ESNTRiFACONS.
Telle fut Ia voIontédernièredeM. Oon«lantin Dubois
Nous la livrons dux méd laiions de tous.
Fidéle h nos habitudes d'impirtialité et de libre
discussion, nous publions la pièce suivante donton
nous a demandé l'insertion
Ligue de la Itéforme lileclorale.
A NOS CONCITOYENS,
La Ligue pour la Rèforme Electorale est fondée pour
demander etobtenir la rnise a exéculion de l'art. 25 de
la Constitution Tous les pouvoirs éraanent de ia
nation.
Aussi longtemps que les privilégiés feronl seuls les
lois qui nous regissent, nous serous a la inerci d
quelques grands capitalistes qui exploitentaussi bien
la bourgeoisie que les travailleurs.
La Ligue n'appartient a aucun parti proprement
ditelle fail appel a tous ceux qui out a cce ir le bien-
être moral et materiel de tous les ciloyens. Nous ac-
ceplons dans nos rungs tous ceux qui veu'ent le Suf
frage Universel, seule arme qui pei meitra aux déslié-
rilés d'aujourd'hui de faire des lois plus équitables et
dedétruireles abusde pouvoir, les cumuls et le f.ivo-
ritisme qui nouscoütent si cher el qui out pris tant
de racines dans notre piys.
Les pays voisins jouissent presque tous du Suffrage
Universal, et c'esl principaleinenl grace a l'exercice
de ce suffrage que le penf>le ne sera plus obligé de
recourir aux moyens violents pour ie triomphe deses
dioits. Kn assuranl a tous l'égaiilè politiq ie, on.pré
pare une ére de paix el de reconciliation entre tous
les ciloyens.
Que tous ceux qui veulent l'anéantisspment des
abus viennent se ranger sous notre bannièreles
amis de la justice, de la paix et de la liberie coin-
battront a vee nous;
Que tous ceux qui veulent l'abolilion de la con-
scripton fassent partie de notre Ligue
Que tous c.'ux qui croient que les impóts, qui
pèsent aujourd'huisi lourdement sur les travailleurs,
doivent être revus, aceourent a notre appel;
Que tous ceux qui veulent l'extinciion du pau-
périsme, qui va toujours croissant, se joignenl h nous.
Vonez! revend quezavec nous vos droits de ciloyens!
Venez protester contre les p.iroles injurieuses qu'un
rninislre insolent nous a jete a la face en nous trai-
trant de manouvriers et de valets de ferme, prèls a
vendre leur vote et le pays pour uu verre de ge-
nièvre
En agissant ainsi nous prouverons que nous pou-
vons encore marcher de front avec Its nations les plus
-civilisees, car bientót les pays qui nejouiront pas du
Suffrage Universel seront consideréscomme barbares.
En avant done 1 Que les timides se rassurentle
Suffrage Universel previendra la revolution violente:
la paix du monde el le bien-être des peuples en se-
ront les consequences les plus immediales.
Pour le Comité F. FRLNAY, H. KATS.
Ligue de la Réforrne Êlectorale.
Statuts.
Art. I. II est fondée a Bruxelles une association
politique ayanl pour litre Ligue de la Réforme Elec
torale, et pour devise: Suffrage Universel.
Art II. Le but de la Ligue est de faire accorder en
Belgique le droit de suffr age a tous les ciloyens ma-
jeurs et jouissant de leurs droits civils.
Art. 11). Les moyens sont les meetings, la presse
les manifestations publiques et, en gener al, tous les
moyens légaux de propagande et d'agitation poli-
tiques.
Art. IV. La Ligue se subdivise en sections.
Art. V. Chaque membre fixe lui-même Ie montant
desa cotisation mensuelle, qui ne peut être inferieure
a dix centimes.
Art. VI. Toute association ouvrière, quel que soit
son but et en conservant son indépendance entière
pource but spécial, peut seconstiluer en section de
la Ligue, moyennanl de payer au Comité une cotisa
tion mensuelle de cinq centimes pour chacun de ses
membres.
Art. VII. La Ligue est administrée par un Comité
de tre'ze membres renouveles par moilié tous les six
mois, en assemhlèe générale, par une éieetion an
scrutm secret. Les membres sortanls sont rceligi-
bles.
Art. VIII. Le Comité choisit dans son sein les
membres de son bureau.
Art. IX. Le Comité doit convoqner tous les six
mois, en Janvier et en Juillet, une assemblee générale
portant a son ordre du jour
1° La présentation du rapport du Comité sur les
trnvaux et la situation de la Ligue pendant le semestre
éco'ilé.
2° L'examen des comptes.
3° Les elections pour le Comité.
Art. X. I.e Comité peul convoquer une assemblée
générale quand il le juge nécessaire; il doit le faire
chaque fois quecinquante membres en font lademande
écrite et inotivëe.
Art. XI. Les propositions de révision des Statuts
doivent re faites en assemblee generale; si dies
sont prises en consideration, une assemblee generale
est convoqnee, en-deans les quinze jours, avec un
ordre du jour spécial et motive. II est pris des résolu-
lions quel que soit le nombre des membres pré
sents.
Art. XII, Aucune proposition tendante changer
le but de la Ligue ne peut être mde on discussion.
Diaculn et arrête en assemblée génerale, le six
Fevrier 1870.
Les personnes qui désirent faire partie de la
Ligue, sont priées de se présenter au local rue
Haute, 13.
Mils ttïiVKSSJ».
Le gouverneur de la province de la Flandre occi-
dentn e vient d'adresser la leltre suivante aux admi
nistrations des villes el communes et a Messieurs les
coinmissaires d'arrondissemeut, dans la province
Messieurs,
Je crois devoir de nouveau vousrappeler la déci-
sion du Conseil provincial du 9 Juillet 1842, portant
que touteslesdemandesel les pièces adresséesa cette
assemblée doivent parvenir a la Deputation perma
nente avant le 1" Juin au plus tard.
Veuillez bien, Messieurs, attirer l'attention de vos
admiiiisu-ès sur cclte résolution et leur faire savoir
que la Deputation permanente renverra a la session de
<871, toutes les requètes et les pièees adressèes au
Conseil qui luiarriverai, nl apresle lcr Juin prochain.
Le Gouverneur, R. VRAMBOUT.
Louis XVIII assistait, a Saint Germain-l'Auxerrois,
a un service divin celébré avec tous les accotnpngne-
ments du monde, rnusiques militaires.cn,mts,etc. De
plus, le curé avail preparé un fort beau discours
qu'il debitait au roi, au moment oil celul-ci descen-
dait de voiture. Or, le roi n'aimail pas beaucoup se
temr longtemps sur ses jambes. Le discours ne fiuis-
sant pas, le roi dit a voii basse a son neveu
C'esl long, Berri...
Le ducs'inclina, el fit de loin unsigne qui fut trans
mis au chef de musique. Tout a coup, au beau milieu
d'une périoderonfianteeclalent lesDzmglel les Boum
de la tnusique militaire, i.e pauvre cure reste coi
le roi le salue com me si c'elail fini et un coup d'oeil
imperceptible remercie Berri de ce'.le alleulion deli
cate.
Voila done le monarque assis, il respire. Dans un
moment de silence, un homme vêlu d'une soutane et
d'un surplis s'elance rapidement de la sacristie,
traverse Ie chmur et s'incline devant l'autel. Mais
pendant sa genuQcxion, un sabre dissiinulé sous sa
soutane, se detache, frappe la dalle et la nef entière
relentit de l'echo du fer sur Ie marbre.
Saus se deconcerter, l'tiomme relève l'arme, saute
dans une slalle du choeur el feint de chanter les ver
sets. Le bruit se rèpand qu'un homme déguisé en
piêlre a lenté d'assassiner le roi il est désarmè, ar-
raché de sa stalle et mis sous bonne garde, a la sa
cristie, eó presence d'un cornmissaire et d'un juge.
Ce sabre vous appartient'?
Oui, monsieur.
Bien... écrivez qu'il avoue... Quel est voire
élat?
Je suis musicien.
Ne plaisanliz pas aveo la justice... Pourquoi
vous êles-vous revêtu d'un surplis
Four chanter l'oflice.
Vraiment... alors pourquoi aviez-vous caché un
sabre sous votre soutane?
Mais, monsieur, paree que je suis musicien. Je
suis trombonne dans la garde nationale. Tout a
l'heure on est venu nous dire qu'il fallait jouer lout
de suite. Puis comme le roi entrait dans l'èglise, et
que je suis cbantre, il a fallu que je vinsse aussitêt
prendre ma place au choeur. Je n'ai pas eu le temps
de me déshnbiller, j'ai gardé mon uniforme sous ma
soutane... voila tout.
Informations prises, on s'assura bientót qu'il ne
mentait pas, et Ie roi fut le premier a rire de I'aven-
ture.
Or, savez-vons qui était ce malheureux trombonne
de In garde nationale? C'étail Chol'el, qui depuis de-
vint ténor et créa si bien ce Fra-Diavolo que Gapoul
vient de reprendre hier soir.
AIDE au COMMERCETrop souvent les Com-
mercants qui, par insuffisance de fonds de roulement,
ne pen vent donner a leurs affaires 1'extension qu i'®
désireraient, on qui, par suite de crise, de stok. troP
considerable de marchandises en magasin, ou pout*
toute autre cause, se trouvent emravés par des difli-
cult és momenlanées, se vóient obliges, pour parer a
ces dilficiiltés et sauvegarder avant tout leur crédit,
de se resigner a des sacrifices exagèrés.
Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint-
Dems, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et
dingé par M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en
aide au Commerce a des conditions peuélevées.
Les operations du Mandataire commercial sont
Avances d espèces sur marchandises de toute nature
et vente desdites marchandisesau besoin realisa
tion iiu mediale.
Avances d especes sur toutes valeurs cotóes fran-
caises et etrangeres, rentes, actions, obligations, etc.
Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque
stir references et sur sitnpie engagement de payer aux
echeanccs lixees
Representation, Vente a commission et dépot de mar
chandises de toutes sortes.
Pour renseignements et conditions, écrire franco A
M. L.-F. Vigneron.
Ti* ft ES
Etal-civildu 15 au 22 avril 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin 8.
MAR1AGES.
Callewaerf, Charles, tisserant et Talon, Eudoxie, denlel-
lière. Verleure, Joseph, garjon hrasseur et Dedrijver,
Pauline, journatière.
DÉCÈS.
Marrecau, Joseph, scieur, 47 ans, époux de Dewaeghenaere,
Marie, rue de Menin. Gobert, Constance, 47 ans, journa
tière, épouse de liryxis Adolphe, rue de Menin. Vanden-
hnlcke, Mathilde, 13 ans, rueSTraversière. Lainote, Eugé-
nie, 8» ans veuve de Cremmi-ry. Pierre, rue de Ia Boute-
1)' smet, Jeau, 45 ans, cordonnier, époux de Geinder, Marie,
rue de Menin.
nfants au-dessous'de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féininin 2.
POPEItlVtillË.
Etat-civil du 15 au 22 avril 1870,
NAISSANCES.
Sexe masculin 1Sexe féminin b,
MARIAGES.
Coucke, Jules, 23 aas, lisserand, célibataire avec Scherrier,
Pharaïldc, 20 ans, tailleuse, célibataire.
ÜECES.
Dujardein, Frédêric Jacques, G6 ans, garjon meunier,
époux de Barbe Flou, décédé A Woesten le i' de ce mois.
Camerlynck, Barhe-Céciie, 64 ans, cultivatrice, épouse de
Charies, Coornhaert, tlipshoek.
Eiifauls au-uessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 1.
Popcriu^iie.
Prix mogen du marche du 22 avril 1870.
Froment, l'hectulitre19 OR
Seigle14 00
Avoine10 25
Pommesde terre, IcslOOkilog10 00
Beurre, le kilog5 Oi)
Uoublon, les 50 kilog. (Récolte 1889.) 00 00
E T AT indiquanl les quantités et le prix mogen des
grains, fourrageset autres produits agricoles vendus
te 23 avril 1870, sur le mwchê de la ville d'Ypres.
NATURE
(JUANTITES
PRIX .UOïEN
PUIOS
DES MARCHANDISES
VENDUES.
par
MOVEN Oli
VENDCES
Kilogrammes.
100 kilogram.
l'tiectoi.
Froment.
54 700
24 00
80-00
Seigle
9.3-0
19-50
73-06
Avoine
500
22 00
44-00
1,100
24 00
80-üf
Fèves.
l.fiGO
23-00
8 >-00
En dépit du dépót légal de la vignette, il n'y a
presque pas de gronde ville en Allemai>ne et même
l'etranger, oü Ie paquetage de la PATÉ PECTORALE
de STOi.LWERCIL 11'ait étè imitè a s'y tromper, et
même, en partie, en abusant du nom. Prière done
d'observer attentivement la Marque de Fabrique.