ans MM. Vanden Bogaerde Thiodore, Duval Ives,
Cardinael Edouard.
Ce résultat, nous assure-t-on, a été d'aulant
plus dur a digérer, que cette société n'a aucun ca-
ractère politiqueaussi ne faut-il y voir qu'une af
faire d'estime, de consideration et de sympathie, o
Avec tout le respect que nous portons au jour
nal doctrinaire, nous lui disons qu'il ment sciera-
ment. En effet, chacun sait que si le comité de
la Concorde n'a pas été renouvelé intégralement,
c'est qu'un de ses membres avait déclaré, huit
jours avant Ia réunion générale, qu'il ne désirait
plus faire partie de ce comité et nos renseigne-
meuts particuliers nous autorisent a ajouter que
sans cette circonstance le comité eut été vraisem -
blablement renouvelé en entier, en dépit des
efforts probables de ceux dont les haines se font
jour partout, même, pour nous servir du langage
du Progrès, dans les sociétés n'ayant aucun
caractère politique. Voila pour le fond.
Mais la fó....ó....orme, la fó....ó....orme,
comme dit Brid'oison, comment en parler Le
Moniteur de la coterie eut du écrire en latin. Au
moins,
Le latin dans les mots brave la salelé.
La réjouissante image, en vérité, qu'il sert
ses lecteursne la dirait-on pas tracée par une
cnous ne parions pas du rédacteur de
l'article.
L'instrument de M. de Pourceaugnac remis
en honneur par !e Progrès, Ganymède armé d'une
seringue, voila certes de la couleur locale! Mangin
se contentait de débiter des crayons et beaucoup
d'esprit, plus fort que lui le Progrès dore la pilule
pour les naïfs et purge (sjc) les sociétés et leurs
comités Ce que fait pourtant la force de l'habi-
tudeLes bureaux de la rue au Beurre sont
devenus une boutique d'apothicaire 1 Aurions nous
une nouvelle élection sur le... dos
Avis aux intéressés.
On se rappelle qu'a Ia suite d'un incendiequi éclala
dans les premiers jours de février 1867, un particu
lier de cette ville, après s'êlre concerté avec le chef
de corps, offrita nos Sapeurs-Pompiers quelques ob-
jets pour prix d'un tir it la cible. Depuis le mois de
mai de la même année, date de la présentaiiou de
ces objets au capitaine-commandant, celte affaire n'a
pas fait un pas. Lesoffres sont restées sans rèponse.
Ge n'est pas dans le but d'en provoquer une que
nous écrivons ces ligneset nous ne serions même plus
revenus sur les incidents de cette affairesi l'on n'avait
jnge a propos, on devineaisémentdans quel but,—
d'avoir recours, après la grossièreté, a la calomnie. On
a dit que des prix promis d'abord avaient été retires
ensuite et nous sommes autorisés a donner un dé
menti formel a eet odieux mensonge les prix promis
n'ont jamais été retires la preuve, c'est qu'ils sunt
encore en ce moment a la disposition des Sapeurs-
Pompiers, quoiqu'il convienne d'ajouter cependanl
que cette situation ne saurail se prolonger indéfini-
ment. Si ceux ci n'ont pas eu les prix qui leur
étaient destines, la faute en est exclusivement a leur
commandant. M. le capitaine Ramoen. qui n'a ja
mais daigné répondre ni directement ni indirectement,
ni verbalement ui par écrit aux ofrres qui lui ont èle
faites a diverses reprises.
Correspondance particuliere de l'dPltlO.H.
Bruxelles, 21 Janvier.
Les nouvelles qui nous viennentde Laeken sont des
plus alarmantes. Tout annonce que nous touchons a
une crisa suprème et définitive. C'est samedi dernier,
parait-il, que l'étatdu Prince, qui avait ete relative-
ment satisfaisant les jours précédents, s'est tout-a-
coup modifié. Dès dimanche, des symptómes graves
se sont manifestés le royal enfant a complétement
P' rdu l'appètit, les nuits sont devenues agilées et une
diarrhée opiniatre est venu achever de detruire ses
forces.
Bien que les médecins n'eussent laissé que trèspeu
d'espoir a L. M-, la nouveile a été pour ie Roi et la
Reine un coup terrible. La Reine surtout s était faite
peu a peu a l'idèeque le printemps déterminerait une
réaction decisive et persoone nese sentait le couiage
de lui enlever cette illusion, justifiée, jusqu'a un
certain point, par l'état stationnaire de la maladie.
Mais nulle illusion n'est plus possible, maintenant
que la mort s'avance a grands pas, précédée de ses
symptómes terribles auxquels nul oeil ne peut se
tromper.
Je ne vous dirai rien du désespoir qui règne au
chateau. II est de ces douleurs auxquelles on ne peut
toucher sans offense. A Bruxelles, Ia consternation
est générale. On attend, d'un moment a l'autre, Ie
glas funèbre qui doit annoncer a la Belgique la mort
de l'hèritier présomptif du Tróne.
Combien j'ai eu raisonde vous prémunir contre les
bruits de modifications ministérielles que certains
journaux ont essaye récemment d'accréditerLa dis
cussion engagée en ce moment a la Chambre sur la
reglementation du travail des femmes et des eufanls
dans les manufactures, est venu prouver a toute evi
dence que, sur cette question trés délicate et qui di-
vise Ia majorité elle-même, le ministère est parfaite-
ment unanime.
Et non-seulement il n'est pas exact que M. Frère
aurait préferé donner, sur cette question, quelque
satisfaction a M. d'Elhougne et a ses amis, mais on a
pu remarquerque l'honorabie ministre des finances a
exprimé des idees beaucoup plosabsolues queM. Pir-
mez a qui l'on prélendait pourtant qu'il avait dü faire
certaines concessions M. Pirmez s'ótait borné a dire
que la lumière n'était pas faite. M. Frère a ètè plus
loin il a laissé entrevoir trés clairement qu'une loi
telle qu'on la demandait était absolument impossible.
Sur le fond même de Ia question, je n'ai rien a vous
dire, si ce n'est que les conclusions de la commission
des pétitious, qui sont Ie renvoi au ministre de l'In-
térieur, seront votées a une majorité considérable,
avec l'agrément même du gouvernement, que cette
solution n'engage a rien.
II s'en faut, du reste, que le parti catholique soit
unanime sur la légitimité et l'opportunité d'une loi
réglant les conditions du travail des femmes et des
enfanis dans les manufactures. Je puis vous assurer,
par exemple, que M. Coomans et la fraction du parti
catholique qui se serre d'habitude autour de lui, y
sont personnellement opposes.
M. le ministre de la guerre a fait savoir a la sec
tion centrale charges de l'examen de son bndget, que
le gouvernement saisira Ia Chambre d'un projet de
loi sur l'organisation de la réserve nationale aussitót
qu'il aura résolu les notnbreuses questions de détail
que cette organisation soulève. On etudie les moyens
d'organiser les citoyens qui neservent pas dans l'ar-
mée active et que la loi comprend dans la garde ci-
vique, de mamère qu'avec le moins de charges pour
les populations, ils puissent rendre le plus de services
a la defense nationale. Mais a quelque système que le
gouvernement s'arrête, on peut être convaincu que
l'organisation d'un corps de réserve soulèvera dans
le pays de trés vives resistances.
On sait égahmont que le gouvernement fait étu-
dier les questions relatives a l'aliénaiion des terrains
de la ciiadelle du Sud et celles qui concerne les forts
a etablir sur la rive gauche de l'Escaut, autre ques
tion brülante et sur laquelle un complet accord n'est
pas encore intervenu, paraltruit-il, entre le ministre
de la guerre et son collègue des finances.
On remet de nouveau en doute la discussion pro-
chaine du projet de loi sur le temporel du culte. M. le
ministre de l'lnterieur aurait, dit-on, obtenu de ses
collègues, a son avènement au ministère, qu'ils fe-
raient auprès de leurs amis poliliques une demarche
pour les determiner a ajourner indefiniment la dis
cussion de ce projet. Je ne vous donne ce bruit que
sous toules réserves; mais, sans vouloir aflirmer
l'existence de ['arrangement quo l'on suppose entre
M. Pirmez et ses collègues, j'ai des raisons de croire
que le projet de loi sur le temporel du culte ne sor-
tira pas de silót des cartons du greffe, oü il repose
depuis bientöt cinq ans.
L'appel interjeté par M. Delaet contre le jugement
du tribunal d'Anvers sera trés probablement jugè
dans les premiers jours du mois prochain. C'est, pa-
rait-il, M. I'avocat-général Mesdagh qui portera la
parole dans cette affaire. II ne m'appartient pas de
prejuger ses conclusions mais si le malheur voulait
pour M. Delaet qu'elles fussent contraires a ses pre
tentions, il peut s'attendre a un terrible réquisitoire,
car M. Mesdagh passe au Palais pour un magistrat
dont les convictions ne ménagent personne et qui,
comme on dit, n'y va pas par quatre chemins poar
dire leur fait aux malhonnêtes gens, si haut qu'ils
soienl places.
On signale a Bruxelles el dans les faubourgs des
cas trés nombreux de fièvre muqueuse. C'est une
vraie épidémie, d'un caractère peu grave, du reste,
car les cas de dêcès ne sont pas nombreux. Mais c'est
égal, nous aimions encore mieux la gale de l'annee
dernière.
Voici les jours et heures auxquels auronl lieu les
tirages au sort de la milice, pour l'arrondissement
d'Ypres
17" Canton (chef-lieu Ypres) Vendredi, 12 fe-
vrier 1869, a 10 heures.
18® Canton (chef lieu Poperinghe) Lundi, 1°r fé
vrier, all heures.
19" Canton (chef lieu Proven) Lundi, 15 février,
a 11 h. et demie.
20° Canton (chef-lieu Elverdinghe) Mercredi, 3
février, a 11 heures el demie.
21° Canton (chef-lieu Langemarck) Jeudi, 4 fé
vrier, all heures.
22° Canton (chef-lieu Gheluvelt) Jeudi, 11 février,
10 heures et demie.
23° Canton (chef-lieu Neuve-Eglise) Jeudi, 18 fé
vrier, a 11 heures.
24° Canton (chef-lieu Warnêton) Mardi, 16 fé
vrier, a midi et demi.
25° Canton (chef-lieu Wervicq) Mardi, 16 février,
a 9 heures et demie.
Ces opérations auront lieu la maison communale
du chef-lieu de cbaque canton, sauf pour celui de
Proven oü elles auront lieu dans le local de l'école
communale.
Conseil de milice. Arrondissement d'Ypres.
Président, le sieur Mergheiinek, membre du con
seil provincial, a Ypres; suppleant, Ie sieur Van-
heule, membre du conseil provincial, a Ypres.
Membre, le sieur Kèingiaert de Gheluvelt, membre
de l'administration communale de Gheluvelt; sup-
pléant, le sieur Demade, membre de l'administration
communale de Comines.
Ypres.Membre effectif, Fissette, lieutenant-co
lonel au 10° régiment de ligne, a Ypres; suppléant,
Rifflart, major au 2° régiment de ligne, a Gand.
Thielt et Roulers. Membre effectif, Signor, ma
jor au 10° régiment de ligne, a Ypres; suppléant,
Dyckmans, major au 2' régiment de chasseurs a
pied, a Gand.
ACTES «FFSCSEES.
Par divers arrêtés royaux du 30 Décembre 1868,
sont nommésdans les differentes armes, savoir
Dans le corps d'etat-major
Colonel, le lieutenant-colonel Brialmont.
Major, le capitaine de 1r° classe Daudenart.
Capitaines de 1'° classe, les capitaines de 2° classe
Bonyet, Adan et Cambrelin.
Capitaine de 3° classe, le lieutenant Corbisier.
Lieutenants, les sous-lieutenants Denis, Vent, ba
ron Chazal.
Dans le service administratif
Capitaine quartier-maitre de 1" classe, le capi
taine quartier-maitre de 2° classe Lanckman, du 10®
de ligne.