AGENCE MATRIMONIALE VAN BLOMMEN VILLE D'YPRES Internationale, ro-oo de Couilly ont vu UDe chose qui leur restera dans la méinoire. Une voiture sans oroements, naais de forme élégante et attelée de deux chevaux, conduisait Jules Favre et un officier prussien qui l'avait accompagnó travers les lignes ennerriies, dans la direction de Meaux. Le représentant et Ie chef de la République francaise avait décidé d'essayer les chances d'une ne gotiation. II avait espèré rencontrer le comte de Bis- mark a Meaux, oü des appartements avaient été dis posés la veille a eet efïet. Mais la marche du roi avait dérangé ces prévisions et les deux hauls personnages se croisèrent sur la route. Le comte de Bismark, en ce moment l'arbitre des destinées de l'Europe, est un homme aussi modeste que puissant. Dés qu'il apprit que M. Jules Favre venait de passer, il retourna sur ses pas, suivi seule- menl de son neveu, le comte de Bismark-Bohen qui remplit auprèsde lui les fonctions d'aide-de-camp, et d'un dragon a cheval, il galoppa sur les traces du ministre francais. Le bonnet blanc qui couvre Ia forte tête du cui rassier diplomate pouvait se voir de loin, dans la di-> rection de Couillez, dans un nuage de poussière. La route était obstruée de convois wurlembergeois, de vivres et de munitions. Le comte continua néan- moins sa course, mnlgré les traces de transpiration qui couvraient son visage, attestant a la fois la cha- leur du jour et l'énergie de l'homme, et s'arrêta a un petit cottage. Jules Favre fut informé. Le comte de Bismark descendit de cheval, et quelques minutes après il rentra dans ce cottage avec Jules Favre pour y conférer avec lui sur les importantes affaires du jour. Lhs chemins de fer américains. Sur les chemins de fer d'Amérique, le mécanicien est couvert protégé contre les intempëries,les mouvements de l'airquant aux voyageurs, ils vont et vienneot a leur grè dans la longue voiture qui les emporte au nombre de cin- quante ii la fois. Un couloir est ménagé au milieu du véhicule, et l'on peut s y promener. On peut aussi librement passer d'une voiture a l'autre ou se tenir au dehors, sur une plate-forme munie d'une rampe, et la fumer, jouir a son aise de la vue du pavsage Sur les sièges qui bsisculent autour d'un pivot latéral, on peut aller en avant ou en arrière, selon èon bon plaisir. 11 y a Oiême dans quelques wagons de luxe, des sièges tournant autour d'un axe vertical el de larges fenêtres fermées par une seule vitre, de sorte que tout le paysage se presente a la fois a l'ceil du voyageur en un véritable panorama. Dans toutes les voitures on trouve une fon- taine d'eau fraiche, et même quelques verres, un water-closet, un ou deux poëles chauffés en hiver, une cuvette pour la toilette aveo tout le nécessaire savoD, brosse, linge. Dans l'espace longitudinal resté libre entre les lieux raugs opposes de sieges règne un cordon qui met les voyageurs en communication avec le mécanicien de la locomolive. C'est un syslème aussi simple que sur, jusqu'ici vainement cherchó ailleurs pour parer en cas d'aecidents bien connus. Dans ce même espace se promènent le conducteur qui vórifie les billets (on passe ceux-ci au ruban de son ehapeau pour ne pas être derarigé), et les mar- chands aulorisés par les compagnies, qui vendent des fruits, des patisseries, des cigares, des journaux, des livres. La nuit, avec un supplément de prix qui est en moyenne d'un dollar (5 fr.) par personne, on donne au voyageur un excellent lit avec tous les accessoires, oreillers, draps, couvertures, et l'on est dans ces couchettes moins a l'etroit et plus mollement que dans celle d'aucun steamer. Un domestique est atia- ché dans chaque voiture a ces dortoirs roulants qui, le jour, redeviennent de simples wagons. On a créé des state rooms, des palace cars (sftlons de luxe, voitures palais), oü l'on peut voyager seul avec sa femme, ses enfants, ses amis, et ce moyennant un supplément qui est au maximum de 4 dollars par personne et par jour. A cólé de quelques-uns de ces palace cars, meublés avec un luxe qui a lieu de surprendre, on a installe jusqu'a un magasin de prévisions et une cui sine, si bien que l'on pent en route commander ses repas, et alors ne plus quitter le wagon qu'a I'arri- vée, düt-on rester plusieurs jours en chemin. G'est de la sorte qu'on va aujourd'hui de New-York a Sau- F. 'ancisco. Ua loi chinoise, fort malicieuse en ce point, exige autant de lanternes allumées que le médecin a tué de malades. Un soir, un Européen, habitant Pékin, cherchait a travers la ville un médecin pour un de ses domes- tiques tombé malade dans la nuit; il courait depuis une beure, rebuté par le grand nombre de lanternes accrochèes au-dessus de toutes les portes, lorsque le modeste éclairage de l'une d'elles le décida. Trois lan ternes seulement s'y balancaient mélancoliquement a la brise. L'Européen réveille Ie médecin, le fait habiller a la hate et I'emmène en courant. Fils d'Esculape, lui dit-il en chemin, ne trou- vant rien de plus oriental, tu dois être le meil'eur medecin de cette immense cué? Pourquoi cela, étranger? Paree que tu n'as que trois lanternes a ta porte, tandis que les collègues comptent les leurs par dou- zaines. Ce n'est que cela, répondit flegmatiquement Ie médecin chinois, mais je n'exerce que depuis ce ma- tin 1 lie médecin du vieux temps. Nous avons entendu dire par un vieux docteur de village qu'avec un peu de calomel et une lancette dans sa poche, il élait prêt a enlreprendre le traite- ment de quelque cas que ce soit. Nous ne pouvons que dire que nous avons pitié de ses malades. Autant voudraitêtre aux soins'du digne l)r Sangrado dont les seuls spécifiques etaient la saignée et l'eau chaude. Nous entendons mieux les choses actuel- lement. Le médecin moderne a enlièrement mis de cólé la lancette et c'est a peine s'il se sert de calo mel. La gloire de cette réforme, si bienfaisante pour le pauvre malade, est due, en grande partie, au Professeur IJolloway qui, le premier, a prouvé au monde que de telsmoyens violents n'etaientpas néces saires et même que de meilleurs résultats pouvaient être produits par de plus doux instruments. Le monde était d'abord incrédule mais les succès de ces célèbres medicaments ont fini par triompher de toute. opposition, et les principes sur lesquels il a travaillé, pendant le conrs <fo sa longue et heureuse carrière, sont maintenant les principes fondamen- taux de la profession. L'usage général, dans toutes les colonies, des célèbres Médecines Holloway,est une preuve indiscutabie de leur faveur universelle. En remontant a trente ans et, avec la sanction des millions de ses compalriotes, elles ont été demandées dans les contrées les plus reculées de ce vaste cercle colonial oü le soleil n'a jamais pénétré. Le dicton que Nul n'est prophéte dans son paystrouve une exception pour le Professeur Hollo wy. Ses simp'es, mais rapides et cffeclifs remèdes ont été appréciés, dés le ptincipe, par toutes les classes du peuple anglais et les experiences des autres pays n'ont fait que conrfimer son verdict. Les princes et les potentats ont donné librement des attestations des puissantes proprietés curatives de ces medicaments. Les nobles de naissance, com- me ceux qui ont été annoblis, ont égalernent roconnu en termes èlogieux, mais des plus mérités, leurs extraordinairès pouvoirs. A peine s'il se trouve un journal dans le monde qui ait pu s'empêeher de faire connaitre au public les surprenanles guérisons que les Médecines Holloway ont effectuées. Pour jouir d'une bonne santé, il est de la dernière importance de tenir le sang dans une condition saine, paree qu'il est fluide vital, c'est,-a-dire le prin cipe de la vie et, quand il n'est pas pur, ('organi sation entière en est affectée. Les Pilules Holloway chassenl du sang toute impuretéet amènent le corps entier a une saine action. Son Onguent se com bine admirablement avec ses Pilules lorqu'il est appliqué aux maladies exlernes. religieuse, rue St-Jacques.Gequiere, Désiré, 20 ans, tisse- rand, célibataire. rue de Meiiin.—Ravau, Sophie, 54 ans, den- telliêre, célibataire. rue des Veuves. Parmentier. Séra- phine, 45 ans, journaliftre, épouse d'Henri Bulckaen, Brielen lez-Ypres. Pole, Marie, 40 ans, reiigieuse, rue St-Jacques. Enfants au-dessous de 7 ans Sexemasculin 4. Sexe féminin 4. YFRES. Etat-civil du 23 au 30 septembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 3 Sexe féminin 5. IUARIAGES. Cuvelie, Bernard, serrurier et Pauwelyn, Léonie, sans profession. Wyckaert, Désiré, boulanger et Trachet Sophie, sans profession. Geldhof, Pierre, jardinier et Dewiide, Philomène, jardinière. Vermeerscii, Edouard, profsssenr demusique et Goethalst, Léonie,,sans profession.' DÉCÈS. Kieeken, Jacqueline, 83 ans, denlellière, veuve de Pierre Valleys, rue de Phópital St-Jean. Bouchez, Sophie, 87 ans, Etat-civil du 23 au SO septembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 6. M ARIAGES. Deschodt, Nazaire-Hyppolite, 55 ans, ouvrier agricoie, veuf avec Annoot, Fidelie-Clémeuce, 22 aus, célibataire, dentel- lière. DÉCÈS. Billiau, Amelie-Franjoise, 58 ans, servante, célibataire. 1 Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 4, Sexe féminin 5. E TA T indiquanl les quantités el le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus le lor octobre 1870, sur le mareké de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS BES MARCHANDISES VENDUES. PAR MOVEN DE VENDEES Kilogrammes. IO0 kilogram i I'liectol. Fromenl. 118 80« 28 no 25-48 Seigle i 10,300 19 75 00-00 Avoine 1,100 20-09 12-00 1.800 22-50 5-90 FOve 500 23-00 AVIS. Le Collége des Bourgmestre et Echevins pré- vient les intéressés que le róle de l'indemnité payer par les propriétaires pour l'établissement des trottoirs de la 1" partie de la rue St-Jacques, a été arrèté provisoirement par Ie Conseil com munal en séance du 24 courant et qu'il sera déposé pendant 15 jours A ^inspection des per- sonnes imposées de ce chef. Fait a l'Hótel-de-Viliele 27 Septembre 1870. Les Bourgmestre et Echevins, Par Ordonnance P. 8EKE. Le Secrétaire, J. DE CODT. 5, Prince's Street, Red Lion Square, LONDON Cet établissement est recommandable par Ie nombre de ses clients et clientes et de ses opéra- tions. Mariages avantageux. Demoiselles et dames, veuves bien dotées, de 20 a 45 ans, a marier. Secret et discretion. S'adresser par lettre affranchie a M. Fromenn, 5, Prince's street, Red Lion Square, London, (England). HORLOGERIE et BIJOUTERIE 61 et 63, rue du Midi, BRUXELLES. Maison counue avan- tageusement ilepuU sa creation pour vendre de coniiance et Iiou luarché. 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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3