wÊÊ&ÊÊÊ Uüvmixlisét MnmiMmbmik 60 c. le paquet. Contre les maux de gorge et de la poitrine. z *0 5; a ïr, OPÏ CC Z j 'éü- Géaen Hals: nnil Bïustleiden Car, il ne faut pas le perdre de vue, la lettre ano- nyme reste toujours ou presque toujours entre le lache qui l'écrit et la personne qui Ia recoit. Les misé- rables qui onl recours a ce honteux procédé, ne se vantent pas plus de 1'employer que les destinalaires n'avouent en être victimes. Mais la carle-correspon- dance anonyme, ce n'est pas la niêmechose; elle peut être lue par dix personnes, par le percepteur des postes, par les employés, par les facteurs, par les domestiques, etc., avant d'arriver a son adresse, et c'est plus qu'il n'en faut a la calomnie pour accomplir son oeuvre car Ie proverbe dit avec raison qu'un secret connu de trois personnes cesse par cela même d'ètre un secret. Correspondance particuliere de I'OPIKION. Bruxelles, le 5 mai 1870. II parait assez probable que la Chambre se sépa- rera dés le 14 mai, immédiatement après le vote du projet de loi concernant la Société des chemins de fen- en exploitation, qui ne serable pas devoir donner lieu une longue discussion. Ce n'est pas que l'ordre du jour soit épuisé. Beau- coup de projets, parmi lesquels de trés-importants, devront être ajournés; mais la béte de la Chambre a sé sèpnrer est telle qu'on doit plutót se fèliciler de eet ajournement que le déplorer. Elle aura, du reste, bien mérité ses vacances, celte année, la Chambre. Beaucoup de bonne besogne aura été menee a fin depuis le mois de novembre, et ie ministro de la Justice surtout a largeinent mérité le droit de se reposer quelque temps. Mais avant qu'il se repose, il aura un dernier as- saut a soulenir, M. d'Anethan, très malmené par lui dans la discussion qu'a soulevée M.x Wasseige la Chambre a propos des nominations judiciaires, M.d'A nethan a juré d'en tirer vengeance et apprête un fulminant réquisitoire. Malheureusement, l'ancien mi- nistre de la Justice se trouve on ne peut plus mal placé pour donner des lecons d'impartialité aux au- tres. Rien que pour ceux qui me servent, fut sa de vise constante pendant tout le temps qu'il occupa le pouvoir et, loin de s'en cacher, il la proclamait publi- quement du haut de la tribune nationale. Quand on a derrière soi de pareils anlécèdents, on ne se sent pas précisément a l'aise pour accuser ses successeurs de favorilisuie et de partialité. II est vrai qu'avec du toupet on se lire des situa tions les plus difficiles. Voyez M. Delaet. Un autre, a sa place, oserait a peine se montrer dans les rues. Lui va et vient comme si de rien n'était et regarde les passants avec la même assurance que Phomme le plus irréprochable du monde. A la Chambre, sur tout, il est magnifique d'audaoe et, ce qui est plus admirable que tout le reste, c'est que ses coilègues de la droite, qui disent de lui pis que pendre en parti culier, n'osent lui refuser la main en public. Peut- étre faut-il chercher dans la löcheté des uns le se cret de I impudence de l'autre. ta section centrale chargée d'examiner les amende- ments proposés par le Sénat au projet de loi concer nant la contrainte par corps a enlendu les explica tions de M. le ministre de la Justice, qui a persisté a repousser ces amendements. Nous autres, journa listes, nous ne pouvons que remercier M. Bara de sa résistance, car s'il cédait sur la question des dom- niages-intèrêts, nous n'aurions plus le plus petit espoir de voir supprimer d'ici a bien longtemps ia contrainte par corps en matière de presse. Mais nous comprenons pourtant que ce conflit ne peut pas in- définiment demeurer sans solution et nous ne voyons pas d'autre moyen de le vider qu'une dissolution du Sénat. 11 serait assurément bien tóméraire de formuler, dés a présent, une opinion sur le résultat des elec tions du mois de juin prochain. Je dois dire pourtant que les deux partis en présence sont assez unanimes a peuser que ce résultat sera difïicileinent tel que l'existence du ministère en soit compromise. II fau- drait, pour cela, que le parti liberal succombêt com- plétement Gand ou que M. Pirmez fut éliminé a Charleroi. Or, personne necraint ni n'espère sériou- sement un pareil résultat. II n'est pas impossible qu'a Charleroi les cléricaux fassent passer deux ou trois de leurs candidatsmais ils savent très-bien qu'ils ne renverseront pas le ministre de ('Intérieur. A Gand, c'est la même chose. Le triomphe complet de la liste clèricale est considéré par les cléricaux comme une hypothese tout-a-fait chimérique. «r 4 Le théêtre de Ia Monnaie ferme ses portes, dans quelques jours, jusqu'au mois de septembre pro chain. C'est aujourd'hui pour l'avant-dernière fois qu'il joue Lohengrin, qui a été le grand succès de l'année et qui promet encore de belles recettes l'an- née prochaine. 4 Au théalre des Galeries, la direction songe, dit-on, a dunner au répertoire de la comédie une importance qu'il n'a plus depuis le depart de MUe Desclée. FAIT*. MïVEISS. Nous possédons dans nos murs le génèral-major Dupont, qui vient inspecler le regiment d'infanlerie en garnison a Ypres. 11 parait qu'après l'inspection le régiment se rendra au camp pour ne plus nous revenir devantse reudre en garnison a Touroui. On dit que c'est le 6°"' régiment, acluellement a Au- vers, qui viendrait le remplacer. A l'occasion de la procession du S. Sang, des trains speciaux sont organisés pour demain, partant de Po- peringhe, par Moorslede-Pas'schendaele, a 6 h. 33 m. du matin et arrivanta Bruges a 8 h. 50 m. Le retour de Bruges pour Poperinghe, par la rnême voie, aura lieu a 6 h. 10 m. du soir. On donnera dans toules les stations des coupons aller et retour. Variétés. M™0 X.. renlrant chez elle, a l'heure du diner, jugea a propos de faire un tour a la cuisine, et, les choses n'allant pas a sa guise, elle envoya^sa, bonne faire immédiatement un achat. En l'absence du cordon-bleu, Ia porte s'ouvre, et un homme s'ólaocaut vers M™0 X.. Ie couteau a la main, lui dit L'argenterie, ou tu es morte! La dame fut fort effrayée, mais, voulant gagner du temps, espérant peut-être se sauver, elle désigna du doigt au voleur une grandearmoire placée dans Ie fond de la cuisine. Le voleur s'y précipite, il ouvre mais a sa grande stupefaction, ainsi qu'a celle de la dame, il en sort un grenadier de la garde qui desarme l'homme et l'emmène en disant a Ia dame Faites excuse, bourgeoise, j'va vousdire... j'attendais Justine... Hein! quelle chance que Justine ait eu du govit pour l'armèe Bébé, grande fide de buit ans et demie, a été témoin d'une scène très-dèsagréable eutrele proprié- taire et ses parents, scène suivie de congé. Dans l'après-midi, elle va au Cathéchisme. Commeut se nommaient nos premiers parents lui demanda le prêtre. Adam et Eve, monsieur. Pourquoi ont-ils été chassés du paradis ter- restre 1 Bebé ne sail plus, elle hésitp, elle se trouble, et tout en larmes, rèpond i Paree qu'ils ne payaient pas leur terme Le président de la 6" chambre demandait samedi a M' Laferrière pourquoi il se chargeait aussi souvent de mauvaises causes. Monsieur le président, lui répondit le spirituel avocat, j'en ai tant perdu de bonnes, que je ne sais plus lesquelles prendre. AIDE au COMMERCE.Trop souvent les Com- mercants qui, par insuffisance de fonds de roulement, ne peuvent donnera leurs affaires l'exlension qu'ils désireraient, ou qui, par suite de crise, de stok trop considérable de marchandises en magasin, ou pour toute autre cause, se trouvent entravés par des difti- cultés momentanées, se voient obligès, pour parer a ces difficuités et sauvegarder avant tout leur crédit, de se résigner a des sacrifices exagérés. Le Mandatairk commercial, 172, faubourg Saint- Denis, au coin de la rue Lafayette, a Paris, fondé et dirigèpar M. L.-F. Vignkron, a pour but de venir en aide au Commerce a des conditions peuélevées. Les operations du Mandataire commercial sont Avances d'espèces sur marchandises de toute nature et vente desdites marchandises; au besoin rèalisa- tion immediate. Avances d'especes sur toutes valeurs colées fran- caises et etrangères, rentes, actions, obligations, etc. Ouvertures de crédit, avance de valeurs de banque sur rèferences et sur simple engagement de payer aux echeances fixees Representation, Vente a commission et dépot de mar chandises de toutes sortes. Pour reuseiguemeuts el conditions, ecrire franco a M. L.-F. Vigneron. YPRES Etat-civil du 29 avril uu 6 mai 1870. NAISSANCES. Sexe mascului 2. Sexe féminin 7. MARIAGES. Eeckhout, Désiré, jardinier et Ilevos, Julie, couturière. Vandenbriele, Henri,journalier et Hessel, Marie, doraestique. DÉCÉS. Factie, Joseph, 66 ans, cabaretier, époux de Planquet Vir- ginie, rue de Boesinghe. Salon, Adol| he, 44 aris, poelier, célibataire, rue de Lille. Hof, Marie, 27 ans, uenlellière, épouse delDebruijne, Joseph, rue deMenin. Infants au-dessous de 7 aus Sexe masculin 1. Sexe féminin 5. POPEBfilNtiSBIH. Etat-civil du 29 avril au 6 mai 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 1. MARIAGES. Beddeleem, Eusèbe, 50 ans, oultivateur, célibataire avec Oreel, Jnlie-Stéphanie, 28 ans, servante, célibataire. Druant, Amand, 52 ans, cullivateur, célibataire avec Lebbe, Philomène-Sophie. 27 ans, cullivatrice, célibataire. Van- dendriessche, Augustin, 41 ans, boutiquier veuf avec Lebbe, Lucie-Mélanie. 23 ans, servante, célibataire. DÉCÈS. Hauw, Reine, 58 ans, ménagére, épouse de Pierre Room. Eekhock. Lazoore, Pierre, 60 ans, cultivaleur, épouse de Julienne Billiau, Edewaerthoek. Drkervel, Pierre, 42 ans, célibataire, cuitivateur. Helboek. Uegrendel, Louise, 58 ans, rentière. veuve Benoit Cauwelier, rue d'Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 1 Poperinghe. Prix moyen du marché du 6 mai 1870. Froment, l'hectolitre 19 62 Seigle 14 25 Avoine10 00 Pommesde terre, leslÜOkilog10 00 Beurre, le kilog2 80 Houblon, les 50 kilog. (Récolte 1869.) 00 00 E TA T indiquanl les quantités et le prix moyen dei grains .fourrages et autres produits agricoles vendu ia 7 mai 1870, sur le marché de la vitte d'Ypres. NATURE UES MARCHANDISES VENDOES yUANTlTES VENDDES. Kilogrammes. PRIX iUOYEN PAR 100 kilogram. P01DS MOVEN Uk l'hectot. Froment. 24.100 24-25 80-üfl Seigle 9.5 0 19-50 73-re Avoine 800 22 CO 44-09 1,000 23-00 80-OA FAves. 1.500 24-25 80-Oft O 52 CC H - O as Pcï Paquct 4 o iet'14 Kr vsvgi.v MERAIMÏ 1837 SHENTI0N AlionoraMc^) ■vcrx". STCLlfiEECK PATE PECTORALE de STOLLWERGK reconnue et estimee depuis de longues annees comme souveroiri0 contre la toux, l'enrouement, les affections de la menbrane pituitaire et de la gorge, en un mol, contre toute» les incommodités des orgnnes de la respiration. Prière de prendre note Jos lieux de vente ci-dessous, pour éviter Ie grar.d nombre d'iinitations A YPRES: Chez F: Leclercé, patissier, Grand'Piace Roulers, chez B VanCoillie-Si.os.se ci chez Pierkk Kinnestè, palissier a Wervicq, chez Vanoahmk-I)f.i>aei>k, patissier.

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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3