AVÏS. Le roajorchef dela garde, A. HYNDER1CK. pea a peu en ane alliance politique pour devenir enfin une assimilation compléte. Or, a supposer que nous fussions assez aveugles pour ne pas nous apercevoir du piége, peut-on croire que les puissances intéres- sées au maintien de notre neutralité nous laissent faire J'ai la ferme persuasion du contraire et le Ian- gage du Times est sur ce point des plus significa- tifs.' M. Rochefort a brulé ses vaisseaux. II annonce lui- même, dans Ie 1 4m6 numéro de sa Lanterne sa reso lution arrêtée de ne pas rentrer en France et de con- tinuer a l'étranger la publication de son pamphlet hébdomadaire. Déja un journal de province a annoncé que son dernier numéro allait être poursuivi en Bel- gique du chef d'outrage envers le chef d'un gouverne ment élranger. Je crois pouvoir vous assurer que cette assertion est entièrement dênuée de fondement. Ilse peut que Ie gouvernement beige soit amenè a prendre un jour des mesures contre M. Rochcfort. Mais soyez bien convaincu que ce jour-la, ii ne re- courra pas aux voies judiciaires et qu'il trouvera beaucoup plus simple et plus sür de s'armer contre lui de la loi sur les expulsions. Quel ne serait pas l'embarras du gouvernement en cas d'acquittement Or, en présence des attaques grossières dirigóes lont réceinment par le Pays contre la Belgique, un acquit- tement n'aurait rien d'impossible. On annonce que, d'après les ordres du ministre de la guerre, la plupart des hommes mariés apparte- nant aux classes de milice de 1861 et 1863, rappelés sous les armes pour assister aux manoeuvres du camp de Beverloo, ont recu l'autorisation de rentrer dans leurs foyers. La plupart, dit la nouvelle. Pourquoi pas tous II ne devrait pas y avoir d'exception dans des mesures de ce genre. L'exception ne saurait se justifier a au- cun point de vue et laisse planer sur l'administration de la guerre ce soupcon de favoritisme que M. le co lonel Brialmont a signalé un jour comme une des plaies les plus profondes de notre organisation mi litaire. Un grand nombre de volontaires anglais se propo sent, dit on, de prendre part au tir national du mois de Septembre. Certes, la Belgique se trouvera heu- reuse de reconnaitre la magnifique hospitalité que ses gardes-civiques ont re£u, l'an dernier, 0 Londres. Mais il n'est que trop a craindre qu'un deuil national nous oblige a prier nos amis d'Angleterre d'ajourner leur visite. bord Howard, ministre plénipolentiaire de la Reine d'Angleterre prés la Cour de Rruxelles, est mort le 30 aout dernier a son chateau de Lesves. prés de Na- mur. bord Howard ne passait pas pour jouir de hautes capacités diplomaliquesmais c'ètait un aimable liomme, d'une aménité de formes charmante et d'une grande générosité de caractère. C'est la semaine prochaine que VEspiègle et la Ci- gale doivent comparaitre devant la Cour d'assises du Brabant, sous la prevention d'offenses envers l'empe- reur des Francais, pour avoir reproduit dans leurs colonnes le manifeste du comité révolutionnaire de bondres. bes debats de ces deux affaires paraissent devoir présenter assez peu d'inlérêt. Après bien des recherches et des investigations. Ia justice a mis la main sur une vieille femme que ('in struction désigne comme le principal sinon l'unique auteur des incendies quiont jeté la consternation dans la commune de Saint-Génois. Est-ce la superstition, est-ce la vengeance qui a poussé cette malheureuseè ces coupables attentats? C'est ce que ('instruction nous apprendra bientót. Mais quelque soit le mobile auquel elle a obéi, voila une vieille femme qui pourra se flatter d'avoir fait parler d'elle et ceux qui ont vu la main de Dieu dans tout cequi s'est passé a Saint- Génois doivent être bien étonnes. Les theatres de la Monnaie et du Pare sont rouverts depnis le P"-Septembre. II serait difficile de se pro- noncer dés maintenant sur le mérite de la nouvelle troupe engagée par M. betellier car, hors le baryton d'opéra-comique, qui ne paralt pas destiné a un grand succès, tous les autres artistes entendus jusqu'a pré sent nous étaient favorablement connus depuis l'an- née dernière. C'est aujourd'hui seulement que les principaux artistes du grand-opéra paraitront pour la première fois sur la scène. bes lignes suivantes extraites de I'Echo de Bruxel- les, n° du 2 septembre, prouvent que nous ne sommes pas seuls a nous plaindre des irrégularités de service de la Société générale Sexploitation des chemins de fer Nous avons recu ce matin tout un paquet de c xnmunications, dont quelques unes sont très-intè- ressantes. Le manque d'espace nous oblige de les re- mettre a demain. Place seulement pour celle-ci qui est urgente a M. le rédacteur des Echos de Bruxelles, Permettez moi de vous donner un exposé de la manière dont 1'exploitation générale des chemins de fer exploite la crédulité des malheureux voyageurs qui sont assez bêtes pour croire a la parole des em ployés dirigeanl le mouvement. Partis de Bruxelles a 7 h. 40, station du Midi, nous sommes arrivés ii Ma nage a 8 h. 44, le train qui devait nous faire concon- rir aux fêtes jubilaires de Nivelles, au lieu de s'e- branler a 9 h. 10, ne l'a faitqu'a 10 heures, retard de 50 minutes. i> Cela n'était rien en comparaison 'de ce qui nous attendait pour le retour dans notre bien-aimèe capi- tale be convoi part ordinairement de Nivelles a 8 h. 5 m., heure tarifée, a 9 h. 20 m. il arrivait de Ma nage, et sur Vasmrance formelle du chef de mouve ment a Nivelles que nous aurions la correspondance pour Bruxelles, nous nous embarquames póur abou- tir, hélasl au port de mer d'Ottignies. Nous élions 285 voyageurs. chiffre constalé par le chef de station lui-même qui, après l'envoi de 2 ou 3 dépêches télégraphiques a Bruxelles, recut enfin Vautorisation de nous laisser partir. A 2 heures du matin nous faisions notre entrée, pas triomphale, mais nocturne, a Bruxelles. Les heures que je vous cite sont exactes et pourront êlre conlrólées par le livre d'Ottignies sur lequel nous avons couché nos réclamations et protestations. Une pareille négligence n'a pas besoin.de commentaires et j'espère, M. le rédacteur, que vous serez assez obli- geant pour donner dans vos colonn-s place a la pré sente. Veuillez recevoir, Monsieur, au nom des 285 vic- times de l'iuiprévoyance de la société de Sexploita tion de chemins de fer mes remereïments. Cn. B. ISarricres. Suppression de péages. Plusieurs conseils communaux de la province de Flandre occidentale ont décidé la suppression des droits de barrière ótablis sur les chaussees vicinales indiquées ci-après, savoir 1. De Belleghem a la toute de Courtrai a Tournai et a celle vers Luigne par Rolleghem. 2. De Courtrai a Reckhein par Marcke'et Lauwe. 3. De Guerne a la route de Bruges a Courtrai et Cuerne vers Courtrai et vers Harlebeke. 4. De Harlebeke vers la route de Bruges a Courtrai et vers Sweveghem etStaceghem a Courtrai. 5. De Mons a Helchin par St-Genois. 6. De Luigne au Chateau d'Or. 7 De Mouscron a Mont-a-beux. 8. De Courtrai a Luigne, par Marcke et Rolleghem. 9. De Waereghem a Cruyshautem. 10. De Coyghem a St-Genois. H. De Couckelaere a Moere, Couckelaere a la route provinciale de Boerst a Wyaendaele et Couckelaere par Ichteghem a la route d'Ostende a Thourout. 12. De Becelaere a Dadizeele. 13. De Gheluwe a Teerhand. 14. De Zonnebeke au Zandberg et au Trezenberi?. 15. De Sta vele a la route d'Hoogstade a Rous- brugghe el de Stavcle, par Cfombeke et Westvle- teren. 16. De Pilckem vers Ypres. 17. De Bixschote, par Langhemarcq, au Keirze- laer. 18. Du Keirzelaer a Zonnebeke. 19. De Warneton a Ploegsteert. 20. De Crombeke a Rousbrugghe. 21. Chemin qui relie la route d'Ypres a Weslroo- sebeke a la route d'Ypres a Menin. 22. De Watou a l'Abeele. 23. De Watou Proven. ACT ES OCEÏC1ELS. Un arrêté royal, en date du 28 aoüt 1868, autorise le conseil de fabrique de l'égliso de Notre-Dame, a Po- peringhe, a faire exécuter de nouveaux travaux de reslauration a cette église. EAITS illVEGSS. Le 1" septembre, le train de Courtrai qui doit ar- river a Ypres a 4 h. de relevée, était de nouveau en retard et les communes rurales ont été privées de leur correspondance ce jour-la. C'est la quatrième fois de puis trois semaines I Le 15 septembre sera inauguré Ie nouveau marché aux houblons a Ypres. Puisse cette nouvelle création de l'administration communale n'avoir pas le sort du marché de Poperinghe qui ne vécut qu'un jour 1 darde civiqne d'Ypres. Tir National. be Major chef de la Garde, a l'hon- neur d'informer MM. les officiers, sous-officiers, capo- raux, brigadiers et gardes qui desirent prendre part au Tir national, qu'ils sont priés de se faire inscrire chez l'adjudant sous-officier du bataillon (rue duQuai, 8, de midi a deux heures de relevée), a dater de ce jour, jusques et y compris le mercredi 9 courant. Les détachements annoncés après le 10 septembre ne pourront tirer qu'après tous les autres détache ments. (Art 2 du règlement.) Wij vernemen dat M. Adler, aan het verzoek zijner clienten toegevende, maandelijks eenen dag naar Yperen zal komen. Dit is voor onze stad een geluk kige kans, want de vermaardheid van het talent en de algemeene achting, die M. Adler geniet, zijn eene waarborg voor de persoonen welke tot zijne kunst hunne toevlucht nemen. Vernemen wij niet dal hij in i gansch België de eenige artist is, die bekroond is ge worden met eene Eervolle Melding van de Faculteit van geneeskunde. M. Adler is insgelijks schrijver van verscheidene voorname werken, onder andere de Beenderkunde verhandeling over de tandenkunst, te koop bij de voornaamste boekhandelaars van Brussel. Qngiient et SMIules filolloway. Abatements d'esprit, hypocondrieinsanité. Ces terribles maladies sont ordinairement causées par une condition désordonnóe d'un ou plus des organes di gestifs et, le plus deplorable, c'est qu'elles commen- cent a la fleur de l'êge. beurs désolants symptómes n'ont besoin d'aucune énuinéralion. lis sont connus plus ou moins des plus sages et des plus forts, aussi bien que des plus faibles. Lorsque le foie, l'estomac ou les reins sont excilés, les sentiments et les idéés d'apathie s'évanouissent. Pour effectuer eet heureux résultat, rien n'est mleux qu'une friction sur ces or ganes avec l'Onguenl Holloway, tout en prenant de ses Pilules. Le changement d'intelligence est immé- diat, heureux et permanent. Ceux que ces médecines ont guéris confessent que leur influence sur l'esprit est magique. ÏM>a»ESaBA'«BïE. Etat-civil du 28 aoüt au 4 Septembre 1868. NAISSANCES. Sexe niasculin 0. Sexe féminin 2. BÉCÈS. Haelewynde, Francois-Augusle, 55 ans, soldat, décédé a Gand le 15 mail868. Erifants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1Sexe féminin 2. I'operinghe. Prix moyen du marché du 4 Septembre 1868. Froment, l'hectolitre00 00 Seigle 00 00 Avoine00 00 Pommes de terre, les 100 kilou7 0n Beurre, le kilog5 50 lloublnn, les 50 kilogS0 00 1

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1868 | | pagina 3