COMPAGNIE GÉNÉRALE VILLE P'YPIIES. '3 Actes Officiële. Faits divers. V ille d'Ypres. YPRES. lité n'éclate pas ici comme la lumière, je ne sais plus quel est le sens des termes les plus usités. Deux jours après, le 26 janvier, il publiait dans le Précurseur sa troisième lettre aux commer- qants d'Anvers, lettre dont la lecture vous con- vaincra que son contrat l'avait décidément con- verti jusqu'a 1'enthousiasme le plus extravagant. Joignant le blaspheme a la mauvaise foi, il allait jusqu'a s'écrier Dieu lui-même n'offrirait pas une sécuritéplus grande que Langrand. Au moment oii eet homme vous demande un jugement qui affirme l'existence de son honneur, songez, Messieurs, combien de victimes ont fait les discours, les lettres, les publications salariées que je soumets a votre examen! Yoyez si celui qui, par des procédés lionteux, en est arrivé a vendre son talent, sa science, sa réputation a des opéra- tions véreuses, mérite de conserver l'estime de ses concitoyenssi, enfin, ce n'était pas un devoir pour moi de dévoiler ces turpitudes, lorsqu'un tel personnage voulait se procurer l'occasion d'ap- porter dans les fonctions publiques les belles habi tudes de sa morale privée En résumé, je prouve par les pieces invoquées dans le présent chapitre i) 1° Que Brasseur a commencé par attaquer Langrand 2° Qu'après l'avoir attaqué, il a eu recours aux sollicitations, aux menaces et a de fallacieuses promesses, a 1'effet d'obtenir de lui un contrat léonin 3° Que Langrand, cédant a ses demandes multipliées, finit par lui accorder 100,000 francs, plus un traitement annuel de 40,000 fr 4° Qu'a la suite du contrat qui lui valait ces avantages, Brasseur soumit ses publications aux agents de Langrand 5° Que Brasseur avait conscience du carac- tère honteux du contrat, puisqu'il craignait d'être attaqué a ce propos par les journaux. (La suite auprochain numéro). Par arrêté royal du 9 Novembre sont nommés Receveurs des contributions directes et des accises A Langemarck, M. J. Boembeke, receveur des mêmes impóts a Wulverghem A Wulverghem, M. L. Yerfaillie, receveur des mêmes impóts a Reninghelst A Reninghelst, M. L. Kockenpoo, receveur des contributions directes, douanes et accises a Locre Receveurs des contributions directes, douanes et accises A Locre, M. E. Mertens, commis.aux écriturss de 4" classe. a Bruxelles A Bizet (Ploegsteert), M. F. Daelemans, commis aux écritures de 4" classe a Anvers A Neuve-Eglise, M. A. Ernalsteen, commis aux écritures de 4e classe a Anvers Receveur des douanes et des accises de T classe au Touquet (Station), M. C. Demette, receveur des contributions directes, douanes et accises a Bizet (jPloegsteert). Un malheur est arrivé lundi a Roulers. Un cou- vreur d'ardoises, travaillant a demeure de M. le döcteur de Brouckere, rue de l'Est, est tombé d'nne hauteur considérable et s'est fracturé le crane. Le malheureux est mort quelques instants après. Des voleurs ont pénétré, nuitamment, dans l'église de Becelaere, y ont fracturé un tronc qui pouvait contenir tout au plus la modique somme de deux francs. Ils ont essayé aussi de s'intro- duire dans la sacristie; mais la porte, trop solide, a résisté a tous les efforts qu'ils ont tentés. Deux compagnies du ler régiment viennent de quitter notre ville pour la frontière frarxjaise, a 1'effet d'y former un cordon sanitaire contre la peste bovine qui continue a exercer ses ravages dans le département du Nord. L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un an, a Bruxelles, commence la deuxième année de soa existence. Nous avons applaudi a cette création nationale) paree qu'elle est venue combler, dans Ia presse beige, uue lacune deplorable, celle d'une publication illus- trée indigène. [.'Administration de cette publication a parfaite- ment compris ce qu'il fallait pour réussir Donner un texte moral et toujours intéressant, publier des gravmes dont le mérite artistique est incontestable, et mettre son prix a Ia portée de toutes les bourses. Nous ne saurions trop vivement recommander V Illustration Européenne qui est vraiment, dans toute 1'acceptiorR do mot, un recueil desliné a la familie et nous la recommandons également a nos braves ouvriers qui ponrront, chez tous les corres- pondants de province, se procurer le numéro de la semaine. Accueillie par un immense succès dés sa naissnnce, nous sommes eonvaincus que ce succès ira toujours en grandissant. Nous le souhaiions de tout cceur a notre confrère de Bruxelles. M. GRAND MAISON a l'honneur d'informer sa clientèle qn'ii la suite de bruits faux et malveil- lants tendant a faire croire 5 son prochain départ de cette ville, il proteste hautement contre cette con duite d'individus qui trouvent peut-être leur béuéfice a faire circuler ces bruits. M. GRAND MAISON n'a jamais songé a quitter la ville d'Ypres. II estvrai qu'il a élabli une succursale a Comines (France), mais la maison principale est toujours a Ypres, 9, rue de l'Ètoile. d'importation, d'exportation, des produits bruts et manufactures. Siége social rue du Tempte176, a Paris. Directeur M. REBOUI.. La Compagnie a pour but de venir en aide au commerce, a l'indiislrie et a ('agriculture en facilitant l'écoulement de leurs produits. lïlle se charge a la commission du placement au corn plant sur la pioen de Paris, de toutes espèces de marchandises, et de toutes provenances, francaises et étrangères. Klle se charge également de l'expédition en pro vince el a l'etranger des produits de la fabrication pa risienne. La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre les conditions et les larifs, écrire franco a la direction. KI 'e desire avoir aussi des représentants dans toutes les villes de France et de l'étranger appointe- ments et remises. Le Collége des Rourgmestre et Èchevins pré- vienl les intéressés, que Ie ró'e de l'indemnité a payer pur les propriétaires pour l'établissement des trottoirs du Marché aux Fripiers, a été arröté provisoirement par le Conseil communal, en sa séance du 18 courant, et qu'il sera déposé pen dant 15 jours a l'inspectïon des personnes im- posées de ce chef. Fait a Ypres, le 21 Novembre 1871. Les Bourgmestre et Echevins, Par Ordonnance P. BEKE. Le Secrétaire, J. DE CODT. L'Administration Communale prévient Mes sieurs les cultivateurs, brasseurs et négociants en houblonque le prix du marché au houblon d'Alost sera affiché tons les samedis, avant midi, au local de la presse en cette ville. Onguent et Pilules Holloway. L'hydropisie est ordinairement précédée d'une cation irrégulière du cceur et d'une respiration diffi cile; les symptómes en sont continuellement graves et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re- cours a un traitement convenable. L'hydropique trou- vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa- reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on ressent de leur emploi est merveilleusement prompt el en perséverant a bien appliquer ce noble Onguent, on obtient une guérison parfaite el permanente. Ces deux medecines agissent avec une telle énergie sur la circulation et le système absorbant, que les üuides hydropiques s'evanouissent et le malade s'apercoil que tous les symptómes oppressifs diminueul de jour en jour jusqu'au retour de l'étal naturel de la santé. Le vrai Lait des Steppes ne s'obtient veritable qu'au dépót général de l'institut Kumys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce jour dans les maladies de la poitrine et des poumons, un seul a su acquérir un grand renom comme auti- phtysique, c'estle Lait des Steppes (Kumys,) boisson préparée par les peuplades des Steppes russes ct asialiques avec du lait de jumenl, employé depuis tous les lemps dans les maladies d'èpuisement et dont la merveilleuse vei tu curative attira l'altention des médecins. l.es essais tentés pour appliquer ce remède dans d'autres conlrépséehouèrent en grande partie a cause de la difficulte du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lumières de la science, Liebig, réussit a produire la preparation sous forme d'extrait, de telle facon que le transport peut s'en opérer désormais sans grands frais dans tous les nays du monde. Etal-civü du 17 au 24 novembre 1871. N AISSANCES. Sexe masculin 4 Sexe féminin 4. M ARIAGES. Charles Bertier, tonnelier ct Victorine Schoonaert, denlel- Iière. Napoléon Uommens, journalier et Clémence Ver- haeghe. dentellière. Léopold Cales, lieutenant au 3» de ligne et Emma Dewaele, sans profession. Théodore Cremer, tailleur de pierres et Eugénie Deiancé dotnes- lique. DÉCÈS. Nys, Félix, 35 ans, journalier, époux de Clémence Dellem. rue de Menin. Devos, Pierre, 84 ans, veuf de Marie Bo- gaert, rue du Lombard. Baillieul, Alphonse, 14 ans, me de Menin. Depuydt, Jeanne, 74 ans, sans profession, céli- halaire, rue de l'Höpital Sainl-Jean. Depercq, Rosalie^ 76 ans, sans profession, venve de Pierre Bossaert, rue du Verger. Enfants aii-dessous de 7 ans Sexemasculin 0. Sexe féminin 0. Etat-civil du 17 an 24 novembre 1871. N AISSANCES. Sexe masculin 4Sexe féminin 4 MARIAGES. Sausen, Julien-Corneille, 26jans, ouvrier tanneur. céliba- laire, avec Loneke, Julie-Cornélie, 21 ans, nuvrière, céliba- taire. DfiCÊS. Rouseré, Pierre-Benoit, 39 ans, ouvrier, époux d'Amélie Bouve, höpital. De Graeve, Pierre-Ferdinand, 81 ans, san profession, Helhoek. Enfanls au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin t. I*0|»erinjïtie. Prix mogen du marché du 24 novembre 1871 Froment, l'hectolitre25 S3 Seigle ]7 uo Avoine00 Pnmtnes de terre, les 100 kilog9 5o Beurre, le kilog3 90 Houblon, les 50 kilog. (ltécolle 1871000 5 140 E TA T iniiquanl les quantités et le prix mogen des grains, fourrages et aulres produits agricoies ven- limp I n Q -» TI nn/lim ne/i IOTI n.,ia ma a.ua!) a' 1 I I r dus le 25 novembre 11 d' Ypres. 71 ,sur le marché de la ville NATURE IIES MARCHANDISKS VENDUES qUANTlTES PRIX .IIOYEN 1 1'OilJS VENDUES. I VAR iMOVEN IIR Kilogrammes. 100 kilogram I l'lieclm Froment. Seigle Avoine Pois Fêvo 58, DO) 8 «HO 2.600 1,000 1.500 54 73 24 01) 19 00 25 00 25 25 80 00 73-Oü 4 i-00 8 -00 80-06

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1871 | | pagina 3