INJECTION GALENE CONVULSIONS ÉPILEPTIQUES IV. Basque populaire. V. Association des sociêtés de secours mutuels. L illustration Européeime M. HOLTZ employées en secours exlraordinaires de toute nature, justifiés par la rigueur de l'hiver et par les circonstances ex- térieures qui ont frappé si rudement les classes ouvrières, jusqu'a concur rence de fr. 927-84, et pour l'enlretien et i'augmentation des livres de la bi- bliothèque populaire, conformément auvceu de la familie Dubois, fr. 200-00. Ensemble 1,127 84 Done, un excédant deFr. 452 46 Les dépenses ordinaires montent a Fr, 3,006 49 Les dépenses. a 2.812 88 7 493 66 Excédent. Conséquemment en caisse au 81 dé- cembre 1870 Fr. 645 82 II.Bibliothèque. Pendant l'année 4870, 1,471 livres ont été donnés en lecture a 108 membres effectifs et 223 a 21 élèves des écoles du soir, chiffres fort élevés si l'on con- sidère que la bibliothèque a été fermée pendant trois mois de l'hiver. Nous lisons dans le rapport qu'aucun don de livres n'a été fait par le gouvernement a la biblio thèque des Léopoldistes. Cela ne nous élonne pas le ministère de la Visitation réserve ses faveurs pour les couvents et pour les congregations religieuses. Le sort des classes laborieuses n'a intéressé nos mi- nistres qu'aussi longtemps que, relégués dans l'oppc- sition, ils ont convoité un portefeuille; mainlenant qu'ils le tiennent et qu'ils se prèlassent au milieu des lambris dorés des salons ministériels, peu leur im portent ceux qui souffrent 111.Caisse d'épargne. Le nombre de ceux qui ont versé la caisse d'é pargne est resté le même qu'en 1869mais la somrné versée qui était cette année de fr. 770-25, s'est ac crue en 1870 jusqu'a fr. 993-85/ résultat bien enccu- rageant en présence des souffrances que les classes ouvrières ontendurées en 1870. Infatigable dans la poursuite de tous moyens pro- pres a améliorer le sort des ouvriers honnètes, actifs et prévoyants, la socièté des Léopoldistes qui insli- tuait, en 4869, la caisse d'epargne, vient de créer une banque populaire dans le but de venir en aide aux travailleurs, dans certaines circonstances, en leur procurant du crédit. En terminant, l'auteur du rapport émet le voeux de voir s'établir une association entre toutes les sociêtés de secours mutuels du pays, afin de permettre au membre de l'une de ces sociêtés qui viendrait a quit ter une localitè, de faire partie, moyennant certaines conditions, de la société existante dans sa nouvelle résidence. Un avant-projet dissociation sera envoyè par la société des Léopoldistes a toutes les sociêtés de la Belgique aussitót que les circonstances le permet- tront. ■•'A ITS IMVEEtS. Le 1" escadron du 3° lanciers, venanl de Ghe- luwe, et le 2" escadron du même régiment, venant de Menin et allant a Mons, feront étape Tournai, le ler de ces escadrons Ie 7, et le 2° le 8 courant. La 12" batterie d'arlillerie montée quitte Ypres le 6 au matin, se rendant par élapes a Bruxelles. «v On annonce I'arrivée prochaine a Ypres d'un ba- taillon du 4" de ligne actuellement en garnison a Diest. Chasse a la bccasse dans les bois. Par arrêté ministériel du 23, la chasse a tir de la bécasse, dans les bois, est permise dans toutes les protinces a partir du 10 mars prochain jusqu'au 15 avril suivant inclusivement. Chronique judicialre. La cour de Gand vient de prononcer un arrêt qui est, croyons-nous, sans précédent en Belgique. Con- nrmant un jugement du tribunal d'Ypres rendu sur Ia poursuite de la Banque du Crédit commercial d'An- vers contre M. Max. De Neckere, de Roulers, et a l'intervention de MM. Opsomer, Liénart et Vander- wee, tous créanciers hypothécaires de ce dernier, elle vient de valider la saisie immobilière d'environ qua- tre cents hectares d'immeubles en terres, fermes, chêteauet pare, silués dansl'arrondissementd'Ypres, formant au cadastre environ sept cents numéros, et ayant, a ce qu'on assure, une valeur d'environ deux millions de francs. Ce qui suffit pour prouver com- bien une saisie aussi considérable sort des prévisions du législateur, e'est que la loi beige de 1854 sur i'ex- propriation forcée oblige de procéder a une vente aussi considérable dans les trente jours a daler du prononcé de l'arrêt. Efehos de Paris. Du Mot d'ordre Les hommes sont comme les chevaux; pour qu'on ait envie de s'en défaire, il sufiil qn'ils soient cou- ronoes. X Quelqu'un s'etonnaitde voir l'Assemblee nationale de France siéger a Bordeaux dans une salie de spec tacle. On ne pouvait pourtant, répondit X., trouver rien de fnieux qu'un theatre pour une representa tion... nationale. X On lit dans le Mot d'ordre Nous avons a cette heure un Parlement comme celui de Cromwel. On l'intitulait alors Ie Parlement Croupion. l.e nótre, il faut le dire, est au-dessous du croupion. Ij''ambition. Que de fois voyons-nous sacrifiés sur l'autel de I'ambilion la moralité publique, Ie bonheur privé et la vieille amilié. Et avec quel résultat Voyez ce fier Cardinal qui n'avait que trop bien servi son roi, mais qui avail ainsi permis son ambition de dépasser les limites de la prudenee. Voyez-ledisgracié, dégradé dépouillé de sa fortune, privé de tous les palais qu'il avail fait lui-même batir, quêtant l'hospitalite a Ia porie d'un monastère et mourant littéralement Ie coeur brisé et se repentant amèrement de n'avoir point servi son Créateur,, comme il avait servi sou roi. Relournez la page, el remarquez eet homme dont la limïte d'ambilion n élait pas seulement la domina tion de l'Europe, mais l'empire du monde. Lui qui détröna et fit des rois, lui qui joua avec les armées comme aux échecs on joue avec des pions, lui qui, pour salisfaire son grand défaut l'ambition, ne tint aucun compte des liens sacrés de la vie domeslique et la fin de tout cela que fut-elle? Voyez! un vieil- lard hargneux, maussade et trainant l'existence sur un rocher aride du Sud de I'Atlantique. Mais remereiez le ciel de ce qu'il y a une autre sorte d'ambilion. Pendant Ie dernier siècle, nous avons eu Ie philanthrope Howard dont l'ambition était de visiter toutes les prisons sans exception, afin de secourir les infortunés prisonniers. Actuellement, nous avons parmi nous un homme dont le but est de se dévouer a la noble lëehe d'allé- ger les souffrances, de guérir les maladies supposées incurables, de cicatriser les .plaies et les ulcères qui avant Implication de ses remèdes, duraient auss'i langtemps que les infortunés malades eux-mémes. Se servir des mots Panacée universelle semble tout d'abord extraordinaire; mais, d'après les norn- breux temoignages donnés en faveur des médicaments Holloway, nous nous sentons complement justifié en employant une telle expression. De l'Est a l'Ouest, des plaines brülantes du Ben^ale a l'Est, aux sources du Mississipi, a l'Ouest -I du Canada au Cap de Bonne-Espérance partout, en un mot, la renommée du professeur Holloway est le résultat de sa noble ambition. Le desir de faire Je bien, la reputation de bienfai- teur de sa race, peuvent au premier abord, ne pas paraitre aussi glorieux que l'homme qui inarche a la gloire, en ecrasant des millions de victimes. Mais Ie nom du Professeur Holloway reste grave dans Ie coeur des milhers de personnes guéries qui lebénis- sent tous les jours et l'esliment, bien plus qu'un ambitieux homme d'Etët, ou un sanguinaire conqué- ©ngnent et Pilules Holloway. Ce sont les meilleurs remèdes du monde pour les maux de jambesles vieilles blessuresles plaies et ulcères. S'ils sont employés suivant les instructions qui les accompagnent, il ne se trouvera ni plaies ul- céreuses, ni maux de jambes quelqu'obtinés ou anciens qu'ils soient, qui ne céderont a leurs proprié- tés curatives. Quantité de personnes qui avaient souffert dans plusieurs des grands hópitaux et sous la surveillance d'éminents médecins, sans obtenir le moindre soulagement, ont été entièrement guéries par I'Onguent et les Pilules Holloway. Pour les gon- flements glanduiaires, les tumeurs, le scorbut et les maladies de peau, il n'y a point d'autre médecinequi puisse agir aussi efficacement. En fait, pour les pires maladies qui dépendent de la condition du sang, ces médecines combinées ensemble sont irrésistibles. YPRES. Etal-civil du 24 février au 3 mars 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 2. Sexe féminin 7. DÉCÈS. Vanhee, Innocent, 79 ans, sans profession, veuf de Marie Orfeuille, rue de Dixmude. Pannekoucke, Alphonse, 10 ans, rue de Dixmude. Heesscher, Adelaide, 60 ans, sans profession, célibataire, rue de Ia Boule. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féininin 2. POPBÜSilAUHft;. Etat-civil du 24 février au 3 mars 1871 j NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 4. DÉCÈS. l.oncke, Joseph, 70 ans, ouvrier, époux de Louise Bouve, höpital. Adriaen, Charles-Louis, 76 ans, cultivateur, veuf de Marie-Thérèse Delaeter, Ilagebaerlhoek-Notre-Dame. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féminin 0. Poperinghe. Prix mogen du marché du 8 mars 1874. Froment, I'hectolitre28 47 Seigle17 00 Avoine11 25 Pommes de terre, les 100 kilog9 00 Beurre, lekiloff. .1390 Uoublon. les 50 kiiog. (Récolte 1870.) 47 a 48 E TAT indiquant les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricoles ven dus le 4 mars 1871, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE DES MARCHANDISES VENDUES Froment. Seigle Avoine Pois Fêve QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. PRIX MOYEN EAR 100 kilogram 29,600 57,000 2,800 l.OOO 10,500 POIDS MOVEN DR t'hectol. 57 75 25-50 26 00 2S-00 29-00 80-00 75-00 44-00 8 i-OO 80-00 On s'abonne a Bruxelles, Chaussée de Louvain, 1 coin du Boulevard de l'Observatoire. Un au, 10 fr. fr. 2-50 par trimestre. guérit sans douleur dans les 5 jours lout écoulement de l'urètre, même les plus invétérés. MI. Slolz, Berlin, ILindenstrassets. Prix du flacon avec la manière de s'en servir, 8 francs. (ÉPILEPSIE) par lettre gucrïson radicale eï prompte, fon- dée sur de nombreuses et longues expériences, SUCCES GAKANTI par une efficacité mille fois éprouvée contre l'envoi de 50 francs. ,s> Lindenstr., *8, Beriin (Prusse)

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3