DÉPOT D'BIHTRES ANGLAISES A6ENGE MATRIMONIALE Chez if. Meraïoi-Mortier. MARCHÉ-AIIX-P0ISS0NS, A YPRES. Internationale, B»«s»E»BA«aaas. ro-oo ce qui donne une moyenne de quatre Itilomètres par annèe, il faudra vingt années pour les 80 kilomètres, ce n'est qu'en 1884 qo'on peut espérer arrivera la- chèvement complet de la ligne. Espérons cependant que, la paix revenant, la société et l'entreprise agi- ront avec plus d'activité que par Ie passé et qu'elles suivront l'exemple du chemin Malines-Terneuzen qu'on annonce devoir être complétement achevé en un laps de moins de trois années. La section de Comines-Armentières, appartenant au chemin de fer Ostende-Armentières, sera mise en exploitation du 14 au 17 de ce mois. D'après nos renseignementsvoici l'ordre des trains Départ de Comines 8.45 12.05 3.20 9.15 Warnêton. 8.52 12.10 3.25 9.20 LeTouquet 9.00 1-2.18 3.33 Ilouplines. 9.05 12.25 3.40 Arrivée Armentières. 9.10 42.32 S.47 Départ d'Armentières 11.05 2.20 5.40 Houplines. 11.10 2.25 5.15 Le Touquet 11 25 2.40 5.30 Warnêton. 6.00 11.33 2.48 5.38 Arrivée a Comines. 6.05 11.40 2 56 .5.45 Le tribunal de première instance de Bruxelles vient de rendre, en cause de M. C!>. L. Claeys contre la Sociéié générale, d'exploitation des chemins de fer, un jugement de principe qui mérite l'attention de tous ceux, Ètal ou Compagnies, qui exploitent des chemins de fer, et particulièrement celles des proprié- taireset cu'tivateurs voisins de voies ferrèes. Le tri bunal a jugé 1° Que lesobügations imposées par les lois et actes de concession ainsi que par les cahiers des charges, peuvent être invoquees contre les concessionnaires aussi bien par les particuliers que par l'État, que, conséquemment, l'inobservation de ces obligations conslitue une faute de laquelle les par ticuliers peu vent se prévaloir 2° Que l'objigation de pourvoir les lignes de barrières, de loges de garde, de haies vives, etc.,etc., n'a pas été imposèe aux concessionnaires dans le bul unique de delimiter la voie, de la maintenir en bon état, d'en assurer la libre exploitation, de protéger les trains contre les accidents causes par la présence d'obstacles et particulièrement d'animaux sur le chemin de fer mats que cette obligation, imposée dans un but de sécurité générale, a aussi pour objet de protéger la sécurité des bestiaux en les empêchant de pénéirer sur le railway 3° Que s'il est vrai qu'aux termes de l'art. 1385 du Code civil, Ie propriétaire d'nn animal ou celui qui s'en sert est responsable du dommage que l'animal a causé, il faut néanmoins admettre, contrairement a plusieurs arrets, que cette responsabilité se ratta- chant a l'idèe d:une faute (qui consiste a ne pas avoir surveilié l'animal) cesse complétement lorsque le maitre prouve qu'aucune faute ne lui peut être reprochée 4° Qu'ensuite de ces principes, lorsque des bes tiaux se sont échappés des prairies de pacage, sans qu'il y ait faute de la part des gardiens, et ont fait irruption sur la voie, par suite de l'insuffisance de la clóture de celle-ci et du défaut de vigilance des garde barrières, non-seulement les propriétaires de ces bestiaux ne sont pas responsables des dégêts faits a la voie ou des accidents quelconques éprouvés par les trains, mais que, bien au contraire, ils peuvent exiger d'être indemnisés de la perte des bestiaux tués par les trains. &CTKS OFFICIALS. Le sieur Yan Elslande, conseiller provincial et membre de la deputation permanente de la Flandre occidentale, est nommé chevalier do l'Ordre de Léo- pold. Par arrêté royal du 25 septembre, les recompenses suivaotes sont accordees dans ['arrondissement d'Y- pres, pour actes de courage et dedévouement Médaille de 2° elasse Ph. Joestens, brigadier de la gendarmerie a Poperinghe; K. Colaert, boutiquier a id.; F. Menten, garde-champêtre brigadier a Rous- brugghe. Médaille de 3" classe H. Stamper, joarna'iier a AVarnêton; E. Defebvre, douanier a Warnêton. FABTS ESSViESSS. M. Paul de Brouckere, de Roulers, élève de l'insti- tut Rachez, a Ilruxelles, a passé avec distinction son examen a ['admission de l'école préparatoire des arts et manufactures. Le Moniteur publie l'arrêté royal qui nomme le sieur Léon Ruzette commissaire de l'arrondissement d'Ypres, province de Flandre occidentale. En présence de la misère qui s'annonce, l'évêque de Liégeajugé opportun-de publier un mandement pour recommander de nouvelles collectes en faveur du denier_de saint Pierre. L''Echo du Luxembourg a recu de Neufchateau une nouvelle leitre qui donne les détails suivants sur le crime qui y a éte commis Un officier d'artillerie avait eu maille a partir, dans la soiréedu 18, avec un jeune bourgeois nommé Chauvan. A un moment donnè, l'ofiicier retourna a son logement, demauda de ia lumière, alia prendre son revolver et sortit en disant qu'il rentrerait dans une heure. Peu de temps aprês, la servante a laquelle il s'elait adressè, entendit une double dèlonation. Chauvan venait de recevoir une balie et de lombar grièvement blessé. C/est dans la Grand-Rue, vis-a-vis de la maison du notaire Clément, que le meurtre a eu lieu. L'ofii cier logeait ii l'Hótel de la Poste. Cette partie du récit, que chacun se fait a Neuf chateau, ne pa rat t pas pouvoir être rèvoquée en doute. Quels que soienl les torts des diverses per- sonnes qui ont pris part aux querelles antérieures, il est acquis que le ministère est allé a son logis pour prendre son arme et en frapper Chauvan. Mais quant a la scène finale en elle-même, les faits ne sont pas aussi bien ètablis. On dit (et mal- heureusement diverses circonstances du drame sem- blent confirmer cette version) que Chauvan a été ter- rassé par plusieurs soldats, et que, tandis qu'il était étendu sur le sol, l'ofiicier a décharge son pistolet sur lui. Espérons que la lumière se fera pleine, entière, el que le coupable sera chatié selon ses mérites. L'è- vénement que nous venons de rapporter est appelé a avoir un grand retentissemeut dans la Belgique en tière, car il se présente avec un caractère de gravité exceptionnel. Trop souvent déja des brutalités sauvages ont été commises par des militaires en armes et l'on a fait entendre fréquemroent ce suiet des protestations énergiques el parfaitement fondèes; mais quand on voit, comme. dans notre cas, le crime commis avec une préméditalion évidente par un officier apparte nant a un corps spécial qu'on était accoulumé a en- lourer d'une considération proportionnee a sa valeur, on se dit qu'il est temps de couper une fois pour toutes le mal dans sa racin La sécurité publique, de móme que la plus stride justice, exigent qu'un exemple soit fait. On enterrait il y a peu de jours un excellent homme M. X qui, en -1848, a joué un certain róte dans le parti démocralique, et dunt les opinions religieuses étaient des moins orthodoxes. Cependant, au dernier moment, son entourage Ie décidaa recevoir un prêtre or, savez-vous comment fut ródigée la lettre de faire part Elle annoncait que M. X... était mort puni de tous les sacrements de l'église. Etait-ce une coquille? Vol d'un nouveau genre. La semaine dernière, un jeudi, une dame bien mise entra dans un maga- sin de bijouterie, se fit montrer mille objels, n'en acheta aucun et s'en alla. Le marchand venait de remarquer que ladite dame avait emporté une bague dans sou manchon lorsqu'un monsieur se precipite dans la buuliquo. Ne faites pas de scandale, dit-il au marchand, ma femme est. dans une situation intéressante sa manie est de voler. Ne vous aurait-elle pas pris quelque chose Je la suis el je rembourse. t> Voiia un joli métier pense le marchand. La bague valait douze francs le monsieur les compte et s'en va. La dame est en effet revenue. Le marchand, dor mant sur ses deux oreilles,l'a laissé emporter quatre ou cinq bijoux, mais n'a pas revu le monsieur. II en est pour cinq ou six mille francs. Brin de dialogue d'après nature,^cueilli dans les coulisses d'un théêtre. Deux petites dames de la rampe, en attendant le moment de faire leur entrée, causaient de l'ingénue du erft. Je t'assure qu'elle est sage. Et le petit Russe? Ma chère, il parait que e'est son premier. Au-dessus de combien d'entresols?... YPR.3ES, Etal-civil du 30'septembre"au 7 oclobre 1870, NAISSANCES. 'Sexe masculin 8. Sexe féminin 1. MARIAGES. Heiremans, Séraphin, journalier et Baert, Marie, denteD lière. Candeel, Edouard, serrurier et Hof, Stéphanie, den tellière. Bonte, Louis, lisserand et Coucke, Clémence, den tellière. Verschoore, Pierre, journalier et Bonne, Alphon- sine, dentellière. Verbeke, Henri journalier et Libberecht, Eidelie, dentellière. Heughehaert, Isidore, jardinier et Verhaeghe, Sopbie, journalière. MCÈS. Vandroerame, Virginie, 40 ans, sans profession, épouse de Ilanard, FélicienMarché au bois. jDenorme, Amand, 63 ans, cabaretier, époux de Wagnon, Adèle, rue des Bou chers. Seminet, Rosalie, 71 ans, dentellière, veuve de Debal, Louis, rue de Menin. Nolf, Pierre, 72 ans, bouti- (juier, veuf de Neyrinck, Marie, rue du Temple. Clarebout, Colette, 72 ans, journalière, célibataire, rue longue de Thou- rout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. Etat-civil du 30 septembre au 7 octobre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 1. M ARIAGES. Huyghe, Isidore-Ignace, 27 ans, cnltivateur, célibataire, avec Cambron, Octavie, 25 ans, cultivatrice, célibataire. Bruynooghe, Aloïse, 21 ans, scieur de long, célibataire avec Vangheluwne, Bugénie-Cornelie, 22 ans, dentellière, céliba taire, Notre Dame, Placide-Aloïse, 23 ans, célibataire, domestique et Plaete,Rosalie-Natalie,38 ans, célibataire,; ser vante. HÉCÈS. Lejeune, Mélanie-Virginie, 69 ans, dentellière, veuve de Jean Billiau, böpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. E TA T indiquanl les quantités et le prix mogen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus le 8 octobre 1870, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIOS DES MAECH AND1SF.S VENDUES. PAK MOYEN DE VENDUES Kilogrammes. tOO kilogram. l'hectol Froment. 117 40" 28 00 23-48 Seigle 11.700 19-75 OO-Oo Avoine 2,800 20-30 12-00 Pois 1,700 22-00 3-90 Fève 600 24-00 A prendre fratches de jour a autre d'Ostende. 5, Prince's Street, Red Lion Square, LONDON. Cet établissement est recommandable par le nombre de ses clients et clientes et de ses opéra- tions. Mariages avantageux. Uemoiselles et dames, veuves bien dotées, de 20 a 45 ans, a marier. Secret et discretion. S'adresser par lettre afFranchie a AI. Frommn, 5, Prince's street. Red Lion Square, London,, (England).

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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3