T51 une °iuarUi'e de triompher les imporlantes réformes qu'il était jaloux de réaliser. Je ne viens pas vous apporter de nouvelles du dif- rend franco-beige. Je laisse ce soin aux journaux pa- risiens qui s'en acquitteront beaucoup mieux que je ne pourrais le faire. Que de canards lancés depuis une quinzaine de joursLe ciel en est obscurci. La palme revient de droit, dans ce magni'fique concours, a la Liberté, de M. de Girardin, qui nous annonce une prochaine invasion de l'armée francaise en Belgique. La Liberté est si bien renseignée, qu'elle sait mênae ce que nous allons faire dès que la France aura mis Ie pied chez nous. Le gouvernement laissera les troupes francaises envahir la Belgique sans coup férir le siége du gouvernement sera immédiate- tement transféré a Anvers, pour les fortifications duquel on vient encore ces jours derniers, a la Chambre, de voter d'urgence un crédit de 1 million 500 mille francs, et la, comptant sur l'appui de la Hollande, de la Prusse et de l'Angleterre, on at- tendrait.... Décidèment, M. de Girardin est un vrai sorcier. Mention honorable a la Patrie qui annonce grave- ment a la France le remplacement de M. Frère-Orban par M. Tesch, comtne chef du cabinet, et aussi au correspondant bruxellois de 1'Emancipation de Tou louse annoncant la trés prochaine enlrée aux affaires de MM. Guillery et Couvreur. On n'en finirait pas relever toules ces billevesées. Permettez-moi d'en démentir une dernière qui a, pour un instant, vivement préoccupé l'opinion publique. Des journaux de Paris ont affirmè que le gouverne ment anglais avail adressé a la Belgique des commu nications dans le but d'engager celle-ci a se monfrer trés conciliante vis-a-vis de Ia France, l'Angleterre étaDt bien résolue a ne pas intervenir dans le cas oü notre résistance entrainerait des consèquences fê- cheuses pour nous. Ces mêmes journaux ajoutaient que M.deBeaulieu, notre plénipotentiaire a Londres, s'était rendu tout expres a Bruxeiles pour appuyer les recommandations du cabinet anglais et nous conseiller de donner satis faction a toules les réclamations de la France. La seule chose vraie dans tous ces commérages, répandus dans un but facile a deviner, c'est le voyage de M. de Beaulieu a Bruxeiles. Le reste est d'inven- tion pure. Le gouvernement beige n'a recu du cabi net anglais aucune communication relative aux der niers incidents qui ont marqué les négociations et notre plénipotentiaire n'a recu, de ce chef, aucuue mission a remplir auprès du cabinet de Bruxeiles. Ce qui est plus exact, c'est ('existence d'une dé pêche adressée par le comte de Beust au comte de Wimplfen dans laquelle le ministre d'Autriche, après avoir émis que le palriotisme beige s'est trop ému des vues attribuées a la France, engage la Belgique a s'assurer la bienveillance d'un puissant voisin qui peul être pour elle, selon le cas, un protecteur utile ou un redoutable ennemi. 11 n'était vraimeut pas besoin des conseils de M. le comte de Beust pour nous faire apprécier les avau- tages qui doivent résulter pour nous d'une entente cordiale et sincère avec la France. Ces avantages sont universellement compris chez nous et le gouverne ment tout autant que personne. Aussi n'y a-t-il pas a craindre que ce dernier coinpromette, de gaité de coeur, une situation que nous avons taut d'intérêt maintenir et qui ne pourrail être altérée sans de trés graves dangers pour nous. Nous n'en sommes pas la, fort heureusement. Con- centré sur des questions de l'ordre purement écono- mique, le differend frauco-belge ne met nullement en péril nos bonnes relations avec la France, et M. de Beust, qui croit que nous nous sommes alarmés a tort, tne parait s'être alarmé plus que nous-inêmes. Du reste, les négociations touchent a leur fin et il n'y a plus a douter aujourd'hui que la solution ne soit accueillie par les deux pays avec une égale sa tisfaction. ACTES OEEICIEL.S. Le Journal officiel publie un décret du 22 mai, par lequel I'Empereur approuve la convention passée entre le ministre des travaux publics et MM. le comte Analole de Melun, comte Charles Werner de Mérode, Louis Dupont, de Coussemaker, David Porlau, La- barbe, et portant concession, a titre définitif, des chemins de fer de Lille a Comines, de Tourcoing a Menin, de Gravelines a Watten et de Boulogne a St- Omer. Un arrêté royal du22 juin accorde a l'Académie des beaux arts d'Ypres une médaille en vermeil et cinq en argent, dont trois de grand module et deux de petit module, pour être remises en prix aux élèves qui se sont le plus distingués pendant le cours de 1'annee soolaire 1868-69. Un arrêté royal, en date du 20 juin 1869, alloue un subside de fr. 1,167-14 c. a la commission adminis trative des Hospices civils de Neuve-liglise, pour la construction de dépendances a l'hospice-hópital de cette commune. Un arrêté royal du 20 juin 1869 porte que la com mune de St Jean était, a la date du 12novembre 1867, le domicile de secours de Mille, Léopold. FAIT» BHVEEES. On dit que parmi les réjouissances de notre pro chaine kermesse figure un tir a la cible. On n'ajoute pas s'il sera international ou non. Quelques honorables citoyens, a la hauteur de leur siècle, sont en instance auprès de l'autorité communale dans le but d'obtenir des subsides pour un concours de velocipedes. A défaut de l'appui officiel, ils auront recours a la souscription publique. Un notaire dont nous taisons le notn, craintede blesser sa modestie, serait Ie próneur le plus enthousiastede cette idéé qui a pris naissance, parait-il, a Moorselede. Un grave accident est arrivé tnardi sur la chaussée de Poperinghe. Un chariot, en quittant cette chaussée pour prendre la route qui mène a Reninghelst, n'a pu être retenu par son conducteur qui a élè écrasé. La descente en cet endroit est très-périlleuse et pourrait être améliorée, pensons-nous, avec très-peu de frais. Le bruit circule que des tenlatives sont faites pour éleverunefabrique de chicoreeaux portes de la ville. Ce serait une bonne chose pour Ypres comme pour l'agriculture de l'arrondissement. Malgré cela le solli- citeur n'a trouvé jusqu'a présent, assure-t-on, que le mauvais vouloir et les chicanes de l'adminislration. C'est ainsi que nos faiseurs protégeut I'industrie et le commerce, probabiement en verlu du précepte Qui aime bien, chdtie bien. II a été procédé a l'adjudication du batiment d'école de Zant voorde. I.es travaux étaient évalués a fr. 18,183-61 c. et ils ont été adjugés au prix de fr. 15,890, a MM. Louis Lambin et Augusle Vanandruel, entrepreneurs a Warneton. Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le Di- manche 4 Juillet 1869, a la Societé de la Concorde, par la musique du 10" regiment de ligne, sous la direction de M. Walhain 1° Kayser Franz Joseph, Marsch Von Winter. 2° Ouverture de la Muetle de Portici Auber. 3° Introduction et Polacca (pour bugle et piston)Schneider. 4° SchottischWalhain. 5» Revue MusicaleSchroder 6° Choeur et cavatine de Beatrix di Tenda, (pour hautbois.) Bellini. 7° Le Fifrelin, polka fantastique pour petite flCiteDemaré. Les beautés de la nature. Lorsque nous regardons autour de nous et que nous contemplons les gloires de la terre, de l'air et du ciel, nous ne pouvons nous empêcher d'admirer la sublimité de la nature, qui nous procure de telles beautés pour charmer nos yeux et nous rendre l'existence neureuse. Mais ce que nous voyons ne nous impressionne pas tous de la même manière. Pour les uns, tout est bien, pour les autres, tout est malcelui-ci fait grand cas el se réjouit des trésors qui sont épars devant luicelui-la les regarde d'un ceil indifférent. C'est que le premier est en pleine jouissance de la santé, tandis que les facultés de l'autre sont atteintes par la maladie. La santé est, en effet, la seule condition essentielle au bonheur, et le soin qu'on doit en prendre est le premier devoir que l'homme se doit a lui-même. Mais, quand le corps a été attaqué par la maladie, que d'obligations ne devons-nous pas avoir envers celui qui arrive avec les moyens de le restaurer. II n'y a point trop d'éloges, ni de trop grande récompense lui accor- der. Tel est le bienfaiteur Holloway qui aborde les malades et les souffrants en leur offrant ses célèbres remèdes. II mérite bien les lauriers qu'il a recus et les éloges que notre plume se sent impuissante a rap porter assez dignement. Sa récompense se trouve, d'abord, dans sa propre conscience et la conviction qu'il a de tout le bien accompli par luiensuite, dans la possession d'une immense fortune, tribut de l'hu- manité reconnaissante pour ses philanthropiques tra vaux. Le Professeur Holloway a eu plusieurs imitateurs pour ce qu'on appelle des Médecines spéciales. Ces imitateurs se sont efforcés de glaner, dans ce champ fertile, aussi bien que dans les autres, leur part de moisson d'honneur et de profit, récompense d'une entreprise bien dirigée. 11 parait, cependant, qu'ils n'ont pas trouvé beaucoup d'encouragements. Leur insuccès peut être altribué a ce fait que la même publicité qui donne de la vogue a une bonne chose, fait connaitre celle qui ne vaut rien. Aucune prepa ration, manquant tant soit peu a son prospectus, ne peut longtemps survivre. Nous trouvons que les principaux ouvrages pério- diques de Londrqs et d'Edimbourg, non-seulement exceptent les Pilules et I'Onguent Holloway de leurs prescriptions générales de médecines spéciales, mais encore qu'ils les recommandent. En résumé, si nous en croyons les attestations uniformes de toutes les nations, Ie Professeur Holloway a fait plus pouramé- liorer les souffrances humaines et soustraire les vic- limesa leurs tombeaux, qu'aucune autre découverte de ce temps ou du temps passé. Nous savons de source indiscutable que son établissement central de Londres expédie annuellement l'étranger pour plus de trois cent mille livres sterling de ses médecines. La statis- tique des guérisons obtenues par ses remèdes ne peut naturellemenl pas être établie; mais, a enjuger par les faits qui se trouvent a la portee de notre ob servation, nous dirons qu'aucun volume in-quarto ne pourrait en contenir la nomenclature. Certainement l'invenleur et philanthrope qui a accompli de tels ré- sultats peut, sans forfanterie, être appelé le Méde- cin de I'Univers. YI'RES Etat-civil du 25 juin au 2 juillet 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 6 Sexe féminin 1. MARIAGES. Metens, Auguslin, musicien au 10" de ligne et Vanden- bussclie, Horterise, sans profession. Doolaegbe, Charles, peintre et Decreus, Julienne, sans profession. Vanmeclie- ten, Louis, boutiquier et üemeulemeesler, Marie,tailleuse. Taccoen, Pierre,cultiiateur et Waterbley, Marie, domeslique. DÉCÈS. Waliaert, Florimond, 44 ans, boucher, célibataire, rue de Menin. Deweerdt, Pélagie, 47 ans, sans profession, veuve de FranQois Gruwier, rue de la Boule. Vergauwen, Marie, 67 ans, propriétaire.veuve d'Edouard Malou, rue St-Jacques. Vanneuville, Pierre, 57 ans, sans profession, célibataire, rueLonguede Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 0. Sexe féminin 0. ï»08»Eïsa^«8BE. Etat-civil du 25 juin au 2 juillet 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 4. MARIAGES Delboo, Liévin-Louis, 45 ans, veuf, garjon brasseur, avec Backer, Marie-Thérèse, 50 ans, ouvrière, célibataire Bru- neel, Joseph, 20 ans, journalier, célibataire, avec Julienne Temperville, 21 ans, ouvrière, célibataire. DÉCÈS. Minot, Louis-Joseph, 72 ans, ouvrier, èpoux de Catherine Notre-Dame, rue desPots. Christiaen, Rosalie, 17 ans, denlellière, célibataire, Eekhoek. üevloo, Joseph, 60 ans, onvrier, célibataire, hópilal. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 0. gaaawnaMMnwini—aa—g— ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles vendus le 3 juillet 1869, sur le manche de la ville d'Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOÏEN POIUS OES MARCHANDlSES VENDUES. PAK MOVEN DE VENDUES. Kilogrammes 100 kilogram l'hectol. Froment. S3.700 28 75 80-00 Seigle 5.100 25 00 75-00 Avoine 100 25 00 44-00 1.400 25 50 80-00 Fèves. 20 J0 26-30 80-00 W JCdJil JUPd&iidnJ vieux journaux. S'adresser au bureau de I'Opinion. rue de Dixmude, 59, a Ypres.

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3