VILLE JI'YPRES. s 1 M !- ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles vendus le 14- aoüt 1868, sur le marché de la ville d'Ypres. 2 °.J5 g §>- s §1ó£ §*2 2- es Ie 3 gji °°-Ë M. Lebon, directeur de la Société générale d'exploi- tation des chemins de fer, adresse la lettre suivante a Vindépendance Je viens de lire dans votre estimable journal uu fait divers, extrait de la Vérité de Tourflai, relatant un prétendu danger qu'aurait couru, lundi dernier, Ie train royal, a la hauteur de la station de Gomines. Permettez-moi d'user de vos colonnes pour donner a ce récit le démenti le plus formel. Le voyage royal s'est accompli dans toutes les con ditions de régularité et de sécurité désirables et aucun incident n'a pu même donner prétexte a cette ab surde histoire qui doit être èvidemment l'oeuvre de quelque malveillant. Ouverture de la chasse. L'ouverture de la chasse est fixéeaux époques ci- après indiquées Pour les parties du pays siluées sur la rive gauche de la Sambre et de la Meuse et tout le territoire des villes de Liège, Huy et Namur, au 19 aoüt. Pour les parties du pays situêes entre ces deux ri- vières et sur la rive droile de la Meuse, au 22 aoüt. Toutefois la chasse au lévrier ou au chien courant n'est ouverte dans tout le pays que le 1°r septembre. ACTIES OFFICIALS. Par arrêté royal du 2 aoüt, sont nommés conseil- lers a Ia cour d'appel séant a Gatld, en remplacement des sieurs Verbaere et Vande Yelde, démission- naires 1° Le sieur Coevoet, substitut du procureur géné- ral prés la même cour 2° Le sieur Lelièvre, président du tribunal de pre mière instance séant a Gand. FAITS B5ÏVEES5. Les courses de Menin, inaugurées l'année dernière, aurout lieu le dimanche 23 aoüt. Le nombre des che- vaux inscrits et la qualité des concurrents promettent a eet hippodrome un succès qui ne le cédera en rien a celui de l'an passé. On nous écrit de Warnêton Dimanche, vers minuit, un incendie a détruit en moins d'une heure deux maisons d'ouvriers habitées par quatre ménages et situées prés de la ville le long de la route pavée d'Ypres. Grüce aux prompts secours apportés par les pom piers et les habitants de la localité, on a pu concentrer le feu, quoique l'eau devait se prendre a plus de 400 mètres des pompes. A proximité du foyer de l'incendie se trouvait une quinzaine de meules de froment, de lin et de foin. On ne peut assez recommander aux administra tions communales de ne pas tolèrer l'emplacement des meules a proximité du centre des habitations. C'est on ne peut plus dangereux; puisqu'a Warnêton une simple étincelle aurait sufïi pour communiquer Ie feu a ces meules et alors une partie de la ville se- rait devenue indubitablement la proie des flammes. Les maisons étaient assuréesle mobilier de ces ouvriers n'a pu être sauvé. Le 6, vers 10 1|2 h. du matin, un incendie, attri- bué a ['imprudence d'un jeune enfant de 7 ans, a ré- duit en cendres, a Dranoutre, une meule de blé et une maison, construite en briques et couverte en paille, appartenant a la veuve Garye, fermière et occupée par deux artisans. Malgré les prompts secours, rien n'a pu être sauvé. On évalue la perte a environ 7,000 fr. pour la pro- priétaire et a 200 fr. pour chacun des locataires. Rien n'etait assuré. Le 10, vers 8 heures du matin, le nominé Vandoo- ren, Louis, agé de 52 ans, né et domicilié a Voorme- zeele, travaillant comme terrassier au canal en con struction d'Ypres Comines, a ete écrasé par un eboulementet lorsqu'il füt retiré parses camarades,1 il ne donnait plus signe de vie. 11 laisse une veuve avec sept enfantsdont l'aiuè n'a que 19 ans. Un crime aflfreux a été commis dans la nuit de lundi a mardi, a quelques lieues de Roubaix, sur la frontière beige. Un négociant en grains de Mouscron, M. D..., étant allé au marché de Gourtrai, manqua le dernier train partant de eelte ville pour Mouscron et résolutde faire la route a pied. II portait sur lui une somme de 1,200 fr. en or. Le lendemain, on retirait son cadavre de la Lys. II avait les pieds et les mains Hés, et la tête était enve- loppée dans uu linge serré avec force autour du cou. L'argent avait disparu. La justice beige est, dit-on, sur la trace des cou- pables. Une correspondance particulièrede Roubaix informe que dimanche un incendie a détruit les ateliers de pré- paration de tissage mécanique de M. Wibouin-Motte, situés Grande-Rue. En moins d'une heure, eet éta blissement ne presentait plus qu'un amas de ruines. 300 métiers a tisser vont chómer pendant deux mois. La machine qui les faisait mouvoir a de grosses ava- ries. On a pu préserver les magasins de tissus. Plusieurs personnes ontété blessées par l'écroule- ment des murs. On ne sail pas encore l'importance des perles. Voici la recette pour preparer la tisane de café, juste- ment recommandee comme Ie breuvage le plus salu- bre, leplus vivifiant et le plus tonique pour les mois- sonneurs exposés aux ardeurs du soleil. On prépare le café suivantl'usage ordinaire. Seule- ment comme il sagit d'en extraire tout le sue et d'o- pérer économiquement, on moud le grain assez fine- ment on fait bouillir un peu le mare dans un vase presque entièrement clos, et on fait une décoction de dixaquinze litres par kilogramme de cafe. On edul- core avec du sucre ou do la cassonnade on y ajoute une légère proportion d'eau de-vie, et on place le vase a boire dans un petit trou creusé exprès au milieu du champ et recouvert de gerbes ou de paille. La paille, on le sait, est un mauvais conducteur de la chaleur. Cette boisson froide de café, prise a raison d'un verre ou deux toutes les deux heures, fortifie les muscles, diminue la transpiration, contrairemeut a tous ies autres breuvages, et raffermit les organes digestifs, dontle relachement dégénéré souvent en dyssenteries et en cholérines, surtout chez les femmes occupées au javelage et la mise en gerbes. Nous ne pouvons recommander un meilleur breu vage pour tous les hommes occupés aux rudestravaux des champs a l'époque des grandes chaleurs. Les mai- tres, d'ailleurs, ne sont pas moins intéressés que leurs ouvriers a leur procurer un régime qui ménage leurs forces et les préserve des fatigues épuisantes provo - quées par les sueurs excessives. Nous sommes dans une classe dejeunes füles, ou- n'en déplaiseaM. Dupanloupon s'occupe de physio- logie. LeproLsseur vientd'expliquer cette théorie d'après laquslle le corps bumain se renouvelle entièrement dans l'espace de six années. Ainsi, Mademoiselle F..., s'écria-t-il en inter- pellant une jolie blonde au visage éveillé, danssix ans vous ne serez plus mademoiselle F Je l'espère bien fit l'ingénue en baissant los yeux. Wij vernemen dat M. Adler, aan het verzoek zijner clienten toegevende, maandelijks eenen dag naai Yperen zal komen. Dit is voor onze stad een geluk kige kans, want de vermaardheid van het talent en de algemeene achting, die M. Adler geniet, zijn eene waarborg voor de persoonen welke tot zijne kunst hunne toevlucht nemen. Vernemen wij niet dat hij in gansch België de eeoige artist is, die bekroond is ge worden met tene Eervolle Melding van de Faculteit van geneeskunde. M. Adler is insgelijks schrijver van verscheidene voorname werken, onder andere de Beenderkunde verhandeling over de tandenkunst, te koop bij da voornaamste boekhandelaars van Brussel. Ongncnt et INlules BioIIoway. La propriété, particulièrement douce, rafralchis- sante et calmante de eet Onguent, en recommande fortement l'emploi a toutes les personnes qui ont des enfants sous leur direction. Avec les enfants, il sur- vient des accidents, malgré la plus grande précaution et la plus minutieuse vigilance. Les égratignures, les brülures ou les échaudures, pansées immédiatement avec eet onguent, ne prennent aucun mauvais aspect et ne torturent jamais, pendant longtemps, le petit malade dont chaque cri excite la compassion de celui qui l'écoute et perce le coeur de ses parents. Chaque bonne d'enfant doit regarder ce précieux On guent comme indispensable. II s'applique sur chaque plaie, quel que soit son caractère. 11 ramène a la santé avec la même précision que l'aiguiHe de la bóussole se porte au oord. 7. POPGRllliHË. Etat-civil du 7 au 14 aoüt 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 3. Sexe féminin MARIAGES. Lahaye, Frédéric, 28 ans, gargon brasseur, célibataire, avec Houwen, Julienne, 24 ans, cullivatrice, célibataire. Des- medt,Charles, 23 ans, célibataire, ouvrier agricole, avec Des- chodt, Sophïe, 26 ans, célibataire, journalière. Rooms, Aloïse, 2l ans, cordonnier,célibataire,avec B'eesem, Malhilde, 52 ans, dentellière, célibataire. DÉCÈS. Pharazyn, George, 22 aus, célibataire, étudiaut, décédé S Buisieux, Province de Hainaut, le 8 Aout 1868. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 8. Sexe féminin 4. Poperinghe. Prix moyen du marché du 13 aoüt 1868. Froment, l'heclolitre23 63 Seigle16 00 Avoine11 00 Pomraes de terre, les 100 kilog7 50 Beurre, le kilog3 30 Houblon, les 50 kilog70 00 NATURE QUANTITÉS PRIX MOTEN POIDS DES ARCHAHD1SES VENDUES. PAR MOYEN DE VESDDES. Kilogrammes. 100 kilogram. l'hectol. Froment. Seigle Avoine 24.800 7,600 1,500 1,100 400 28 50 21-00 22-50 24-00 27-50 80-00 73-00 44-00 80-00 80 00 - .2. 5- L. i- s a. 42 -S C a <D *3 CO 3 co CO ;vj §-Cd 2 o - H CO - I O "CO O O O -•b O O K Gl O tn fl - có '5 !8 w -3 3 60.S g C3 a .-s - - 3 J~ <D s «1 sd-j—Cl, ai ca O CC O -*"0 2» X - 3 -® S3 J S- ff O fl O JD o fl ca .«o -C w ca c_, 2 o Q. re 5 g ca 5, co O- co a s m a; 'fl S? SjC cu O Ös Q-cy fl O ca <v CD - T3 O c/j O CD O ca CL O W O 05 O H o" CD 3* CL 3 S -s a <30 C cd o M o 5 -2 S <3 'g o a <0 a o o <0 a o o c/d r co S 1/3 rn so c 53.2 c - o ja •<d a ta a CO GA 05 LL L O q <D -Q S 'JEt so -Q u g CD 5 3 Sv co <v 1 *r a r-t i— S g- CL O .2^ CD c X ca CD W m O j co CO <D (üU co .22 CD —a CD ca co t- CO 2 co T3 co -<d ca co o 3 1> -J a CL O QJ c» -_a <D T3 a CO O co 15 a i2 cD fl -«3 fl a a O CD a C gal J g* to C -ö V. 2 fl «3 o co fl CD sL T3 rr, (D bÜ a cr so fl ca ca CL_Q a o a OO o OJ OO s fiö .2P fl co •ca -G2 O -, -r ftl 0= a -* a S c O - S 3* ra O. 3^ o.£ O 2 O ff O o O - o" 0 O co O c o - W 73 CO O 3 CD CD D G •*S -O O I1 3 s 3 O ,0 a> 'S s fl (D CD co fl TS O -e S 3 C öcg fl ca 1 Ct. S O •c CL .2 2 ff fl fl e -c co ca to a fl-"" co co «o £- <50 fl- C r-£ fl.-1 -CD O 10 5o a CD GD T3 O CO O «D O O iO b: -fl <v "cd co P Cn o d CDfl - 3 •fcu _C ï- -co cr a fl c eiD s 5j CO (D 2 'C S "3 2,0.0 9 3 o ^2 's CO 35 s -a 3 ra O t- fl 2 "3 .„-o C L- ca o 2 co o CD co fi- o 3 O o 5 o =3 CJ ILD o - - M)aT m 3 S 5 <D go Ifl 15 v-CO CO O fl co ca co G0 .1 3 o «^>.3-3 - co fl -S 3 G C C GO 1—3 SfD a fl o S 2 CO fl--fl to ca 55 Avis. Le Collége des Bourgmestre et Echevins pré - vient les intéressés que le róle de l'indemnité payer par les propriétaires pour l'établissement des trottoirs de la rue de Dixmude, et d'une partie de la 1" section rue de Lille, a été arrêté provisoirement par le Conseil en séanee du lor courant et qu'il sera déposè pendant 15 jours a l'inspection des personnes imposées de ce chef. Fait a l'Hótel de Ville, le 6 Aoüt 1868. Les Bourgmestre et Echevins, P. BERE. Par ordonnance Le Secrétaire, J. DE CODT-

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L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3