L'ILLUSTRATION EUROPiENI
VINS. -- AGENTS SÉRIEUX.
COMPAGNIE GÉNÉRALE
boon
a 27,000; M. Pouillet l'a trouvée de 1,461 a 1,761.
Comment le célèbre astronome du collége romain
est-il arrivé a son nombre? II a me sur la radia
tion solaire en exposant a son action un thermo-
mètre a boule noircie, placé dans une enceinte de
température connue. II a observé l'excès de tem-
pérature du thermomètre sur celle de l'enceinte
en tenant compte de l'absoption atmosphérique et
il a fait l'application de la loi de Newton. A eet
égard, M. E. Vicaire dit que, dans ce cas, la loi de
Newton n'est plus applicable et qu'il faut recourir
a celle de Dulong et Petit. On arrive alors aux
nombres trouvés dans le temps par Pouillet.
D'après ce savant physicien, chaque centimetre
carré de la surface du soleil émet en une minute
85 calories, ou 850,000 calories par metre carré.
C'est a pen pres la chaleur produite par la com
bustion de 100 kilogrammes de houille, ou pour
une heure, 6,000 kilogrammese'est-a-dire la con-
sommation de vi^gt locomotives brülant chacune
800 kilogrammes par heure et par metre carré de
grille. En tenant compte des pertes et de la double
surface de la couche de combustible, on trouve
que 80 metres carrés de grille rayonneraient au-
tant de chaleur qu'un metre carré de la surface
solaire.
Or, si l'on observe que la température sur ces
grilles n'atteint nulle part 2,000 degrésque celle
d'un chalumeau d'oxygène ou d'hydrogène est de
2,500 degrés; qu'en outre, d'après la loi de Du
long et Petit, uneaugmentation de 600 degrés
suffit pour centupler le rayonnement, on sera
amené a la conclusion de M. Vicaire et a l'estima-
tion de M. Pouillet.
MM. H. Sainte-Claire et Deville et M. Edm.
Becquerel ont émis a 1'Académie des sciences une
opinion conforme a celle de M. Vicaire.
M. Fizeau a fait en outre remarquer que cette
opinion s'accorde bien avec les résultats des expé-
riences photométriques qui ont été faites pour
comparer entreelles les intenSités de la lumière
du soleil, de la lutrrière émise par les charbons de
la pile et celle de la lumière émise par un frag
ment de chaux placé dans la flamme du chalumeau
a gaz oxigène et hidrogène. En comparant ces
trois sources de lumière, sous le rapport de leur
état intrinsèque, on a trouvé que la chaux donne
une intensité 56 fois plus faible que celle des char
bons de la pile, et ceux-ci une intensité 2 fois 1/2
plus faible que celle du soleil. Si done la radiation
solaire n'est que le double ou le triple de celle de
la pile, les deux sources de lumière sont compa-
rables entre elles, ce qui conduit a admettre que
leurs températures ne doivent pas être excessive-
ment différentes.
11 n'est jamais trop tar«l de se corriger.
C'est une sentence pleine de consolations comme
plusieurs autres diclons mais elle est sujeite a beau-
coup d'ohjections il y a de nombreuses maladies
chroniques qu'il semble trop tard de pouvoir guérir,
suivant les theories acceptées et la pratique ordinaire,
II parait, cependant, d'après l'évidence de l'opinion
publique, les faits rapportés et les detnandes utiiver-
selles pour les remèdes Holloway, que la plupart des
maladies, bien que désespérées dans le sens ordinaire
du mot, peuvent trouver un rayon d'espoir dans leur
usage et leur application.
On peut admettre que plus d'un cas regardè
comme sans espoir par un praticien, a étè guéri par
un autre mais le succès des Pilules et Onguenl
Ilolloway en font un cas d'infalllibilité, paree que ces
médicaments ont toujours obtenu la guerison, mèuie
quand le malade était a la derniere exti'émite.
De lout temps on a présenté comme un spécifique
des panacees, ou medecines universelles, recom-
mandées de conflance pour loutes les maladies, même
désespérées. Le tabac même a j >ui un moment de
cette baute et puissante distinction il a été certaine-
ment recommandé par d'éminenls mèdecins comme
un remède convenable pour quantité de maladies.
Toutes ces médecines universelles n'eurent, cepen
dant, qu'une vogue éphéinère; car, en realité, on a
trouvé qu'elles ne répondaient pas a leur programme.
Nous sentons qu'il y a la quelque chose comme une
preuve decisive de leur inefficacité. C'est tout diffj-
rent, cependant, lorsque nous trouvons une méde-
cine dont les promesses sont lesmêtnes—mais qui
obliént iinmédiatement la vogue, en raison de sa po-
pularite et qui, d'année en année, est de plus en plus
demandée dans chaque partie du monde civilisè et
non civiiisé, parmi les riches et les pauvres tous
ont attesté son efficacité pour les maladies les plus
variées et particulièrement dans cette classe de
maladies affectant les organes digestifs. Nous voulons
parler des renièdes du Professeur Holloway qui, sans
doute, sont bien connus de tous nos lecteurs etn'ont
aucun besoin de notre recommandatioD.
C'esl un fait singulier et qui raDge la théorie du
Professeur Holloway au-dessus de toute question, a
savoir que les habitants de tous les pays oü ces
remèdes ont eté introduits, les ont regardés comme
specialemenl appropriés pour les maladies ordinaires
de leurs conlrées.
Si nous voulons en connaltre ia raison, elle con-
siste dans ce fait que ces maladies opèrent sur tous
les principes dèletères du sang dont l'impurele cause
toujours des désordres, quels qu'ils puissent être;
c'esl pour cela que leurs effets sont toujours salu-
taires, saus jamais porler aucun préjudiceau système,
comme tant d'autres médecines. Ces remèdes, qui ont
gueri les malades dans loutes les parties du monde,
sont les fruits legitimes de profondes recherches, bien
étudiées et conbinées el d'une longue série d'expè-
riences pratiques.
L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un
an, a Rruxelles, commence la deuxième année de son
existence.
Nous avons applaudi a cette création nationale,
paree qo'elle est venue combler, dans la presse beige,
uue lacune deplorable, celle d'une publication illus-
tree indigène.
(.'Administration de cette publication a parfaite-
ment'compris ce qu'il fallait pour réussir .- Douner
un texte mora! et toujours intéressant, publier des
gravures dont le merite artistique est incontestable,
et mettre son prix a Ia portée de toutes les bourses.
Nous ne saurions trop vivement recommander
VIllustration Européenne qui est vraiment, dans
toute l'acception du mol, un recueil destine a la
famiile et nous la recommandons également a nos
braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres
pondents de province, se procurer le numéro de la
semaine.
Accueillie par un immense succès dés sa naissance,
nous sommes convaincus que ce succès ira toujours
en grandissant. Nous le souhaiions de tout cueur a
uotre confrèrq de Rruxelles.
Le vrai Lait des Steppes nes'obtient veritable qu'au
dépot géneral de l'institut Kurnys, a Berlin, Gneisenau-
strasse, 7 K.
De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poitrine et des poumons,
un seul a su acquérir un grand renom comme anti-
phlysique, Eest le Lait des Steppes (Kumys,) boisson
préparee par les peuplades des Steppes russes et
asiatiques avec du lait de jument, employé depuis
tous les temps dans les maladies d'epuisement el dont
la merveilleuse vertu curative attiia l'attention des
médecins.
Les essais tentés pour appliquer ce remède dans
d'autres conlréesechouèrenl en grande partie a cause
de la difficulte du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des lumières de la science, Liebig, réussit a produire
Ia préparation sous forme d'extrait, de telle facon
que le transport peut s'en opérer desormais sans
grands frais dans tous les pays du monde.
d'importalion. d'exportation, des produits bruts
el manufactures.
Siége social rue du Temple, 176, a Paris.
Directeur M. REBOUL.
La Compagnie a pour but de venir en aide au
commerce, a I'industrie et a 1'agriculture en facilitant
récoulement de leurs produiis.
Elle se charge a la commission du placement au
complant, sur la place de Pans, de toutes espèces de
marchandises, et de tonles provenances, francaises
el étrangères.
Elle se charge également de l'expédition en pro
vince et a l'élranger des produits de la fabrication
parisienne.
La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les
marchandises qui lui sont adressèes; pour connaitre
les conditions et les tarifs, écrire franco a la direction.
Elle désire avoir aussi des représentants dans
loutes les villes de France et de l'élranger appointe-
menls el remises.
ÏSnjïuent et SMIiiles SloIIoway.
liemède certain pour les maux de téte, la bile, les
perles d'appétit, les faiblesses d,'esprit. Ces pilules
peuvent être prises sans danger, en temps humide ou
froid, et n'exigent aucune interruption dans les af
faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les
intestins, fortifient l'estomac, excitent une saine ac
tion du foie; de la elles purifient le san», nettoient la
peau, donnent du ton aux nerfs et fortifient le système
entier. Elles effecluent un changement veritablement
merveilleux, lorsque la constitution est débilitee, de
même elles donnent un bon appétit, corrigent ('indi
gestion, chassent la bile, les étourdisseraents, la mi
graine et les palpitations de coeur. Des instructions
pour l'usage de cette tnedecine, a la fois douce et effi-
cace, en.tourent chaque bolle.
I I* SR ES.
Eta!-civil du 26 janvier an 2 février 1872.
N AISSANCES.
Scjxe masculin 4 Sexe féminin 2.
>1 ARIAGES.
Delplace, Théodore, charpentier, et Ghikiere, Marie, mos
diste.
DÉCÈS.
Mancler, Gilles. 67 ans, journalier, époux de Itlarie Du*
moiilin, ruedu Passage. Dewiere, Adelson. 20 ans, soldat
au régiment de ligne, célibataire. rue des Bouchers.
Tarlé, Forluné, 75 ans, major pensionné, époux de lphigénie
Bourgois, rue de Lille. Varidebroucke, Pierre, 66 ans, reli-
gienx, rue des Cliiens. Carton, Charles, 44 ans. journalier,
époux d'Ilortense Malbrancke, rue de Menin. Wlalaert,
Francois, 60 ans,j|boucber, époux de Marie[ Spelebrood, rue
Basse. Eduvvaere. Amélie, 66 ans, couturière, épouse da
Louis Velghe, rue d'Elverdinghe.
Enfants au dessous de 7 ans
Sexe masculin 4 Sexe féminin 2.
Etat-civil du 26 janvier au 2 février 1872.
N AISSANCES.
Sexe masculin 9- Sexe féminin .- 4.
DÉCÈS.
Van llenynghe, Frangois-Hubert-Corneille, 62 ans, pro-
priélaire. rue de Boeschepe. üecrock. Eusètie-Désiré
ouvrier, époux de Sophie De Gheus, rue de Boescliepe.
Decae, Jacques-Louis. 71 ans, eullivaleiir, époux de Nathalie
Inion, Eekhoek. Le,jeune, Amélie-Ueine, 69 ans, denlel-
lière, veuvede Ilenoil Vanhoucke, hópital.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 0. Sexe féminin 2.
E TA T iwliquanl Les quantités et. 1e prix tnoi/en des
grains, fowretges el autres produits agricoies ven-
<lus le 3 février 1872, sur le marche de la ville
d' Ypres.
NATURE
UUANT1TES
PRIX MOTEN
POIDS
DES MARCBANDiSES
VENDUES.
EAR
moyen de
VENDUES
Kilogrammes
100 kilogram
1 'liectol.
Froiuent.
3 390
33 75
Seigle
6 700
21 25
7-5-CO
Avoine
5,900
17 50
44-HC
Puis
1.800
20 25
8 -CO
Féve
3,700
20 75
80-00
Une Maison importante de Bordeaux désire trou
ver un Agent pour la ville d'Ypres et ses environs.
Elle n'emploiera qu'un homme honorable ay,int
des relations dans la bourgeoisie,
Appointeinents fixes et remises.
S'adresser a M. COFFIN, D'du journal le Touriste,
8. rue de la Sablouniere, Rruxelles.
JOURNAL HEBDCH1A1RK ILLUSTRE.
Publication in-folio, contenanl 8 pages de texte et
4 magmfiqués gravures dans le numero de chaque
semaine.
Ceux qui s'abonnent pour un an, a pir'ir du
18 novembre 1871, recevront gratuilemeut douze
gravures magnifiques tirees a part. Prix d'abou-
nem.;nt fr. 10 Rruxelles; fr. 10 50 pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfennant plus de 400 pages de
texte et plus de 200 gravures, se vend chez tous les
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donné en cadeau d'étrennes.