INJECTION GALEHE
des merchandises
qu'Èi suivre voire marchandise; heureux si vous la
rejoignez.
Couroonement de l'édifice Le transport qui se
trouvait coté a 5 fr. 75 c. au bureau d'Ypres, n'est
plus qoe de 5 fr. 65, payable a Poperinghe. Gom-
prenne qui pourra I
Correspoudance parlicnlière de l'OPISIOX.
Bruxelles, 51 Mars 1871.
L'anxiété publique, si ardente il ya quelquesjours,
a fait subitement place a une appréciation plus réfle-
chie et plus calme des événements. Que sorlira-t-il
de l'insurrection qui vient de triornpher a Paris?
Personne ne saurait le dire. Personae, pas mêrae
ceux que le va et vient de la faveur populaire a mis
pour unjour a sa tête et qui seront peut-êlre deinain
ses viclimes. Notre premier mouvement a été tout
entier a l'épouvante. J'avoueqoe, pour ma part, en
lisant dans les journaux le récil des lamentables
événements du 23, j'ai vu le speetre sanglant de la
terreur se dresser tout-a-coup devant mes yeux.
A Bruxelles, c'elait le sentiment general, et il faut
reconnoitre que les premiers actes du gouvernement
insurrectionnel et le langage insensé de ses organes
étaient bien fails pour le justifier.
Depuis lors et, bien que l'etat des choses ne se soit
pas sensiblement modiöé, un revi-ement notable
s'est opérédaris la situation générale des esprits. On
n'est pas rassure qui pourrrait considérer d'un
regard tranquille les éventualités épouvantables que
l'avenir renferme dans ses flancs maison se dit
que le moment n'est pas encore venu de porter un
jugement sur le caractére précis, sur la portèe exacte
du mouvement (lont nous sommes les lémoins.
Gar enfin, ce mouvement, disons mieux, cette
insurrection, nous n'en connaissons encore exacte-
ment ni la pensee ni le bul. Est-ce un mouvement pro-
voqué par 1'Internationale et celle ci restera-t elle
maitressedu terrain, ou bien n'a t il d'autre but que
que de défendre la Rèpnblique contre les tendances
manifestement hostiles de l'Assetnblée de Versailles?
En d'autres tormes, assistons-nous a une revolution
sociale ou simplement a une nouvelle commotion po
litique Jusqu'a present, nous n'en savons absolu-
mant rien, etce qui se passe a Paris fournit des argu
ments aux appréciations les plus diverses.
Quoi qu'il en soit, je constate que, dans son
ensemble, la situation est envisagée ici sous un aspect
moins sombre et quo, si l'on no croit plus guère a une
entente possible entre le gouvernement insurrection
nel el l'Assetnblée de Versailles, on commence a
espércr dans un effort suprème de la France pourse
remettre elle-mérne dans los voies de l'ordre et de la
liberie. Ceia no peut pas durer, se dit-on, et sans que
l'on sache au juste comment cela finira, on reprend
confiance et l'on trouve un motif d'espérer pour la
France dans l'excès inèrne de ses malheurs.
4
G'est toujours la question de I'enseignernent que
1'on discute a la Chambre des représentants. L'amen-
dement presenté par 51. Muller a ete rejetè, comme
bien I'on pense, a une majorilé considerable. Greer,
pour l'éducation de nos jeunes lilies, une concurrence
aux établissements des bonnes soenrs de Notre-Dame
et du Sacré-Goeur I Vraiment, il fact être un
mécréant, un impie, un alhee comme M. Muller pour
avoir de ces idéés la
Je ne puis jamais, pour ma part, penset' sans une
profonde amertume a ceite question de I'enseigne
rnent. Tenez, j'aisuivi les dernières discussions tie la
Chambre. J'y ai entendu des discours parfaitement
raisonnès sur ['education claustrale et ses dan
gers.
Eh bien, allez-vous me croire? Nos principaux
pensionnats de religieuses, le Berlaimont et le Sacre-
Coeur de Jette, sont remplies de jeunes filles dont les
pores occupenl, dans les rangs du libéralisme, des
positions élevées. N'est-ce pas a faire hausser les
épaules?
II y a plus fort que cela et, pour sür, vous allez
crier au scandale! Vous vous rappelez certamement
le livre d'education écrit par une demoiselle Van
Biervliet el dont M. Bergé a In queiques passages a la
Chambre. Impossible do se repvésenter un enseigne-
nient a la fois plus absurde, phis cagot, plus abêtis-
sant que celui-la. On y defend aux mères de familie
de caresser leurs petites filles de peur d'éveil-ler dans
leurs jeunes coeurs des idéés de sensualitéon y met
l'épouse en garde contre l'amour trop vif qu'elle
pourrait avoir pour son mari, la femme chrètienne
devant être, avant lout, l'epouse du Seigneur, etc.
Or, la femme qui a écrit ces abominables sottises est
acluellement directrice de l'ècole normale de Thielt.
Et savez-vous qui l'a élevée a ce poste de confiance?
M. Alphonse Vandenpeereboom, Ie même qui, hier
encore, signalait avec tant de vehemence, les
tendances réaclionnaires de I'enseignernent cléri-
cal!
Avec des libéraux de cette trempe-la, en vérité,
nous n'arriverons jamais èi rien.
4
Quant a ce bon M. Kcrvyn de Lettenhove, cette
discussion a acheve de le couler completement,
je ne dirai pas aux yeux du pays, c'est fait depuis
longtemps mais a ceux de ses propres arms.
Parlor pour ne rien dire est une prècieuse ressource
pour un homme d'Etat, c'est parfois le comble de
l'habileté, mais ii y faut beaucoup d'artsinon, l'on
est certain de passer pour un pauvre homme. Or,
c'est précisément l'art qui manque au malheureux
effaré que ('Episcopal a place a !a tête du departe
ment de 1'lntéfieur. Ce n'est pas la facilile de parole
qoi lui inanque. Non, juste ciel, ce u'est pas cela!
M. Kervyn est homme a parlor trois beu réi de suite,
sans se moucher (3t sans cracher, sur n'importe quel
sujet. Seulement, a peine l'entend-on de deux mi
nutes que l'on est convainou qu'il ne dira rien....
paree qu'il n'a rien a dire. Et vous comprenez si
cette conviction «jette un froid, surtoul quand on
a affaire a un oraleu." dont la forme est aussi mono
tone et emphniique que la pensee est creuse.
4
M. Gornesse est venu a l'aide de son co'lègue de
l'lntérieur. Je puis vous assurer que ce n'était pas de
bon coeur; mais, comnte disait Rohert-Macaire, il le
fallailII était impossible de laisser ce bon
M. Kervyn se depétrer tout seul. A droite, on com-
meocait a trouver fort singulier que ses collègues
l'abandonnasseut si completement a son malheureux
sort.
G'est alors que M. Gornesse s'est dévoné et la
droite l'en a recompense en lui fesanl un succès a
tout casser. Triste succès, pourtont, car l'orateur,
jugé dés sa première épreuve, s'est confine dans un
Ihème de banalités redondantes qui n'auront fait que
confirmee la triste opinion qu'il nous avail donnée de
son caractére et de sou talent. Je suis plus que
jamais convainou que M. Gornesse ne fera pas da
vieux os au ministère, pas plus que M. Kervyn, que
la droite, soyez-en convaincus, jettera par dessus
hord a la première occasion favorable, et vous savez
que quand on la cherche....
ACTES» OFSiTCIERN.
Par arrêté royal du 17 mars, le sieur Decorte est
nommé échevin de la commune de Woesten, en rem
placement du sieur Vandromme.
fr'AITS IMVK8SS.
M. Emile Augiér est a Bruxelles. Parti de Paris
lorsque l'on a pu en sortir. il est allé embrasser quei
ques personnes de sa familie qui demeurent a Ypres.
SLes Médecines EIoHoway,
Nous avons entendu dire par un vieux docteur de
village qu'avec an pen de calomel et une lancette
danssapoche, il était prêt a entreprendre le traite-
ment de quelque cas que ce soit. Nous ne pouvon-
que dire que nous avons pitié de ses ma'ades.
Aulanl voudraitêtre aux soins du digne l)r Sangrads
dont les seuls spéc ffpies étaient la saignée et l'eau
chaude. Nous entendons mieux les choses acluel
lement. Le médecin moderne a enlièrement mis de
cótó la lancette et c'est a peine s'il se sert de calo
mel. La gloire de cette réforme. si bienfaisante pour
le pauvre inalade, est due, en grande partie, au
Professeur Hollow,ly qui, le premier, a prouvo au
monde qua de telsmoyens violents n'etaientpas neces
saires et même que do rneilleurs résultats pouvaient
être produils par de plus doux instruments. Le
monde était d'abord incrédule mais les succes de
ces célèbres medicaments ont fini par triornpher de
toule opposition, et les principes sur lesquels il a
travailló, pendant le cours de sa lougue et beureusé
carrière, sont maintenant les principes fondamen-
taux de la profession. L'usage general, dans loutes
les colonies, des célèbres Médecines Holloway,est une
j preuve indisculabie de leur faveur universelle. En
remontant a trente ans et, avec Ia sanction des
I millions de ses compalriotes, elles ont été demandées
dans les contrées les plus reeulées de ce vaste cercle
colonial ou le soleil n'a jamais pénél ré. Ledicton
que Nul n'est prophéte dans son pays trouve
une exception pour le Professeur Holloway. Ses
simp'es, mais rapides et cffeclifs remèdes ont été
appréciés, dés le p-incipe. par toutes les classes du
peuple anglais et les experiences des autres pays
n'ont fait que conrfimer son verdict.
Les princes et les potentats ont donné librement
des attestations des puissantes propriétés curatives
de ces médicarnenSs. Les nobles de naissance, com
me ceux qui ontéie annoblis. ont également reconnu
en termes éiogieux, mais des plus mérités, leurs
extraordinaire* pouvoirs. A peine s'il so trouve un
ournal dans le monde qui ait pu s'empêcher de
faire connaltre au public les surprenantes guérisons
que les Médecines Holloway ont effectnées. Pour
jouir d'une honne santé, il est de la dernière
importance de tenir le sang dans une condition saine,
paree qu'il est fluide vital, c'est-a-dire le prin
cipe de la vie et, quand il n'est pas nur. I'organi-
salion entière en est affectée. Les Pilules Holloway
chassent du sartg touie impureté et amènent le corps
potier a une saine action. Son Onguent se com
bine admirablement avec ses Pilules lorsqu'il est
appliqué aux maladies externes.
Ongiient eS. Pilules Blolloway.
La débililé générale, les abattements d'esprit el les
irritations ne^veusps sont-la consequence de la dys
pepsie on de l'indigestion. Les Pilulesdonnent promn-
tement du ton n l'estomae, renouvellent les pouvoirs
digestifs, purifient Ip sang etdonnent de la force a tout
Ie système. L'inertie du corps et l'abattement de
l'esprit sont remplacés par line joyeuse activité des
fonclions physique et mentales. L'indigestion est la
source de tant de maux; c'est une maladie si com
mune, si universelle, que c'est un grand bonheur
qu'un remède tel que ces médecines ait été décou-
vert.
YPRES.
Etat-civil du 2i au 31 mars 1871.
NAISSANCES.
Sexe masculin 2. Sexe féminin 7.
DÉCÈS.
DecLrcq. Charles, 74 ans, sans profession, époux de Ca-»
therine Wallaert, rue du Menin. Resem, Louis, 55 ans,
sans profession, veuf de Marie Treve, rue de Dixmude.
Decroix, Sidonie, 51 ans, dentellière, célihataire, rue des
Récollels.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 10 Sexe féminin 4
iM»i»EieiA«iïa5i.
Etut'Civil du 2-1 au 31 mars 1871
NAISSANCES.
Sexe mascutin 5. Sexeféminin 4.
DÉCÊS.
Wicke. .Intes-Corneille, 21 ans. militaire, décé-lé 5 Tournai,
le 5 mars 1871, célihataire. Rommens, Julie, 45 ans, caha-
reliêre, épnuse de Désiré Schmidt, Grand'Place. Decae.
Antoine, 69 ans, cultivaleur, veuf de Eugénie-Céci'Ie, Sohier,
Eekhotk.
Enfants au-dessons de 7 ans
Sexe masculin 4. Sexe féminin -. t.
S^operins^tie.
Prix moyen du rnarchd du 31 mars 1871.
Froment, ('hectolitre27 83
Seigle '7 75
Avoine10 75
Pommes de terre, les lOOkilog8 50
Béurre, le kitog-5 90
Houblon.les 50 kilog. (Récolte 1870.) 48 5 50
E TA T indiqunnl les quantités et le prix moyen des
grains, four rag es et autres produits agricóles ven-
dus le 1avrïl 1871sur le marché de la rille
d' Ypres.
NATURE
I QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POÏDS
VENDUES.
PAR
jMOTEN I)R
venddes
1 Kilogrammes
100 kilogram
1 l'lieotot.
Froment.
46,500
55-50
80 00
Seigte
8.600
26 21
73-00
Avoine
1.200
27 00
44-00
1.600
28 00
8 -00
Fpvp
1.400
29-00
80-00
Sguérit sans douteur dans les 5 jours lont êcoulement
de l'urètre, même les plus invétérés.
M. SBotz, BSerlin, SAndenstrasse18.
f Prix du flacon avec la manière de s'en servir,
I 8 francs.