EMPRUNT de MILAN
du Crédit Autrichien
EMPRÜNT
La mouche est trés friande de la rnatière sucrée
elle se précipite sur ce carré de planche, ses pattes
ou ses ailes s'y attachent épuisée par les efforts
qu'elle fait pour se dépétrer, elle périt.
Lorsque ce carré de planche est couvert de mou-
ches mortes, on le rècle bien avec un couteau en
bois, et Ton y applique une seconde couche de me
lasse.
En procédant ainsi, on détruit en trèspeu de temps
toutes les mouches d'un logement. La dépense a faire
est de peu de valeur.
II y a une mouche jaune qui tracasse horriblement
le cheval et le rend souvent vicieus elle se place
au haut de la cuisse de eet animal et prés de la queue.
On peut l'en debarrasser dans un instant; on se pro
cure des feuilles vertes de noyer, on les hache bien
fin et on les pile on les met a infuser dans un litre
d'eau froide, et l'on applique cette infusion sous le
ventre du cheval, oü ces mouches sont fisées, et elles
périssent a l'instant. On peut également employer
cette infusion et celle d'absinlhe pour détruire les pu
naises. On l'appliqueavec lepinceau dans tous les en-
droitsinfestés par cette vermine. On peut encore ['em
ployer pour détruire les pucerons qui infestent ies
jardins.
Un journal de New-York annonce qu'il y a
présent 50,000 hommes sans emploi dans cette ville;
qu'une stagnation compléte règne dans toutes les
branches de travail, et qu'il y a une misère générale
parmi les classes ouvrières.
Les industries qui travaillent le fer ulilisent peine
un cinquième de la force qu'elles employaient il y a
un an, el 5,000 ouvriers en fer sont oisifs.
Dans la construction des navires, la stagnation
règne au suprème degrè, et les charpentiers de na
vires, au désespoir, ont depuis locgtemps cherché
d'autres occupations.
Philadelphia, la principale ville manufacturière de
l'Union, a 25,000 ouvriers sans ouvrage. De Balti
more, de Boston, de Chicago, de Cincinnati, de Saint-
Louis nous arrivent des rapports analogues. La grande
usine a fer de Rensselaer a Thoy, New-York, s'est
arrêtée enjetant sur le pavé une masse d'ouvriers.
Un correspondantdu Boston journal lui écrit de Port
land, que n'importe oü vous alliez dans le Maine I'in-
dustrie chóme, et de toutes parts on crie misère. Ja
mais, dit-on, nos intéréts manufacturiers n'ont été
dans un pareil état de langueur. Lo Manchester jour
nal du New-Hampshire ajoute que cette sombre pein-
ture est vraie pour toute la Nouvelle-Angleterre.
Dernièrement, un habitant de Namèche montait
sur le bateau a vapeur, a Namur, portanl sa malle
sur l'épaule. Voyant qu'il y avait foule, notre homme
se promenait sur l'avant, toujours chargé de son far-
deau, lorsque le capitaine l'abordant, lui dit Posez
done voire malle1
Merci, répondit le voyageur, le bateau est déja
assez chargé eomme cela.
Un grand financier devinez lequel s'était fait
peindre dans son attitude favorite, les deux mains
dans ses poches.
Quelle ressemblance disait R..., a Z....C'est
frappant
D'accord, répondit Z..., mais il serait plus res-
semblant encore si l'artiste l'eül représentè les deux
mains dans les poches des autres.
Les eommandementg de l'électeiir.
L'Association fréquenteras
Afin que tu votes sagemeDt.
Ton libre arbitre abdiqueras
En ses mains bien humblementi
A ses décrets conformeras
Tes fails et gestes exactemeot.
De sa fabrique recevras
Ton bulletin dévotement.
Dans l'urne le déposeras
Sans aucun changement.
Tous tes voisins exhorteras
A faire mêmement.
Du coin de l'oeil les observeras
Tout jésuitiquement.
De fidèles peupleras
Ce faisanl, le parlement.
F.t le pays tu sauveras
Ainsi tous les deux ans.
Holloway. Quelqaes mots snr la manière de
trailer les affaires.
Le Professeur Holloway est encore a la fleur de l'êge,
bien qu'il y ait plus d'un quart de siècle qu'il ait fait
sa découverte, et qu'il en a fait profiter le monde en
tier. Les dépenses de publicité, en prenant pour
moyenne les huit dernières années,s'élèvent a la somme
annuelle de deux cent viugt-trois mille dollars, dont
environ 175,000, sont dèpensés a remplirles colonnes
des journaux déja établis. Le reste est employé a la
création d'organes spéciaux dans les contrées qui jus-
que la n'avaient pas encore joui des merveilles de
l'Imprimerie, et pour instruire et entrelenir des in-
terprètes qui accompagnent ses agents, etfontcon-
naftre les propriétés de ses remèdes parmi les tribus
barbares et non civilisées qui ne possèdent aucun lan-
gage écrit par le moyen duquel on puisse s'adresser a
elles.
Ces missionnaires de la santé, b commeon les ap-
pelle, sont principalement employés dans l'Afrique
Centrale et dans les iles de l'Archipel Oriental. Dans
cette première contrée, ils rendirent un important
service, a la dernière expédition envoyée par le Gou
vernement Anglais et certainement, c'était un aveu
amer pour le Capitaine Andersonde reconnailrequ'a-
près avoir pénétrè dans un pays désert et solitaire,
aussi loin qu'il pouvaitou osait aller, les agents d'un
homme privé, riaient de ses craintes, et offraient de
le conduire en avant et encore plus en avant. r dé-
nommant les differents dépéts plus reculés qu'Hollo-
way avait déja établis pour lavente de ses Pilules
et de sonOnguent.
Le nombre des journaux quotidiens et périodiques
dans lesquels ses médicaments sont régulièrement
annoncés, s'élève a 3,765, dont 2,863 sont imprimés
en langue Européenne, et le reste, soit 902, en langue
Chinoise et asiatique (la première en plus grande
quantité), et dans les diverses langues dont Holloway
s'est fait le promoteur.
La direction de cette puissante machine de civilisa
tion même en dehors de ses dépenses peut pa-
railre incroyable a des esprits ordinaires; mais un
invariable système d'affaires triomphe de toutes les
impossibilités apparenles, et, sous les mains expéri-
mentées d'une flotte de commis et de linguistes, les
roues de cë mécanisme simple et bien étudié fonc-
tionnent avec une précision et un ensemble remar-
quables.
Quant au nombre de ceux qui, annuellement, sont
restaurés a la santé par les médecines Holloway, un
comité confessait qu'il ne pouvait le fixer avec la
moiudre certitude.
Une boite de Pilules peut représenter la personne
qui l'achète, ou une familie de six a huit membres,
pour lesquels elle peut être prise; il en est de même
d'un pot d'Onguent. On peut l'employer en totalilé,
bien que ce soit rare, pour la guérison d'une seule
maladie, ou bieu guèrir celui-ci, eet autre et encore
eet autre, car c'est une véritable médecine de fa
milie.
Par conséquent, le comité a jugè qu'il n'avait pas
de moyens suffisants pour se prononcer. De plus, les
Pilules et l'Onguent peuventêtre employés simuita-
nèment par un seul malade, ou sèparément par deux
comment, alors, peut-on en établir le compte
Onguent et Pilules Holloway.
Abaltements d'esprit, hypocondrie, insanité. Ces
terribles maladies sont ordinairement causées par une
condition désordonnée d'un ou plus des organes di
gestifs et, Ie plus déplorabie, c'est qu'elles commen-
cent a la fleur de Lége. Leurs désolants symptómes
n'ont besoin d'aucune énumération. lis sont connus
plus ou moins des plus sages et des plus forts, aussi
bien que des plus faibles. Lorsque le foie, l'estomac
ou les reins sont excités, les sentiments et les idéés
d'apathie s'évanouissent. Pour effectuer eet heureux
résultat, rien n'est mieux qu'une friction sur ces or
ganes avec l'Onguent Holloway, tout en prenant de
ses Pilules. Le changement d'intelligence est immé-
diat, heureux et permanent. Ceux que ces médecines
ont guéris confessent que leur influence sur i'esprit
est magique.
YPBES.
Etal-civil du 5 au 12 Juin 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin l. Sexe féminin 2.
M ARIAGES
Dewolf, Franfois, journalier et Chaverot, Barbe, dentellière.
DÉCËS.
Vandenberghe, Marie, 81 ans, sans profession, éponse de
Jean Cras, rue de la Porte d'or. Waels, Pierre, 71 ans, sans
profession, célibataire, Marché-Bas.
Enfants au-dessöus de 7 ans
Sexe masculin 2 Sexe féminin 3.
POPER1IGHE.
Etat-civil du 5 au 12 Juin 1868.
NAISSANCES.
Sexe masculin 3. Sexe féminin 2.
MARIAGES.
Saelen, Auguste,24ans, journalier,célibataire,avecSalomé,
Louise, 18 ans, dentellière, célibataire. Bouve, Frangois,
25 ans, domestique, célibataire, avec Laire, Rosalie, 24 ans,
servante, célibataire. Roulant, Ferdinand, 27 ans, ouvrier
de fabrique, célibataire, avec Turpein, Adèle-Marie, lit ans,
dentellière, célibataire.
DÉCÈS.
Benook, Pierre, 55ans,corroyeur, époux de Marie-Thérèse
Borret, rue de Boeschepe. Sioen, Marie-Louise, 25 ans,
parliculière, célibataire, rue du Nord. Quidey, Sophie, 45
ans, dentellière, célibataire, rue de Cassel. Spetebrook,
Alexandre, 73 ans, cordonnier, époux de Sophie Van Renyn-
ghe, rue de Fu mesHouck, Virginie, 76 ans, dentellière,
veuve de Pierre-Jacques Rosseel, rue de Boeschepe. Follet,
Marie-Thérèse, 76 ans, fileuse, célibataire, rue St-Anne. -
Debergh, Charles, 71 ans, tailleur, époux de Jules Lesatfre,
Grand'place. Pardieu, Victoire, 81 ans, cultivatrice, veuve
de Basile Laconinck, Lyssenthoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminin 2.
Garant! par les blens communaux.
Au tirage du 1" Juillet 1868, 450 primes seront
gagnées, savoir
100,000 francs.
5,000
3,000
4,600
1,200
4,000
2,700
47,480
4
de
1
3
1,000
4
400
6
200
10
B
100
45
60
8 10
B
46
131,980 francs.
450 primes, donnant
Une action valable pour ce tirage coüte seule-
ment
2 actions coütent
3
4
5
5 francs.
9
43
47 a
20
garant! par plusieurs cliemins dé fer.
Au tirage
du 1" Juillet 1868,1500 primes seröntgaghées,savoir
4 de
1 B
1
2
4
37
1400
12,000
6,000
3,750
2,500
4,000
400
625,000 francs.
400,000
50,000
24,000
12,000
7,500 a
40,000 b
37,000
580,000
4,445,500 francs.
1500 primes donnant
Une action valable pour ce tirage coüte seule-
"ment 20 francs.
2 35
3 50 B
4 r 65 d
gsy» S'adresser a Mi NUMA ARMAND, directeur
de\'Office financier, rue du Commerce, 9, Genève
(Suisse), par mandats, timbres-poste, billets de ban-
que, traites, etc. Toutes les lettres renfermant des
valeurs au porteur doivent être chargées.
N.-B. Envoi franco des listes a tous les sous-
cripteurs après le tirage. L'affranchissement des let
tres de la France pour la Suisse est de 30 cent.
On se charge également de procurer DES ACTIONS
et DES TITRES, chez l'imprimeur Félix LAMBIN,
libraire, rue de Dixmude, 59, a Ypres.
Ces deux opérations ne sont point des loteries, mais
bien des emprunls autorisés, garantis et cotés a toutes
les bourses.