IIECOÏÏANIIATHW MKDICALE. gouvernement se réserve d'interdire le droit de chasse,même aux individus munis d'un port d'armes, certaines heures et a certains endroits dètermi- nés. On a coloré de je ne sais'quel prétexte plus ou moins ingénieux, la présentation du projet de loi dont il s'agit. II est question, la-dedans, des oiseaux insectivores, des braconniers nocturnes, des intéréts de 1'agriculture et d'une foule d'autres cboses en core. Tenez pour certain que eet exposé des motifs est une simple fantasmagorie. La raison vraie qui a dé- terminé la fabrication de Ia loi dont je vous parle, c'est ['incident fort amusant d'ailleurs dont vous avez fait part a vos lecteurs dans votre numéro de mercredi dernier la déconvenue du prince de Ligne et de ses nobles invités dont quelques chas seurs, manants mais spiriluels, onl fusillé le gibier, traqué par les soins du prince, a son passage sur une route publique. Le prince de Ligne, qui est, parait-il, Monsei gneur, ce que j'ignorais absolumenl, (c'est une des dernières seances du Sénal qui me l'a appris), done Monseigneur le prince de Ligne s'est montré fort ir- rité de.cetle aventure, cependant si réjouissanie. Et il a provoqné les mesures nouvelles formuléesen loi par les soins empressés du gouvernement, Ce dernier élait trés désireux d'être agréable a Monseigneur ie président du Sénalmais son désir a pris des proportions incandescentes quand S. A. R. le cömte de Elandre, qui avail figuré au nombre des invités du prince, Tantales de la chasse, a exprimè a son lour un certain dépit, et a fait remarquer que la liberté de la chasse accordée aux manants pouvait, en certains cas, entraver la liberté de la chasse dont usent les grands seigneurs. Décréter que les vileins seraient absolument ex- clus du droit de chasse, e'etait une mesure un peu vive. On a préféré tourner la difficulte en modifiant la loi; Ie gouvernement pourra interdire la chasse, même en saison de chasse, en certains lieux et a cer taines heures cela veut dire que quand M. le prince de Ligne \oudra, par exemple, recommencer sa chasse blanche de l'autre jour, il en avisera a I'a- vance Ie minislre de l'Intérieur, lequel fermera la chasse pour 24 heures sur la graud'route de Mons. C'est un droit dont 1'arme la nouvelle loi prèsenlée au Parlement. o Nous regrettons qu'un malendu nous ait empêché de publier dimanche dernier la communication sui- vante l a commission organisatrice c'u Concert donné le 26 décembre dernier versera une summe de fr. 1,220 70 c. au profit des Ecoles gardiennes de la ville d'Ypres. o Le Moniteur publie la convention conclue a Paris, le 25 novembre 1869, entre la Belgique et la France, pour i'établissernent de deux chemins de fer reliant directement Furnes a Dunkerque et Poperinghe a Hazebrouck. Sommaire de la sixième livraison de 1 ''Harmonie sociale, dirigée.i Bruxelles par M. Godimus, professeur et membre de la Société beige d'économie politique I. Economie sociale Le communisme, I collecti visme et le muluellisme, par Ch, le Hardy de Beaulieu. Le mouvement socialisteet l'éco- nomie politique, par M. D.imeth, professeur de l'Académie de Genève. La question ou- vrière (suiti). L'aptilude des femmes aux études sérieuses. Le duel en Angleterre. Une fantaisie socialiste. II. Economie politiqueCours d'économie politique, professé par M. Godimus. Soeieté d'écono mie chrétienne a Verviers. III. StatistiqueLa population jésuitique dans le monde entier, etc. IV. Assurances sur lavie: Développement du crédit par ('assurance. V. Commerce Denunciation du traité de com merce, par Courcelle Seneuil. VI. Philosophie, logique et morale La libre pensee et la pensée libre. La vertu est une har monie, par Paul Janet, membre de I'lnsti- tut. VII. Fails divers: Nambreuses actualités. VIII. Variétés: Pensees et maximes. IX. Biographie M. Jules Simon, publiciste et dé- puté. N.-B. Publication mensuelle de 32 pages in-8", au prix de 6 francs par an pour la Belgique. S'a- dresser Monlagne-aux-Herbes-Potagères, 9, Bruxelles. Hes beautés de la ilatnre. Lorsque nous regardons autour de nous et que nous contemplons les gloires de la terre, de l'air et du ciel, nous ne pouvons nous empêcher d'admirer la sub imité de la nature qui nous procure de telles beautes pour charmer nos yeux et nous rendre ['exis tence heureuse. Mais ce que nous voyons ne nous impressionne pas tous de la même manière. Pour les uns, tout est bien, pour les autres, tout est mal; ce lui ci fait grand cas et se réjouit des Iresors qui sont épars devant luicelui-la les regarde d'un ceil indiffe rent. C'est que le premier est en pleine jouissance de la santé, landis que les facultés de l'autre sont atieintes par la maladie. La santé est, en effet, la seule condi tion essentielle au bonheur, et le soin. qu'on doit en prendre est le premier devoir que l'homme se doit a lui-même. Mais, quand le corps a été attaqué par la maladie. que d'obligations ne devons-nous pas avoir euvers ceiui qui arrive avec les moyens de le reslau- rer. II n'y a point trop d'eloges, ni de trop grande recompense a lui accorder. Tel est le bienfaiteur Hol- loway qui aborde les malades et les souffrants en leur offrant ses célèbres remèdes. II mérite bien les lau- riers qu'il a recus et les éloges que noire plume se sent impuissante a rapporter assez dignement. Sa recompense se Irouve, d'abord, dans sa propre con science el la conviction qu'il a de tout le bieu accom pli par lui; ensuite, dans la possession d'une im mense fortune, tribui de l'humanité reconnaissante pour ses philanthropiques travaux. Le Professeur Holloway a eu plusieurs imitateurs pour ce qu'on appelle des Médecines speciales. Ces imitateurs se sont efforcés de glaner, dans ce champ fertile, aussi bien que dans les autres, leur pari de moisson d'honneur et de profit, recompense d'une entreprise bien dirigée. II paralt, cependant, qu'ils n'onl pas trouvé beaucoup d'encouragements. Leur insuccès peut êlre attribue a ce fail que la même publicité qui donne de la vogue a une bonne chose fait connaltre celie qui ne vaul rien. Aucune prepa ration, manquant tanl soit peu a son prospectus, ne peul longtemps survivre. Nous trouvons que les principaux ouvrages pério- diques de Londres el d'Kdirnbourg, nou-seulement exceptent les Pilu'es et l'O.iguent Holloway de leurs proscriptions de medecines speciales, mais encore qu'ils les recommandent. En résumé, si nous en croyons les attestations uniformes de toules les nations, le Professeur Hollo way a fait plus pour ameliorer les souffrances hu- maines et souslraire les viclimes a leurs toinbeaux, qu'aucune autre decouverle de ce temps ou du temps passé. Nous savons de source indiscutable que sou établissement central de Londres expedie annuelle- ment a l'ètranger pour plus de trois cent mille livres sterling de ses médecines. La statistique des guéri- sons obtenues par ses remèdes ne peut nalurellement pas être elabliemais, a en juger par les fails qui se trouvent a la portée de notre observation, nous dirons qu'aucun volume in-4° ne pourrait en contenir la nomenclaiure. Geriainement l'inventeur et philan thrope qui a accompli de tels résbltats peut, sans forfanterie, êlre appelé le Médecin de l'Univers. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mercanisqui, par insufïisance de fonds de roulement, ne peuvent douner a leurs affaires l'extension qu'ils desireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considerable de marchandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent entravès par des difii- cultés momenianées, so voient obliges, pour parer a ces difiScullès et sauvegarder avaut tout leur credit, de se resigner a des saci ifices exageres. Le Mandataiue commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondè et dirigepar M. L.-F. ViGNBitoN.'a pour but de vemr en aide au Commerce a des conditions peuelevées. Les operations du Mandataiue commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdiies marchandises; au besoin realisa tion immediate; Avances d'espèces sur toutes valeurs cotées fran- caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur references et sur simple engagement do payer aux echeances fixées Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sorles. Pour renseignements et conditions, écrire franco a M. L.-F. Vigneron. Onguent et IMlules Holloway. La débilité générale, les abaitements d'esprit et les irritations nerveuses sont la consequence de la dys pepsie ou de l'indigestion. Les Pilules donnent promp- tement du ton a l'estomac, renouvellent les pouvoirs digestifs, purifient le sang etdonnent de la force a tout Ie système. L'inertie du corps et l'abattement de l'esprit sont remplacés par une joyeuse aclivité des fonclions physique et mentales. L'indigestion est la source de tant de maux; c'est une maladie si com mune, si universelle, que c'est un grand bonheur qu'un ri mède te! que ces médecines ait été décou- ver!. TPRES Etal-civil du 26 Décembre 1869 au 7 janvier 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 18. Sexe féminin 8. MARIAGES. Delaere, Jean, journalier et Lievraux, Natalie, dentellière. Bille, Rosalie, 52 ans, domesuque, célibataire, Place-St- Pierre. Plamnn, Amélie, 53 ans, cultivatrice, épouse Henri Callens, St Jacques-Iez-Ypres. Gryson, Virginie, 58 ans, dentellière, épouse de LéopotdCalmein, Brielen-lez-Ypres. Spriet, Pélagie, 15 ans, rue de Menin. Delarundiere, Ma- tliilde, loans, rue du Verger. Vanspranghe, Pierre,10ans, Sl-Pierre-lez-Ypies. Florentyn, Jacques, 09 ans, sans pro fession. époux a'Horlense Clinkemaillie, rue du Quai. Caenen. Félix. 82 ans, sans profession, veuf de Rosalie Trys- sesoone. rue de Dixmude. Ltfebure, Reine, 76 ans, sans profession, veuve de Philippe Versavel, rue de la Botile. Lebon, Amélie, 24 aus, denleilière, époux de Hésiré Vander- meersch, rue du Plat. Maerten, Ferdinand, 62 ans, fer- blanliêr', époux rle Bilrienne Dewitte, rue de l'Éloile. Bit- liet, Colette, 75 ans, sans profession, célibataire, rue de Ia Bouche. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin l. Sexe féminin 5. POPEItlYUIIE. Etat-civil du 17 Décembre 1869 au 1 janvier 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 12. Sexe féminin 0. DÉCÈS. Deliaeghel, Liévin, 72 ans, sans profession, veuf de Barbe Pyck. rue de Boeschepe. Deleye, Sophie-Constanee, 58 ans, cultivatrice. épouse de Louis Messiaen, Edewaerthoek. Lacroix, Marie-Louise, 24 ans, célibataire, bonuetière, rue du Noril. Verbrugghe. Louis, 68 ans, ouvrier, époux de Catherine Verhaeghe, höpilal UuHoer, Josepli-Benoii, 69 ans, imprimeur, veuf de Mélanie Vanden Boogaerde. Har- derman, Calherine-Thérèse, 64 ans, ouvrière, veuve de Char les Coustenoble. Deroo, Réné, 8 ans, rue de Crornheke. Tillie, Napoléon-Franfois, 5s ans, cultivaleur, époux de Marie-Tliérèse Devos. rue de Boeschepe. Huyghe, Lucie, 12 ans. dentellière, Hainboek. Butckaert, Benoit, 78 ans, cullivateur, époux de Marie-Thérèse Lemahieu. rue d'Ypres. Vanderhouhede, Pierre-Eugène 67 ans, san s profession, veuf d'Amélie Van Jlerris, rue de Boeschepe. Potié, Anas- tasie, 62 ans, servante, céliba la ire, me des Prétres. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 1. E T AT indiquanl les quantités el le prix mogen des grainsfourragesel autres produits agricoles vendus le S janvier 1869, sur le mwché de la oilled' Ypres. NATURE DES MARC8ANB1SES VENDUES. yUANTlTus VENDUES. Kilogrammes PRIX AIOÏEN PAR 100 kilogram Fromenl. Seigle Avoine Pois Fêves. 50 400 10,000 900 600 1,206 24 12 18 0O 22 00 23-50 25-00 POIDS MOYEN DE l'liectol. 80-00 75-00 44-00 80-CO 80-00 J alteste que la PATE PECTORALE de STOLL- WERCK doit être forlement recommandee daus les légères affections calarrhales de la gorge et de la poï - trine, et conlre les enrouements et toux sèches qui en résultent. II faut encore et spécialement observer, que dans la composition de cette pate dont j'ai pris connaissance, il n'enlre aucune matiere puejudiciable a la santé. D' t.EMKE, Jédecin de i'fitat-Major royal. La Pate pectorale de Stollwerck sedrouve en pa- quets cachetés de 60 c., avec la manière de ['em ployer a Ypres, chez F. Leclercq, pètissier. Grande place a Roulers, chez B. van Coillie-Slosse et chez Pierre EOnnesle, pêtissiers a Wervicq, chez Van- damme-Dopaepe, pêtissier.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3