i cassagne. J'étais allé visiter les chambres une première fois, dit-il; ayant été révolté de la mal- propreté qui régnait dans les objets de literie, j'intimai au propriétaire l'ordre d'avoir a faire laver tout ce linge quand je revins buit jours après, il n'avait rien fait laver du toutc'était même encore bien plus sale que la semaine précé- dente. Le jwge Barker.Naturellement. (Au prévenu.) II faut bien vous mettre en tête que paree que vos locataires sont pauvres, vous n'êtes pas autorisé a les faire coucber dans de pareils lits. Lacassagwe. lis ne plaignent pas. Le jwge. C'est possible, mais il faut qu'ils soient propres malgré eux. Je vous condamne done a 20 shellings d'amende que vous payerez a moins que vous n'aimiez mieux faire quatorze jours d'emprisonnement avec travail forcé. Des baleines dans la Manche. Dn corres- pondant écrit au Times que jeudi, tandis qu'il traversait la Mancbe sur le steamer qui part de Calais pour Douvres a 2 beures de l'après-midi, et lorsque la traversée était a demi accomplie, une vive surprise se produisit parmi les passa- gers a l'apparition de deux énormes baleines, qu'on vit distinctement projeter des trombes d'eau a peu pres a un mille en avant du vaisseau. L'une suivait directement l'autre dans la direc tion du Nord, en croisant la route du steamer. Toutes deux s'élevèrent a la surface de l'eau quand elles ne furent plus qu'a trois cents yards. La mer était calme et l'atmospbère transpa rente, de sorte qu'on put parfaitement distinguer ces monstresla première baleine était la plus grosse et avait au moins septante pieds de long. Une aventure de cbasse fort plaisante, mais qui ne fit cependant point rire tout le monde. M. de Bavait en portefeuille un certain nombre de billets de mille francs. En attendant qu'on put les cbanger sans perte, il cbercha, comme il est trés méfiant, une cacbette sure ou les déposer. II crut en trouver une excellente et dormit sen ses deux oreilles. Mais voila qu'un matin, son neveu, qui 1'est venu voir, ent ré triomphant dans la chambre, un lièvre d'au moins douze livres au bout du poing. Mon oncle, vois done ce que j'ai tué. M. de B... palit. Avec quoi as-tu fait ce beau coup Avec un fusil, parbleu Mais, lequel? Le tienil n'y en a pas d'autre ici. M. deB... tomba sans connaissance. C'est dans le canon de soTiLefaucheux qu'il avait coulé ses billets, il y en avait douze cela faisait mille francs la livre, le lièvre Après ga, étonnez-vous sil'on refuse les billets. M. GRAND MAISON a l'honneur d'informer sa clientèle qu'è la suite de bruits faux et malveil- lants tendant a faire croire a son prochain dêpart de cette ville, il proteste hautement contre cette con duite d'individus qui trouvent peut-être leur bénéfice a faire circuler ces bruits. M. GRAND MAISON n'a jamais songé a quitter la ville d'Ypres. II estvrai qu'il a établi une succursale a Comines (France) mais la maison principale est toujours a Ypres, 9, rue de l'Ètoile. Ecltos de Paris. Mme Y., après un an de manage, vient de donner le jour a un gros garcon, dont l'arrivée en ce monde a mis en danger ia vie de la jeune mère. Comme Mme Y. est trés dévote, elle avait faitallu- mer un long cierge au pied duquel M. Y. avail été condaniné a prier pendant toute la durée des grandes douleurs. Une fois délivrée, Mme Y. fait un signe a son mari, qui s'empresse d'accourir. Ernest, lui dit-elle tout bas, éteins le cierge et serre-Ie dans l'armoire. II pourra servir l'année pro- chaine! Du Charivari Une soupeuse vient de sonner sa domestique. Pouah I ne m'approchez pas, s'écrie-t-elle, vous avez été boire. Si vous croyez qu'on ne s'en aper- coit pas!... C'est dróle, fait la domestique en a parte, on voit toujours quand j'ai bu et jamais quand j'ai soif X Un journaliste donne dernièrement a son domes tique un billet pour voir la Fille du Régimentl'O- péra-Comique. Tu verras, lui dit-il, quelle musique; ca vous enlève Ob 1 je me tiendrai a la banquette. X Une pensee. Faut-il que Ie bon Dieu ait se venger de 1'homme... pour lui avoir donnè l'existence. X Un joli mot de veuf, pas trop connu. Un brave marchand venait d'avoir la douleur de pei'dre sa femme. C'était le matin de i'enterrement. En attendant I'heure du convoi et pour tuer le temps, il prend ses livres et se met a examiner sa situation commerciale. L'heure arrive, les invités aussj. Notre homme, qui relevait un oompte, ne se dérange pas. Enfin, son domestique entre dans son cabinet. Monsieur, lui dit-il, on va faire la levée du corps. Aliez toujours! allez toujoursrépond le veuf sans se déranger. Je vous rejoins dans deux minutes. Vous connaissez mes principes Les affaires avant le plaisir! Notes. On est étonné de voir des femmes de quaranle ans, qui cherchent, d'ailleurs par tous les moyens possibles a se rajeunir, faire les blasées comme si les illusions n'ètaient pas un des principaux attribuls de la jeu- nesse. Ce qui fait lire beaucoup de livres, c'est le plaisir de s'élever au-dessus de leur auteur par la critique. La vertu el le vice sont contraires a la santé. II en est de I'amour comme du potage les pre mières cuillerées sont toujours trop chaudes, les der- nieres trop froides. Aux rendez-vous d'amour la femme arrive sou'- vent en retard, quelquefois en avance, a l'heure jamais. Entre se donner et se vendre, il n'y a pour la femme qu'un cachemire trop cber. Nos mattresses ?- d'une échéance. -La perfection niêtne la veille Par le luxe qui court, Jupiter lui-même se faisant pluie d'or pour séduire nos Danaë ne vas tarder a devenir insuffisantii devra se changer en trompe. Société anonyme des elieittins de fer de !a IFIandre Occidentale. OBLIGATIONS de FR. 500 a 3 p. c., Première émission Dix-buitième Tirageau sort, 6 Noveinbre 1871. I.es obligations dont les numéros suiventsont rem- boursables le l8'juillet 1872, a raisonde 500 fr. par ob gation, chez MM. IL ugmaun, fils, a Bruxelles, et au siège de la Société a Bruges. N"* 17, 1098, 1475. 1652, 2166, 2212, 2477, 2677, 2692, 2841, 3236, 3238, 4191, 4590, 4655, 4685, 4727, 4779, 4950, 5042, 5156, 5292, 5497, 5625, 5803, 5785, 5875, 6207. 6584. 6981, 7866, 7812, 8014, 8027, 8207, 8456, 8499, 8664, 8857, 8925, 9266, 9490. 9647, 9920. Obligations sorties aux tirages précédents et qui n'ont pas encore ete presentées au remboursement 10me tirage 6588.—1ime id. 7476.- 12me id. 9874. 13m8 id. 4767, 6265. 15m" id. 837, 906, 8352. 16m" id. 1471, 2888, 4870, 8628, 9393,9575.— 17me id. 693, 2512, 2587, 2618, 2778, 2806, 7082, 7141, 7320, 7603, 7727, 7885, 7911, 8120, 8204, 8889, 9849. Aux lermes des conditions de l'émission des obli gations, toutes celles designees parle sort, pour être remboursees, cessent d'être productives d'intérêts depuis la date fixée p iur le remboursement. Le mon- tant de tous coupons d'intérêts détachés depuis cette date sera déduit de ce capital a rembourser. Le vrai Lait des Steppes nes'oblientvèritable qu'au dépót gènéral de I'inslitul Kutnys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 a. I)e tous les moyens médicaux employés jusqu'è ce jour Jans les maladies de la poilrine et des poumons, un seul a su acquèrir un grand renom comme anli- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson préparèe par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les temps dans les maladiesd'épuisement et dont la merveilleuse vertu curative attira l'allention des médecins. Les essais tentés pour appliquer ce remède dans d'aulres conlréeséchouèrent en grande parlie a cause de la dilFiculté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, réussit a prodmre la préparation sons forme d'extrait, de telle facon que le transport pent s'en operer dèsormais sans grands frais dans tous les pays du tnonde. TPHES. Etat-civil du 3 au 10 novembre 1871. NAISSANCES. Sexe masculin 5 Sexeféminin 7. MARIAGES. Jules Hesset, isilleuse et Alixe Terrier, dentellière.— Jean Devos, facteur et Eraerent e Dehaene, dentellière. Isidore Beirnaerl, boulanger et Marie Gadeyne. sans profession. Henri Hessel, cabaretier et Marie Benneken, domestique. DÉCÈS. Ceuninck, Florence. 19 ans. dentellière, célibataire, rue de la Crapaudière. Decock, Marie, 68 ans, dentellière. veuve de Jacques Tbibaul, rue Sle-Cathérine.Kerrinckx, Pierre, 81 ans, sans profession, veuf de Virginie Vermeersche, rue de Lille. Van Egroo Ursule 81 ans sans profes sion veuve de Joseph Dejonghe, rue d'Elverdinghe. Angillis Frangois 77 ans veuf de Marie Delha- bit, rne de Lille. Naye, Marie, 17 ans, sans profes sion, célibataire, rue de Menin. Brever, Caroline, 60 ans. dentellière, épousede Jeau Lieven, rue des Tuiles, Lagae, Pierre 4b ans, charron, célibalaire, rue de Thourout. Vanden Peereboom, Eraelie. 66 ans, sans profession, veuve de Charles Demoucheron, rue de Uixmude. Enfants au-dessoiis de 7 ans Sexeraasculin 1. Sexeféminin 1. Poperin^tie. Prixmoyendu marché du 10 novembre 1871. Froment. ['hectolitre 26 50 Seigte17 no A voire9 SO Ponimes de terre, les 100 kilog9 90 Beurre,le kilog5 00 Uoublon.les 50 kilog. (Récolte 1871130 A 135 E TA T in tiquanl les quantités el le prix mogen des grains, fourrages et aulres produi-ts agricoles ven due le 11 novembre 1871, sur le marché de la ville d' Vpres. NATURE DES MERCHANDISES VENDUES QUANTITES I PRIX MOTEN VENDUES. PAR Kilogrammes 100 kilogram 25.00O 5,600 1,200 1,600 1 800 80-00 73-00 44-00 8 -0C 80-00 Froment, 35 00 24 02 19 50 24-25 26-00 Avoioe •le LIEISlfi (KUMYS). guéril plus rapidemeut et plus sürement que tous les moyens connus et praliqués dans la thérapeii- tique et cela de l'avis de loules les autorités médicales, la B'hlysic pulinonaire, même dans un étal trés avancé ."la Tuberculose, les Catar- i lics de l'estouiac et des iutestins, l'Atiy- inie produite par des maladies persistantes et par 1'ahns du merenre. le Seorbut. I'llyslërie et la Taiblesse coiistitulioniiel!e. Par Flacon, Fr. 1-80 c., avec le mode d'emploi. On peut le recevoir par caisses de quatre flacons en s'adressant au BBcpot general du Kalt des Steppes (Kumys) BERLIN, Gneisenauslrasse, 7 a. A.-!ï. Que les malades chez qui tous les re- mèdes employés jiisqu'a cejour som restés infruc- lueux veuillent bien, avec line pleiiie confiance, tenler u» dernier essai au moyen du ELaii des Steppes.

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L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3