AVIS L'Illustration Européeime et ceux qu'on trouve encore sont loués 3 des prix exorbitants. II y a malheureusement un triste revers a la mé daille. La petite vérole continue a faire ici de cruels ravages et de nombreux cas d'angine couenneuse ont été signalés. On parle aussi d'une recrudescence de fièvre lyphoïde. Notre tour serait-il done venu de payer tribut a la guerre ACTES OFFICIERS. Par arrêtés royaux, un subside de 2,769 fr. 85 c. est alloué a l'adininistration communale d'Ostende pour l'aider a couvrir les dépenses de sou école in- dustrielle et un subside de 1,400 francs ('adminis tration communale d'Ypres, pour l'aider a couvrir les dépenses occasionnées par son école industrielle. Un arrêté royal autorise la commune de Wervicq a augmenter, pour une année, Ie maximum de la co- tisation personneile jusqu'a concurrence de la somme de 17,000 francs. Un arrêté royal autorise les communes ci-après dê- signées a emprunter les sommes suivantes Beerst, 10,881 francs. Leke, 6,000. Moëres, 50,000.—Vlamertinghe, 16,000.Watou, 100,000. %'ariélcs. Les sarracenia donl il existe piusieurs varié tés, ont été importées en France par Ie célèbre voya- geurMichaux; ce sont des lierbes yivaces, semi- aquatiques, qui croissenl dans les marècagés de l'Amérique, dans Ie Canada, la Georgie, la Caroline, la Fioride. En Belgique, on les cultive soit en serre ehaude, soit en serre temporee ou sous une cage vitree, afin de les maintenir dans une atmosphère humide. La terre, dit le Journal d'agriculture pratique, d'après lequel nous rèsumons ces détails, doil être tourbeuse, melangéede mousse pourrie, de lerreau el de sable. On sème les graines a la surface de terrines remplies de terre de bruyère, qui baignent a moitié dans l'eau courante ou fréquemment renpuvelée. II résulie des renseignements transmis a la Société générale de thérapèutique de France, par M. Mille, pharmacien-chimisle de Bourges, que de toute an- cienneté les Indiens du nord de l'Amérique ont de- mandé aux propriétés tbérapeutiques de la sarra cenia appliquée a la guérison de la petite vérole, cette plante serail appeléea rendre des services de- vant lesquels s'effaceraient presque ceux de la vac cine. Au sujet de cette affirmation, dont nous laissons toute la responsabilitè a son auteur, M. Morris, mé- decin resident du dispensaire d'Halifüx, rappelle les doutes que l'on a éleves autrefois en ce qui concerne l'einploi du quinquina pour la guérison des fièvres intermitlentes, et il vient de pubiier un savant mó- moire sur i'histoire na'urelle et les propriétés médi- cales de la sarracenia. Les Indiens attribueut en outre a la sarracenia une action preventive ils ont toujours a leur disposi tion une decoction faible de ia plante salutaire, et ils en prennent de temps en temps une dose pour con- server, disent-ils, I'aDtidote dans leur sang. La sarracenia peut être administrée soit en tisane obtenue par décoction, soit en sirop. A l'aide de l'une ou de l'autre de ces deux préparations, d'excellents résultals ont été obtenus, parait-il, a Bourges et aux environs, dans Ie traitemeut de plus de cinq cents personnes atteintes de la petite vé role. Yoici quelques détails sur la fameuse horloge astro- nomique de Strasbourg, donl il a été si souvent ques tion lors du siége de cette ville C'est dans le transept de droite que se trouve cette horloge célèbre. Elle a étéconstruite par M. Schwilgué et cette construction a durê quatre ans, de 1838 a 1842. Quelques fragments seulement de l'ancieane horloge, laqueile datait de 1571, ont pu être mis a profil pour la nouvelle. Un globe, dans lebas, marque le cours des aslres;surle derrière, un calendrier perpétuel (la date du jour est indiquée par la flèche que porte la statue d'Apollon,) a gauche un méca- nisme indiquant le comput ecclésiastique, a droite les équinoxes solaires et lunaires. Au dessus, un cadran marquant le temps moyen, surmonlé d'un indicateur planétaire; plus haut encore, les revolutions de la lune sur un ciel étoilé. A toute heure du jour, surtout a midi, ce chef- d'oeuvre attire de nombreux spectateurs. Sur la première galerie de l'horloge, un ange sonne les quarls-d'heure au moyen de la cloche qu'il tient a ia main. A cóté, on voit un génie qui retourne un sablier après chaque heure; plus haut, un enfant, un adolescent, un hornme el un vieillard s'avancent. en- marquant les differents quarts-d'heure, autour d'un squelette qui sonne égalemenl l'heure. Au-dessous de la première galerie, on voit sortir d'une niche la divinité symbolique du jour. Apollon le dimanche, Diane le lundi,etc. Dans la niche la plus élevée, a midi sonnant, les douze apótres tournent autour du Christ. Enfin, sur le haut d'une petite tourelle laterale qui contient les poids, se trouve perche un coq aux ailes déployées, qui allonge le cou, ouvre le bec et fait retentir son chant a travers la cathédrale. C'est la que se trouve aussi placé le por trait du constructeur. Cette horloge est calculée pour un temps illimité. Le 31 déceinbre de chaque année, a minuit, elle se règle elle-même, sans aucun secours élranger. CONTRE LES BUULURTiS. Le traitement de la brüiure consists a calmer la douleur dans les premiers moments, a prévenir ('in flammation et ii favoriser la cicatrisation des plaies. Pour cela, on bassine tout de suite l'endroit brülé avec du vin rouge, (froid en été, chaud en hiver), ou avec de l'eau blanche dans laqueile on débat un blanc d'oeuf. Si Ia brüiure est sans cloche, on peut y appo- ser de l'èlher. Le coton sec ou irnbibé d'huile d'olive est un cal- raant rapide et certain II en est de inême de Ia gelée de groseilles appli quée en compresses. Une immersion de la partie brülée dans l'eau trés froide, continuee pendant piusieurs heures en renou- velant fréquemment l'eau, suffit souvent pour ame- ner la guérison. Qnand la brüiure a été produite par l'emploi de la poudre, on ne saürait la guérir sans enlever tous les grains qui peuvent resler dans les chairs; il faut laver la plaie avec le plus grand soin. Lors d'une revue passée a Bruxelles, a la veille de la bataille de Waterloo, les Highlanders étaient rangés en ligne aux portes de Bruxelles. Derrière eux se tenait une grande foule de curieus ou plulöt de curieuses,car dans cette foule les dames étaient en majorité imposante. Elies admiraient la belle pres- tance, la belle attitude des Ecossais au court jupon, aux robustes jambes nues. Uije idee siogulière traversa tout a coup la lête du général commandant. D'une voix tonitruante, il com- manda Armes a terre 1 l.'ordrè fut exéculé avec un magnifique ensemble mais Ie général prit un malicieus plaisir a suspendre son commandement, ce qui fit que les Highlanders dureut rester pendant prés de deux minutes dans la position que vous voyez d'ici, découvrant aux spec- tatrices des horizons bizarres pendant un temps irre- gulièrement prolongé. Vous jugez de l'effet. Notes. Si une femme vous parle de son coeur d'or, c'est qu'elle entend bien vous I'escompter. X Qui done vous pousse a toujours mal parler des femmes ...La crainte de me tromper. X Le mal que nous disons des femmes n'es". rien a cóté de celui qu'elles pensent de nous. X Naïveté crueile dite par une femme a un tont jeune hom me Comment! a voire age I... dire du mal des femme Que sera-ce done plus tard Un monsieur borgnè ne veut jamais payer que demi-place, quand il vaau spectacle, a cause qu'il ne voit que d'uo ceil. Une placed'agent de police est vacante a Ypres, Flandre Occidentale; les avantages attachés cette place sont un traitement de fr. 800, outre l'habiliement et I'equipement. Onguent et Pilules ISotloway. Remède pour les affections du foie et de la bile. Ceux qui souffrent de ces maladies devront essayer des effets de ce précieux remède. Quelques doses rendront au malade son élaslicitè et sa vigueur, chas- seront tontes les impuretes, donneront une saine ac tion au foie el fortifieront I'estomac. Si on laisse ies attaques de bile se continuer sans employer ce pré- ventif, les accidents Ies plus graves peuvent en rè- suller, et le malade peut s'exposer a rester alitè. Les Pilules Holloway sont un remède extraordinaire, agissant immediatement, en chassant 1'acidite de I'estomac, l'indigestion, la dèbiiilè, les nausées, pré- parant la nourriture pour l'assimilationreudant chaque organe tributaire parfait dans ses fonctions, et en stimulant les reins. YPRES. Etal-civil du 10 au 17 février 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 2 Sexeféminin 2 iW ARIAGES. Bflague, Augustc, né;;ociant el Donck, Sylvie, sans pro- fession. DÉCÈS. Ceroux, Comelie, 82 ans. sans profession, épouse de Charles Bril. rue des Veaux. Vandewoeslyne, Amélie, 71 ans, dentellière, épouse de Jacques Tresy, rue de Menin. Macoq, Pierre, 57 ans, journalier, époux de Marie Vermeu len, rue de Menin. Moerman, Amélie, 28 ans, dentellière. épouse d'Henri Janssens, rue des Trèfles. Rlieck, Clémence, 20 ans, dentellière, célihataire, rue de Menin. Timmer mans, Jean, 82 ans, sans profession, veuf de Caroline Win kelmans, rue au Beurre. Odaert, Amand, 22 ans, sans pro- fession, célihataire, rue longue de Thourout. Gryffon, Anne, 61 ans. dentellière, célihataire, rue de Weninck, Gerste, Jnlien, 49 ans, surveillant de travaux, veuf de Sophie Ceriez, rue longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe inaseulin 1. Sexe féminin 0. Pojieriuglie. Prix moyen du marché du 17 Fevrièr 1871. Froment, ('hectolitre26 96 Seigle17 00 Avoine11 50 Pommcs de terre, les 100 kilog8 50 Beurre, le kilog5 90 llouhlon.les 50 kilog. (Récolte 1870.) 45 2 47 E TA T indiquant les quantités et le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles vendus k 18 Février 1871, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MERCHANDISES VENDUES. FAK MOVEN IIR VENDUES Kilogrammes. 100 kilogram l'hecto!. Froment. 6 7üo 56 25 80-00 Seigle 2,400 25 25 75-00 Avoine 900 25 25 44-00 Pois 200 27-50 8 -0G Fêve 2,800 28-00 80-00 On s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Louvain, 1, coin du Boulevard de l'Observatoire. Un an, 10 fr. fr. 2-50 par Irimestre. POPFKINUBIIJ. Etat-civil du 10 au 17 février 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 2. fM ARIAGES. Questroy, Auguste-Corneille, 22 ans, cordonnier, céliha taire avec Gadeyne, Marie-Thérèse, 21 ans, ouvrière, céliha taire. Rilliau, Pierre Joseph, 50 ans, journalier, céliha taire. avec Cappoen, Julienne-Rosalie, 29 ans, serVante, cêii- balaitaire Filen, Jean-Lambert, '27 ans, donanier, céliha taire avec Debusschere, Adelaïde-Sophie, 58 ans, cabaretière, veuvede David Verhelst. DÉCÊS. SufFys, Marie-Thérèse, 5J ans, dentellière, célihataire, Marché aux Chevaux. Ferleu, César-Casimir, 22 ans, soldat au 5« régt. de chasseurs 2 pied, décédé 2 Florenville le 29 janvier 1871. Terrier, fSophie-Cornelie, 45 ans, céliha taire, dentellière, rue de Duukerque. Christiaen, Donal- Francois,82 aris, sans profession, veuf de Marie-Thérèse Cha- t'elet, hopilal. Dehaene, Jeanne-Therèse, 64 ans, céliha taire, dentellière. Denys, Julienne-AméOe, 21 ans, culti- vatrice, célihataire, Lyssenthoek. Enfants au-dessous de*7 ans Sexe masculin 5, Sexe féminin 4.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3