BELLE ET GRANDE MAÏSON ADJUDICATION corps de métiers ont pris la latte contre Ver sailles. La cordonnerie a rudement donné pour la Com mune. L'enquête constate que sur 24,000 ouvriers cordonniers d'origine francaise et employés a la cor donnerie de luxe de Paris, douze mille ont été lués, sont en prison ou ont pris la fuite. Les tailleurs n'ont pas mal marché non plus. Sur 30,000, dix mille manquent l'appel pour les mè- mes causes. Quant aux ébénistes, qui sont plus de 20,000, ils comptent six mille des leurs tués, blessès, faits prisonniers ou en fuite. Mais la palme revient aux ouvriers peintres. Le nombre des absents est d'environ 3,000 et c'était, peu de chose prés, le chiffre total du personnel de toute la corporation. De tous les corps de métiers de Paris, ce sont les typographes qui se sont le mieux comportés. Sur Irois mille cinq cents ouvriers, une quarantaine seu- lement ont été arrêtés, quatre fusillés, et nous de- vons ajouter que sur les quarante, les quatre ciu- quièmes ont déja été reconnus innocents et rendus la liberlé. Voilé qui prouve quoi qu'on en dise que le développement de l'intelligence et l'inslruciion sont pour beaucoup dans la moralisaliou des classes ou- vrières. FAITS IHVEKS. Sans augmentation de prix. 11 vient de nous tomber sous les yeux un numéro de Ia Semaine ca- tholique, un intéressant petit journal qui donne les plus fraiches nouvelles du moude des sacristies. Qui done disait que tout augmente? La Semaine catholique annonce en toutes lettres qu'on peut se procurer a l'église des Saints Michel et Gudule et de Saint-Nicolas des indulgences plénières applicables ou non aux êmes du Purgatoire aux conditions ordinaires. QueLe legon donnée aux bouchers et aux boulan- gers II n'est bruit a Saintes que d'un rapt exéculè dans des circonstances assez originates. Une jeune veuve de 85 ans, ne pouvant réussir vaincre la résistance de ses enfants et petits-enfants ce qu'elle convolat de nouvelles noces, prit le parti de se laisser enlever par san prétendu, lequel est êgé -de 88 ans. Amour, amour, quand tu nous liens, On peut bien dire adieu prudence 1 - Le Républicain de l'Est neus indique la recette suivante pour avoir un Napoléon A i'esprit de Robert Macaire, A la cervelle de Néron, Ajoutez Ie coeur de Tibère, Tous aurez un Napoléon. Uien trouvé. L'usage de faire de la bière avec du riz s'introduit en Allemagne. Cette bière est trés claire, d'uue couleur pAle, d'un goüt agréable, moussanl beaucoup et, cependant, retenani bien son acide carbonique. Echos de Paris. Dialogue recueilli aux Tuileries... dans le jardin As-tu trouvé une nourrice pour ton bébó? Oui, c'est une bien brave femme, pas trop jeune... quarante-cinq ans. Avec quoi done qu'elle nourrit Ie petit? Avec du fromage. X Aujourd'hui, pendant Ia délibération du conseil de guerre, une femme disait a son mari Mon ami, quelle difference y a-t-il enlre déporté et transporlé? Ah! tu m'ennuies avec tes questions... Cela m'étonne que toi, qui es toujours fourré dans les journaux, tu ne saches pas... Ah! tu crois que je ne sais pas la difference?... Veux-tu un exemple et un bon Eh bien 1 une sup position tu serais déportéé a la Nouvelle-Calédo- nie,.. je serais, moi, transporlé. X Moi, libéral Oh 1 que non Pourtant, vous aimez la liberté! Assurémentmais ne peut-on aimer le sucre sans se mettre épicier? X Avis aux maris jaloux. C'est une petite his- toire. M. de X. a une femme charmante qui ne regoit ja mais personne dés que sort son mari. Elle s'enferme et pleure, elle qui aime tant ca- queter et a bavarder. On n'y compreriait rienune ancienne femme de chambre a deviné la vérité, que voici Chaque fois que ses affaires appellent M. de X. au dehors, il force sa femme a avaler... une gousse d'ail. Et pendant des heures... vous sentez ga d'ici, et vous comprenez si Ia pauvrette s'enferme. Mais son mari s'en va tranquille. X Opinion d'un gendarme sur les procés de presse Qu'est-ce qu'ils ont inventé encore?:.. Une cour d'assises sans gendarmesC'est d'un triste!... X Le père lit le journal tout haut sa familie Le général Trochu s'est rendu, hier... Bébé, interrompant.Comment, rendu? Jecroyais la guerre finie. Le Père, reprenant. S'est rendu... chez son notaire. X On vient d'envoyer au Jardin des Plantes un bouc quatre cornes qui a étonné tout le monde son ar- rivée. La singulière bétel dit une dame. Je sais ce que c'est, fit Théophile Gautier, c'est un veuf qui s'est remarié. X A la première représentation de la Queue du chat, il y avait dans une avant-scène un tout jeune homme et une de ces demi-mondaines qui, par leur êge, peuvent figurer de droit dans la vieille garde. Comment, dis-je mademoiselle A..., du Vau deville, M. de B... peut-il se ruiner pour une si vieille créature Que voulez-vous, mon cher ami, me répondit Ia jeune artiste, il en est de ces femmes comme des éditions, plus elles sont épuisées, plus elles coütent cher Les Soldats ct les Marine. C'est un fait étrange que les soldats et les marins, bien que mieux nourris et mieux vêtus que la ma jeure partie de la population, sont plus atteints de Ia morlalité. Ce fait extraordinaire a été sufïisamment prouvó dans la plupart des contrées. Une cause de maladie provient infailliblement de l'oisiveté qui engendre le vice; mais, en même temps, on peut se demander quels sont les meilleurs re- mèdes pour guérir complétement cette maladie. Nous nous rappelons un incident frappant sur ce point et bien reconnu, sa voir que des centaines de nos troupes deviennent hors de service, par suite de ces deux maladies dominantes dont la nature afflige les licencieux nous tenons le fait auquel nous fai- sons allusion d'un malade même. II raconte qu'il s'é- tait embarqué de l'Inde dans un état de santé délabré, après avoir vainement essayé tous les remèdes pres ents par l'autorité, lorsqu'un vieil officier du pays, voyant sa position, l'engagea essayer des Pilules et Onguent Holloway. Le malade n'avait pas confiance dans ce remède, mais il consentit a en faire l'essai, pensant bien que si ces médecines ne lui faisaient pas de bien, elles ne pourraienl certainement pas Ie ren- dre pire qu'il n'était. Mais, grande et des plus agréables fut sa surprise, en trouvant le plus immédiat soulagement dans ces remèdes dont il avait l'habitude de rire, comme s'iis avaient été de simples drogues pour attraper de l'ar- gent, ou de ridicules panacees. En quelques se- maines, dit-illes Pilules et l'Ongueut Holloway m'ont complétement guéri. Les faits sont prover- bialement des habitudes enracinées et Ie cas présent, relatè par une personne reconnue incrédule et com muniqué a d'autres qui n'avaient aucun intérêt, parle aussi haut que des volumes, en faveur des remèdes du Professeur Holloway, auxquels tant de millions de personnes sont redevables de ['existence et de la res taura tion de leur santé. A aucune classe de personnes les Remèdes Holloway n'ont été plus serviables qu'aux émigrants, si souve..t attaquée de toutes sortes de maladies incurables partout on trouvé des témoignages de leurs précieux et invariables succès. Suivant les statistiques que possède Thomas Holloway, les premiers colons, envoyés a la Grande Rivière par la Nouvelle Com pagnie Anglaise, 1832 3, recurent l'ordre de se pourvoir eux-mêmes de quelque médecine de familie, de leur propre choix. Ils choisirent les deux célèbres remèdes Holloway qui, depuis, ne furent jamais oubliés parmi les provisions de l'émigrant. Avec de tels faits sous nos yeux et nous pourrions ,en ajouter plusieurs autres pourrions-nous douter que le nom d'Holloway ne survive aux siècles a venir, comme le conservateur de la santé et de la force et le préservateur de toute maladiealors méme qu'Harvey, Abernethy, Astley Cooper, et Brodie seront oubliés Le vrai Lait des Steppes ne s'obtient véritable qu'au dépót général deTinstitutKumys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 a. De tous les moyens médicaux employés jusqu'è ce jour dans les maladies de la poitrine et des poumons, un seul a su acquérir un grand renom comme anti- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson préparée par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les temps dans les maladies d'épuisement et dont la merveilleuse vertu curative attira l'attention des médecins. Les essais tentés pour appliquer ce remède dans d'autres contréeséchouèrent en grande partie a cause de la difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, réussit a produire la préparation sous forme d'extrait, de telle facon que le transport peut s'en opérer désormais sans grands frais dans tous les pays du monde. YPRES. Etat-civil du 6 au 13 oclobre 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 2; MARIAGES. Melsu, Pierre, journalier et Verhelst, Louise, journalière, Grimonprez, Emijgde, journalier et Straetzaert, Eugénie, dentellière. Capelier, Aloïse. magon et Micliiel, Victoire, dentellière. Dethoor, Auguste, peintre et Malhieu, Caro line, dentellière. Gruwier, Constantin, facteur et Grimon prez, Sophie, boutiquière. Gobyn, Léonard, journalier et Devacht, Julienne, cabaretière. DÉCÈS. Plessiet, Jules, 26 ans, sans profession, rue de Thonrout Jacques, Jean, 72 ans, sans profession, célibataire, rué N d'Elverdinghe. Desaever, Eugénir, 64 ans. sans profession, veuve de Pierre De Graeve, rue de Thourout. Verraeersch Fidéle, 59 ans, sacristain, époux de Caroline Libaert, rue des Plats. Jleersseman, Sophie, 17 ans, dentellière, rue dite Kanonweg. Jarett, Marie, 68 ans, religieuse, rue St-Jac- ques. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin 0. E T AT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 14 octobre 1871, sur le marché de la ville d' Ypres. SAMEDI 21 OCTOBRE 1871, a 3 heures de relevée, a la Téte de Bronze, rue de Lille, a Ypres, de la avec son beau JARDIN et grand TERRAIN silués en la ville d'Ypres, rue de IJlle, occupés par M. Francois Bohm. Pour entrer en jouissance immé- diatement. Pour tous renseignements, s'adresser en l'étude du Notaire VAN EECKE, Ypres. Mise prix seulement 14,100 fr. NATURE QUANTITÉS PRIX MOYEN POIDS DES MARCflANDISES VENDUES. PAR MOVEN DK VENDOES Kilogrammes 100 kilogram l'hectol. Froment. 100.40O 34 50 80-08 Seigle 13,100 24 50 75-00 Avoine 2,100 19 25 44-00 Pois 9,000 24-25 8 -00 Fêve 11,000 24-00 80-00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3