PAIE PECTORALE
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60 CENTIMES
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Ges*en Hals uni
Je suis d'autant plus porté croire que M. Tesch
prendre part a la discussion qu'il vient de donner sa
démission de président et de membre du conseil de
la Compagnie et que cette situation nouvelle lui don-
nera plus de liberté. Quant a l'intention qu'on lui
prête dans un journal de donner sa démission de
représentant, je n'en crois pas un mot.
M. Ie ministre de la guerre est toujours trés gra-
vement atteint de l'épidémie régnante. Cependant sou
état s'est amólioró depuis quelques jours et tout fait
espérer une heureuse terminaison. On doute seule-
ment, vu la longueur présumée de la convalescence,
que le malade soit entièrement rétabli pour ie moment
de la discussion de son budget. On parle de nommer
une commission extraordinaire chargée de remplacer
M. Renard devant la Chambre. Je ne pense pas que,
jusqu'a présent, cette question ait été agitée.
Les membres du cabinet se sont réunis, mardi der-
nier, sous la prèsidence du Rol. Naturellemeut, les
nouvellistes bien informés se sont hatés de faire part
leurs lecteurs des moindres incidents de la deiibè-
ration. Les rumeurs les plus diverses circulent les
unes veulent que la réunion du conseil se raltache a
la question Tesch d'autres qu'elle ait pour but de
determiner nettement la position actuelle du comte
de Flandres. D'autres, enfin, et ce ne sont pas les
moins curieuses, prétendent que, comme réponse aux
mandements publiés par quelques-uns de nos évê-
ques a l'occasion de la mort du Prince royal, le mi
nistère aurait réclamé du Roi l'autorisation d'impri-
mer a sa politique une allure plus vive et plus accen-
tuée.
Le directeur du Théêtre, du Pare a quitté subite-
ment Bruxelles sans payer ses pensionnaires. Geux-
ci se sont réunis en société et vont taeher de pour-
suivre Sexploitation pour leur compte. Je ne crois pas
qu'ils comptenl sur un grand succes, car les théatres
sont presque déserts depuis un moismais a cette
époque de l'année, il ne reste pas d'autre ressource a
ces malheureux artistes.
Au Théètre de la Monnaie, la debacle n'est pas
moins affligeante. Le Directeur, M. Lelellier, a fail
réunir ses artistes, pour leur proposer de se consti-
tuer en une société dont lui serait le directeur-gé
rant, Les artistes onl repoussé cette proposition et
réclamé la demission pure et simple de M. Letellier,
qui en sera quitte pour leur payer leurs appointe-
meuts du mois écoulè.
Mmo Miolan-Carvalho, dont les représentations de-
vaient commencer la semaine prochaine, vient d'an-
noncer qu'elle ne se rendra pas a Bruxelles, a cause
de L'épidémie. Décidémeut, on nous prend done pour
des pestiféres Ces tèrreurs sont vraiment risibles
quand on songe que le chiffre moyen de la mortaiilé
n'a pasmême triplé au plus fort de la maladie. Mais il
est entendu maiotenant qu'on ne meurt plus que du
typhus. Yous tomberiez de la colonne du Congrès,
vous vous noieriez dans le canal, n'importe c'est le
typhus, dirait-on, et personne ne s'aviserait d'en
douter.
Notre malheureux Pare, si cruellement éprouvé il
y a quelques mois, vient de subir de nouvelles ava-
ries par suite de la dernière tourmente. Vienne en
core deux ou trois ouragans comme celui de mardi et
tous nos beaux arbres auront disparu.
Programme
des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le Di-
manche 14 Février 1869, a midi, dans la grande
Salie des Halles, par la musique du 10° régiment
de ligne, sous la direction de M. Walhaiu
1° Marche dédiée a M. Demanet (demandée) Walhain^
2° Ouverture de la Muette de Portici. Acber.
8° Guirlande mélodique sur l'opéra Roinéo
et Juliette. Walhain.
1° Fantaisie de Don Pasquale, pr hautbois. Donizetti.
5" Le Rossignol, valse pour flüte Julien.
FAÏTS 1HVËUS.
Le 5 de ce mois, un accident est arrivé sur la ligne
du chemin de fer, entre Courtrai et Audenarde.
II paralt qu'en entrant dans la station d'Anseghem
le train de voyageurs, par suite d'une fausse manoeuvre
est allé heurter un train de marchandises qui s'y
trouvait. Un garde a eu une épaule luxée et deux
voyageurs sont légèrement contusionnés.
Holloway et l'Amérique dn Sod.
Des dix-sept millions d'habitants de différentes
races qui forment la population de l'Amérique du
Sud, la moitié, au moins, n'a pas sous la main de
secours médical régulier. II n'est pas facile de mon
ter un système de dépots capable de fournir a ces
millions de personnes dispersées entre cinquantéde-
grés de latitude, des moyens de guèrison pour les
différentes maladies auxquelles ils sont sujets. Le
professeur Holloway a cependant accompli, en peu
de temps, cette têche. Ses Pilules et son Ongnent se
trouvent sur les deux versants des Indes, oü la figure
d'un médecin n'a jamais apparu.
L'Onguent, nous le savons, est universellement
considéré comme infaillible pour les hémorrhoïdes
et, comme cette maladie domine malheureusement
sur presque toutes les contrées de l'Amérique du
Sud, les demandes pour eet article sont proportion-
nellement considérables.
Les Pilules, aussi, ont acquis une réputation spé
ciale par le succes avec lequel elles ont été adminis-
trées dans certains nombres de cas. Ceuxqui habitent
les tropiques ont Ie foie très-rebelle; quelquefois, il
sécrète beaucoup tropde bile, d'autrefois, pas assez;
et, dans l'un comme dans l'autre cas, les prescriptions
ordinaires sont d'un faible service. Des milliers de
personnes ont découvert, des milliers découvrent, et
des millions encore découvriront que ces Pilules ré-
gularisent le flux de la bile, et purifient ce flaide,
aussi bien que tous les autres éléments du sang.
Le professeur Holloway n'est pas en grande fa
veur, nous le pensons, auprès de la vieille pratique
médicinale. 11 est un révolutionnaire, et, naturelle-
ment, les conservateurs des stupidités, depuis long-
temps établies, le regardent d'un mauvais oeil. C'est,
selon eux, d'une outrecuidance impardonnable que
ses médeciues retardent la marche de leurs maiades
vers l'autre monde. Un même esprit, sans doute,
animait les courtisans de Ferdinand et d'Isabelle,
quand ils attaquèrent Colomb, qui affirmait l'exis-
lence d'un autre continent non encore découvert.
11 ét^t contraire a leur théorie qu'un tel continent
pütexister; car, disaient ces prétendus sages, si ce
monde existait, quelqu'un ne l'eüt-i! pas déja décou
vert? Colomb répliqua en les priant de faire tenir un
ceuf sur sa base, sans support; après qu'ils en eurent
déclarè i'impossibilité, il le fit de la manière la plus
simple. Lloiloway a répondu de la même manière aux
dèlracteurs de seis remödes.
11 est temps, pensons nous, que les dogmatistes
comprennent que l'erreur ne doit être ni absolue, ni
immortelle. Quaud l'homme et l'heure arrivent, elle
doit succomber. En ce qui regarde le sort de la vieille
pratique médjcale, il semble que l'homme et l'heure
sont arrivés.
Bkoperinghe.
Prix moyen du marché du 12 Février 1869.
Froment, ['hectolitre21 73
Seigle 15 00
Avoine11 00
Poinmes de terre, les 100 kilog7 00
Beurre, Ie kilog5 60
Uoublon, les 50 kilog 57 00
WILLE D'VPRES.
L'Administration locale prévient tous les habi
tants que les róles pour Ie recouvrement de la taxe
provinciale sur les chevaux, bètes h cornes et
moutons, ainsi que de celle sur les chiens, pour
l'exercice 1869, sont provisoirement arrêtés et
déposés au secrétariat l'inspection des contri»
buables.
Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire
valoir leurs réclamations devant le Conseil com
munal.
Fait l'Hótel-de-Yille, le 9 Février 1869.
Les Bourgmestre et Èchevins,
P. BEKE.
Par ordonnance
Le Secrétaire,
J. DE CODT.
WILLE D'VPRES.
La place de surveillant au pensionnat annexé
au collége communal et h l'Ecole moyenne est
vacante en ce moment.
Les avantages attachés cette place sont, outre
Ie logement et la nourriture, un traitement mi
nimum de fr. 850.
Les aspirants sont invités h se présenter en per
sonne h l'autorité commuuale ou en cas d'empê-
chement, .h lui envoyer leur demande avec les
pièces l'appui dans le moindre délai.
Inutile de se présenter si l'on ne possède les
conuaissances requises pour donner des cours élé—
mentaires d'histoire et d'arithmétique.
IMtS'EiaWUIIE.
Etat-civil du 5 au 12 février 1869.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin 2.
MARIAGES.
Beun, Séraphin, 24 ans, magon, célibataire, avec Beernaert,
Léonie, 25 ans, dentellière, célibataire. Goethals, Pierre,
Frangois, 30 ans, ouvrier, veuf, avec Patyn, Louise-Victoire,
41 ans, dentellière, célibataire.
DÉCÈS.
Thoris, Jean-Baptiste, 69 ans, prêtre, célibataire, rue Croix
de Notre-Dame. Ricour, Pierre-Matthieu, 68 ans, ouvrier,
époux d'Amélie Vergelde, Lyssenthoek. Dumon, Mélanie,
56ans, parliculière, célibataire, ruedesPrêtres. Debruyne,
Amélie, 58 ans, ouvrière, épouse de Frangois Galliaerde;
Eekhoek. Lermyte, Rosalie, 29 ans, dentellière, célibataire,
Eekhoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Séxe féminin 1.
E TA T indiquanl les quantités et le prix moyen.
des grains, fourrages et autrés produits agricoles
vendus le 13 février 1869, sur le marché de la.
ville d'Ypres.
NATURE
QUANTITIES
PHIX MOÏEN
POIDS
DES MARCHANDISES
VENDUES.
PAR
MOVEN Dg
VENDUES.
Kilogrammes.
100 kilogram
l'tiectol.
Froment.
27.700
27-62
80-00
Seigle
4.600
21-25
73-00
Avoine
700
24 50
44-00
1,500
24-75
•80-00
Féves. 000
00 00
80-00
LE PAQUET
CONTRF.
les MAUX de GORGE
et de LA POITRINE;
La PATE PECTORALE STOLLWERCK est la meilleure reconnuo pour la guèrison de la Toux, des
Enrouements, des Maux de Gorge et des Maladies de Poitrine. Approbation du ministère royal-imperial.
Dépot chez T. Leclercq-Roiide, pètissier, Grand' Place, 35, a Ypres, ainsi que ohez B. Van Coiuie-Slosse et
Pierre Kineste, patissiers, Roulers.