trés fier si nous attachions la moindre importance aux louanges du Progrès. En ee qui concerne Ie débat qui nous occupe spé- cialement, nous répétons pour la mil ième fois que les assertions ou les dementis que Ie Progrès n'appu.e d'aucune preuve, s<ml de nolle valeur aux yeux de tous ceux qui ne veulenl pas être dupes. Conslalons seulement que cello fois Ie Progrès laisse tomber un nom propre de sa plume. Dans quel bul? Neus Ie devinons aisémenl. El ii prend prelexte desa propre trouvaille pour nous ineuucer de pour- suites (sic). Ces menaces vont rejoindre Ie'sonnet d'Oronte. A votre aise, compere. Après tous les ró es honorables que vous avez joues successivement, il vous manquait de faire Ie metier de denonciateur. Nos sincéres felicitations, vous êles complet aujour- d'liui. Inconséquencc. Eu même temps qu'il demandail l'exécution du chemin de ferd'Ypres a Armenlières par Wytschaete et Vie,ssities, II. Vandenpeereboom engageail l'Etat a reprendre les lignes ferrees de la Mandre Occiden tale. Le député d'Ypres ne songeait probablement pas qu'en sa qualité d'expioitant, l'Etat a lout iiiterèl a ne posseder que de bonnes lignes, el qu'en cette ina- tiére il n'est pas fort sentimental; ce qui s'est passé a la suite do la convention aveu les bassins Houillers le prouve. En effel, après c'elb' convention, la societé cédante, toulautaut d.ins l'interèt de l'Etat que dans le sien propre, fut exonèrée de la construction des sections de Honne-Espérance a Beaumont, de Pe- ronnes a Veillereille le-Sec, etc. Si l'Etat reprend les lignes de la Flandre Occidentale, il est a stipposer que cede fois-ci encore, en ciierchant l'interêl public il n'oubliera pas le sien propre el que les lignes a construire, qui s'annoncent com me ne devant èire aucunement productives, subirunl le sort de celles de Bonne-Esperance a Beaumont el de Péronnes a Vellereille-le-Sec. Dès que la reprise se fera et 1'on nous assure que des démarches ofiioieuses sont faiies a ce sujet, il y a tout lieu de croire que la section par Mes- sines sera frappèe de mort, paree que les deux con- tractants, l'Etat et la Societé Générale, auronl lout intérèt a sa suppression. Ce serail assurément un honheur pour In Flandre d'avoir tous ses chemins exploites par l'Etat; mais ce bonheur ne serail pas complet si Messines y peril son chemin de fer; el elle le perdra eer'ainémeni si la reprise estconclue avant qu'il nesoil achevé. M. Vandenpeereboom n'a done pas eté adroit en demandant la reprise immediate. Correspondence Bruxelles, le 20 décembre 1870. Monsieur le Directeur de VOpinion d'Ypres. Uue personne amie, sans aucun doute, a eu l'obli- geance de m'adresser Ié dernier numéro de voire estimable journal, dans lequel vous rendez compte de certains faits qui concernent la Scctele d'Oslepde a Armentières. Je tiensetje m'etnpresse, Monsieur le directeur, a vous lemoigrier loule ma gratitude pour la manière, aussi impartiale que bienveillaule, avec laquelle ces faits y sont apprécies. Un seul point exige de ma part un supplément d'explication il n'est pas vrat que la Societé d'Ostende a Armentières se Irouve dans une position difficile et quelle ne peut pas exécuter toule sa ligne. Chacune des sections qui Constilue son réSeau a sou capital spécialemeni affecié a sa (Construction, et en snppo- sant l'inexécution de l'une d'elles, ce capital resterait a l'avoir de la Sopiété: Ge qui est vrai, e'est que le conseil d'administralion, daus un bul d'intérêt géné- ral, avail pensé devoir soumettre au departement des travaux publies un projet de modification du trace de la deuxième sectionje crois inutile d'entrer ici dans des détails, devenus du reste saus objet, la Compagnie, a la suite des étranges et injustes recri minations dorit elle a élè l'objel dans la séance de la Cbambre des representants du 9 courant, ayant pris la resolution irrèvocable de construire sa ligne aux termes de la concession, laissant a l'avenir de dé- roonlrer qui d'elle ou de ses délracteurs avait rai- fon. Veuillcz agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma consideration dislinguée. Le Directeur-gérant, L. Herla. P* S. C'est le 22 novembre 1868 que M. Beke, consideiant ce mandat incompatible avec celui de représentant, a donné sa demission de coinmissaire de notre t> >ciétcette démission a éte acceptée par ('assemblee generale des actionnaires du 80 a veil 1869 et a cette date I'Annuaire Loisel etait impritné. De la votre erreur involontaire. M. Beke a eté remplacé par M. Louis Desmarets de voire ville, L. H. Question de paiüc et de poutrc. La discussion soubvóe a la Chambre, par M. d'An- drimont, nous a révelé l'opinion de la gauche sur I instruction donnée par les congregations reli- gieuses. Quand nous disons opinion nous entendons celle exprimée, non eelle appiiquéecar, dans ('ap plication, la plupari des membres do la gauche, ceux du libéralisme doctrinaire, n'agissenl point confor- thement a leurs discours. En effel, ils font grand bruit paree que le ministère oatholique a accorde la qualité (1 Ecoles normales a quelques Institutions dirigées par des dames du Sacre-Coeur, de St Audre, ou des sceurs d un ordre queleonque, et le ouhoque suivaul se passé en pleine Ghambre M d' Andrirnont. Je ne le cache pas, je suis hos tile a l'ensi i-nement qui se donne dans les couveuls. M. Bouvier. Vous n'êtes pas le seul. M. d Andrimoiit Abandouner aux congréga- tioris religieuses le soin de former les normalistes, c'est comprouietlre nos libres institutions, ei je le prouve. Interruption Les fetnmes que Ton v-mt charger du soin d'in- slruire nos jeunes normalistes out renonce au monde et ne connaissenl point les joies de la familie. Inter ruption M. Bouvier. Elies ne comprennent pas même cela. Al. d'Andrimont.Gesfemmes vivenlen dehors des preoccupations lerrestres el n'ont pas de conscience propre. Leur conscience est indelerniinée, indéc'se. Elle ne peuvent, en eft'et, ni penser, ni juger, ni parler sans consultor le ou les directeurs de leur conscience. V. Kervyn dn Vo'kaersbeke. El vous leur con- fiez vos etilanis. Al. d'Andrimont. Gela ri'est pas exact. .1/ Kervyn de Votkaersbeke. Vous el. vos amis. M. d' Andrirnont. Je ne le ferai jamais. Al. Kervyn de Vo'kaei sbeke. II y en a beaucoup sur vos bancs qui l'ont fail et qui le font encore. Al. d'Andrirnont. Ges directeurs de leur con science n'agissent qu'en vertu les ordresVJ'en haul, c'est-n-dire d'ordres de celui qui a fail le syllabus el condamne nos cherts liberies. II s'ensuit que ces femmes.qui soul tout en Dleu et dévouee.s au pape, inculqueront aux normalistes non pas I'amour mais Ie mepris de nos institutions, et vos écoles normales devien'drorit non pas une pepi- nières d'inslilutrices, mais unepepiniére debignles. Et toule la gauche d'applaudir et de voter comrne un seul homilie, avec M. d'Andrimont, pour blamer M. de Volkaersbeke! I.e tort de M Kervyn est cependant bien moindre que celui de nos doctrinaires: en crèaut ces ecoles normaes d ms des couvents, le ministre de i'lnto- rieur reslait dans son róle de membre d'un ministère clerical mais, ceux qui sortent de leur róle, ce sont bien les personnages du ministère dochu en volant aujourd'hui ce blame a M„ Kervyn, eux qui se pro- posaient de faire tout cmntne il a fait, par I'etablisse- nient d'une ecole normale de fiI les a ('Institution royale de Messines. L'luslitutiun de Messines, royale, nous ne savons a quel litre, est desservi-i par des dames d'un ordre religieux, el le. bl.lme de M. d'Andrimont s'adresse lout aussi bien a I'Ecole normale qu'en aurail elablie a Messines qu'a celles créécs par M. Kervyn. On le voit, e'est toujours la sempiternelle question de la pailie el de la poutre. El M. Alphonse Vandenpeereboom, suivant le troupeau doctrinaire, est aussi d'avis. en paroles du tnoins, que les congregations religieuses forrnent une pepinière de bigotes. o O inconséquence doctrinaire! quand disparaltras- tu? Comuie on êcrit I'histoire Voiei encore un echantillon de la bonne foi du Pro grès. Pariant des mesures que prend Ie gouvernement en vue de l'approche des armées prussiennes de nos fronlières, ce 'ournal ècrit Une batlerie d'artillerie montée, arrivée en no tre ville, a eté en partie cantonnee, NOUS NE SA VONS TROP POUKQUOI, a Vlamertmgoe eta El- verdinghe. Et de la le Progrès prend lexte pour attaquer Ie ministère que nous n'avons pas mission de defendre, ce soin incoinbant au Journal d'Ypres. Mais le plus curieux de I'affaire, c'est qu'une partie de la battel ie qui agite si foi l Ie Progrès a éle can- tonnèe dans les communes environoantes a la de- mande DE l'administration comminai.e, atiimee du desir foi l tunable de soulager lus habitants tl« la villa. Est- )l possible que Ie Progrès ignore ce fait? Non certes- mais D.nrani d'inslinci l'utilité d'un mensonge, il n'a pas hesite a mentir. Ab uno disce omnes. Les lecleurs peuvent juger par cet exemple ce que valent ies articles du Progrès. Nous sommes heureux d'apprendre, par un com munique officii, que la denonciation des lard's mixtes et irilernationaux enlre l'Etat et la Sociele generale d'Exploitation, annoncee pour recevoir ses effets le 1" janvier prochain, est provisoirement snspendue. Nuus croyons que l'on peut raitacher ce relrait d'une mesuie toujours prejudiciable aux intéréts du public, a la pensee de negocialions prochaines. en vue de la reprise par l'lvat des lignes qui restent encore sous la dependance de la Societé d'Exploita- l'on- (Finance.) Les stations de la ligne Gi mines-Armentières ont des bureaux lelegraphiques au seul service de l'ad ministration du che nin de fer. I.e lelegraphe a eepen- dant ete elabli par l'Etat en /ue du service public. Comment se fait-if done qu'nne sociele parliculière profile St'ule des appaivils lelegraphiques et que le public n'est pas mtmis a iransrnèllre ties depöoiies? Voii.i plus de trois muis que poteaux, tils et appareils sont a place et qu'ils ne servent a rien. Peut-être faut-il encore remplir cerlaines forina- lités! Gar vis-a-vis des administrations de tout genre el de loule espèce la question de formes prime toutes Ies autres. Événement* miliïaire-. Toute compagnie fesani reconnaissance du cóié de la France délègue un officier vers les autorités lo cales pour leur demander si elles n'.mt a leur cen- nujss nice aucune nouvelle, aucun fait saillant et re cent sur l'un ou l'autre des belligerents. (Textuel.) A oetie question, le bourgmeslre d'un de nos viI— l<iges répohdit Vous in' deuiandez si j'avions des nouvellesde Belligéranlvous f'riez ben de rn' de mander d'abord si j' connois Belligéranl. Gar dois vous dire, m' nami, que ct' homine n'est point de m' connaissance. L'offiaier tout ahuri s'en retourna dire que la contree elaii aussi calme que ['intelligence des admi nistrateurs. Affaires de ESouie. Dans toutes les paroissés de notre arrondissement, il y a grande tjemande de signatures d'hommes (on ne tient pas a celles de femines) pour une adresse de condoleance au P,}pe prisonnier et un appel aux souverains p>ur rétablir sur son tróne l'ex-autocrate des Etats de l'Eglise. Celle fois encore, les amis du Progrès s'empresseront d'ap- poser leur signature sur i'ailresse pour prolester contre le vol cominis par Viltorio Emmanuele. Allons, Messieurs du Progrès et de Association libéraledu zèle pour la defense de Pie IX 1 Et criez avec eusémbleViva Pio nono Une violation de territoirs. Mardi dernier, toute la ville de Gomines (France) étail tnise en èmoi par l'arrivée inopinée, au plain

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L’Opinion (1863-1873) | 1870 | | pagina 2