LES C0NS0MMATEURS RUE AU BEURRE, N" Ca se pourrait bien, répond le paysan, car ce ie j'semons, c'est de l'avoine que Dans les Nouvelles du Jour Qu'est-ce qui amuse le plus les enfants grands et petits au Jardin Zoologique Ce sont les singes et les noix. Ja m'explique alors l'atlrait qu'a eu pour nosbons députes l'affairedes singes et noix- (Saint-Génois.) Comment, madame, vous trompez votre mari Ah mais il me trompe aussi ca tient a nos caractères remuants. Ah Mais II n'y a que les gens qui ne font rien qui nese trompent pas. Dans une revue jouée a Paris, les hippophages et les vélocipèdes ont leur part On nous a fait manger du ch'val Maintenant une craint' m'obsède C'est qu'on n'me serve pour régal Un bifsteck de vélocipède. On amène au poste une dame qui s'est distinguée par des ébats vertigineux a la sortie du bal de l'Opéra de Paris Le sergent se met a écrire son rapport Ledit masque se trouvan t en état de boisson et réveillant par ses chansons les citoyens paisibles, la patrouille a düarrêter ce perturbateur... De quoi de quoi interrompit l'inculpée. Un perturbateur Si l'on peut dire 1... Moi qui suis mère de quatre enfants C'est juste, prononcele sergent. On va rectifier. Et il corrige La patrouillea düarrêtercelle mère-turbateur. Au foyer de la danse de l'Opéra Je viens de rencontrer Fanny a vee sa mère. Ahl oui, la mère Caspienne. Pourquoi l'appelle-l-on comme cela Parcequ'elle ne communique avec aucune autre mère. Un journal de Paris racontait l'autre jour ['imagi native de M. de Calvimont, préfet de la Dordogne, inscrivant sur un transparent le 15 aoüt 1852 Dieu fit Napoléon et se reposa. Eh bien M. de Calvimont était un plagiaire. En 1802 ou 1803, un M. Lachèze, préfetdu Pas-do-Calais, avait terminé une harangue au premier consul, exac lenient par ia même phrase Dieu fit, etc. Au lieu d'une epée d'honneur, on lm décerna, le malheureux l'epigramtne que voici Dieu n'en resta pas la 11 fit encore Lachèze Puis il se reposa Beaucoup plus son aise. M. de Milbau, de Paris-Gazetle, attribue un mot spirituel a M. Auber qui en a endossé assurément de moins bons Récemment on passait en revue devant lui tous les chefs-d'oeuvre sans savoir auque! décerner la prime. Mais, vous, dit-on, a l'auteur de la Muette, voyons, selon vous, qu'avez vous fait de mieux Ce que j'ai fait de mieux, mon ami, c'est de ne pas me marier. On lil dans le courrier de IIndépendance Les journaux se regorgent d'annonces soi disant littéraires. Je ne veux ni ajouter ces réclames ni les contredire. Mais il me sera bien permis de rire d'un boniment qui promet une pendule ou une montre avec l'édilion des Girondins de Lamartine, et qui, en van- tant le mérite decette oeuvre historique, ajoute pour conclusion, pour couronnement «Cette edition forme trois gros volumes grand in-8° jésus pittoresque, pesant prés de 4 kilos. Le poids des Girondins invoqué comme argument, c'est le dernier terme de l'union des lettres et de ['in dustrie II est question de décorer le maire do X, petite lo- calité des Bouches-du-Rhóne. Petite conversation entre deux naturels de l'en- droit Mais, mon eer, puisque ze te le dis qu'on va le décorer. Qu'est-ce qu'il a fait pour ca, ton maire II ne s'azit pas de, ce qu'il a faitil a fait ce que tu n'aurais pas fait sa place. Zuze un peu il y a quarante ans de 9a, il azète pour la mairerie le por trait a l'huile de Carles X trois ans après pour éco- nomiser a la commune l'acat d'un autre portrait, il azoute lui-méme des favoris a Claries X et en fait ainsi un Louis-Philippe. En 48, il efface les favoris, touzours lui-méme, etil coiffe le portrait d'un bonnet rouze ca nous faisait une Liberté. Et puis lorsqu'ar- riva l'empire, avec une éponze, il enleva toute sa peiuturelure qui n'était qu'a la colle et il traca avec du ciraze une belle paire de moustaches et une mouche, ce qui fait que nous avons cez nous le por trait de l'Empereur, sans que la commune ait fait un sou de dépense. Tu m'en diras tant Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le Di- manche 10 Janvier 1869, a midi, dans la grande Salie des Halles, par la musique du 10° régiment de ligne, sous la direction de M. Sips 1Pas-RedoubléBon d'Oldonneel. 2. Ouverture les Diamants de la CouronneAüber. 3. Antoinette, polka pour flüte. Goyaert. 4. Duod'Armide, pour clarinette et bassonRossmi. 5. Lichtenstein, valse. Labitzky. La veritable noblesse. Tout travail, même le filage du coton, est noble. Le travail seul est noble. Que ce soit dit et assuré une fois de plus, dit Carlyle. Mais, nous devons nous rappeler qu'il y a des degrés dans la noblesse. La plus haute noblesse est celle de la bienfaisance. Un hon- nête homme, dit le poète, est le plus noble travail de Dieu. Nou# n'avons aucun embarras a élendre cette sen tence. La plus grande création de Dieu est l'homme qui est non-seulement honnête, mais qui fait le plus grand bien. Le plus grand de tous les bienfaits de ce monde est la santé. Et comme la condition mentale dépend de la condition physique, les résultats d'une bonne santé ne doivent pas être regardés seulement comme un simple avantage matériel. Alors, qui est le plus grand de tous les bienfaiteurs du genre humain C'est, sans aucun doute, celui qui nous met a même de restaurer notre santé détériorée, ou de la conserver, quand elle est en bon élat. Le secret de restaurer ou conserver la santé a été la plus grande prèoccupation des philanthropes mo- dernes, comme c'était, autrefois, la pierre philoso- phale des anciens alchimistes. Ce secret a été découvert et, par la, son inventeur s'est montré, non-seulement le plus grand philo- sophe, mais encore le plus grand philanthrope qu'on ait vu dans le monde jusqu'a ce jour. La question qui est il? a été faite par des millions de per- sonnes que la réponse a complétement satisfaits. Le professeur Holloway a répandu sur l'huinanitê plus de bienfaits que les soi disant réformateurs et pseudo- philanthropes qu'ou ait vus. La réputation de ces Pi lules et de son Onguent a pénétrè jusque chez les na tions les plus reculées de la terre et leur usage a ré pandu en tous lieux la santé et la jouissance qui, dans d'innombrabies families en sont la conséquence. Depuis les caps fermés par les glacés du Japon jusqu'aux brulantes cótes de la Méditerrannée,-du sommet glacé des Monts Ourals aux cótes Oyentales de l'Atlantique, il n'y a pas une cité, pas une ville, pas un village de la moindre importance oü ces médi- caments ne se trouvent. Le missionnaire ne met guère autre chose dans sa pharmacie portative, et, pour la sienne, le marin n'a jamais besoin d'aucun autre assortiment. Ces Médecines conviennent parfaitement aux mala dies qui surviennent dans tous les climats. Elles n'ont jamais manqué de guérir, ni la, ui aitieurs. Amis, ne nous laissons aller a aucune exagérationnous dé- fions la contradiction paree que nous relatons ce que nous savons être la vérité. Si vous êtes malades, essayez de ces Médecines et, alors, vous nousdirez si nos allégations sont fondées. Nous sommes certains de votre décision. Onguent et Pilules Blolloway. Pas une familie ne devrait être dépourvue de ces Pilules qui, par leur pouvoir effieace, si souvent mis a l'épreuve pour faire cesser les dérangements de l'estomac, stimuler les intestins et purifier le sang, ont acquis une renommée impérissable dans le monde entier. Si grave que soit la maladie, il suffit de quel- ques doses pour arrêter les premiers symplómes et procurer du soulagementpuis elles passent en re vue minutieusement toutes les fonctions dérangées^ stimulent la paresse du foie, chassent le trop plein de la rate, désobstrueni les rognons, facilitent l'assimi- lation des aliments, assainissent le sang et rendent au cerveau et a chaque organe la vigueur et l'activitó naturelles, et une régularité salutaire. Dans les cas d'indigestion, trouble de la vue, mal de tête, apathie mentale et physique, ces Pilules restauratives agissent comme un talisman. Elles chassent les rhumatismes et la goutte et guérissent infailliblement les affections particulières aux femmes. de la pate pectorale STOLLWERCK sont rendus at- tentifs aux nombreuses contrefacons qui existent de eet excellent remède. Les contrefacteurs, non contents d'imiter la forme des paquets, n'ont pas eu honte de se servir même de raisons commerciales supposées et parmi eux des maisons importantes et honorables. Les consommateurs feront done bien de faire attention au nom de M. Franqois STOLLWERK écriten toutes lettres sur chaque paquet qui ferme l'enveloppe. YPRES Etal-civil du 25 Décembre au 8 janvier 1868. NAISSANCES. Sexe masculin .- 14. Sexe féminin 9. MARIAGES Laire, Ives, jardinier et Perque, Marie, journalière. Delrae, Henri, marchand de lin et Dupont, Marie, pAtissière. DÉCÈS. Poupart, Narcisse, 65 ans, sans profession, célibataire, Grand'place. Lepinoy, Marie, 86 ans, dentellière, veuve de JeanBoudry, rue de Lille. Delbeke, Ange, 67 ans, sans pro- fession, époux de Blondine Jourdain, rue du Lombard. Vandecasery, Virginie, 55 ans, tailleuse, épouse de Franjois Dumon, rue Weninck. Rahau, Adèle, 60 aus, sans profes sion, célibataire, rue de Lille. Vandermermeersch, Marie. 56ans, religieuse, rue de la Boule. Berten, Joséphine,65 ans, jardinière, veuve de Pierre Gisquière, St-Nicolas lex- Ypres. Noterdame, Marie. 70 ans, sans profession, veuve de Pierre Valckenaere, Marché au Poisson. PWFE&ÜïflSiBli:. Etat-civü du 1er au 8 janvier 1868. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 1. MARIAGES. Metsu, Aloïse, 55 ans, journalier, célibalaire, avec Leu- wers, Virginie, 46 ans, ouvrière, veuve Debyser. DÉCÈS. Cailliau, Barbe, 75 ans, prSpriétaire, épouse de Pierre Van- delanotte, rue au Pil.— Vandooren, Virginie-Mélanie, 60 ans, ouvrière, yeuve de Jean Delpière, Eekhoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1. ET AT indiquanl les quantités et le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 9 janvier 1869, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOTEN POIDS DES ARCHANBiSES VENDUES. PAR MOYEN DE VENDUES. Kilogrammes. 100 kilogram l'tiectol. Froment. 31 800 27-75 80-00 Seigle i 8.100 21-57 75-00 Avoine 1,200 24 00 44-00 1,600 24 50 80-00 Fêves. - 200 26-50 80-00 VENTE et ABONNEMENT de tous les journaux et publications iilustrées frangaises. On continue recevoir en paiement et au pair toutes les monnaies démonétisées, chez P. LOP- PENS, a Ypres. Saint- Josse-len- Noode.Imp. V. Verteneuil.

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3