ce précieux remède. Quelques doses rendront au malade son élasticité et sa vigueur, chas- seront toutes les impuretés, donneront une saine ac tion au foie et fortifieront l'estomac. Si on laisse les attaques de bile se continuer sans employer ce pré- ventif, les accidents les plus graves peuvent en ré- sulter, et le malade peut s'exposer a rester alité. Les Pilules Holloway sont un remède extraordinaire agissant immédiatement, en chassant l'acidité de l'estomac, l'indigestion, la dèbilité, les nausées, pré- parant la nourriture pour l'assimilationrendant chaque organe tributaire parfait dans ses fonctions, et en stimulant les reins. YPKES. Etat-civil du 1" au 8 Mai 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 9. Sexe féminin 7. MARIAGES Onraet, Julien, marchand et Parret, Sylvie, sans profession. Dejaeghere, Poiydore, boucher et Debouck, Georgine? bouchère. DÉCËS. Angiitis, Frangois, 9 ans, rue Basse. Dewulf. Alexandre, 38 ans, journalier, célibataire, rue Longue de Thourout. Philips, Dorothée, 75 ans, dentellière, veuve de Jean Vers- traete, rue du Corbeau. Deroubaix, Julie, 33 ans, den tellière, épouse de Victor Rooseheke, rue de Menin. Leere, Joseph, 79 ans, journalier,époux de Marie Mackelbergh, rue de l'Ecuelie. Decoster, Marie, 78 ans, propriétaire, veuve de Frangois de Rnescas, rue d'Elverdirighe. Derulle, Albert, 51 ans, rentier, épouxde Mathilde Ghyoot, rue de Lille. Enfanls au-dessous de 7 ans j Sexe masculin 1Sexe féminin 0. POPEItlA'OIIE. Etat-civil du 1 *r au 8 Mai 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. MARIAGES. Lahaye, Amand, 37 ans, particuiier.célibalaire, avec Sioen, Sophie-Emmelienne, 30 ans, brasseuse, veuve Boucquey. Deernis, Amand, 25 ans, peinlre, célibataire, avec Halfmaer- ten, Julienne,29 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. Lefort, Abraham, 6l ans, ouvrier, époux de Euphémie t)e- jonckheere, Helhoek. Cardinael, Pierre-Bertin, 59 ans, sans profession, époux d'Euphémie D'Amour, Rue St-Michel, Truwant, Jean, 58 ans, peigneur de laine, époux d'Emélie Verwaerde, rue de Messines. Vanspransghe, Louis,30 ans, colporteur, époux de Philomène Bruneel, höpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 9 Mai 1868, sur le ma>'ché de la ville d'Ypres. NATURE DES ARCHANDlSES VENDUES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. Froment. Seigle Avoine Pois Fêves, 27.600 500 300 800 1,400 PRIX MOTEN PAR 100 kilogram 45-50 32-25 29 75 32-00 31-50 POIDS MOYEN DE l'hectol. 80-00 73-00 44-00 80-00 80-00

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3