11 y a peu de jours 1e nommé S...., marchnnd de
lapins a Messines, revenait d'Oslende par le train du
soir, portanl sur lui une sacoche garnie d'argent.
Cinq iridividusdemauvaiseinineetaient monies dans
le mêrne waggon au moment oü le train se mettait
en marche. Bienlót ces ino'ividus cherchèrent noise a
Spu s lout d'un coup, sans aucun motif, saulè-
rent sur iui, cherchanl a le devaliser. Heureusement
Sest solide; il sedefendit vailiamment,criant: au
secours! En rnême [temps le train arrive a une halte
ralentissait sa marche, ungarde-convoi arriva et Ton
put arrêler deux de ces malfaiteurs. Les trois autres
s'échappèrent.
On lit dans VOrgane de Courlrai: «Nos lecteurs se
rappellenl le vol audacieux comrnis, le 2jaiivier der
nier, chez Mm° veuve Dibhaudi Delacroix, en cette
ville. Outre une sommede IB a 1400 fr It's voleurs
avaient enlevé une quantiie de pieces dèmonéiisèes,
de pièces fausses et de monnaies étrangères.
ll parail qu'on vient de retrouver toules les pièces
donl les voleurs ne pouvaient pasfacilemenl se deiaire
sans se compromeltre, et dans quel endroit on a fait
celle trouvaille, on tie ledevinerail pasen cent, pasen
mille... dans unjardin a Sairil-Trond.
Un vol dans le rnême genre vient desecommeltre
a Mouscron, chez M. Louis Dujardin des voleurs se
sont introduits dans sa maison en escaladant le mur
de son jardin, y ont allume le gaz et se sont promenés
dans loutes les places en ouvrant les armoires el tous
les meubles, en fouillant tout et éparpillant lout ce
qui ne leur plaisait pas sur les tables et plancliers.
Toute la maison du rez-de-chaussée ètait mise sens
dessus dessous.
M. Louis Dujardin, réveille par les alléeset venues
des voleurs et par la clarié du gaz, a ouverlsa fenêlre
et a crié au' secours. Les voleurs se sont sauvés en
franchissant la gri le du jardin. Les gendarmes qui
sont les plus proclies voisins de M. Dujardin, sont
arrivés en toute héte, mais ne sont pas parvenus a
decouvrir les coupables, qui ont seulement enlevé un
chapelet en argent et d'autres objets de minime im
portance.
L'administration des postes d'ftalie vient d'intro-
duire une innovation qui merite d'êlre signalée. Dans
quelques grandes villes,on a ouverl une salie spéciale
dans l'hótel des postes, oü toulce quil fint pour écrire
et rnême pour envelopper vous est l'ourni pour la
modeste somme de 10 centimes, le lout i) la grande
joie et commodité des étrangers et autres personnes
recevant posfe restante des lettres exigeant une
réponse immédiate.
On lit dans la Vérité, de Tournai
Le denier de Saint-Pierre tend a devenir un impót
force c'est le retour de la dime. Voici un fait dont
nous garanlissons l'exaclitude. II s'est passé a Vauix.
s II y a quinze jours, le curé tint aux enfants qui
se préparaient a la 1" communion, Ie petit discours
dont voici la substance
o Je vous préviens que ceux qui tie m'apporteront
rien pour le Pape ne feront pas leur 1" commu-
nion.
Naturellement les offrandes abondèrent au pres-
bvtère sous la menace de se voir ajourner, tous les
enfants, rnême les pluspauvres, fournirent leurobole;
il en est dont les parents manquent de pain.
Ge n'est pas tout. Alleché par le succès de sa
première imposition, M. le curé revint hier matin la
charge
Je vous averlis, dit-il aux enfants, que ceux qui
ne m'apporteront pas ce soir au salut une nouvelle
offrande pour le Pape.seront rangés parmi lesderniers.
Faites bien attention qu'il ne faut pas veniravec des
sous. On ne peut pas m'apporter moins d'un demi
franc.
C'est ainsi que M. le curé a trouvè le moyen de
tirer deux moulures du rnême sac.
Qu'en pense le public
Kt ('intimidation et la contrainte ne feront que
croitre et enlaidir, grêce au concile, a rinfaillibilité
papale et a ('impulsion nouvelle qui va être donnee au
fanatisme, n
On signale a Verviers que des pièces fausses de
vingt francs l'tffigie de Napoléon III, au millésirae
de 1868, circulent dans la contrée.
Ces pièces sont faites d'un alliage beaucoup plus
léger que l'or et n'ont qu'un peu plus de la moitié du
poids des bonnes pièces. Klles sont bien imitées, mais
l'argent du mélal est cuivreux et Ie son en est sourd,
comme celui d'une pièce en zineou en étain.
leur valeur est nulle, n'étant recouvertesqued'une
faible pellicule d'or.
On lit dans Ie Progrèsde Lyon
L'affjire de l'abbè Russo a failli avoir un pendant
devant la cour d'assises. Le sieurB..., vicaire d'une
église de Lyon et aujourd'hui en fuile, est accuse de
viol sur une jeune fille. Plus heureux que son col-
légue italien, l'abb1 li... a pu, prevenu a temps, se
soustrairea Paction de la justice M.Bonafos, juged'in-
slruclion, serait chargé de suivrc celte iriste affdre.
Depuis plusieurs jours, (Jet événement fait l'objel de
loutes les conversations au palais, et enlre hommes
de robes on se raconle des details qu'il serait difïiciie
de reproduire, rnême en latin.
La reined'Angletcrre va faire bien desjalouses f
Le maharajah de Lahore a fait present au prince
Albert, pour sa roy de mère, d'un de ces chales quasi-
mythologiques, de Cachemire, qui passent aisénient a
travers une bague d'ei.fanl,
Ce chale, le plus beau el le plus fin qui ait été tissé,
de mémoire d'homme, dans la vallèe de Cachemire, a
occupé pendant trois pleines annees, trois cents ou-
vriers, dont plusieurs ont perdu la vuea ce travail,
a cause de la finesse excessive du tissu. II a coüté
prés de 40,000 francs.
Tribunanx.
I.a cour de cassation de France, dans son audience
du 28 mars, a rendu l'arrêt suivant qui interesse
tous les voyageurs en chemin de fer
Les affiches placèes dans les gares de chemin
de fer pour faire connaitre au pub ic les heures de
depart des convois de toute sorie, les staiions qu'ils
doivenl desservir et les heures auxqueiles ils doivent
arriver a chacunedes stations et en partir.constituent
un contrat qui oblige les compagnies a faire arriver
le voyageur k l'heure indiquee sur les affiches, a
moins de cas forluit et de force majeure. Par suite,
une compagnie peul être con lainnee a des dommages-
inlerêts a raison du retard dans l'arrivee d'un train
lorsqu'il resulte des constataiions du jugement que le
retard a pour cause un fait qui peul être impulé a
faute aux agents de la compagnie.
1/Auibilion.
Que de fois voyons-nous saerifier sur I'autel de
l'ambilion la morahté pubiique, Ie bonheur privé et
la vieille amitie. Etavecquel resultat?
Voyez ce tier cardinal qui n'avait que trop bien
servi son roi, mais qui avait ainsi permis a son ambi
tion de dèpasser les limites de la prudence. Voyez-le
disgrêcié, dégradé, depouillé de sa fortune, privé de
tous les palais qu'il avail fait lui-même bêtir, quêtant
l'hospila ite a la porte d'un monastère et mourant lit-
téralement le cceur brisé et se repentant amèrement
de n'avoir point servi son Créateur comme il avait
servi son roi.
Retournez la page, et remarquez eet homme dont la
limite d'ambition n'etait pas seulement la domination
de l'Europe, mais l'empire du monde. Lui qui dètróna
et fit des rois, lui qui joua avec les armèes, comme
aux échecs on joue avec des pions, lui qui, pour salis-
laire son grand defaut l'ambilion, ne tint aucun
comple des liens sacrès de la vie domestique et la
fin de tout cela que fut-elle? Voyez! un vieillard
hargneux, maussade et tralnant l'existence sur un
rocher aride du Sud de l'Atlantique.
Mais, remerciez le ciel de ce qu'il y a une autre
sorte d'ambition. Pendant le dernier siècle, nous
avons eule philanthrope Howard dont l'ambition ètait
de visiter toules les prisons sans exception, afin de
secourir les infortunés prisonniers. Actuellement,
notis avons parmi nous un homme dont le but est de
sedèvouera la nobletache d'alléger les souffrances, de
guerir les maladiessupposéesincurables, decicatriser
les p'aieset les ulcères qui, avant ('application de ses
remèdes, duraient aussi longtemps que les infortunés
malades eux-mêmes. Se servir des mots: Panacee
universale semble tout d'abord, extraordinaire;
mais, d'après les nombreux temoignages donnés en
faveur des Medicaments Holloway, nous nous sentons
complétement justitie en employant une telle expres
sion.
De l'Est a l'Ouest, des plaines brülantes du Ben-
gale, a l'Est, aux sources du Mississipi a l'Ouest
du Canada au Cap de Bonne Espérance parlout, en
un mot, la renommèe du Professeur Holloway est le
résultalde sa noble ambition. Le désir de faire le bien,
la reputation de bienfaileur de sa race. peuvenl au
premier abord, ne pas parailre aussi glorieux que
l'homme qui marche a la gloire. en écrasant des mil
lions de victimes. Mais le nomdu Professeur Holloway
reste gravé dans le cceur des milliers de personnes
guéries qui le bénissent tous les jours el l'esliinent,
bien plus qu'un ambitieux homme d'Etat, ou uu san-
guinaire conquérant.
En dépit des attaques des ennemis d'un soulage-
ment prompt et sür. en dépit des imitations sans
nombre creees ponr 'tonner le change, la PATE PEC
TORALE de STOLi.WV.RGK, préparée consciencieu-
sement suivant les prescriptions du Professeur de
Medecine !)r I1ARLESS, est restée jusqu'a ce jour
sans rivale. La coiisomination qui s'est accrue d'une
faCon constante depuis 30 ans et qui s'accroit lou-
jours, est le méiileur certificat de la bonté de ce
produit qui merite d'être chaudtment recommandè
aux personnes soullVantde la poilrine.
AIDE au COMMERCE. Trop souvent les Com-
mercants qui, par insutfisance de fonds de roulemenl,
ne peuvenl donner a leurs affaires l'exlension qu'ils
desireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop
considerable de marchandises en magasin, ou pour
toute autre cause, se trouvent eniravès par des difli-
cultes momentanées, se voient obliges, pour parer a
ces dilficultés et sauvegarder avant tout leur crédit,
de se resigner a des sacrifices exagerès.
Le Mandataire commercial, 172, faubourg Samt-
Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fonde et
dirige par M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en
aide au Commerce a des conditions peuèlevées.
Les operations du Mandataire commercial sont
Avances d'espèces sur marchandises de toute nature
et vente desdites marchandisesau besoin réalisa-
tion immédiate.
Avances d'especes sur toutes valeurs cotées fran-
caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc.
Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque
sur réferences et sur simple engagement de payer aux
échèances fixées
Representation, Vente a commission et dépot de mar
chandises de toutes sortes.
Pour renseignements et conditions, écrire franco t»
M. L.-F. Vigneron.
TPRES
Elal-civil du 1" au 8 avril 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 9. Sexe féminin -. 6.
DÈCÈS.
Desmet, Charles, 45 ans, sans profession, époux de Barbe
Verlinde, rue longue de Tliourout. Nevejans, Amélie, 52
ans, sans profession, célibalaire, rue de la Boute Reyckx,
Marie, 68 ans, journalière, épouse de Jeanne De Boeck, Saint-
Pierre lez-Ypres. Payé, Louis, 48 ans, cordonnier, époux
d'Amélie Capijl, rue Close. Angiitis, Virginie, 34 ans, den-
tellière, épouse d'Edouard Roose, rue de Liile.
nfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 1.
POl'ElilACHÜ.
Etat-civil du 1" au 8 avril 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 3. Sexe féminin 3
DÈCÈS.
Bouthé.Henn-CornelIle.Sans, llelhoek. Boom.Franjoi»-
César, 87 ans, lisserand, rue de Cassel.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 4 Sexe féminin 1.
I'opei-iiigiie.
Prix moyen du marché du 8 avril 1870.
Froment, l'heclolitre19 21
Seigle14 00
Avoine10 00
Pommes de terre, les 100 kilog1000
Beurre, le kilog3 20
Uoublon, les 50 kilog. (Récolte 1869.) 00 00
ET AT indiquant Les quanlités et le prix moyen des
grainsfourraqes et autres produits agricnles vendus
le 9 avril 1870sur le ma>-ché de In ville rf' Ypres.
STfüRÏ OÜANTlfls 1 PHtX liOYKN PÜÏÏÏS
DES MARCBANDISES VENDUES. EAR MOYEN B»
vennes. Kilogrammes 100 kilogram l'hertol.
Froment.
Seigle
Avoine
Pois
Pèves. J
11 500
7.6.0
700
1.000
1.500
23-50
19-50
2l 50
23-00
S5-00
80 00
75-00
44-00
80-GO
8 »0«