la 24 septembre 1870, sur le marché de
la ville
d' Ypres.
on-oi.
Fêve
Baertsoen, Isidore, part., Avelghem.
Van Kersschaever, meunier, Lisseweghe.
Vande Voorde, Ch., cons, comm., Gouckela.ere.
JURÈS SUPPLÉMENTAIRES.
Vandenberghe, Joseph, nég., Bruges.
Van Cutsem, Jean-Francois, pensionné de l'Etat,
Bruges.
D'Hauw, Henri, pharmacien, id.
De Buck, brasseur, idem.
ACTES ©FFICIEES.
Un arrêté royal du 12 septembre 1870 autorise
1'expropriation, pour cause d'utilité publique, des
terrains nécessaires a la construction d'une chaussée
vicinale deslinée a relier le hameau de Vijfweghe
(West-Roosebeke) au village de Langemarck, et d'un
embranchement vers la route de Bixschote.
Par arrêté royal du 8 septembre: sont nommés a
Wyscbaete, bourgmeslre, M. E. Deconinck, en rem
placement de M. P. Coppinéchevin, M. P. Desmyter,
en remplacement de M. E. Deconinck.
Un arrêté royal, en date du 8 septembre 1870,
porte
Le sieur Jolyt, Alphonse, employé au parquet du
tribunal de première instance, a Ypres, est nommó
secrétaire de la commission administrative de la
maison d'arrêt de ladil.e ville, en remplacement du
sieur Spilliaert dont la démission est acceptée.
Par des arrêtés roynux du 11 septembre, sont
nommés, savoir
Vérificateur de 3° classe de l'enregislrement et des
domaines
A Poperinghe, le sieur Vandercleyen.
Receveur de l'enregistrement et des domaines
A Deynze, le sieur Baetens, actueliement receveur
des mêmes impóls a Haringhe.
A Dixmude, le sieur Joris, actueliement vérifica
teur de 3e classe des mêmes impöts a la inême rési-
dence.
Un arrêté royal du 5 septembre 1870 dispose que,
par derogation aux stipulations de 1'article 8 de la
convention du 25 juin 1862, annexée a l'arrêté royal
du 31 janvier 1863, oclroyantla concession du canal
de jonction de la Lys a l'Yperlée, le dernier septième
de la part d'interventiou de l'Etat dansles dépenses
de construction de ce canal sera payé a la Société
concessionnaire par deux a-compte successifs de
200,000 francs chacun, eu égard au degré d'avan-
cement des travaux et des approvisionnements faits
centre la remise, a chaque payement, dequatre cents
actions de 500 francs chacune de ladite société.
EAÏTTS SDJVEKS.
Le Daily Telegraph croit savoir que les négocia-
tions se poursuivent activement entre M. de Bismark
et M. Jules Favre. Le gouvernement provisoire serail
disposé, d'après le journal anglais, a payer 2 1;2 mil
liards d'indemnité, a dérnanteler les forteresses, et a
consentir a neutraliser 1'Alsace el la Lorraine.
Le Daily Telegraphajouie que M.de Bismarkpour-
rait difficilement faire accepter par PAIIemagne un
traité qui n'impliquerait pas une cession de terri-
toire.
Nous trouvons dans la liste des soldats francais
blessés lenomd'un Beige, lenommé Leurs (Théodore-
Pierre), d'Ypres, soldat au 47" de ligne, 30 ans,
blessure a la cuisse droite.
II y a d'étranges coincidences, dit 1AmideVOrdre
Le lendemain de la bataille de Sedan, Napoléon a
déjeuné, a Recogne, chezun aubergiste qui s'appelle...
Emile Ollivier.
11 est malheureusement d'actualité de rappeler
I'indemnite quia été imposée a la France en 1815,
par les alliés au congrès de Vienne.
On avait d'abord proposé une indemnité de cinq
milliards. Le due de Richelieu protesta contre l'énor-
milé du chifTre il déclara que la France aurait la
plus grande peine a acquiter, avec la meilleure vo-
lonté, une dette aussi forte qu'il y aurait móme
des inconvénients a l'exiger, car les armées étran-
gères seraient obligées de prolonger au-dela de
toute limite leur installation en France, s'il fallait
qu'elles attendissent l'entière perception des cinq
milliards.
On abaissa la somme a trois milliards, et le due de
Richelieu s'engaga a la faire accepter. Quand le due
paria de eet engagement au baron Ouvrard, le ce-
lèbre financier de i'Empire, il ètait un peu inquiet
sur l'efïet qu'il produirait. Mais, contrairement a
son attente, le financier se montra trés satisfait
Vous avez fait une merveille, lui dit-iltrois
milliards, mais e'est une fortune pour la France
On fit un emprunt la rente elait a trente francs,<et
l'emprunteut un grand succès. [Intern.)
Dans toutes les villes d'Europe sont ouvertes en
ce moment des listes de souscription pour venir en
aide aux blesséstous les noms, depuis les plus
aristocratiques jusqu'aux plus modestes, viennent
la apporter leur obole.
Jusqu'a présent, nous n'y avons pas encore vu
figurer celui de M. Louis-Napoléon Bonaparte qui
vient de se retirer des afffires a vac deux cents mil
lions de for tune
Fanlaisie sur les lettres de ('alphabet
Les lettres les plus bautes sont les lettres L V (óle-
vées) les plus basses, sont les lettres ABC
(abaissées) les plus anciennes, les lettres N E
(ainees) les plus respectables, les lettres A G
(agées)les plus parfaites, lesletlres II V (achevées)
les plus riches, les lettres U P (nuppèes) les plus
legères, les lettres L E (ailées) les plus maltraitées,
les lettres II E (haehées)les inoi'ns lisibles, les lettres
F A C (effacées), les moios spirituelles, les lettres
EBT (hébétées) les moins religieuses, les lettres
A T (athées) les plus saines, les lettres ARE
(aérées) les plus chnudes, les lettres D T (d'été)
les plus en vogue a la bourse, A J OT (agiotées)
les plus propres figurer sur los monnaies, les
Iettres F I J (effigie) les lettres les plus anticuli-
naires N O H 1 (haioe au hachis) la lettre la plus
subtile, c'est l'R (l'air la plus mouillée, c'est l'O
(l'eau) la plus anglaise, c'est le T (le thé)—la plus
utile aux couturières, c'est le D (le de).
Voici, d'après un médecin américain, les remèdes
les plus simples contre les différentes espèces de poi
sons
Si le poison vous brüle la gorge et agit violemment
dans l'estornac, faire prendre un grand verre d'huile
d'olive ou de beurre fondu avec du iard, cinq minutes
après, un autre verre d'eau chaude, dans lequel
on mélange une cuillerée a café de moularde et de sel.
L'huile arrêté Paction corrosive du poison, et l'eau
chaude avec de la moutarde et du sel produit le vo-
missemeol.
Si le poison ne brüle point la gorge et ne trouble
point l'estornac, mais produit le malaise, l'éblouisse-
ment, le sommeil, faiblesse générale, faire prendre
trois blancs d'oeufs battus dans un grand verre de
café trés-charge et cinq minutes après le vomitif ci-
dessous, e'est-a-dire un verre d'eau chaude avec une
cuillerée a café de moutarde ét de sel.
Avec l'emploi fait a temps de ces remèdes, on peut
neutraliser les efïets de Toute espèce de poison.
Ces remèdes soot a la portee de tout le monde et
n'offrent par eux-mêmes aucun danger.
Le docleur a soin d'ajouter qu'il nedoune sa re
cette que pour arrèter les funestes effets du poison,
et qu'il faut loujours appeler un médecin lorsque le
cas est grave, ce qui arrive presque toujours. Son
remède est très-ulile, mais il ne dispense pas des
secours des hommes de l'art.
Joseph a été flanqué a la porte par son colonel
avec tous les honneurs dus a sa bêtise. II est entre
aussitöl chez un - académicien qui a pu expérirnenter
le matin même son imbéciilité.
Qu'est-ce que monsieur désire pour diner
demande-t-il.
Je ne sais pas, je ne suis pas trés bien, lui
répond son nouveau maitre, pourtant il me semble
que j'ai faim.
Si monsieura faim, il faut qu'il mange.
Ouimais tout a l'heure j'ai essayè, me fiant a
cette faim apparente, et mon estomac s'y est re-
fusé.
Je vois ce que c'est, monsieur, dit Joseph avec
importance, c'est ce qu'on appelle, a l'Académie da
monsieur, une faim de nou recevoir.
Bouquet de pensees.
Une femme galante est une rose que l'amour efïeuille
et de laquelle il ne resle plus que les épines pour
l'hymen.
X
Les femmes coquettes sont comme les liqueurs
fortes, qui flatteut l'odorat et usent le goüt.
X
Une femme galante est un recueil d'historiettes,
dont fintroduction est le plus joli chapitre; on se le
prête, on s'en amuse, mais le livre est bientöt lu
enfin il se délabre, et il ne resle aux curieux que
l'errata.
X
Le fard est une composition qui a la propriété de
rendre les vieilles femmes un peu plus laides, et les
jeunes un peu moins jolies.
X
Un boudoir est une chapelle consacrée plus au
p'aisir qu'a l'amour c'est le gymnase de la coquette.
X
II est des femmes qui regardent les amants du
même oeil que les carteselles s'en servent pour jouer
quelque temps; elles les rejettent ensuite, en deman-
dent des neuves, et finissent par perdre avec les
neuves tout ce qu'elles ont gagnó avec les vieilles.
X
Une coquette qui prend un amant est un souverain
quiabdique.
X
Ce qui doit consoler yn tnari d'êlre trompé par sa
femme, c'est qu'il reste toujours propriétaire d'un
bien-fonds dont les autres n'ont que l'usufruit.
YPR.ES.
E tal-civil du 16 au 23 septembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 8 Sexe féminin 8.
DÉCÈS.
Cary, Bernard, 65 ans, colonel pensionné, époux d'Etisa
Ramos-di-Castella, rne d'Elverdinghe. Hullaerl, Marie,
24 ans, denlellière, célibatairs, St-Nicotas-lez-Ypres. De-
liotlander, Léonie, 20 ans, dentellière, célibataire, Marché-
au-Bois. Vantboll, Gustave, 24ans, boulangercélibataire,
rne au Beurre. Dejonghe, Pierre, 30 ans, journalier, céli
bataire, rue de Menin. Soenen, Théodore, 29 ans, peintre,
époux de Catherine Raekel, rue du Plat.
Enfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 4. Sexe féminin 3.
POPEKISttïIE.
Etat-civil du 16 au 23 septembre 1870.
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin 5.
DÉCÈS.
Lebbe, Eléonore, 40 ans, renlière, célibataire, rue de
Boeschepe. Rouseré, BenoJt, 53, ans, célibataire. Moer
man, Jean, 50 ans, cultivateur, épouse de Bruneel, Catherine-
Thérèse. Gombert, Virginie, 6ü ans, ménagére, épouse de
Pierre-Jacques Halfmaerten, höpital. Coddeville, Aloïse-
Corneille, 30 ans, ouvrier agricole, célibataire, höpital.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 2.
E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricolesvendus
NATURE
QUANTITÉS
PRIX BOTEN
POIDS
nes MARCHANDISES
VENDUES.
PAK
MOVEN OF.
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram
i l'hectol.
Froment.
61 OOo
28 00
25-48
Seigle
8,00
19-60
1,000
20-Oj
12-00
Pois
1.300
22-00
5 90
100
24-00
(0-00