DÉPOT D'HUITRES A\GLAISES
Chez H. Meraïni-Mortier.
MARCHÉ-AÜX-POISSONS, A YPRES.
pocËRismiË.
Je ne vous dirai pas ce que je crois de cette combi-
naisonje me borne a vous la rapporter comme un
indice des préoccupations du public chezqui Ie désir
d'une paix prochaine est tellement prononcé qu'il
ajoute volontiers foi a toutes les nouvelles qui font
entrevoir a l'horizon Ie moindre espoir de la cessa
tion de la guerre.
Les journaux francais anuoncent que la Situation
qui se publie en ce moment a Londres et qui a ac-
cepté le triste röle de défendre Ie régime impérial,
est rédigée par M. Hugelman. Ge triste ècrivain a
défendu toutes les mauvaises causes a prix d'argent.
II dirigeait uaguère la Revue des Races latines, et
grace a son esprit insinuant il était parvenu a se
faire de nombreux abonnés-dupes dans Ie bassin
houiller de Charleroi. Demandez-Ie au Comité
charbonnier de Charleroi auquel M. Hugelman est
parvenu a extorquer une somme de dix-huit mille
francs qu'il a remboursée, comme on dit vulgaire-
ment, en monnaie de singe.
ACTE» OFFICIËLE.
Par arrétés royaux du 13 octobre 1870, sont norn-
més
Substitut du procureur du roi prés le tribunal de
première instance séant a Bruxelles, le sieur De
brouwer, substitut du procureur du roi, a Ypres;
Substitut du procureur du roi prés Ie tribunal de
première instance séant a Ypres, le sieur Hynderick
(chev. E.), avocat, a Bruxelles.
Par arrêtè royal du 15 octobre, ie lieutenant géné-
ral 6. Renard est admis a faire valoir ses droits a la
pension.
Par urt autre arrêté, de Ia même date, démission
honorable des fonctions de colonel chef de l'étal-inajor
génèral de la garde civique est accordée, sur sa de-
mande, a M. C. de Sorlus. II est autorisè a conserver
le titre honorifique de son grade.
Par un troisième arrêté, le lieutenant général
B. Renard est nommé inspecteur general des gardes
civiques du royaume.
Cour d'Assises de Sa Elandre occidentale.
Mercredi se sont termiaès l'examen et les débats
dans la cause a charge de Pierre Dierick. Le minis
tère public, dans quelques paroles simples et émou-
vantes, a fait l'exposó de l'attental odieux dont la
malheureuse Mathilde Samoy a été victime, et s'esl
attache ensuite a faire ressortir les charges qui s'e-
levaient contre l'accusé.
La défense a pris a têche de tirer parti des circon-
stances qui pouvaient être invoquées en faveur de ce
dernier et de combattre l'argumentation si serreede
l'accusation.M°* De Witte et Vandermeersch se
soul tour a tour acquittés de cette tache avec beau-
coup de talent et d'habileté.
Dierick, déclaré coupable du chef de viol qui a
dèterminé la mort de le petite Samoy, sans qu'il y
ait eu loutefois l'intention de donner la mort, a ete
condamné (se trouvant en etat de recidive) a 20 ans
de travaux forcès, a la surveillance de la police sa vie
durant, ainsi qu'aux autres peines résultanl de l'ap-
plication de la loi.
Après ie prononcé de cel arrêt, la session a eté
déclaree cióse.
IA ITS U1VËUS.
Le 17 de ce mois, le train partant d'Ypres a 5h.
30 m. du soir, est arrive a Bruxelles a 11 h. Ce
retard considérable était dü a un accident arrivé a la
locomotive du train qui doit croiser le premier a Ne-
derbrackei.
L'école de cavalerie recevra bientót les nouvelles
divisions d'officiers, sous-officiers, brigadiers, etc.
Le nombre de ces divisions sera augmeuté d'une
division d'artillerie.
Le Conseil a nommé comme receveur communal
M. Aimé Yerschaeve en remplacement de son père.
Les Chambres législatives de Belgique se réuniront
de plein droit, pour leur session annuelle ordinaire,
Ie mardi 8 novembre prochain, conformément a I'art.
70 de la Constitution.
Un nouveau journal hebdomadaire au service des
arts et des lettres, intitule la Plume, vient de
paraitre a Bruges chez MM. Gaiiliard et C'.
II est question d'une modification importante au
tracé primitif du chemin defer d'Ostende a Armen-
tières pour la section d'Ypres a Thourout. Cette
section, au lieu de passer par Staden, irait directe-
ment a Dixmude et de Dixmude h Ghistelles.
Nous verrons biers ce que nos représentants pour-
ront faire pour conjurer ce péril qui menace de pri ver
a jamais de voie ferrée les communes les plus impor-
tantes de notre arrondissement.
Le sieur P. C., d'Ypres, a été attaqué mardi soir,
vers 8 heures, sur la route de Brielen, entre la cam
pagne de M. Terrier et le cabaret Het Hoekjepar
un individu qui lui demandail une aumóne. L'arrivée
d'une voilure a débarrassé le sieur C. de son agres-
seur, maisses habillementsonlétó déchirés en maints
endroits.
Le Conseil général de la Ligue de I'Enseignement
a, dans sa séance du 11 courant, procédé a l'eleclion
du bureau qui a eté compose comme suit
Président: M. Jules Guillery Vices-Présidents
MM. Fontainas et Tempels; Secrétaire génèral:
M. Ch. Buis; Trésorier generalM. Fr. Yan Meenen;
Secrétaires MM. Vital, Descamps et Desés; Biblio-
thécaire: M. Marichal.
Le nombre des militaires des armées belligérantes
qui ont succombé a leurs blessures dans les diverses
ambulances de ['agglomeration bruxelloise, dépasse
aujourd'hui la centaine.
On assure que de nombreuses decorations seront
accordées a l'armée dans quelques jours.
Les blessés francais et allemands qui quittentles
ambulauces établies par les soins du conseil commu
nal de Bruxelles, emportent avec eux de jolies mé
dailles-souvenirs, qui leur sont dislribuèes par le
secrétaire de l'ambulance C, rue Fossè-aux-Loups.
Ces medailles sont suspendues a un cordon trico
lore et portent, d'un cótè, les armes du royaume, et
de l'autre, l'incriptionAndenken van Belgien 1870,
Souvenir de Belgique 1870.
Allocation faite au camp de Villance
Soldats, c'est en couchant sur la dure, a la belle
étoile, et en s'imposabt les plus dures privations, que
les troupes d'Annibal out pu se maintenir pendant
seize ans au coeur de i'Italie.
Supportez done avec courage la pluie, le froid,
la faim; le monde a les yeux sur vous I
Après ces paroles stoïques, l'orateur militaire
quitta le camp, alla dans le chêleau voisin faire un
diner copieux, après quoi il fit des rêves d'or dans
un bon lit.
Le lendemain, dès l'aurore, il reparait devant la
troupe chose étonnanle son patriotisme n'avait
rien perdu de son ardeur.
La nuit apporte parfois aux ntédecins de bonnes
aubaines.
L'un d'eux est appelë au chevet d'une jeune dame.
C'etait un mal aigu, mais dont la science a prouipte-
menl raison.
Le docleur écrit son ordonnance et regagne son
lit.
Le lendemain, un monsieur êgé se présente chez
lui et lui serre les mains avec reconnaissance.
Ah docleur, vous avez sauvè un ange de
vertu.
Et il laisse 25 louis dans la main du sauveur.
Une heure plus tard, arrive un second monsieur
moins êge. Même attendrissement et même phrase.
Ah docleur, vous avez sauvó un ange de
vertul
Le médecin sent qu'ou luiglisse dans les doigts un
billet de ia Banque. Encore cinq cents francs.
Ce second visiteur a peine parti, un troisième sur-
vient; mais cette fois jeune de vingt-cinq ans.
Ah docteur, quel ange de vertu vous avez
sauvé
Et Ie troisième enthousiaste partit après avoir dé-
posé dix louis sur le bord du bureau.
Le docteur comptait avec joie les douze cents
francs que lui apportait sa consultation nocturne,
quand un quatrième coup de sonnelte retentit
C'était l'ange de vertu en personne qui ne lui dit
que ce seul mot
Partageons.
Unguent et'fJMlules Holloway.
Ce sont les meilleurs remèdes du monde pour les
maux de jambes les vieilles blessures, les plaies et
ulcères. S'ils sont employés suivant les instructions
qui les accompagnent, il ne se trouvera ni plaies ul-
céreuses, ni maux de jambes quelqu'obtinés ou
anciens qu'ils soient, qui ne céderont a leurs proprié-
tès curatives. Quantité de personnes qui avaient
souffert dans plusieurs des grands hópitaux et sous
la surveillance d'éminents médecins, sans obtenir le
moindre soulagement, ont été entièrement guéries
par l'Onguent et les Pilules Holloway. Pour les gon-
flements glandulaires, les tuineurs, le scorbut et les
maladies de peau, il n'y a point d'autre medecine qui
puisse agir aussi efficacement. En fait, pour les pires
maladies qui dépendent de la condition du sang, ces
medecines combinées ensemble sont irrésistibles.
YPRES.
E tal-civil du 14 au 21 octobre 1870.
NAISSANCES.
Sexe maseulin 3. Sexe féminin 5.
MARIAGES.
Cnockaert, Charles, magon et Legon, Lucie, dentellière.
Bulcaen, Pierre, journalier et Lacante, Rosalie, tailleuse.
DÉCÊS.
Moerman, Pauline, 16 ans, sans profession, rue Jansénius.
Schmidt, Julien, 22 ans, charron, célibataire, vieux
Marché-au-Bois. Kcrrinckx, Sophie, 72 ans, sans profes
sion, veuve de Sinave, Ange, St-Jaeques lez-Ypres. Vanbe-
celaere, Philomène, 16 ans, dentellière, Esplanade.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe maseulin 3. Sexe féininin 2.
Etat-civil du 14 au 21 octobre 1870.
NAISSANCES.
Sexe maseulin 5. Sexe féminin 2.
MARIAGES.
Lahaye, Charles-Louis, 59 ans, domestique, célibataire
avec Leuwers, Barbe Frangoise, 43 ans, dentellière, céliba
taire. Bossaert, Frangois-Xavier, 34 ans, célibataire, cor
donnier avec Beddeleem, Natalie-Justine, 26 ans,dentellière,
celibalaire. Gheeraert, César-llésiré, 28 ans, meunier, céli
bataire avec Quaghebeur, Eugénie-Mélanie, 27 ans, céliba
taire, cultivatrice.
DÊCÉS.
Ouaghebeur, Hortense-Panline, 29 ans, ménagère, épouse
de Antoine-Aloïse, Bollengier, Wipperhoek. Billiau,
Marie-Thérèse, 61 ans, ménagère, épouse de Auguste, Potié,
ruedu Faugon. Ghiselle, Sophie-Catherine, 55 ans, céliba
taire, servaule, höpital. lleraedt, Barbe-Uorothée, 56 ans,
servante, célibataire, höpital.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe inasculin 1. Sexe féminin 2.
E TA T indiquanl les quantités et le prix mogen des
grainsfour rages et autres produits agricoles vendus
le 22 octobre 1870, sur le marché de la villa
d' Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
DES MARCHANBISES
VENDUES.
PAR
SlOVEN UK
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram
t'hectot.
Froment.
120.000
28-12
23-48
Seigle
10.900
19-37
OO-Oo
Avouie
2,400
20-50
12-UO
Pois
800
22-24
5-90
Fève
600
24-00
00-00
A prendre fraiches de jour a autre d'Ostende.