|llflLA PATE
pectorale
o On vous les rognect pour les dents,
Qu'on vous les lime en même lemps.
L'arsenal libéral et constitutionnel fournirait gra-
tuitement les limes ad, hoe il suffirait de les décras-
ser de la rouille qui les couvre.
M. Ie ministre d'Anethan aimait Retsen.
M. Ie ministre Vandenpeereboom aimait Lagache.
M. Ie ministre Renard aime la chair des pekins.
M. Ie ministre Pirmez aime les petits oiseaux.
Quand done la Belgique trouvera-t-elle un mi
nistre qui aime assez le peuple pour aborder de
front, avec courage, intelligence, les questions so
dales et humanilaires, dédaignées aujourd'bui, et
avec lesquelles la civilisation aura un terrible compte
a régler demain?
Correspoudiance particuliere de l'OPIIIOI.
Bruxelles, 29 Janvier.
Bien que les derniers bulletins de la santé du due
de Brabant t'ussent des plus alarmants, beaucoup
croyaient encore a une guérison possible, quand la
fatale nouvelle s'est répandueen ville avec larapidité
de l'éclair, une chose curieuse, e'est que les autorités
n'ont étè prèvenues que lorsque l'événement élait
déja connudetoutle monde. Ainsi, uotrebourgmestre,
61. Anspach, ne l'a appris que par la lecture de son
journal, vers dix heures du matin. M. Bara, le ministre
de la Justice, I'ignorait encore a midi. La catastrophe
était pourtant prévue depuis plusieurs jours et les
ofiiciers du Pal^js que ces soins. concernent spéciale-
ment avaient eu lout le temps nécessaire de prendre
leurs mesures.
4
L'opinion pnblique apprécie trés sévèrement les
mandements publiés par MM. les évêques de Malines
et de Namur a l'occasion de la mort du Prince royal.
Que ces messieurs soieul mécontents du ministère
libéral, qu'il désirent, de tout leur coeur, remplacer
M. Frère par M. de Theuxet M. Bara par M. Nothomb,
e'est un droit qu'iis ont et nul ne songera a le leur
contester. Mais que la haine choisisse un pared mo
ment pour se donner carrière, e'est ce que l'on a peine
a comprendre de la part d'hommes qui, a défaut de
coeur, devraieDlau moins posseder assez le sentiment
des convenances pour s'abstenir de rappeler leurs
ressentiments personnels au milieu d'un deuil public
qui devrait réunir tous les partis dans une commune
affliclion.
LaChambre desreprésentants reprend ses travaux
aujourd'hui même. La discussion du budget de I'ln-
terieur ne présentera plus rien d'interessant, parait-
ïlque le débat sur I'enseignement du grec, auquel
un grand nombre d'orateurs se proposent de prendre
part.
La chambre des mises en accusation de Ia cour
d'appelde Gand vient de rendre un arrêt de non-lieu
en ce qui concerne la prévenlion de complicité d'in-
cendie mise a la charge du vicaire Van Fcke. Vos lec-
teurs se rappelleront que, depuis longtemps, j'avais
prévu ce résultal, devenu évident pour tout Ie monde
du jour oü i'on a su que cetle pretendue complicité
résultait des articles publiés par ce vicaire dans le
Jaer dertig. On a voulu faire un grief a Van Eckede
s'êlre soustrait la détention preventive. II faut avouer
maintenant qu'il n'a pas eu si grand tort.
Renvoyédu chef principal, Van Ecke est maintenu
en cause du chef d'attaques contre l'autorité.
[.'instruction dirigée contre M. Langrand-Dumon-
ceau se poursuit avec activité. Déja un nombre con-
sidérable de témoins ont été entendus. M. Langrand
est toujours a Vienne et bien que certains journaux
affirment qu'il n'a nulle intention de se derober a la
justice, le peu d'empressement qu'il met a satisfaire
a ses injonclions semble bien fait pour inspirer des
doutes sérieux eet égard.
Nousavionsespéré que les dernièresgelées nousau-
raient débarrassé de la flèvre muqueuse, qui sévit ici
depuis trois semaines comine une véritable épidémie.
II n'en est rien. Nos hópitaux sont liltéralement com-
blés, a ce point que beaucoup de soldats malades ont
dft être dirigés sur l'hópital de Louvain. La maladie
n'oflre, du reste, aucun caractère de gravité. On en
est généralement quitte pour garder le lil pendant
une huitaine de jours avec la fièvre et des nausées,
mais la convalescence est assez longue.
Le ministre de la guerre, M, Renard, atteinl de
l'épidémie regnante, est en pleine voie de retablisse-
ment.
L' Union commerciale et industrielle de Liégeadresse
a la Chambre une petition couverte de prés de 2,500
signatures pour demander la taxe uniforme a dix
centimes pour le transport des lettres dans l'intérieur
du royaume. Cette question n'est pas neuve etje doute
fort que cette nouvelle pétition ait plus de succès
qu'une foule d'autres que l'opposition de M. Frère-
Orban a fait écarter.
4 4
On annonce la publication prochaine a Bruxelles,
de trois ouvrages appelés a produire une certaine
sensation L'homme qui ritde M. V. Hugo, les Nou-
veaux Propos de Labiénus de Rogeard, En attendant
de H. Rochefort.
Le directeur du théatredela Monnaie ayantdonné
sa demission, il s'agit de savoir si la ville doit conti
nue!-a son successeur la subvention de 80 mille francs
qu'elle accordait a M. t etellier. Le conseil communal,
quicraiut de voir fermer le théalre, semble très favo-
rableau maiutien du subside, mais il s'en faut qu'elle
soit assurée de voir sa résolution sanctionnee par
l'opinion publique, mècontenle, a bon droit, de la
manière doot le theatre de la Monnaie est administre
depuis deux ans.
On vient enfin de publier le rapport triennal (1864-
66), sur la situation de ['instruction primaire en Bel
gique, qui a ete presente aux Chambres le 25 mai
1867 par M. Vandenpeereboom, ministre de l'inté
rieur.
Nous voyons dans le préambule de ce volume que
l'enquêteordonnée en 1863 sur la question de savoir
quels sont les résultats produits par la loi du 23 sep-
tembre 1842 est terminée, et qu'il en a été fait un re
sumé que le gouvernement lient a la disposition des
Chambres. Elles jugeront, ajoute-t-on, si ce travail,
trop volumineux pour être compris dans le rapport,
ne devra pas être publié séparément.
A moins qu'on n'ait l'intention de ne pas le pu
blier Mais alors il était inutile de faire uneenquête.
Les Chambres ordonueront, sans doute, la publi
cation du résumé que le gouvernement tient a leux
disposition.
Flaadre occidentale.Vernieture des barrières
i e Gouverneur de la province de la Flandre Occi
dentale,
Vu Partiele 6 de Ia loi du 29 Floréal an 10
Vu les propositions deM. ['Ingénieur en chef-Direc
teur des ponts et chaussees dans cette province, en
date de ce jour
Arbêtb
Art. 1". Les barrières seront fermées a partir de
demain, 29 de ce mois, a midi, et le roulage sera sus-
pevdu sur les routes pavees et empierrees dans cette
province.
Les dispositions de son arrêlé du 30 Décembre1836
concernant la police des routes, lors de la fermeture
des barrières, en temps de degel, seront strictement
executées.
Art. 2. M. l'Ingénieursusdit, MM. lesCommissaires
d'arrondissement et les Administrations communales
sont chargés, chacun en ce qui Ie concerne, de l'exé-
cution du present arrêté, dont des exemplaires leur
seront adresses, pour être publies et affiches, confor-
mément a Part. 1" de Parrêlé royal du 28 Janvier
1832.
Bruges, le 28 Janvier 1869.
Le Gouverneur, B. Vrambout.
ACTES OEESC1EES.
Fondalion Vander ileersch, a, Ypres. Réorgani-
salion. La gestion de la fondation dite de la Loye,
el des biens ou valeurs qui en dépendent, est remise
sans préjudice du droit des tiers, a l'administration
communale d'Ypres.
Fondation Van Zuutpeene, a Ypres. Réorgani-
sation. La gestion de la fondation établie par la
demoiselle Van Zutpeene et des biens qui en dé
pendent, est remise a l'administration communale
d'Ypres, sans prejudice du droit des tiers.
EAS'S'S» il&IWEBSS.
II y a quelques jours un incendie éclalait vers midi
dans les baliments de la ferme occupée par la veuve
Louis Vandromme, a Westoutre. La maison d'habita-
tion seule a étè la proie des Hammes.
II parait qu'en prévision de l'extension du feu, les
ouvriers de ia ferme s'etaient mis a arracher le toit
en chaume de la grange, lorsque survint le vicaire de
l'endroit qui, s'adressant aux travailleurs, leur dit
o Vous prenez une peine inutile, le feu n'ira pas plus
loin. M. le vicaire avail probablement remarqué
que Ie vent soufflait du cóté oppose a la grange.
En efï'el, le feu ne se communiqua pas aux autres ba
ilments, même il s'eteignit assez promptement faute
d'alimenls. Aujourd'hui en rapporlant ces paroles, les
campagnards sont convaincus que leur vicaire a fait
un miracle I
V IEEE D' VI' I&ES.
ENQUETE de commodo et incommodo au sujet
de l'adoption défxnitive du plan des alignements
de la route de l'Etat d'Ostende a Arlon, dans
la traverse de la ville d'Ypres.
AVIS.
Le Conseil communal vient d'adopter provisoi-
rement le plan des alignements aont il s'agit, avec
engagement pour la ville d'in ervenir dans les
f'rais des emprises a faire lè ou la argéur des rues
qui composent cette traverse, est portée a 10
mètres.
Aux termes du dernier alinéa de l'article 75
de la loi du 30 mars 1836, modifiée par celle du
30 juin 1865, le Collége des bourgmestre et
échevins fait connaitre a ses administrés que les
personnes qui auraient des oppositions ou des
observations a faire valoir contre cette adoption,
peuvent se présenter, pendant dix jours a com-
roencer de la date de la présente, au bureau du
secrétariat, oü le dit plan est déposé.
Fait a Ypres, le 22 Janvier 1869.
Les Bourgmestre et Échevins,
L. VANHEULE.
Par ordonnance
Le Secrétaire,
J. DE CODT.
du Fournisseur de la Cour, M. Franz STOLLWERCK,
a Cologne, a toujours été préférée et a obtenu les re
compenses honorifiques de premier ordre a loutes les
expositions, en l'emportant sur tous les autres pro
duits du même genre, tels que sirops, extraits, pas
tilles, pêles, etc., etc. C'est une preuve que la Pête
Stollwerck est supérieure a tout ce qui s'est fabriquè
jusqu'a ce jour.
Cette Pate dont le succès va croissant dans tout Ie
continent europeen et même au-dehors, se vend, munie
des instructions pour s'en servir (avec la manière de
l'employer) au prix de 60 centimes le paquet, chez
Leclercq - Rohdepatissier, Grand'Place, n° 35, a
Ypres, ainsi que chez B. Van Coillie-Slosse et P. Ki-
nesle, patissiers, a Roulers.
OngueiU et BMIuIes Biolloway.
La dèbilité générale, les abattements d'esprit et les
irritations nerveuses sont la consequence de la dys
pepsie ou de l'indigestion. Les Pilulesdonnent promps
lement du ton a l'estomac, renouvellent les pouvoirt
digestifs, purifient Ie sang etdonnent de la force a tout
le syslèrne. L'inertie du corps et l'abattement de
l'esprit sont remplacés par unejoyeuse activite des
fonclions physique et mentales. L'indigestion est la
source de tant de maux; c'est une maladie si com
mune, si universelle, que c'est un grand bonheur
qu'un remède tel que ces medecines ait ete découvert.
E TA T indiquaiil les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produUs agricoles
vendus le 30 janvier 1869, sur le rnwehê de la
ville d'Ypres.
NATURK
DES MERCHANDISES
VENDUES.
QUANTITliS
VENDUES.
Kilogrammes
OtU 1UOÏEN
PAK
100 kilogram
POIÜS
MOVEN DE
l'liectol.
Froment.
9 800
28 00
80-00
Seigle
2.500
21-50
73-00
Avoine
500
24 00
44-00
500
24-50
80-00
Fêves.
400
25-50
80-00
Saint Josse-ten-Noode. Imp. V. Verteneuil.