INJECTION 6ALENE
CONVULSIONS EPILEPTIÜUES
L'Illustration Européenne
M. HOLTZ
de juin et d'aoüt. Vienne une troisième bataille, il est
évident que nous la perdrons encore par les mêmes
raisons qui nous ont fait perdre les deux précé-
dentes.
L'union, je ne dis pas qu'elle soit facile a rétablir,
Ce que je sais, c'est qu'elle est indispensable et que
tout ce que nous pouvons enlreprendre en dehors
d'elle est condamné d'avance a la stérilité.
La discussion qui vient de s'ouvrir a la Chambre
sur le budget de l'intérieur accuse dans les rangs de
la droite une effroyable disette d'orateurs. G'est a ne
pas croire, mais sauf deux ou trois hommes de talent
je n'en accorderai pas un quatrième il n'y a
pas, a droite, un seul orateur capable de se faire
écouter pendant une demi-heure, même par ses
propres amis. On s'en est bien apercu, a la der-
nière séance, pendant la longue et ennuyeuse disser
tation de M. Delcour sur la loi de 1842. Sauf deux ou
trois passages oü I'incroyable audace de ses affirma
tions a provoqué l'hilarité de la gauche, Ie représen
tant de Louvain, qui s'était visiblement apprèlé pour
un grand succès oratoire, a lilléralement assommé
l'assemblée. Ce qui n'a pas empêché le Journal de
Bruxelles de declarer que son histoire avail produit
un effet énorme.
Après cela, il ne s'agit que de s'entendre. Si le
Journal de Bruxelles a voulu parler d'un effet sopo-
rifique, il est certain qu'il a raison.
L'Echo du Parlement a mis, cefte semaine, en cir
culation, le bruit de la retraite prochaine de M. Ker-
vyn de Letlei.hove. Pas n'élait besoin du démenti du
Journal de Bruxelles pour être convaincu que ce
bruit n'élaii qu'un canard. Car pourquoi M. Kervyn
se retirerait-il plulól que M. Wasseige ou M. Cor-
nesse? M. Kervyn se trouve trés bien oü il est, et
franchement, il y tient sa place pour Ie moins aussi
bien que ses collègues de la justice et des travaux
publics.
Puis, ce n'est pas tout de mettre un ministre de-
hors. 11 faut le remplacer. Or, j'ai beau regarder a
droite, je ne vois d'autre ministre de l'intérieur pre
sentable que M. Thonissen, qui ne veut pas le deve-
nir et qui le dit a qui veut l'entendre.
Les dénonciations répélées de la Cote libre charge
des administrateurs de Ia Compagnie du Luxembourg
commencent a émouvoir assez vivemen t l'opinion pu-
blique. L'Echo du Luxembourg aura beau dire que
M. Tesch est au-dessus de pareilles attaques. Son pa
tron finira par comprendre l'impossibilité de les su-
bir indéfiniment sans y répondre aulrement que par
le silence du mépris. Certes, je n'ai aucune raison de
croire que M. Tesch est un malhonnête homme, mais
il est des calomnies qu'on ne peut pas impunément
braver et, si haul que sa position le place, la mali-
gnité publique, toujours avide de scandale, saura
bien l'atleindre.
Il faut ranger parmi les canards le bruit de la ren-
trée prochaine de M. de Bavay dans la magistrature.
M. Cornesse peut avoir toute l'audace qu'il faut pour
commettre un passe-droit a l'égard d'un garde-cham-
pêtre de Stavelot; mais, quant a oser replacer M de
Bavay sur son fauteuil, c'est une autre affaire et
nolre jeune garde des sceaux y regardera a deux
fois avant de se lancer dans une pareille aven-
ture.
II est trés sérieusement question de soumettre notre
organisation militaire a un nouvel examen. On parle,
dans les régions officielies, d'une grande commission
militaire qui aurait pour mission d'étudier a nou
veau tout ce qui se rapporte a notre défense natio
nale.
Décidémentsi Ie nouveau ministère ne fait pas bien
nos affaires, ce ne sera pas faute d'avoir nommé des
commissions. Si je compte, la commission mili
taire sera la sixième qu'il aura installée depuis qu'il
est au pouvoir.
Faure chante ce soir Don Juan a la Mounaie. Des
hier, toule Ia salie était louée. Ce sera bien cerlaine-
merit une des plus fortes recettes de l'annee, qui en a
compté un grand nombre de trés respectables.
M. Faure a un engagement a Londres pour le 15
mars. Avis aux retardataires de Ia province, car
Faure est un chanteur incomparable.
Le respect de la mort.
Les faits suivants sont portés a notre connaissance
par des membres de la Société d'affranchissement:
Vendreni dernier, mouraitau foubourgde Laeken,
après une courte maladie, un républicain socialiste,
le citoyen Brahy.
Brahy, au lit de Ia mort, avait énergiquement
refuse les secours religieux. Néanmoins, a peine
avait-il rendu le dernier soupir que, d'accord avec la
femme et le frère du défunt, un prêtre s'introduisit
chez lui, donnant a croire ainsi, dans le voisinage,
qu'a sesderniers moments, Brahy avait tra hi les con
victions de toute sa vie.
Inutile d'ajouter qu'on avait laissé ignorer aux
amis du défunt ainsi qu'a ses collègues de I'Affran-
chissement, dont il était secretaire, la gravite de sa
maladie.
Mais il fallait empêcher ses amis et ses collègues
de protester sur'sa tombe...
Le surlendemain de sa mort, un corbillard, lancé
au grand trotemportait la dépouille mortelle de
Brahy au cimetière, oü ses amis, dêconcertés par
cette précaution jésuitique, arrivèrent trop lard pour
faire entendre une protestation indignèe.
Tels sont les faits dont l'exactitude nous est ga
rantie par des lémoins dignes defoi. Nous leslivrons,
sans commenlaires, au jugement de l'opinion pu
blique. Chronique
ACTIES ©FFICIELS.
Par arrêtés royaux du 17 février 1871, sont
nommés dans l'arrondissement d'Ypres:
Reninghelst. Bourgmestre. le sieur Gamerlynck-
Dambre, en remplacement du sieur Huyghe-De
Scbodt, dont la dèmission est acceptée; échevin, le
sieur Verdonck, en remplacement du sieur Camer-
lynck-Dambre.
Par arrêté royal en date du 14 Février, le sieur
Troost, P., ingénieur de B® classe, a éte promu au
grade d'ingenieur de 2° classe.
Nous devons en convenir, l'administraliou de
VIllustration Européenne s'impose tous les sacrifices
pour se rendre digne du sytnpathique accueil qu'elle
a rencontré chez ses nombreux lecleurs. Nous
apprenons, en effet, qu'elle vient de secréer de nou-
velles relations arlistiques, pour rester au courant de
tout ce qui se produira d'imporlant et d'intóressant
et qu'elle s'est, de plus, adjoint de uouvelles plumes
pour rendre sa redaction, qui est déja supérieure,
encore plus soignée et plus variée.
En ce moment, elle fait executer le dessin des plus
beaux sites de la Belgique, pour les publier prochaine-
tnent. L'exécution de ces dessins, confiée aux premiers
artistes, constituera, par leur ensemble, le plusspleu-
dide album de vues pittoresques qu'on pourrait
désirer.
Bien que le succès de bette publication, dont l'exis-
lenceest venue combler une veritable lacune en Bel
gique, soit immense, puisqu'elle compte déja pres de
25,000 abonnés, nous ne pouvons cependant pas
cesser d'en encouragèr la propagande dans toutes les
families sans exception.
C'est vraimenl une bonne fortune de pouvoir se
procurer, toutes les semaines, une livraison conte-
nant qualre belles gravures, pour la somme de
l'r. 2,50 par trimestre.
Ongueut et Pilules Bolloway.
L'hydropisie est ordinairement precedée d'une
action irrégulière du coeur et d'une respiration diffi
cile; les syraptömes en sont eontinuellement graves
et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re-
cours a un traitement convenable. L'bydropique trou-
vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa-
reils du professeur Holloway. Le soulagement (ju'on
ressentde leur emploi est merveilleusement prompt
et en persévérant a bien appliquer ce noble Onguent,
on obtieut une guérison parfaite et permanente. Ces
deux médecines agissent avec une telle énergie sur la
circulation et le système absorbant, que les fluides
hydropiques s'évanouissent et le malade s'apercoil
que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour
en jour jusqu'au retour de l'état naturel de la santé.
ÏPSiES.
Etat-civü du 17 au 24 février 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin 4.
MARIAGES.
Deramant, Joseph, serrurier, et Isaac, Marie, repasseuse.
DÉCÈS.
Schnaphaux, Florence, 17 ans, dentellière, célibataire, rue
de la Bouche. Vanmalder, Charles, 25 ans, caporal au 4»
rég. de Ilgne, célibataire, rue des Bouchers. Versavel, Ma
rie, 15 ans, sans profession, rue de Dixmude. Buseyne,
Philippe, 67 ans, journalier, veuf de Marie easier, rue de Me-
niu.— Leleu, Marie, 28 ans, sans profession, célibataire, rue
Courle-du-Marais. Beliaeghel, Barbe, 74 ans, sans profes
sion, célibataire. rue au Beurre. Crachet. Joséphine, 81
ans, sans profession, célibataire, rue des Chiéns, Deroulé,
Dieudonné, 63 aus, journalier, célibataire, rue de Menin.
Hynderick, Charlotte, 79 ans, propriétaire, épouse d'Henri
Carton, rue des Récollets. Billiet, Henri, 12 ans, Nouveau
Cbemin Sl-Marlin.
Enfants au-dessous de 7 ans
sexe masculin 1. Sexe féminin 2
Etat-civil du 17 au 24 février 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin 8
MARIAGES.
Mahieu, Joseph, 61 ans, charpentier, veuf, et Lazoore,
idonie-Sophie, 62 ans, ouvrière, veuve. Couwet, Charles-
Louis. 25 ans, cordonnier, célibataire, et Debaene, Mélanie-
Cornélie, 25 ans, dentellière, célibataire.
DÉCÈS.
Vandooren, Pierre-Jean, 65 ans, ouvrier, épouxde Rosalie
Ilasebaert, Eekhoek. Gille, Henrielle-Cornélie, 46 ans,
dentellière, célibataire. Ingelaere, Marie-Barbe, 55 ans,
ouvrière, célibataire, rue de Dunkerque. Dethoor, Joseph,
50 ans,charpentier, épouxde Marie Maes, rue du Faucon.
Bertier, Bartiielemi-Louis, 75 ans marchand, époux de Ma-
rie-Thérèse Beheyi, Grand'Place.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 0.
I'operïngiie.
Prix moyendu marché du 24 Février 1871.
Froment, ('hectolitre27 58
Seigle 17 00
Avoine11 25
Pommes de terre, les 100 kilog8 50
Beurre, le kiiog590
Houblon.les 50 kilog. (Récolte 1870.) 47 5 00
ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen des
grains, four rages et aulres produits agricoles vendus
le 25 Février 1871, sur le marché de la rille
d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOÏEN
POIÜS
DES MARCHANDlSES
VENDUES.
PAIt
MOVEN EK
VENDEES
Kilogrammes.
100 kilogram
l'hectol.
Froment.
14.500
57 75
80-00
Seigle
7,100
25 75
75-00
Avoine
8,600
2 <0
41-00
Pois
0 0
00 00
80-00
Fêve
6,800
28-00
80-00
On s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Louvain, I
coin du Boulevard de ('Observatoire.
Un an, 10 fr. fr. 2-50 par trimestre.
guérit sans douleur dans les 5 jours tout écoulement
de l'urètre, même les plus invétérés.
UI. Uofz, Berlin, Eindenstrasseis.
Prix du flacon avec la manière de s'en servir,
8 francs.
(ÉPILEPSIE)
par lettre guérison radicale cl prompte, fon-
dée sur de nombreuses et longues experiences,
SUCCÈS GAK ANTI
par une effieacité mille fois éprouvée contre l'envoi
de 50 francs.
18, Lindcnstr., ts, Berlin (Prussc)