RICOMANDATId MÉDICALE. AYIS. VILLE D'YPRES. d' Ypres. eens qui leur donne droit d'ètre portés sur les listes électorules. Toutetbis, ceux des habitants qui ne paient pas Ie eens complet en ville et qui ont Ie parfaire avec des contributions directes qu'ils acquittent dans les autres localitas de la Belgique, doivent, avant la cló- ture des listes, faire parvenir au bureau du secré- lariat, l'hólel de ville, les avertissements pour les contributions payées en dehors de la commune. On sait que les listes révisées du 1er au '15 aoüt ne sont exécutoires qu'au 1or mai de l'anuée suivante. Chemlns de fer. Rapidité vertigineuse. Un petit paquet remisau bureau de la rue Duquesnoy, a Bruxelles, le 12 juil- let, pour étre expédié par grande vitesse a Ypres, est arrivé a destination le 14, a 11 h. du maliu. ACTES OEESCIEES. Par arrêté royal du 6 juillet, Ie collége électoral de l'arrondissemont d'Ypres est convoquè pour le 27 juillet, a 9 heures du matin, a I'effet d'elire un re présentant en remplacement de M. Van Renynghe, decede. En cas de ballotage, s'il n'y peut être procédé, au plus lard, a 5 heures, conformément a Particle 7 de la loi du 12 juin 1871, le ballotage aura lieu sans convocation nouvelle des électeurs, le jeudi 3 aoüt, a neuf heures du matin. Par arrêté royal du 20 juin, sont tiommés agents du trésor A Verviers, M. P. Du Ménitagent du trésor a Ypres A Ypres, M. A. Cornu, premier commis a 1'admi- nistration centrale de la trésorerie et de la dette pu- blique. Cour d'Assises de la Flandre occidentale. Liste des jurés pour la lre série de la 3° session de 1871, dont l'ouverture aura lieu jeudi 27 juillet, sous la présidence de Si. le conseiller de Meiren Jurés litulaires. DeVriendt, Charles, bourgmeslre, Gortemarcq. Van der Moere, Jean, marchand, Beernetn. Scharlaeken, Jean, conseiller communal, Staden. Cornille, Jacques, propriétaire, Furnes. DeConinck, Auguste, échevin, Harlebeke. Deltour, Augustin, fabrirant, Courtrai. Rnstyn, Pierre, échevin. Moorslede. Wante, Jacques, brasseur, Assebroucke. Ghyselen, Louis, conseiller communal. Hooglede. Van Oost, J.ean, brasseur, Ruisselede. Fraipout, Laurent, lieut.-colonel pensionné, Ypres. Van [seghem, Charles, echevin, Ostende. De Bie, Juies, propriétaire, Ste-Croix. Lagae, Léopold, marchand, Ileule. Notteris, Louis, échevin, Hooglede. Bulté, llippolyle, conseiller communal, Deerlyk. Borm, Joseph, propriétaire, Ste-Croix. Van der Hofstadl, Paul, banquier, Bruges. Jooris, Jules, propriétaire, Bruges. Hullebusoh, Bernard,conseillercommunal, Ichleghem. Graff, Albert, lieutenant-colonel pensionné, Ypres. Vau Eecke, Corneille, notaire, Wervicq. Daneel, Bénédictin, négociant, Courtrai. Masureel, Henri, échevin, Ingelmunster. De Ruysscber, Edmond, propriétaire, Dixmude. Claeys-De Cock, Louis, échevin, lchteghem. Winne, Charles, cultivateur, Loo. Beharelle, Jean, marchand, Ypres. Van derGhinste, Amand, négociant, Courtrai. Geldhof, Servais, propriétaire, St-André. Jurés supplémentaires. Arents, Léopold, brasseur, Bruges. Delacenserie, Aimable, père, négociant, id. Molhant, Jean-Baptiste, facteur de pianos, id. Coppieters, Vincent, propriétaire, id. EAITS ïïaVEaSS. Les décès sont nornbreux cette année a Ypres, quoiqu'il n'y règne cependant aucune épidémie. Depuis le 1" janvier le nombre des naissances est inférieur de plus de 150 a celui des décès.C'est parmi les enfants que la mortalité sévit le plus rudement. Rendez l'argent. Les correspondances de Rome racontent que le pape a teuu un consistoire dans le- quel il s'est amérement plaint de la conduite des puissances catholiques a soa égard. ot Elles m'ont adressé, a-t-il dit, force compliments et rien de plus. CommentRien de plus Et l'argent done Les millions que depuis plusieurs années on lui envoye des quatre coins du monde ne comptent-ils pas? Si le pape y fait si peu attention que cela, qu'il les rende... On les donnera aux pauvres qui s'en contenteront et qui seronl pour de longues annees sauvés de la misere. Chronique II ne faut pas confondre l'ouvrier beige avec l'ou- vrier francais, beaucoup plus accessible aux excita tions qui tendent a troubler la marche regulière du travail. Le Courrier du Havre nous apporle une preuve nouvelle de la difference de caraclère qui existe notoirement enlre nos classes laborieuses et celles de France. On écril de Dunkerque, 7 juillet, a ce journal a Une rixe entre portefaix francais et beiges a eu lieu hier, vers dix heures du matin, sur le quai ouest du bassin du Commerce. Quatre Beiges ont été jetés par les Francais dans ce bassin, mais ils en ont été relirés irpmédiatement par leurs camarades; ils n'ont recu aucune blessure grave. Les agresseurs étaient les Francais ils avaient engagé les Beiges a demander une augmentation de salaireou a se mettre en grève, mais ceux-ci, ayant refsèu, les Francais se sont réunis, au nombre de cinquanle environ, el out cherché a empêcher un nombre a pe'u prés égal de Beiges de travailler au déchargement des navires. Dans un article sur ia falsification des denrées ali- mentaires, le Progrés de Charleroi dit ll est une chose certaine, c'est que le pain que Ton vend aujourd'hui, est loin d'avoir les qualités nutri tives qu'il devrait posséder, s'il était fabriqué de pure farine. D'abord, ce pain est fade, indigeste, de mauvais goüt. Vingt-quatre heures après la cuisscn, il devient tellement sec et dur qu'il est loujours presque im possible d'y mordre. Nous connaissons un grand nombre de personnes, en notre ville, qui en ont été malades, et dans beau coup de ménages, on s'est décidé, sur les conseils des médecins, a acheter le grain, a en surveiller la mou- ture et a faire le pain dans l'inlérieur de sa propre maison. Nous n'accuions ni meuniers, ni boulangers mais dans leur intérêt, pour ceux qui sont honnêtes, lout autanl que dans l'intérêt de leurs clients, il est indis pensable que lesautorités préposéesa la chose (assent faire de temps a autre l'analyse du pain qui est livró au public. Si l'on n'y deeouvre ni farine de féverole, de pois, ni china-clayni aucune des substances chimiques dont on ne se sert que trop souvent pour faire gonfler le pain et le rendre plus blanc, il nous restera encore a demander a ceux que la chose con- cerne, pourquoi le pain d'aujourd'bui n'a plus les qualités de goüt, de nutrition, de fraicheur, du pain d'autrefois pourquoi les personnes qui fabriquent elles-mêmes le pain dans leur ménage, peuvent Ie conserver toute une semaine, tandis qu'il n'en est jamais ainsi avec le pain qu'on achète. Si nous avions quelque chose a regretter du bon vieux temps, ce serait ce pain frais, leger, digestif, au goüt de noisette, que fabriquaient lout bêtement nos graud'mères et qui laisse a cent pieds de disiance la chose nauséabonde que le progrès de l'industrie nous fouruit. A partir du 1" Juillet 1871, la Caisse des Propnétaires fera l'émission de ses OBLIGA TIONS aux conditions suivantes Obligations au tertne de 5 ans, 4 1|2 p. c. Id- id. 10 id. 4 3(4 p. c. Id primes, 4 t|2 p. c. ce qui éjuivaut au moins 5 5 p. c.en tenant compte de la moyenne des primes de rembourse- ment et de la circulation moyenne de chaque obligation émise. Agent Ypres, L. DESMABETS. YPilES. Etal-civil du 7 au 14 juillet 187 I NAISSANCES. Sexe masculin 4 Sexe féminin O DÉCÈS. Claercbout. Marie, 74 ans, sans profession, célibalaire, rue de Lille. Iiourez, Sophie, 73 aas, sans profession, veuve de Martin jVanslieliive, rue au Beurre.Leroy, Reine, 45 ans, journalière, épouse de Philippe Vangillewe, rue de Menin.Verbeke, Thérèse, 73 ans, sar s profession, céliba- taire, rue de l'Etoile. üevos. Amelie, 86 ans, sans profes sion, veuve de Alexis Duinon, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féminin 0. 3»03»ESJÏA«i!ÏE. Etat-civil du 7 au 14 juillet 1871 NAISSANCES. Sexe masculin 1. Sexe féminin tf. DÉCÈS. Bruynaert. Ameiie-Louise. 69 ans, fileuse, veuve de Phi lippe Room, Hagebaerthoek Notre Dame. Pierre, Adelaide, 26 ans, ouvriére, épouse de Frangois, Henry, Edewaerlhoek.' Chavaele, Marie-Geneviève, 06 ans, propriétaire, épouse de Charles Coene, rue de Boeschepe. Coene, Cliarles, 81 ans, propriélaire, veuf de Marie-Geneviève, Chavaete.' Buchez, Aimée-Flavie, 77 ans, rue de Bruges. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 2. ET AT indiquanl les quantités et. le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricoies ven dus le 15 iuillet 1871sur le mare. li.P. (i.P. /él tsill/t NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCH AN D1SES VENDUES. PAR MOVEN Dit VENDOES Kilogram mos. 100 kilogram l'hectol. Fromeiit. Seigle Avoine Pois Fève 19,400 2,400 100 700 800 55 25 26 12 24 00 27-50 27-00 80-00 73-00 44-00 8 -00 80-00 Expropriation pour assainissement. LOr DU 1" JUILLET 1858. En exécution de In délibération du Conseii communal du 27 Mai dernier, |e Collége des Bourgmestre et Echevins prévient ses administrés que le plan indiquant les travaux a faire pour par venir a l'élargissement de ld ruelle des Aveugles et de l'expropriation pour cause d'assainissement de la propriété encore nécessaire a eet objet, sera deposè a l'Administration communale pen- dan.t un mois ïi partir du 19 du présent mois. L'inforraatioii de commodo et incommodo aura lieu a la maison de ville, salie des séances, le jeudi 20 juillet, a 10 1|2 heures du matin, et tous les intéressés pourront y faire valoir leurs motifs d'opposition. A Ypres, le 14 Juin 1871. Les Bourgmestre et Echevins, Par Ordonnance P. BEKE. Le Secrétaire, J. DECODT. La PATÉ PECTORALE de STOLLWERCK est de beaucoup préfcrable a tous les autres retnèdes re- coinmatidés contre la toux et l'enrouement, paree qu'elle ne se compose que de sucre et de sues de plantes, que le corps s'asstmile faeilement et qui ne troublent pas la digestion. Elle est employee de pré- férence et avec succès par les enfants et les per sonnes dèlicates, comrae j'ai pu m'en assurer par les essais que j ai faits dans l'hópita! qui est sous ma direction. Breslau, 21 Février 1847. Dr BURKNER, Médecin-Chirurgien. Ou trouve la Pate pectorale' de Slollwerck, en pa- quets cachetés a 60 ets-, avec la manière de l'em- P'oyer a Ypres, chez F. Leclercq, pAtissier, Grande Place; a Roulers, chez B. Van Coillir-Slosse, et etiez Pierre Kinnéste, patissiersa Wervicq, chez Van- damme-Depaepe, patissier.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3