DÉPOT D'IIÜITRES anglaises THUGS DE PRIMES Chez H. Meraïni -Mortier. 8. Steindecker et Oe? YPRES A YPRES Diverses sociétés électorales, le Cercle des Intéréts Matériels,V Union des Intéréts Commerciaux,VAlliance libérale ont désigné des délégués en vue d'arriver a une fédération. Après une longue discussion, ces messieurs se sont séparés sans trop s'entendre, les uns voulant opposer liste a lisle, les autres recom- mandant, au contraire, la conciliation. Les choses en sont lè pour le moment. Une 'utte plus intéressante est celle d'Anvers, oü les libéraux paraissent avoir reconquis beaucoup de terrain dans ces derniers temps, et surtout depuis l'accident arrivé M. Delaet. Un de mes amis qui est allé a Anvers, il y a peu de jours, me disait qu'on y considère la défaile de l'administralion actuelle comme certaine. Je ne vous livre ce bruit que sous toute ré serve. Les libéraux anversois se sont fait si souvent illusion sur leurs forces qu'un peu de méfiance n'est pas de trop. A Namur, VAssociation libérale combat résolumeut la réélection de M. Lelièvre. Des journaux, 1 'Organe de Mons et 1' Opinion d'An vers ont annoncé la retraite prochaine de M. Bara. J'ignore a quelle source ces journaux sont allés puiser leurs informations. Cequeje puis vous assurer, c'est que cette nouvelle a rencontré une incrédulité una- nime parmi les personnes que leur position ou leurs relations personnelies mettent mieux en situation d'être exactement renseignées. On ne voit pas non plus, en vérité, pourquoi M. Bara donnerait sa demission. II aurait pu la dun ner après le rejet de son budget par Ie Sénat; il au rait pu la donner encore en presence de l'attilude évidemment hostile de cette assemblée dans la ques tion de la contrainte par corps; mais s'il a jugé alors que ['opposition du Sénat n'exigeait pas sa retraite, il n'est pas admissible que son sentiment a eet égard se soit modifiè depuis. On en est toujours réduit a de simples conjectures sur le point de savoir si la session prochaine s'ou- vrira ou non par un discours du^röue. Le sentiment le plus général penche pour l'affirmative. Rien, du reste, ne sera décidé a eet égard avant le mois de novembre. M. Delaet est trés inquiet du procés que vont lui intenter les héritiers du malheureux Van Ryswyck. La procédure de la requète civile qui sera suivie contre lui est trés compliquée et Yhonorable repré sentant d'Anvers ne désespère pas d'avoir pour lui la lettre de la loimais ce dont il ne peut douter, c'est que si les tribunaux devaient condamner, au poiht de vue de la stricte légalilé, les prétenlions de ses ad- versaires, le jugement qui les écarterait serait une nouvelle flétrissure ajoutée a toutes celles qu'il lui a fallu subir depuis deux ans. II lui resteruit, il est vrai, les consolations et l'estime de YEscaut. Seule- ment, ceia pourrait bien ne plus sufïïre pour assurer sa réélection. A chaque jour sa tache. Après avoir épuisé jus- qu'au dégoüt les émotions de l'horrible drame de Pantin, v le Gauloisse rabat sur la politique etessaie de remettre en cours le bruit d'une union douanière entre la France, la Belgique et la Hollande. Jen'ai pas besoin de vous prémunir contre de pareilles calem- bredaines, que l'on est tout étonné de voir repro- duites, en Belgique, par des journaux qui tiennent a passer pour sérieux. Passe encore pour le Gaulois, mais le Journal de Charleroi l VEcho du Parlement continue sa polémique sur la surveillance des couvents. Je doute fort qu'il par- vienne a rallier le sentiment public a sa thèse. Certes, la question constitutionnelle mise a part, cette thèse peut être défendue par de trés bonnes raisons. Per- sonne, même parmi les adversaires de VEcho du Parlement, ne conteste qu'il puisse être utile de sou- mettre les congrégations religieuses a des régies de police particulières. Mais nous vivons, heureusement, dans un pays oü la surveillance, de quelque intérêt public qu'elle se colore, est toujours mal vue. Nous nous disons, non sans raison, que si nous profitons du moment oü nous sommes majorité pour assujétir nos adversaires a des mesures exorbitantes du droit commun, nous aurons justifié leurs représailles Ie jour oü ils auront reconquis le pouvoir. L'Echo du Parlement aura beau s'escrimer la surveillance n'est pas la liberté, et c'est par Ia liberté seulement que nous aurons raison des couvents. 1793 a eu recours a la violence. Voyez ce que la violence a produit les couvents sont plus nombreux et plus florissants que jamais. L'Opéra italien est ouvert depuis huit jours. II renferme de trés bons éléments un contralto remar- quable, MI,0Cari, un excellent baryton, M. Mendiory, une chanteuse d'un grand talent, Mlle Branzanti, et un choeur incomparablemais les ténors et la basse ont été médiocrement goütés. Quant a MIle Sessi, que la réclame avait fait précéder d'une reputation colos- sale, c'est une jeune et jolie fille, douée d'une voix extraordinaire, mais qui a besoin de beaucoup d'étude encore pour mériter la place que Ia réclame lui avait assignée d'emblée. Au théafre de la Monnaie, le répertoire, embarrassé par les débuts, se traine parmi les vieilleries cent fois rebattues. Nous avons eu pourtant, cette se- maine, une excellente reprise de la Juive, dont les principaux interprêtes, MIIe Sternberg, MM. Morère et Peschard ont été trés chaleureusement applaudis et rappelés. Ce soir, première représentation du Batard, un nouveau drame qui fait courir en ce moment tout Paris et dont le théètre des Galeries St-Hubert se promet un long et durable succès. Variétés. Une excellente raillerie gauloise dans Ie National, qui met la chose sur le dos des Pyrénéens: J'ai un fermier, superstitieux comme tous ses pa- reils des Pvrenées Orientales. Un beau jour, un aigle nouvellement établi avec ses petitsdans la montagne fond sur la basse-cour du fermier et enlève un pou- let. Le fermier va conter son cas au curé Laisse-moi faire, dit celui-ci. II prend son goupillon, le trempe dans l'eau bénite, et, le dirigeant dans la direction oü l'aigle avait établi son aire, exorcice l'oiseau de proie et l'excommunie, lui et toute sa progéniture. Ravi, le fermier donne au curé cent sous et un pou- let, mais l'exorcisme n'avait point öté son appétit a l'aigle, qui enlevait un nouveau volatile une heure après son excommunication. Plainle du fermier au curé. Et de nouveau il exorcice et il recoit un nouveau poulet pour sa peine. L'aigle revient le lendemain et prélève la dime le curé exorcice de plus belle el en fait autant. Au bout d'une semaine, il ne reslait au fermier ni poules, ni poulets, la basse-cour était vide. L'aigle .en avait enlevé la moitiè, le curé avait em- porté l'autre. Etat-civil du 8 au 15 octobre 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 8. MARIAGES. Coussaert, Gustave, barbier et Pauwels, Eugéaie, modiste. Goffyn, Emile, boutiquier et Debruck, Marie, sans profes sion. Gisquiere, Léopold, jardinier et Ilugebaert, Virginie, jardinière. Paket,Charles, cabaratier et De Worm, Sylvie, sans profession. DÉCÈS. Fiers. Lueie, 50 ans, dentellière, célibataire, rue d'Elver- dinghe. Plantefene, Marie, 65 ans, sans profession, veuve de Jean Dehaese, rue St-Jacques. Duprez, Eugénie, 10 ans, rue de Menin. Vallaeys, Catherine, 69 ans, dentellière, veuve d'Henri Phiiippart, rue de Menin. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. IMtPEKIAGBSK. Etat-civil du 8 au 15 octobre 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 1. Sexe féminin 6 MARIAGES. Eaheye, Frêdéric-Dominique, 27 ans, domestique, céliba taire, avec Martin, Mélanie-Sopbie, 27 ans, servante, céliba taire. DÉCÈS. Lefebvre, Pierrc-Benoil, 54 ans, ouvrier, veuf de Isabelle- Thérèse Berteloot, hópital. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 2. l'operinghe. Prix moyen du marché du 15 octobre 1869. Froment, l'hectolitre21 67 Seigie 15 00 Avoine10 50 Pommes de terre, les 100 kilog8 50 Beurre, le kilog5 20 Uoublon, les 50 kilog. (Récolte 1869.) 68 00 Les coupons d'intérêt des Emprunts Beiges, 4 1/2 p. c., échêant au 1" Novembre, sont payables, a partir du 18 Octobre, au bureau de la Banque Nationale h Bruxelles, et dans toutes ses Agences en province. E T AT indiquanl les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles vendus le 16 octobre 1869, sur le marchéde la villed Ypres. NATURE yUANTITES PRIX MOYEN POIOS DES MARCHAHBISES VENDOES. PAR MOVER Dg VENDOES. Kilogrammes. 100 kilogram l'hectol. Froment. 193.400 28-00 80-00 Seigie 11,800 19 50 73-00 Avoine 300 23-25 44-00 Pois 800 25 50 80-00 Fèves. 200 20 00 80-00 SLe Gouvernement Dueal de Brunswle- Hjunebourg a autorisé et gararati LE GRAND se montant Un Million cinq cent quatre-vingt mille cinq cent thalers ou Cinq Millions 926,875 Fr. Le Capital foudé sera remboursé aux intéres sés au moyen des tirages, suivant le plan, sous la garantie de l'Etat. La distribution de 25,000 Prix est assurée dans le courant de quelques moisles princi paux Lots gagnants sont Thalers 100,000. 60,000. 40,000. 20,000. 15,000. 12,000. 10,000. 8,000. 6,000. 5,000. 4,000. 3,000. 2,000. 1,500. 130 fois 1,000. 400, etc. ou Fr5 375,000. 225,000, 150,000. 75,000. 56,250. 45,000. 87,500. 30,000. 22,500. 18,750. 15,000. 11,250. 7,500. 5,625. 3,750. 1,500. 750, etc. Seulement les Prix seronl tirés, et Ie paie- ment aura lieu promptemeat après chaque ti- rage par envois directs ou bien a la detnande des intéressés, au moyen de nos correspondants dans toutes les grandes villes de Ia Belgique. Les tirages des Prix commenceront déja le 9 du mois prochain. L'émission des billets originaux a eu lieu déja et les billets seront expédiés par nous promp- tement dans toutes les directions contre des remises ou par mandats de pos te de fr. 15, oufr. 7-50, ou fr. 3-75. Un plan officiel sera fourni par nous pour chaque commande et après chaque tirage des listes oflicielles seront envoyées aux intéressés sans délai. C'est a notre maison renommée partout par ces paiements d'un grand nombre de Prix princi paux, qu'a été confié par I'Administration gou- vernementale le debit principal de ces billets et nous nous sommes arranges de manière a pou voir efïecluer toutes les commaudes, même les plus petites et pour les contrées les pluséloi- gnees,, avec la plus grande promptitude. Comme une entreprise de ce genre, fondée SUR LA BASE LA PLUS SOLIDE, doit nécessai- rement attirer de nombreux amateurs de tous les cótés et QUE LE TIRAGE EST PROCHE, on est prié de s'adresser directemeut a iSlaison de Banque et Change, a EBatnhourg. 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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3