AVIS.
d' Ypres.
I
de Lettenhove. J'ignore s'il a été question de cette
retraite. Ce qui me scmble impossible, c'est que le
cabinet se représente l'année prochaine devant les
Chambres, tel qu'il est actuellemenl composé.
J'en parle, je vous assure, sans parii pris. Je re-
connais bien volonliers que le parti clérieal compte,
surtout hors des Chambres, beaucoup d'hommes de
talent, parfaitement capables, au point de vue de leur
mérite personnel, de siéger dans les conseils de la
Couronne. Mais ce qui n'est pas possible, pour la di-
gnité même du nouvoir, c'est que des hommes tels
que MM. Kervyn, Wasseige el Cornesse, continuent
a représenter le pays dans Ie sein d'un cabinet, quel
qu'il soit,.après avoir douné la mesure d'une incapa-
cité, disons mieux, d'une nullité qui n'est comparable
a rien de ce que l'on peut se rappeler dans l'histoire
de ces quaranle derniéres années.
Le pouvoir appartient aux cléricaux. Rien de plus
legitime qu'ils 1'occupent. Mais au nom du ciel, dont
ils sont les représentants, nous les conjurons de nous
faire gouverner par des minislres qui ne soient des
sujets de risèe publique. lis en ont. Pourquoi ne nous
les donneraient-ils pas, au heu de ces Wasseige, de
ces Cornesse et de ces Kervyn, qui les rendent ridi
cules et qui nous exposent a la dèconsidèration a
l'etranger?
La question militaire, qui va devenir la grosse
affaire du pays, fait éclore en ce moment des nuées
de brochures pour et centre Ie développement de
notre puissance militaire. II y en a de tous les for
mats éi de tous les stylys, sans compter celles qui
n'ont pas de style du tout el qui ne sont pas les
moins nombreuses.
Une de ces brochures, que I 'Office de Publicité
vient de mettre en vente, a produit a son apparition
une trés grande sensation. Cette brochure, intitulée
le Sabre! a pour auteur M. George Vautier, on de
nos jeunes ecrivains les plus spirituels et les plus po
pulates. M. G. Vautier y railleavac une verve heu-
reuse el un rare bon sens la manie de militarisme
qui s'est tout a coup développee en Europe, au len-
demain d'une guerre qui est la condamnation la plus
éclatante des idees inilitaristes. Si vis pacem para
pacem, s'ecrie-t-il a la fin de sa brochure, et je ne
pense pas que, de longtemps, on ait dit un mot plus
juste et plus vrai.
M. Malou a déposé avant-hier au Sénat une propo
sition de loi prononcant des peines sèvères contre
ceux qui, dans les assemblees pubfques, provoqueut
a la desobéissanceaux lois, même dans lecasoii la pro
vocation ne serait pas suivie d'effet.
II faut remonter bien loin dans la législalion révo-
lulionnaire pour trouver quelque chose d'analogue a
cette proposition dont le moindre inconvenient est de
nécessiter la presence de la police dans loutes les
assemblees publiques. Car, comment pourra-t-on
coustater le delit de provocation dans ces assemblées
si la police n'y est pas presente? Ah Boniface avail
bien raison de le dire Oil allons-nous?
B'AÏTS ES5VESÏS.
Le correspondant de la Meuse cite I'anecdote sui-
vante qui a ete racontée par un homme politique trés
con nu
Cet homme politique va reudre visite dans les
Flandres a un notaire libérala la nomination du-
quel il a puissamment contribué.
j> Une servante le recoil et le fail entrer au sa
lon.
11 se trouve en presence d'une veritable collec
tion d'images pieuses el d'etnblêmes religieux. Un
crucifix sur la cheutinee, une tnadone entre les deux
fenêtres, le portrait du pape vis-a-vis du foyer, ceux
des prélats de Ilelgique sur les murs. 11 regarde tout
ébahi.
Au bout de quelques instants, le notaire entre.
II reconnalt ie visiteur, et resle uu moment etourdi.
Enfin, il reprend ses esprits.
i) Pardonnez-moi, dit-il, on ne vous avait pas
reconnu. On vous avait pris pourun tel.
Un lel elait un excellent catholique.
Passez par ici, je vous en prie. Et le visiteur
se trouve dans uu autre salon, dans lequel s'etalaient
les portraits de M. Frère-Orban, de tous ses anciens
collègues, et sur une étagère la statuette de Ver-
haegen.
Le brave notaire avait un salon pour chaoun des
deux partis, d
Des effets d'habillemenl ayant été volés cht-z M. X
5° section, a Anvers, et les soupcons s'étant portés
sur la servante, celle-ci fut congédiée, et le lende-
main une jeune fille vint se présenter pour repren-
dre le service.
o Mais, s'écria M"® X., vous avez une robe qui
a été prise dans ma garde-robe.
Vrai, répliqua naïvement la jeune fille, je
l'ignorais, sans cela j'en aurais mis une autre.
Puis, voyant entrer le fils de Mme X.
Voilé, dit-elle, celui qui m'a donné la robe
et qui m'a engagée a venir vous offrir mes ser
vices.
Tableau
Boutades.
Dans un mari, la femme aime l'hornme. Dans un
amant, elle aime l'amour-
X
Quel phénotnène bizarre que la pudeur Dans
une position delicate, le mouvement naturel d'une
femme est de dissimuler... quoi?... Son visage
X
Le bonheur du peuple doit étre bien difficile a
trouver, car taut d'hommes l'ont cherché et n'ont
trouvé... que Ie leur.
X
Un mari mort ressemble au vin, qui se bonifie en
cave. Apres dix ans de tombe, il est parfait.
X
Maxime féminime
Tout perdre fors la beaulé.
X
Aimez-vous les uns les uulres, a dit I'Evangile.
Rendons-leur justice elles suivent ce p'rétexte...
avec beaucoup de ferveur même.
X
Grattez la brune, vous retrouverez la blonde.
X
L'objet de nos amours n'est pas toujours celui dont
nous parlons le mieux, mais c'est toujours celui dont
nous parlons le plus.
Préjugés nationalise valncus.
LES TRIOMPHES D'UNE GRANDE DÉCOUVERTE.
La magnètique influence de I'Or attire le peupie de
toutes les regions sur notre sol. Hommes de tontes les
nations et parlant tous les langages civilises, soni
agglomérés dans nos plaines aurifères. Differents en
toutes choses, dans ieurs couiumes habitudes et reli
gion il est un point sur lequel Ieurs opinions
coincident. Anglais et Americaips, Francais, Suisses,
Allemands, Norwégiens, Italiens et Chinois admet-
tent d'un commun assentiment, que les grands re-
mèdes intro luïts dans Ie monde, il y a vingt ans, par
le Professeur Ilolloway, Ie rnédecin distingue et phar-
macien universel, sont mieux appropries a la guerison
des maladies de notre climal que toutes les aulns
préparations existanles, cela parait étre, en fait, I'ex-
perience de l'humanité dans toutes les parties du
monde, de la la popularite universale de ses mède-
cines.
Nous considérons done, que la confiance sans hor
nes dans lenr efticacite qui leur est aceordee par les
représentants de lant de nations aux mines, est le
phénomène le plus considerable dans l'histoire medi-
eale. Beaucoup de ces individus, dans leur jeunesse
et même dans l'age mür. etaient habitués a I'usage de
medicaments et remèdes secrets, parliculiers a Ieurs
differentes contrees. Ces remèdes, dans leur esprit,
faisaient partie des choses de la familie et uette idéé
se fortifiail, pour ainsi dire, par Ieurs prejugés ua-
tiouaux. Ces préjugés ont été rejetésde cêtéef repu-
diès résolument, aussitöt que les Pilules et l'Onguent
d'Ilöilovvay ont été adopiés, par une impulsion com
mune d'un bout a l'autre de la règion aurifére. II n'y
a qu'un seul inoyen d'expliquer ce mouvement. C'est
le résultat de la conviction conviction basée sur
l'observation el l'expérieuce personnelle.
L'Onguent a été employe avec un succes si éton-
naut dans le pansement des blessures, des uéères ét
des maux de jambes el pour toutes les maladies ex-
ternes et accidents auxquels sont si parlieulièrement
exposés les chercheurs d'or, qu'il est presqu'impos-
sible de reucomrer un campement dans ces vastes
plaines aurifères, qui ne soit approvisionné de eelte
preparation guérissanle, adoucissanle el rafraichis-
santé.
La vie dure du mineur et quelquefois ses habitudes
tendent a vicier le sang et développenl des maux qui
courent et des ulcères virulents, dans le corps et les
membres. Maux de jambes, spéeialement, sont trés
fréquents dans les mines et entravent les travaux des
mineurs. Les cas les plus fèeheux dans cette classe,
se guérissent avec une rapidite extraordinaire au
moyen de l'Onguent.
La meilleure méthode de guérir les maux de jam
bes, maux et ulcères en général, est de frotter l'On
guent sur les pariies enllammèes autour de l'orifice,
en ouvrant d'abord les pores el en adoucissant la
peau avec des fomentations chaudes. La partie affec-
tée est alors dressée avec de la charpia on du linge
saturé avec l'Onguent. Tel est le traitement externe,
mais il est aussi trés convenable de donner au pa
tient quelques doses des Pilules pendant le traite-
ment, attendu qu'elles servent a purifier le sang et a
expulser les matières morbides du système, pendant
que l'Onguent agit a la surface.
A partir du 1" Juillet 1871, la Cajsse des
Propriétaires fera remission de ses OBLIGA
TIONS aux conditions suivantes
Obligations au terme de 5 ans, 4 1|2 p. c.
Id. id. 10 id. 4 3|4 p. c.
Id a primes, 4 l|2 p. c.
ce qui équivaut au moins a 5 p. c.en tenant
compte de Ia moyenne des primes de rembourse-
ment et de la circulation moyenne de chaque
obligation émise.
Agent h Ypres, L. DESMARETS.
Yl'RES.
Etal-civil du 30 juin au 7 juillet 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 4. Sexe féminin 3.
MARIAGES.
Delaliaye, Léopold, journaiier, et Desramanf, Octavie, den-
telllère. Mortelez, Joseph, lisserandet Dedecleere. Rosalie,
dentellière. Struyve, Désiré, journaiier et Defraucq, Marie,
cabaretière. Vandecastelle, Alphonse, bouianger et Ter
rier, Stephanie, sans profession.
DÉCÈS.
Vanlholl, Auguste, 19 ans, étudiant, rue au Beurre.--
Desiiiek, Caroline, 81 ans, sans profession, célibataire. Plage
St Pierrq. Delporte, Sathilde, 65 ans. saris profession,
venve de Casian Pascal rue St-Jacques. Panneele, Thérèse,
78 ans, sans profession, veuve d'André Cooren, rue de
I'hopttal St-Jean. Annoot, Eudoxie, 47 ans, sans profes
sion, célibataire, rue au Beurre. Janssens, Caroline, 28
ans, batelière, célibataire, St Jean lez-Ypres. Debruyne,
Clémence. 63 ans, sans profession, épouse de Martin Leleu,
rue des Chiens. Godschalcb, Joseph, 57 ans, cordonnier,
époux de Méladie Peraerd* rue de Menin. Denninck,
Eugène, 18 ans, ferblantier, rue de Menin.
EnfaAs au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 1.
ï»03»£BeïSSi3ÏSS.
Etat-civil du 30 juin au 7 juillet 1871
NAISSANCES.
Sexe masculin 3 Sexe féminin 4.
MARIAGES.
Lefortry, Rdouard, 32 ans, ouvrier, veuf. et Pittellioen,
Rosalie-Amélle, 35 ans, dentellière, célibataire.
DÉCÊS.
George, Jeanne, 96 ans, particulière, veuve de Jean-Josepn
Colbert, rue Flamande, Van Renynghe, Charles-Louis-
Corueille. 67 ans, chevalier de l'Ordre de Léopold,. représen -
sentant et bourgmestre, époux de dame Natalie-Justine Ver-
camer. Camertynck. Anestasie, 57 ans, ouvrière, épouse
de Charles Paniiekoucke.
Enfant* au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 2.
E TA T indiquanl les quantités et. le prix mm/en des
orains, fourrages et autres órodtuits anrir.ni.es „m-
8 juillet
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOÏEN
I POIOS
IISS SlAECHANDlSÏS
VENDUES.
PAK
1 MOVEN DE
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram
1 1 'OecIOI
Fromeut.
Seigle
Avoine
Pois
Féve
30.800
8,300
700
1,000
1,2,10
54 50
24 73
26 25
2a 00
24-7ó
80 00
73-OU
44-00
8 -00
80-00