RECOBMANDATION MICA II. sent devoir donner lieu a une discussion bien animée les opposants, peu nombreux, se bornent a des cri tiques de detail, les uns réclamant contre les «van tages que la legislation acluelle fait aux distilleries agricoles, les autres demandant pour les siuniers beiges des m<*sures de protection centre ('importa tion du sel rnfïinè francais. Quant aux réformes elles* niêrnes, elles ne sont pas sèrieusement attaquées et une très-forte majorité leur est assurée. Le projet dé loi sur les travaux publics, qui vien- dra immediatem nl après, ne sera pas, je crois, aussi rapidement enlevé. A la veiMe des elections, il s'agit de prouver que l'on a du zêle. bes represent inls dont les arrondissements obtiennent des travaux en réclament davanlaue; les autres protesteront avec énergie conlre la pariialité du gouvernement et cher- cher nt a lui arracher des promesses pour l'ayenir. Tout cela prendra bien une huilainede jours. Après quoi, je crois qu'il deviendra extrêmement diflicile de prolonger la session, car la plupart des membres, même ceux qui ne sont pas sujeis a reè!ection, se montrent très-desireux de revoir leurs pénales. 11 est très-sérieusement question, depuis quelque temps, d'un traité entre l'Eiat et la Socièté générale d'exploitation pour la reprise du réseau de voies ferrées concédé a cetle compagnie. Des négocialions actives sont snivies a ce sujet et tout donne a croire qu'elles aboutiront trés proohainemenl. Dans ce cas, le traité intervenu entre l'Etat et la Societè serail encore soumis a ('approbation des Chambres avant la clóture de la session legislative. Tout l'inlérêt politique de la lutte du mois de juin se concentre sur les elections de Gand et de Charle roi. Un échec a Gand compromettrait la majorité numérique du cabinet. Un échec a Charleroi ébran- lerait sa force morale. La lutte sera des plus vives des deux cólès et bien fin qui pourrait dés a présent en préjuger l'issue définilive. Les nouvelles qui nous viennent de Gand sont pourtant favorables, et bien qu'a Charleroi, M. Lebeau ail passé au parti clérical, on a bon espoir que ('influence qu'il tire de sa grande position financière dans l'arrondlssement ne parvien- dra pas a doininer les sentiments liberaux des èlec- teurs a qui nous devons la mort politique de SI. Ad. Dechainps. La Cour des comptes vient d'adresser a la Chambre une sorte de mémoire justificatif dans lequel elle cherche a se disculper des reproches de negligence et d'incurie que l'opinion publique fait peser sur elle. A l'heure oü je vous écris, ce document n'est pas en core publie, mais je doule fort qu'il ait le resultat qu'en attend la Cour, qui ne parviendra pas a nous persuader, quoi qu'elle dise et quoi qu'elle fasse, que la prudence perinet de laisser a la disposition de ses commis des titres auxquels la fraude peut restituer la valeur qu'ils out perdue. J'étais bien informé, ainsi que vous avez pu le constater depuis, en soulenant, contrairement aux renseignements publiés par YEtoileque la demiere perquisition opérée dans la demeure des dames Van- depoel n'avait etabli aucune charge nouvelle coutre Anlhonissen. Je crois pouvoir ajouter aujourd'hui que le parquet lui rrième est trés disposé a renoncer a ce chef d'accusation (i'assassinat de la rue de Bra bant) pour s'en lenir a l'autre, qui concerne Ie meurtre du jeune Geerdts, sur lequel on assure qu'il est parvenu a réunir de graves presomptions de culpabilité. Plusieurs représenlanls ne solliciteront pas le re- nouvellement de leur mandat. On cite, dans le nom- bre, MM. Lesoinne, Ern. Vajidenpeereboom, Bru- neau, Jouret et Moreau. Ce derni r serail remplace par M. Peltzer, bourgmeslre de Spa. Quant a M. Carlier, je tiens de source certaine que sa demission est entre les mains d'un de ses amis et que si elle n'a pas encore élé ofliciellement adressée a la Chambre, c'est paree que la Constitution exigeant que le représentant demissionnaire soit remplacé dans les 40 jours, il a paru préférable d'attendre quelques jours afin d'éviter au corps électoral de Mons l'ennui d'être convoquédeux fois presque coup sur coup, d'abord pour reniplacer M Carlier, et en- suite pour les élections générales du mois de juin. Lohengrin atlire tnujoursau théêtre de la Monnaie une foule considérab'e d'etrangers. Ge théêtre ne donriera plus, avant sa fermelure, que deux ou trois representations de eet important ouvrage. Variétés. Propos de quadrille Une danseuse. Pourriez vous me dire quel est ce petit monsieur a grand favoris qui a le verbe si haul et lorgne les femmessi iinfiertinemrnent Le cavalier. C'est le fiis d'un riche eleveur de Normandie Eh bien il faut reconnaitre que son pèrel'a bien mal eleve Un bouliquier de la capitale de Ia Perse est amené devant l'empereur donnant une audience publique. De quoi le plains-tu? D'être ecrasé d'impóts. Eh bien change de residence. Ou voulez-vous que j'aille 1 A Ghiraz. O.ie'esi voire neveu qui est gouverneur. hh bien, vas a Cashan, Mais c'est votre oncle qui gouverne. Vas a Shab, alors Mais c'est votre l'rere. Eh bien vas au diable Ou! magnainme 'empereur, mais votre trés vénere père est mort Ce co toque ne serait-il pas de mise a Ypres aussi bien qu'en Perse! ELe Slédecin du vieux temps. Nous avons etilendu dire par un vieux docteur de village qu'avec un peu de calomel et une lancette dans sa poche, il élait prêt a entreprendre le trHile nient de quelque cas que ce soil. N >us ne pouvoris dire que nous avons pitiè de ses inalades. Autant voudrait ètreau soms du digne Dr Sangrado dont les seuls specifiques elaient la saignée et l'euu ch iude. Nous entendons tnieux les cboses actuellement. Le médecin moderne a entièremenl misdecóle la lancette et c'est a peine s'il se sert de calomel. La gloire -de cette réforme, si bienfaisante pour le pauvre malade, est due, en grande parlie, au Professeur Holloway qui, le premier,a prouve au monde que de Iels tnoyens violents n'elaient pas nécessaires el même que de meillaurs resullats pouvaienl êire produits par de plus doux instruments. Le monde ètait d'abord incrédule; mais les succès de ces eèlebres medicaments ont fini par triompher de toute opposition, el les principes sur lesquels il a travaille, pendant le cours de sa longue et heureuse carrière, sont maintenani les principes fondamentaux de la profession, L'usage generaldans toutes les colonies,des célèbres Medecines Holh way, est une preuve indiscutable de leur faveur universelle. En remontant a trente ans et, aveo la sanction des millions de ses coinpatriotes, elles ont eté demandëes dans les contrées les plus löculées de ce vaste cercle colonial ou le soleil n'a jamais pênétré. Le dicton que Nul n'est prophéte dans son pays trouve une exception pour le Professeur Hoiloway. Ses simples, mais rapidesel etfeciifs remèdes ont été appréciés, des le principe par toutes L-s classes du peuple anglais, et les experiences des autres pays n'ont fait que cotifinner son verdict. Les princes et les potentats ont donné librement des attestations des puissanles proprietés curatives de ces medicaments. Les nobles de naissance, comme ceux qui ont été annoblis, ont également reconnu en tenues elogieux, mais des plus mérités, leurs extra- ordinaires pouvoirs. A peine s'il se irouve un journal d ins le monde qui ait pu s'enipêcher de faire connaitre au public les surprei antes guérïsons que les Médecines IIollo- vvay ont effectuees. Pour jouir d'une bonne santé, il est de Ia dernière importance de tenir le sang dans une condition saine, paree qu il est le Quide vital, c'est a dire le principe de la vie et, quand il n'esl pas pur, l'organisation en- lière en est affectée. Les Pilules Holloway chassent du sang toute inipurelè et arnènent le corps entier a une saine action. Son Onguent se combine admira- bieuient avec ses Pilules, lorsqu'il est applique aux maladies externes. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mergants qui, par insufBsance de fonds de roulement, ne peuvent donner a leurs affaires l'exlension qu'ils désireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considerable de merchandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent enlravés par des difli- cnIles mmnentanées, se voient obliges, pour parer a ces difficullés et sauvegarder avant tout leur crédit, de se resignera des sacrifices exageres. Le Mandataire commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, ii Paris, fondé et dirige par M. L.-F. Vigneron, a pour but de venir en aide au Commerce a des conditions peuelevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur uiarchandises de toute nature et vente desdites inarchandises; au besoin réalisa- tion immediate. Avances A'especes sur toutes valeurs cotées fran- caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur references el sur simple engagement de payer aux échéances fixées Representation. Vente a commission et dépot de mer chandises de toutes sortes. Pour renseignements et conditions, écrire franco a M. L.-F. Vigneron. YPRES Etal-civildu 22 au 20 avril 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 9 Sexe féminin 8. IU ARIAGES. Boulens. Pierre, charpenlier el Labit Louise, denlellière Woussen, Pierre, marcliand et Desreumaux, Marie, title de rnagasin. Reilen Henri, jardinier el Durnez. Sylvie, jardiniere. Deusser,;Louis, jnurnalier et Callewaert, Hor- teiice, denlellière. Van Huffel, Alfred, sous-Iieulenant l'école de cavalerie et de Codl, Anaïs, sans profession. DÉCES. Faes, Alexandre, 71 ans, militaire pensionné, veuf de Jeanne Wer«|uin rue de Uenin. Vandenkerckhove, Marie, 60 ans, sans profession veuve de Joseph Ferrand. rue Saint- Jarqiies. Falion. Jeanne. 50 aus. joiirnalière, veuve d'E- douard Delia, ki-r. rue Oe Menio. Steyaerl, Frangois, 8 ans, rue de «Mini. Carlier, Pierre, 64 ans, prêlre, rue Close. Oorelbeke, Philip- e, 64 aus, journalier, eélibalaire, rue longue de Tliourout. Infants au dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 0. PWi'lilSI tGlil;. Etat-civil du 22 au 29 avril 1870. NAISSANCES. Sexe masculin lo Sexe féminin 8 IMARIAGES Ozeel. Angusle, 22 ans, sans profession, eélibalaire avec Deseb idt. Mélanie. 2i ans,cabaretière, eélibalaire.—De Ceu- nimk, Frédél ie. is ans. veuf, domeslique avec Sohicr, Silvie, 52 ans, denlellière, celiliataire DF.CÈS. Chatelel, Marie-Tbérèse, 75 jans, ménagère, épouseTde Donat Cbristiaen, hópilal. - Verliype, Rosalie, 87 aus, cuiii- valrice, veuve de Dekervel, Frangois.j helboek. üelbaere, Frangoise-Vicloire; 58 ans, ménagere, c-pouse de Debaene. César. rue de Cassel. Beugiiies, Eusèbe, 74 ans, bouti- quier. époux de Tliérèse Peel. rue d'Ypres Tonneau^Vir- ginie, 60 ans ménagère, épousejde Frangois Tbery, ruè de Cassel. Platteen, Joseph, 76 ans, peignenr de laine, veuf de I.ouise Charlet,;rue des Piètres.J Vancaeyseele, Charles- Benoit, 71 ans, ouvrier, veuf de Apolonie, Reine-Deboudl, Hipshoek. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1 Sexe féminin 1 Poperinglte. Prix moyen du rnarche du 29 avril 1870. Froment, l'heclolitie19 44 Seigle14 00 Avoine10 00 Pommesde terre, les lOOkilog10 00 Beurre, le kilog2 90 Houblon, les 30 kilog. (Récolte 1869.) 00 00 ET AT indiquanl les quantités eL le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus le 30 avril 1870, sur le mwché de la ville d'Ypres. NATURE ÜUANTITES PRIX MOYEN POIDS DES MARCH A VljlSES VENDUES. PAR MOVEN DL VENUCES Kilogrammes, 100 kilogram. l'beclol. Froment. 21 70o 24 12 Ml-09 Seigle 7.6 0 19 50 73-06 Avoine l.f.Oo 21 50 44-0® 1 500 23 00 80-01 F V I'S. 2 000 24-00 8 -00 J'atieste que la l'ATE PECTORALE de STOLL- WERCK rloit êire fortemeot recommandée dans les légères affections catarrhales de ia gorge et de la poi* trine, et contre les erirouemenls èt toux séches qu en résultenl. II faut encore et speciulement observer, que dans la composition de celte pale dont j'ai pris connaissance, il n'eutre aucune matière prejudiciable a la santé. Dr i.EMKE, Médecin de l'fïlat-Major royal. La Pate pectorale de Stollwerck se trouve en pa- quets cachetés de GO c., avec la maniére de l'em- ployer a Ypres, chez F. Leclercq. pêtissier. Grande place a Roulers, chez B. van Coillie-Slosse el chez Pierre Kinneste, pêtissiers a Wervicq, chez Vau- damme Depaepe, pèlissier.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3