TIRAGE BE PRIMES A VENDUE S. Steindecker et Oe? sion. On dit que c'est la loi sur ['administration dH tempore! des cultes qui va servir de pierre de louche et qui montrera de quel esprit la gauche parlementaire est animée. t Pour notre part nous souhaitons qu'il en soit ainsi. II faut que Ie libéralisme sache ce qu'il peut at- tendre de la majorité actuelle et du ministère pris dans son ensemble. Nous n'ajoutons, quant nous, aucune foi aux renseignements de YOrgane deNamur. Le silence de la gauche dans la discussion politique engagée par les interpellations de M, Dumortier, démontre suffisamment son intention de persévérer dans la politique d'ioertie et d'énervement continu qu'elle pratique depuis douze ans sous la surveillance pa- ternelle du cabinet. Quant ce dernier, si I'Or- gane de Namur a besoin d'une dernière épreuve pour savoir ce qu'il peut en attendre, eh bien! il a la foi robuste. Correspoudance particuliere de l'OPIÜIOI. Bruxelles, 19 novembre. Les explications données par le gouvernement en réponse aux interpellations de M. Dumortier, n'ont jelé aucune lumière nouvelle sur la situation. Deux points sont pourtant a noter dans ses explications. II résultede la réponse de M. le ministre des Finances, d'une part, que son collègue de la Justice, M. Bara, ne donnera pas suite a I'intention qu'il avait mani- feslée de se retirer du cabinet et, d'autre part, que le cabinet ne provoquera pas la mise a l'ordre du jour du projet de loi sur le temporal des cultes. Quant a Ia retraite de M. Bara, on savait depuis quelques jours déja qu'il n'en était plus question mais, en revanche, on considérait conune une chose certaine que la loi sur Ie temporel des cultes serait discutée dans Ie cours de la session. Sur ce point, les previsions générales ont été trompées. A moins d'un incident imprévu, ce projet continuera a dormir dans les cartons ministériels ou plutót dans ceux de la Chambre, ou il repose paisiblement depuis tantót cinq ans. A part les quelques irréconciliables qu'elle compte dans son sein, la droite a recu avec une évidente sa tisfaction l«s assurances de paix que lui a données M. le ministre des Finances. M. Frère lui a promis de ne pas l'attaquer et de rester sur la defensive. Que pouvait-eile désirer de mieux? Seulement, je crains fort qu'aux elections du mois de juin, la gauche ne pais cher la moderation excessive dont elle fait preuve ea ce moment Belle Philis, on désespère Alors qu'on espère toujours. Beaucoup de libèraux en sont arrivés aujourd'hui a se demander très-sórieusement s'il vaut la peine de continuer h disputer le pouvoirau parti clérical, si c'est pour ajourner toujours les réformes libérales sur lesquelles ils étaient en droit de compter. Les uns se découragentd'aulres, des pessimistes, appellentde tous leurs voeux un déplacement momentané de la majorité parlementaire, afin, disent-ils, de fouetter l'inertie des chefs. C'est un pêle-mêle, un tohu-bohu génèral dont il serait très-possible que ie parti clérical fit son profit lors des élections prochaines. MM. Coomans et Delaet se sont mis d'accord pour présenter prochainement a la Chambre un projet de loi ayant pour objet une exiension notable du droit de suffrage en matière d'éleotions communales et pro- vinciales. II s'agirait, si j'en crois le bruit public, d'abaisser considérablement le eens provincial et communal et de faire entrer dans la computation de ce eens une partie de l'impót que le locataire paie a la décharge de son propriétaire. Je ne pense pas, du reste, que ce projet soulève aucune discussion dans le courant de la session ac tuelle. Aussitót présenté, il sera renvoyè aux sections et, bien certainement, on n'en entendra plus parler avant la session prochaine. Le budget des voies et moyens sera trés probable- ment voté aujourd'hui. La Chambre reprendra immé- dialement après ce vote la discussion du projet de loi sur la milice qui prendra au moins encore une quin- zaine de jours, car on s'attend a de nouveaux débats sur Particle relatif aux exemptions ecclésiastiques, ar ticle que les modifications de texte qu'il a subies sou- mettent a un second vote. ACTES OFFICIALS. Par arrété royal du 3 novembre 1869, une somme de 2,000 fr. est accordée a l'administration commu nale d'Ypres, pour l'aider a couvrir les dèpenses ordi- naires de l'école professionnelle établie dans cetle ville. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mercants qui, par insuffisance de fonds de roulement, ne peuvent donner a leurs affaires ['extension qu'ils désireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considérable de marebandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent entravés par des difïi- cultés momentanées, se voient obligés, pour parer a ces difficultés et sauvegarder avant tout leur crédit, de se résignera des sacrifices exagérés. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et dirigépar M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en aide au Commerce a des conditions peuélevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdites marchandisesau besoin realisa tion immédiate; Avances d'espèces sur toutes valeurs cotées fran- caises et étrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur références et sur simple engagement de payer aux échéances fixées Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sortes. Pour renseignements et conditions, écrire franco a M. L. F. Vigneron. Programme des Morceaux d'harmonie qui seront exécutés le di- manche2I novembre 1869,a midi, paria Musique du 10° régiment de ligne, sous la direction de M. Walhain, dans la grande Salie des Halles 1° La Vie Parisienne, quadrille. Offenbach. 2° Obéron, ouvertureCu. Weber. 3° La Zingarella,grandairde Venzano. V. Bender. 4° Moïse, grande fantaisie Rossini. YPRES Etal-civil du 12 au 19 novembre 1869. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 3. M ARIAGES. tie Gtyse, Pierre, sergent, et Rabau, Elodie, denlellière. Gillioen, Henri, blanchisseur, et Smagghe, Octavie, saris profession. Denis, Jules, fabricant, et Toussaert, Julie, sans profession. Englebert, Guslave, patissier, et Dieryck, Florence, marebande. DÉCÈS. Lermyte, Barbe, 58 ans, boutiquière, céiibataire, rue de Lille. Declercq, Victor, 67 ans, sans profession, veuf de Colette Vanliee, rue de Dixmude. Duforet, Sophie, 67 ans, sans profession, épouso de Bazile Bonte, rue Grimminck. Vanheuckêlom, Emmanuel, 85 ans, sans profession, veuf de Joséphine Ledieu, rue de Dixmude. llewaele, Marie, 70 ans, sans profession, veuve de Deweerdt, rue de Lille.— Van- béCelaere, Constance, 67 ans, denlellière, céiibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin O Sexe féminin 1. E T AT indiquanl les quesntités et le prix moyen des grains Jour rages el autr es produits agricoles vendus le 20 novembre 1869, sur le mvchéde la villed' Ypres NATURE DES MARCHANDISES VENDUES. QUANTITES VENDUES. Kilogram mes PRIX. MOYEN DAR 190 kilogram Froment. Seigle Avoine Pois Fêves. 36 300 6,400 400 600 400 27 Oü 19 75 22-25 23-50 24-50 POIDS MOVEN DE l'hectol. POPEKBfill». Etat-civil du 12 au 19 novembre 1869. 80-00 73-00 44-00 80-00 gil-OO NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 5. MARIAGES. Euyssen, Charles-Louis, 29 ans, cuitivateur, céiibataire, et Camerlynck, Louise-Cornélie, 20 ans, particulière, céiiba taire. Rouseré, Amand, 41 ans, ganjon boulanger, céiiba taire, et Deprey, Mathilde, 24 ans. servante, céiibataire. DÊCÊS. Beugnies, Napoléon-Antoine, 66 ans, tisserand, époux de Charlotte Gryson, Petite Place. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin O. Sexe féminin 3. I'operinglie. Prix moyen du marché du 19 novembre 1869. Froment, l'hectolitre20 29 Seigle15 0O Avoine.-10 50 Pommes de terre, leslOOkilog9 00 Beurre, le kilog3 20 Houblon, les 50 kilog. (Récolte 1869.) 100 5 105 Un plan cadastral de la commune de Reninghelst (FlandreOccidentale,) dressè par M.Popp. Ce plan est montèsur toile etaccompagnéde la matrice cadastrale. S'adresser au bureau du journal, 59, rue de Dix mude, a Ypres. lie Gouvernement Ducal de Brunswic- Lunebourg a autorisc et garanti LE GRAND se montant 5 Un Million cinq cent quatre-vingt mille cinq cent thalers ou Cinq Millions 926,875 Fr. Le Capital fondé sera remboursé aux intéres sés au moyen des tirages, suivant le plan, sous la garantie de l'Etat. La distribution de 25,000 Prix est assurée dans le courant de quelques moisles princi- paux Lots gagnants sont Thalers 100,000. 60,000. 40,000. 20,000. 15,000. 12,000. 10,000. 8,000. 6,000. 5,000. 4,000. 3,000. 2.000. 1,500. 130 fois 1,000. 400, etc. ou Fr" 375,000. 225,000, 150,000. 75,000. 56,250. 45,000. 87,500. 30,000. 22,500. 18,750. 15,000. 11,250. 7,500. 5,625. 3,750. 1,500. 750, etc. Seulement les Prix seront lirés, et Ie paie- ment aura lieu promptement après chaque ti- rage par envois directs ou bien a la demande des intéressés, au moyen de nos correspondents dans toutes les grandes villes de la Belgique. Déja au 9 Décembre 1869 auront lieu les prochains tirages. L'émission des billets originaux a en lieu déja et les billets seront expediés par nous promp tement dans toutes les directions contre des remises par Lettres chargées, soit en billets de banque ou timbres-poste, soit par mandats de posie de fr. 15, oufr. 7-50, ou fr. 3-75. Un plan ofliciel sera fourni par nous pour chaque commande et aprés chaque tirage des listes oflicielles seront envoyées aux interesses sans délai. C'est a notre maison renommee par tout par ces paiements d'un grand nombre de Prix princi- paux, qu'a été confié par I'Administration gou- vernemenlale le debit principal de ces billets et nous nous somtnes arrangés de manière a pou- voir effectuer toutes les commandes, mêine les plus petites et pour les contrées les pluséloi- gnees, avec la plus grande promptitude. Comme une entreprise de ce genre, fondée SUR LA BASE LA PLUS SOLIDE, doit nécessai- rement attirer de nombrenx amateurs de lous les cötés et QUE LE TIRAGE EST PROCHE, un est prie de s'adresser directement a -liaison de Banque et thauge, a Slanibourg. On peut se procurer chez nous directement aux pnx les plus bas toutessortesd'Obligalions d'Etat, Actions de Cheuiins de fer, surtout les petits lolsd'emprunt et tous lesbillets originaux, dont les tirages sont ofjiciels et sous la surveil lance des Gouvernements

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L’Opinion (1863-1873) | 1869 | | pagina 3