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LÏLLUSTRATIÖN EUROPÉENNE
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II
COMPAGNIE GÉNÉRALE
i! I
Faits divers.
JOURNAL HEBDOMADA RE Ibl USTRÉ.
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m?wféimi
Touj-ours est-il qu'il écrit sur eet ancien ministre
catholique les lignes que voici
Quant a M. Dechamps, je ne saurais assez
yous recommander d'être inébranlable dans
votre résolution et de ne pas accepter sa démis-
sion. Yous avez pris, en l'associant a vos en-
j) treprises, la valeur politique de son nom :ilfaut
5) que ce nom vous reste acquis, paree que vous
l'avez largement payé. Bien plus et ce fait
je le constate a regret vous lui avez permis,
v a lui et aux auires, de tripoter d'une manière scan-
M daleuselors de la création de la Société hollan-
j) daise Mendel et de l'Internationale le moins
que M. Dechamps puisse faire, est de ne pas
n vous retirer son appui moral, après avoir gagné
un million d'une manière qu'un honnête liomme
n n'oserait pas avouer. En consequence, je vous
b supplie de ne pas céder la retraite de l'un
entrainerait la retraite des autres.
Lapresse libérale a-t-elle jamais rien écrit de
plus sanglant contre M. Dechamps?
D'ailleurs, Brasseur apprécie de la même i'acon
tous les chefs du parti clérical qui tripotent avec
Langrand. II écrit encore a ce dernier
La situation du Crédit foncier et industriel
est loin d'être brillante, et vons m'avez dit que
b la rapacité de leaucoup de vos administrateurs est
n cause de cette situation qui frise le désastre. Tous
i, les tripots, tous les scandales, toutes les commis-
n sions indues ont été mis a charge du Crédit foncier
n et industriel qui est ainsi le bouc émissaire de
tous les péchés mortel s. Voila ce que vous
m'avez souvent affirmé.
Eh bien! gardez tous ces hommes dans le
Crédit foncier; ne les lachez pas, maintenant
,i qu'ils voudraient se tourner contre vous. Vous
n les avez regorgés d'or, ils vous ont donné l'appui
n de leur nom et de leur parti politique gardez-
b les, sans cela vous perdez tout ce qu'ils ont troqué
b contre de l'or.
Tout cela est triste, profondémenttriste, mais
c'est ainsi moi, votre conseiller, jeremplis un
devoir en vous prémunissant contre up abandon
n probable. n
Veut-on savoir maintenant comment ces hom
mes de Dieu, qui christianisaient les capitaux,
auxquels le clergé prêtait son concours unanime,
que le Saint-Père anoblissait et bénissait, par-
laient entre eux des clioses de la religion?
Yoici
Florence, le 9 juin 1867.
li Mon clier ami,
Ci-joint un modèle de procuration que vous
ferez faire par notaire. Elle est relative au pro-
i! ces. Rien ne doit y manquer, paree que les
énonciations contenues dans ce modèle sont
b essentielles.
Vous recevrez avec la présente les deux pre-
b mières lettres qui ont fait une immense sensation
b en Italië. A votre tour répandez-les avec notre
b convention.
b Je viens de saisir notre Ambassadeur de cette
b question; je le force de prendre fait et cause
b pour nous. S'il ne lefait pas, vous ferez attaquer
b le ministère beige.
b Sur ce, je prie Dieu qu'il vous prenne en sa sainte
•b garde moi également).
b Un bon serrement de main,
b Tout a vous,
b SignéBbasseuh. b
II se dégage de la phrase de la fin un petit
parfum de scepticisme. L'épitre suivante est plus
significative
(Sans date).
Mon cher Monsieur Langrand,
b Ci-joint le rapport que j'ai dü faire en un
b jour jusqu'a 3 heures du matin.
b Vous constaterez que je n'ai pas perdu mon
b tempsseulementai perdu hier ma messe, voire
b même les vépres. Vous avez le pêché sur la con-
b science. Chut! n'en dites rien d vos saints hommes
b SaJut cordial.
b (Signé) H. Beassetje. b
Si ce n'est pas la du cynismenous répétons
avec M. Wilmart que nous ne connaissons plus la
valeur des mots les plus usités.
(La suite auprochain numéro).
On lit dans la Gazette de IAége
L'hiver commence a faire sentir ses rigueurs,
et bien de pauvres ménages n'ont pas de quoi se
chauffer et se couvrir c'est a 1'assistance publi-
que de venir en aide a ces malheureux. n
Un peu plus loin, nous trouvons dans le même
journal
Les dames du comité de la Tiare viennent
d'adresser au Saint-Père une lettre accompagnée
d'une somme de trente-huit mille francs, excédent
des offrandes regues après paiement complet.
b De l'assentiment des donateurs, divers bijoux,
au nombre de 375, ont été conservés et formeront
les premiers éléments d'une loterie qui sera faite
au profit du Saint-Père. n
Le rapprochement ne manque pas d'a-propos
D'un autre cöté, les catholiques espagnoles
viennent de faire parvenir au pape,par un messa-
ger spécial, une statue de la Vierge en argent
massif, pesant 100 livres, et 30,000 francs en piè-
ces d'or de France. n
L'Illustration Eurnpéenne qui a parn. il y a un
an, a Rruxelles, commencejla deuxièmejannée de son
existence.
Nous avons applaudi a cetle création nalinnalp.
paree qu'elle est venue conibler, dans la presse beige,
une lacune deplorable, relle d'une publication illus-
trée indigène.
L'Administration de cette publication a parfaite-
ment cornpris ce qu'il fallait pour rènssir Dormer
un texle moral et tonjours intéressant, publier des
gravures dont le mérite artistique est incontestable,
et mettre son prix a la portée de toutes les bourses.
Nous ne saurions Irop vivement recommander
Illustration Européenne qui est vraiment, dans
toiite l'acception dn mot, un recueil destiné a la
familie et nons la recommaadons également a nos
braves onvriers qui pourront, cbez tous les corres-
pondantséde province, se procurer le numéro de la
semaine.
Accueillie par un immense succes dés sa naissance,
nous sommes convaincns que ce succès ira tonjours
en grandissant. Nous le sonhaitons de tout coeur a
notre confrère de Bruxelles.
Lp vrai Lait des Steppes ne s'obtient veritable qu'au
dépét géneral de Tinstitut Kurnys, a Berlin, Gneisenau-
strasse, 7a.
De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poilrine el des poumons,
un seul a su acquêrir un grand renom comrne anti-
phtysique, c'est te Lait des Steppes (Kumys,) boisson
préparée par les penplades des Steppes russes et
asiatiques avec du lait de jument, employé depuis
tons les temps dansles maladies d'épuisement et dont
la merveilleuse vertu curative attira l'attention des
médeeins.
bes essnis lenlés pour appliquer ce remède dans
d'autres contréeséchonèrent en grande partie a cause
de la difficulty du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des Inmières de la science, Liebig, réussit a produire
la préparation sous forme d'extrait, de telle facon
que le transport peut s'en opérer désormais sans
grands frais dans tons les nays du inonde.
d'imporlalion. d'exportation, des produits bruts
et manufacturés.
Siége social rue du Temp'e 176, a Paris.
Directeur M. REBOUL.
ba Compagnie a pour but de venir en aide an
commerce, a l'indnslrie et a I'agriculfure en faciiitant
I'ecoulement de leurs prodnits.
Elle se charge a la commission du placement au
eomplant. snr la place de Paris, de toutes espècesde
merchandises, et de toutes provenances, francaises
et étrangëres.
Elle se charge également de l'expédition en pro
vince et a l'etranger des produits de la fabrication
parisiennc.
La Compagnie fait aussi des avancés sur toutes les
merchandises qui lui sont adressées; pour connatlre
les conditions el les tarifs, écrire franco la direction.
Elle désire avoir aussi des représentants dans
toutes les villes do France el de l'etranger appointe-
mentset remises.
M. GRAND MAISON a l'honneur d'informer
sa clientèlejqu'è la suite de bruits faux et malveil-
lants tendant a faire croirei! sonprochaindépartde
cette ville* il proteste hautement contre cette con
duite d'individus qui tronvent peot-être leur
bénéfice faire circuler ces bruits.
M. GRAND MAISON n'a jamais songé h
quitter la ville d'Ypres. II est vrai qu'il a élabli une
succursale Comities (France)mais la maison
principale est loujours a Ypres, 9, rue de l'Etoile.
TPRES.
Etal-civil du 24 novembre nu 1" décem'ore 1871.
NA1SSANCES.
Sexe masculin 3 Sexe féminin 4
M ARIAGES.
Emile Dekoninck, casquettier fit Hortpnsp, Morlion. s irn
profession. Auguste, Pottel, sergmt (te Policti «i Em«lie
Hof, marqhande <1fi ilentellfis. Charles WaeyenliUrgh, pré
posé des douanes, et anastasie, Salomez, couturière.
DÉCÉS.
TVeis, Louis, 83 ans. sans profession, rtle des Cliiens.
Van Engeland, Jean, 66 ans, journalier éponx de Marie
Delen, i ue de fflèmn. Plancque, Marie, 16 ans, denteiliére
t ue oe la Boute. Lison, Antoine, 25 ans, soldat au l«r régi-
inent de Ligne, rne des Bouehers. Vanlruyen, Charles.
26 ans, seigentau bataillon d'admiiilstratioii, rue des Bou
ehers.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexeinaseulin 1Sexe r'éminin 1.
IMtPKStlMillC.
Etat-civil du 24 vovembre au 1et décembre 1871.
N A I SS AN CES.
Sexe masculin 3 Sexeféminin 7
M ARIAGES.
Vandrwynekel, Réné-Corneille. 22 ans, serrtirier, céliha-
taireavec Baele, Engénie-Amélie, 44 ans, denteiliére, céliha-
taire. L«ny, Charles Louis, 22 ans, domestique, céliha-
taire avec Cornelte, Rosalie-Amt lie. 26 ans, servante, céliba-
taire. Pely, Amand-Joseph, 30 ans, particulier, céliha
taire avec Vancaeyzeele, Louise-Hortence. partieullère céli-
hataire. Brunei I. Pierre-Joseph, Oil ans, ouvrier, veuf
avee Ballny, Eugénie, 45 ans. ouvrière, célihataire.
DÉCÉS.
Lazoore, Benojt, 59 ans.cultivateur.éponx d'Oclavie Wicke,
Hipshoek. Zijde, Pierre-Jean, 25 ans. domeslique, céliha
taire, Lyssentiiöek. Vanliee, Jean-Fidèle, 30 ans, tailleur,
époux d Eugénie Stechlar, rfamiioek. Bottez, René, 8 ans,
Mout du Faucon Delbaere, 2fl ans, cultivatrice, épouse de
Francois Lefever, Hagehaertnoek Noire-Dame. Palyu,
Léonie, 29 ans, denteiliére, Célinataire, Edewaerthoek.
Daucliy, Sophie-Victoire, 55 ans, taiileuse, épouse ne Joseph
Deleu, Helhoek. Caron, Eugénie, 17 ans, denteiliére, céli
hataire, hópital. Ilazthrouck, Liévin, *8 ans, eélibalaire,
houlanger. Marquis, Léonluie, lOans, uentellière, rue de
Boescliepe. waeyenburg. Marie-'l hérese, 45 ans, épouse
d'Bdinoiid Bruneel, rue de lilöpilal. Lahaye, Cliaiies, 73
ans, ouvrier, célihataire, rue de. Bsesehepe.
Enfanu aii-uessous de 1 ans
Sexe ■nasciiiiu 0. sexe fé.uiiun 0.
E*opertng!ie.
I'rix mogen du marché du 1" décembre 1871.
Froment, l'lieclolitre 20 4«
Seigle00 oo
Avoine o 00
Pomines de terre, les 100 kilog9 80
Beurre, le kilog5 go
llouhlon, les 50 kilog. (Itécolle 1871000 5 OOO
E TA T indignant les quantit.es et le prix mogen des
grains, fourrages et autres produits dgricoles ven-
dus le 2 decembre 1871, sur le marche de ia vitte
d' ïpres.
NA lij Rt
IIES MERCHANDISES
VENDUES
yuA.vrHiia i prix uoïen i-otus
VENDUES. I PAR j HO\ EN DE
Kilogrammes. 100 kilogram 1 l'hectoi.
F rolneut.
Seigle
Avoine
Pois
Féve
25.009
4 9n0
Z.önO
1.000
I.éOO
34 5U
24 50
19 On
24 50
25 25
80-00
73-00
44-00
S I-C O
80-00
Publication in-folio, con tenant 8 pages de texte et
4 magnifiqnes gravures dans le numero de chaque
semaine.
Geux qui s'abonnent, pour un an. a partir du
18 novembre 1871, recevront qratuitement douze
gravures magnifiqnes tirees a part. Prix de i'abon.
nement fr. 10 tiruxelles fr. 10-50 pour la pro
vince.
be 1' volume, renfermanl. plus de 400 pages de
lexte et plus de 200 gravures, se vend cliez tous les
libraires, broché fr. 10 50 el relie avec loxe 13 francs,
C'est l'ouvrage te mieux choisi qui puisse ëlre
donné en cadeau d'éirennes.
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