arrèt qui confiamne a u$ mois de prison M. Legein, vicaire a Aertrycke, et a huit jours de la mème pëine Louise Van den Bussche, accoucheuse .diplêmée, pre- venus de violation de sépulture et acquittès en pre mière instanee. II s'agit, dans le fail, d'une operation césarienne pratiquée par l'accoucheuse, sous l'in- fluence du vicaire, a l'aide du couteau de poche de celui-ci, sur une femme enceinte de quatre a cinq mois, peu de temps après qu'elle eüt rendu le dernier soupir en leur presence, etceia dans le bul de verser I'eaudu baptême sur le foetus. Le Bien public ne voit dans cette abominable ope ration que l'accomplissement d un devoir indeclinable etsacró, et il trouve qu'jl serail eminemment déplo- rablede voir s'accrédüer la jurisprudence matèria- liste de la cour d'appel de O ui 1. Pour lui, ce respect superstiljeux de Ja dépouiljehumaiftè est empreinl au plus hapt degré dp matpj-iulisme et consacre au fond le mépris de J'ème... Si on laissait fonetiormeraiusilescouteaux de poche, a quoi servirait il de faire des règlements pour empê- cher d'inhutner lps morts avant un certain laps de temps, afin d'être bien assure que la vie a quitté le corps ACTES OEF1CIELS. Un arrêté de Sa Majesté, en date du 23 aoüt, aulo- rise la commission administrative de l'institution royale de Messines a admettre dans cette maison d'é- ducationneuffillesde militaires morts ou devenusin valides au service dp l'Etat. '7 u,-c;--f. HAi FAITJS 1UYEBE». Un incendie, attribué a l'imprudence d'un enfant de 7 ans, a reduiten cendres, a Dranoutre, unemeule de blé et une maison appartenan.t a la veuve Carye, fermière, et occupée par deux artisans Malgré de prompts secuurs rien n'a pu être sauvé. On évalue la parte a environ 7,000 fr. pour le propriétaireet a 200 francs pour chacun des locataires. Rienn'était assurè. L'échangedes titres provisoires libérésde l'ernprunt de Bruxelles de 1867 contre des titres définitifs a commencé le 20 de ce mois. Cette opération se conti- nuera jusqu'au 15 novembre prochain, les jours non fériés, de midi a trois heures, au bureau de la dette communale, a l'hótel-de-ville. MM. les banquiers et agents de change sont in vites a faire déposer leurs titres au mème bureau, de dix heures a midi. Les porteurs de titres provisoires libérés se muni- ront d'une note en double expedition, indiquant le ïiombr.e des obligations et les numerus classes par I ordre. Une des expéditions sera signée au bureau de la dette communale, etservira de quittance pour le cas oü il serait impossible de satisfaire irnmèdialement a toutes les demandes. On écrit de Ternath Si les bourrasques ont causé des dégêts conside rables, ces jours derniers, aux perches, par contre le houblon, grèce a la pluie, promet une bonne recolte, sur tout pour la qualitédans les soixante-dix com munes oü se fait cette culture entre Bruxelles et Alost Des cultivateurs qui ont comnaeogé a battre le blé de la dernière récolte assurent .que Ie rendement sera plus grand qu'on n'avait osé l'espérer. Quant a la qualité elle est tout a fait supérieure. On assure que l'hectolilre de blé pèsera plus de 82 fcilog. Depuis le commencement de la bais.se survenue sur les cèréales le prix du pain a Bruxelles a diuainué de dix centimes par kilog. sur chaque qualité. On écrit de Bruxelles au Journal de Charleroi A propos de Sl-Genois, je tpouve dans la cor respondence échangée entre l'evêque de Bruges et la fabrique de l'èglise de St-Génois le passage suivant d'une lettre adressée par le dit évêque au conseil de fabrique. Lisez, c'est curieux La proscription du cimetière exjstant et son renj- p placement par un cimetière communal constilue- rait la violation la plus flagrante des principes ca- tholiques. C'est asspz dire qneje ne pourrai faire n aucun accueil a la proposition de bénir, Veuillez dire a ces Messieurs.quHls fassent que le nou- veau terrain devienne la propriété de la fabrique. Je passer ai volontiers sur le res te. Ce a Je passerai volontiers sur le reste est superbec'est-a-dire a Faites ce que j'exige et rien que ce que j'exige. Moyennant quoi je vous abandonne le reste et vous donne ma bénédiction par-dessus le marche! On n'est pas plus accommodant. L'Alsace est menacée d'une calamité semblable a celle de la vigne dans le Midi. Le houblon est atteint de ia maladie et les houblonnières meurent. Je viens de recevoir un numéro d'un journal fort singulier; qui parait depuis six ans déja, Ie Libéra- teurrevue mensuelle des bonnes ceuvres de l'Eglise militante et des moyens de soulager iEglise souf- frante. jls; En d'autres termes, cette revue a les fitnes du pur- gatoirenon pas pour abonnees, mais pour clientes. Le Libéraleur a notamment iuvenlé ou vul- garisè une manière de dire les chapelets pour les morts. C'est peu compliquè. La voici en résumé De profundis, Requiem cetemam et les actes de Foi, d'Espérance et de Cha- rité, en abrégè sur les gros grains. Boux cceur de Mariesoyez mon salut, sur les pelils grains des quatre dizaines. Quelles que soient mes opinions personnelles, je ne me serais point permis de plaisanter l'acte de foi conlenu dans ces prieres, appuyé surtout comme il l'est sur un sentiment de charité, mais j'ai été ré volté par la conclusion de l'article. Après avoir parlè des pauvres morts si déiaissés, on ajoute Qualité des Chapelets. 1° Ceux de la première catégorie, en cocotine noire, 3 fr. la douzaine. 2° Ceux de la seconde, en acier ou en coco noir taillé, a chaine double, 6 fr. la douzaine. 3° Ceux de la troisième sont les mêmes, acier et coco, aveo une tête a double face, le Christ d'un cóté, et de l'autre une tête de mort, 12 fr. la douzaine. Les chapelets sont bien confectionnés. Pris en plus petite quantité, ils coüteraient le port en sus. Suivent des adresses. A-t-on pris un brevet nou veau, on ne nous le dit point, mais j'inclinea le croire. Et, sans doute, pour effrayer les lecteurs et pousser a la consommation deschapelets, le Libérateur publie comme feuilielon je ne sais quel conté mystique oü l'odieux le dispute au ridicule. C'est une allucinée qui raconte les tourments des damnés. D'abord, mon père, il y a plus de trente années que je me trouvai transportée en esprit par une lu- mière de la Divinile dan? I'enfgr, et voici ce que cette lumtèreme fit remarquer premièrement, un gouffre affreux, allumé par la fureur de la toute-puissance, qui pènètre de part en part les parties les plus inti- mes el les plus sensibles de l'ême réprouvée. Les damnés sont tout de feu en dedans et au dehors. Dans l'étendue de ce gouffre immense, Dieu me fit remarquer une multitude infinie decavernes oude precipices profonds et horribles, sépares les uns des autres et remplis d'un feu trés ardent. Dans cha cun de ces précipices sont renfermés et tourmentés ceux des damnés qui, pendant leur vie, se sont ren- dus complices des mêmes désordres et se sont recipro- quement attirés dans le mêmeabime, oü ils se servent mutuellement de bourreaux les uns aux autres. Et l'on appelle cela du spiritualisme 1 Si le dieu que rèvent ces fous dangereux était vrai, Proudhon, qui partait de la même hypothèse, n'aurait-il pas eu rai- son de dire Dieu c'est le mal. Heureus,ementque de semblables imbécilités sont desavouées par les catholiques éclaires. Pourquoi ce- pendant ne les pascondamner enérgiquement et pu- bliquement (Figaro.) II existe a Windsor un cerisier remarquable se dressant en espalier le long du mur du jardin, et qui a, eté planté par le chef de la dynastie régnante, par Georges I", qui monta sur le tróne d'Angleterre en 1714. Ce monarquea greffè lui-mêine ce cerisier en 1725. 11 était très-friand de fruits, et l'on sait qu'il mourut des suites d'une indigestion de melon en 1727. Ce cerisier est presque entièrement creux et ce- pendant ses rameaux donnent aujourd'hui encore des cerises fort belles et excellenteselles ne s°nt servies que sur la table de la reine Victoria. Quelquefois ce- pendant la reine envoie quelques-uns de ces fruits, a titre de présentlord Palmerston recevait souvent des cerises de Windsor de la part de sa souve- raiue. Georges IV qui, comme son aïeul, aimait beaucoup les cerises, avait établi une garde auprès du cerisier de Windsor. Plusieurs hommes du service de la cour étaient de planton et avaient pour ordre de ne laisser approcher aucun pierrot de eet arbre privilégié. L'es- palier était gardé a vue et était défendu de Pindiscré- tion des promeneurs par un préposé spécial, qui ne se retirait qu'a la nuit. Aujourd'hui on ne prend plus des précautions aussi minutieuses, mais on continue donner les plus grands soins a ce vónérable végétak Wij vernemen dat M. Adler, aan het verzoek, zijner clienten toegevende, maandelijks eenen dag naai Yperen zal komen. Dit is voor onze stad een geluk kige kans, want de vermaardheid van het talent en de algemeene achting, die M. Adler geniet, zijn eene waarborg voor de persoonen welke tot zijne kunst hunne toevlucht nemen. Vernemen wij niet dat hij in gansch België de eenige artist is, die bekroond is ge worden met eene Eervolle Melding van de Faculteit van geneeskunde. M. Adler is insgelijks schrijver van verscheidene voorname werken, onder andere de Beenderkunde verhandeling over de landenkunstte koop bij de voornaamste boekhandelaars van Brussel. Onguent et Pilules Holloway. L'hydropisie est ordinairement precédée d'uné action irrégulière du cceur et d'une respiration diffi-i' cileles symptömes en sont continuellement graves et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re- cours a un traitementconvenable. L'hydropique trou- vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa- reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on ressent de leur emploi est merveilleusement prompt et en persévérant a bien appliquer ce noble Onguent, on obtient une guérison parfaite et permanente. Ces deux médecines agissent avec une telle énergie sur la circulation et le système absorbant, que les fluides hydropiques s'évanouissent et le malade s'aper§oit que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour en jour jusqu'au retour de l'état naturel de la santé* YPKES. Etat-cipil du 21 au 28 Aoütt 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 3. Sexe féminui 1. MARIAGES, Dewaciiter, Charles, magon, et Deramoudt, Clémence, do- mestique. Van Eenoo, Joseph, professeur, et Bert, Pau* line, sans profession. Delaruwiere, Jean, cordonnier, et Ferrand, Sophie, tailleuse. DÉCÈS. Fryson, Julien, 19 ans, saqs profession, célibataire, rue de Dixmude. Sieuws, Virginie, 59 ans, dentellière, épouse de Théodoie Mieroo, rue des Veaux. Penet, Rosalie, 65 ans, journalière, épouse de Germain Hoornaert, rue des Boudeurs. Delva, Fidelie, 57 ans, dentelliere, célibataire, rue de la Boule. Titeca, Mansuele, journalier, 61 ans, journalier, époux de Marie Stragier, rue de Menin. Beyls, Catherine, 68 ans,sans profession, épouse de Jean Vanderaspoiiden, rue Longue de Thourout. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1 Sexe férainin 3. POPEKISUIIE. Etat-civil du 21 au 28 aoüt 1868. NAISSANGES. Sexe masculin 3. Sexe féminin 8. DÉCÈS. PlaeDoet, Charles-CorneiUe, 6fi aus, cu'tivateur, époux de Marie-Thérèse Boone, rue St-Michel. Decreus, Pélagie, 56 ans, ménagère,.épouse de Vital Dehuysser, Höpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 4. Sexe féminin 6. Poperinghe* Prix moyen du marché du 28 aoüt 1868* Froment, l'heclolitre25 54 16 00 Avoine11 0() Pommcs de terre, les 100 kilog7 0>> Beurre, le kilog3 50 lloublon, les 50 kilog. 80 00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3