(•opaiitnuHiü. a Armentières aux environs du Pont Rouge, oü serait établie une halte; a partir de eet endroit on suivrail le tracé de la quatrième section. C'est la un projet propre satisfaire tous les intéressés. Nous avons entendu parler d'un autre projet auquel nous ne pouvons nous rallier parce qu'il sacrifie Messines, Wytschaete, etc. D'après ce projet, de la réalité duquel nous n'avons pu nous assurer, on emprunterait la route de la Flandre Occidentale jusqu'en face d'Houthem oü serait établi une station de cet endroit serait construit un chemin vers la station de Warnêton en passant non loin de la ferme De Bussehe. D'après ce projet la Société d'Ostende- Armentières échapperait a la construction de sa Am° section par l'établissement de trois kilomètres de voie en terrain des plus convenables et avec un coüt kilo- métrique excessivement bas, les trois kilomètres réunis n'exigeant pas une dépense de deux cent mille francs. Mais, comme nous le disions ci- dessus, ce projet, tout a l'avantage de Ia société, lèse les loca- lités de Messines, Wytschaete, Kemmel, Neuve- Egüse, etc. Warnêton seul y gagnerait. C'est a cause du grand nombrc d'intérêts que froisserait l'exécu- tion de ce projet que nous ne pouvons lui donner noire approbation. Le projet par Hollebeke, établissant pour Messines une station a mi-route des Qualve-Rois, rallie toutes nos sympathies, d'abord pare qu'ii est conforme a l'acte de concession, ensuite parce quë Messines n'est point oubliée ni privée de station. IV Dans son discours, M. Vandenpeereboom a montré les dents. II a été menacant pour la Société d'Ostende a Armentières, sur laquel.lle il a appelè toute la sevé- ritè du gouvernement pour le cas oü el le n'exécule- rait pas entièrement la concession. Heureusement pour la société en question que les colères de M. Al- phonse ne sont que des fusées a effet electoral et qu'elles ne së bornent qu'a des mots, sans quoi nous verrions probablement la première chute d'une société beige de chernins de fer. Mais M. Vandenpee reboom a-t-il bienexaminé si le gouvernement peut saisir les sections achevées, comme ii le prétend Nous ne le croyons pas: sans quoi il n'eut pas émis pareil avis. En effet, les deux sections achevées de l'Ostende-Armentières (Thourout-Ostende et Co- mines-Armentières) n'appartiennent plus a la société concessionnaire c'est Ia Lociété générale d'Exploita- tion qui est devenue concessionnaire de ces deux lignes et la société d'Ostende-Armentières n'a qu'une créance vis a vis de l'exploitant, créance s'élevant a la moitié du produit brut. En droit, nous ne pensons pas que le gouvernement aurait prise sur autre chose que sur cette créance. Du reste, il en serait en cela comme en bien d'autres cas on y regarderait a deux fois avant d'ordonner une sa'isie ou une réadjudica- tion. Vltimum jusultima injuria. Prendre pareille mesure ébranlerait une société et la ruinerait, peut- êtresürement il en résulterait le plus féebeux effet pour le crédit de nos sociétes de chemins de fer. C'est pourquoi l'exóoution de pareille mesure n'aura jamais lieu. M. Vandenpeereboom n'a pas parlé sérieusernent lorsqu'il a lancé ses menaces il n'a fait qu'un acte de jactance, bon, tout an plus, a contenter des ba- dauds d'élections mais insipide pour tout homme de bon sens, V M. Vandenpeereboom, si sévère, a la Chambre, vis-è-vis de Ia société d'Ostende-Armentières est, parait-il, dans l'intimité, en on ne peut meilleurs termes avec MM. de l'administration de cette so ciété. On nous assure même qu'au siége de la société, la première chose qui frappe les regards de l'arrivant est un portrait du cher Alphonse. Tout le bruit qui a été fait ne serait done que tra vail de comédien. C'est a ne pas y croire Mais enfin la politique de certaines gens consiste a leurrer sem- piternellement un public bénin et naïf; on finit par sa voir le fin mot de la chose et par connaitre le des sous des cartes quand le tour est joué. Mais alors il est trop tard. VI Nous apprenons, au dernier moment, nous ne pouvons cependant y ajouter pleine croyance, qu'il est certain que Ie tracé par Dixmude est décidé et que la 3m6 section subira des modifications capi tals qui équivaudront presque a une suppression. Dans sa séance du 9 courant, la Chambre des re- présentants s'est occupée du chemin de fer d'Ostende- Armentières a propos de pétitions demandant un changement de tracé de la section d'Ypres a Thou- rout, de telle facon que la nouvelle ligne se dirigeét directement d'Ypres sur Ostende par Dixmude. M. Vandenpeereboom, répondant a M. Rembryqui appuyait la modification de tracé, s'est opposé de Ia facon la plus énergique a ce que les droits acquis par les populations fussent méconnusil a même, et nous le regrettons, employé le mot d'expropriation et de saisie sur les sections construites, si la compagnie n'exécutait pas son tracé tel qu'il a été concéde. Nous disous plus haut que nous avons regretlé ces deux paroles, parce que nous savons Ia compa gnie d'Ostende-Armentières fort bien disposée, nous savons que si elle a consenti a faire une demande de modification de tracé c'est a la sollicitation presque générale d'une grande partie du pays, des dépulés, sénateurs aussi après cequi s'est passé a la Chambre nous apprenons que la compaguie d'Ostende-Armen tières, vient de donner les ordres a ses entrepreneurs pour recommencer immédiatemenl avec vigueur les travaux qui avaient été statés sur la partie de la ligne qui aurait pu être modifiée. Nous felicitons la compa gnie de cette resolution que nous considerons comme des plus favorablesa ses intéréts. Correspoiidnnce particuliere de I'OI'MIOÜ. Bruxelles, 15 Décembre 1870. La situation de la France ne s'est point ameliorée depuis ces derniers jours. L'artnèe de la Loire, sur laquelle reposaient tant d'espèrances, est en pleine retraite. Phalsbourg et Montmédy out capitulé, Blois est tombé aux mains des Prussiens et Tours peut slattendre a une occupation prochaine. Si rien n'est encore dèsespéré, comme je l'eritends dire encore autour de moi par quelques politiques a la confiance robuste, je ne sais vraiment plus ce que c'est qu'une situation désespérée, car l'histoire neme fournit pas d'exemple d'un peuple aussi compléte- ment privé d'élément de résistance sérieuse. Et ne vous meprenez pas sur ce que j'entends par ces mots résistance sérieuse. Personne, plus que moi, ne rend justice au courage que la France a deployè au milieu des douloureuses épreuves qu'elle a eu a traverser depuis le commencement de la guerre. Personne n'eprouve de plus vives sympathies pour ses malheurs et pour la résistance héroïqüe qu'elle oppose a l'ètranger envahisseur. Mais ni cette admiration ni ces sympathies ne sauraient m'aveu- gler au point de considérer comme admissible l'éven- tualité d'un retour de la fortune des armes en faveur des Francais, quelle que soit d'ailleurs leur bra voure. De Paris, les nouvelles recues par ballon ne pré sentent aucun intérêt particulier. Toutes s'accordent pour affirmer que l'esprit de la population continue a être excellent et que les vivres, du moins en cé- rèales, assurent l'alimentation de Paris jusqu'au mois de février. C'est ce que nous verrous. Une certaine emotion s'est manifestée a Bruxelles a la suite de la déclaration du gouvernement prussien qu'il se considérait comme dégagé vis-a-vis du grand- duché de Luxembourg quant au respect desa neu- tralité. II se peut, je n'en sais rien, que le grand-du- che a donné au gouvernement prussien de justes raisons de se plaindre de lui. Mais, en ce moment, ces raisons ont Pair d'être tout simplement celle du plus fort, et l'on se demande ici s'il ne pourrait pas, quel- que jour, prendre fantaisie a la Prusse de nous l'ap- pliquer a nous-mêmes. Les discussions de la Chambre, sauf le débat sur la proposition de M. Demeur, n'ont présenté jusqu'a présent rien de bien intéressant. Ce sont des inter pellations sur des interpellations et toutes au plus insignifiantes. Les choses continueront ainsi jusqu'a- près les vacances de Noël, car il n'est pas a supposer que la Chambre commence avant cette époque la dis cussion du budget de l'intérieur, sur lequel l'opposi- tion s'apprête a livrer une grande bataille. Bataille dont l'issue ne peut être douteuse, au sur plus, car le gouvernement dispose d'une majorité considérable et animée d'un esprit de réaction qui lui permet, a lui, de tout entreprendre|sans risque d'être abandonné par elle. II y a pourtant, c'est une chose certaine, des ti- raillements dans le cabinet, et ces tiraillements vont s'accentuer de plus en plus, mainlenant que Ia re traite de M. Malou laisse aux prises les petites vanités que l'autorité du sénaleur deSt-NicoIas avait réussi a contenir jusqu'a présent. MM. Wasseigo et Cornesse sont particulièrement menaces, M. Wasseige surtout. Tenez pour certain qu'a la première occasion ses collègues le jetteront par dessus bord. HITS SÏSVESIS. Dans une reconnaissance faite aux environs de Warnêton, dans la journée de vendredi dernier, les uhlans de l'Ecole d'cquitation d'Ypres ont perdu deux hommes. Heureusement que la gendarmerie ait été assez active pour conserver a l'armée beige les deux cavaliers perdus. Deux bataillons et l'etat-major du régiment des grenadiers, ainsi qu'une batterie d'artillerie de la garnison de Bruxelles, ont recu l'ordre de se tenir prêts a partir pour la froutière du cóté d'Ypres et Courtrai. Onguent et Pilules Btolioxvay. Remède certain pour les maux de téte, la bile, les perles d'appétit, les faïblesses d'esprü. Ces pilules peuvent être prises sans danger, en temps humide ou froid, el n'exigent aucune interruption dans les af faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les intestins, fortifient l'estomac, excitent une saine ac tion du foie; de la elles purifient le sang, nettoient la peau, donnent du ton aux nerfs et fortifient le systèma entier. Elles effectuent un changement véritablement merveilleux, lorsque la constitution est débilitée, do même elles donnent un bon appétit, corrigent l'indi- gestion, chassent la bile, les étourdissemenls, la mi graine et les prdpitations de coeur. Des instructions pour l'usage de cette médecine, a la fois douce et efïl- cace, entourent chaque boite. YPRES. Etat-civil du 9 au 16 décembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 6. Sexe féminin 4. MARIAGES. Delmotte, Charles, tailleur et Dejode, Marie, dentellière. DECÈS. Debruyne, Catherine, veuve de Joseph Hof, rue de l'Höpi- tal St-Jean. Vandewalle, Marie, 24 ans, tailleuse, céliba- taire, rue de Thourout. Schitlevaert, Brigitte, 72 ans, sans profession, épouse de Jacques Vandermeersch, Petite-PIace. Braem, Marie, 65 ans, sans profession, célibataire, place St-Pierre. Vanhaecke, Thomas, 73 ans, sans profession, veuve de Florence Timperman, rue de Dixmude. Catteeuw, Benoil, 27 ans, charpentier, époux de Sophie Brulez, rue de Menin. Salon, Jean, 72 ans, rubanier, époux de Virginie, Gadeyne, rue de Eiile. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 3. Etat-civil du 9 au 16 décembre 1870. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin -2. DÉCÈS. Vrammout, Ange-AIbert, 45 ans, célibataire, domestique. höpital. Quagbebeur, Silvie, 46 ans, ménagère, épouse de Pierre Pattin, rue de Cassel. Deschilder, Rose-Victoire, 83 ans. cultivatrice, veuve de Jean Carton, Wipperhoek. Vergelde, Fidelie-Sophie, 41 ans, dentellière. Enfants au-dessous de'7 ans Sexe masculin 4. Sexe féminin 2. ET AT indiquant les qnantités et le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricolesvenilus le 17 décembre 1870, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE QUANTtTÉS PRIX MOYKN POIDS DES BARCHAND1SES VENDUES. PAR JIOYEN DE VENDUES Kilogrammes. HOO kilogram l'hectol, Froment. 65.300 55 50 25-48 Seigle 13.700 21 50 00-0n Avoine 1,500 22 00 12-00 Pois 400 24-50 3-90 Fêve 2,800 2S-00 1 0-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 3