L'ILLUSTRATÏOX EUROPEEN! COMPAGNIE GENERALE Commentest-ce que par hasard ma- dame compterait faire la cuisine dans son appar tement?... Oh! alors, madame, continua le pro- priétaire, le marché est rompu, je ne veux pas qu'on mange dans ma maison I LE JOUR DE FÊTE (Trumeau Louis XVI)- Dans ce moment les politesses, Les souhaits vingt fois répétés, Et les ennuyeuses caresses, Pleuvent sans doute a tes cötés. Après ces compliments sans nombre, L'amour fidele aura son tour, Car dès qu'il verra la nuit sombre Remplacer la clarté du jour, II s'en ira, sans autre escorte Que le plaisir tendre et discret, Frapper doucement a ta porte, T'offrir ses vo3ux et son bouquet. Quand l'age aura blanchi ma tête, Réduit tristement a glaner, J'irai te souhaiter ta fête Ne pouvant plus te la donner. Rotes. Un proverbe russe dit qu'on reyoit les gens d'après l'habit qu'ils portent, et qu'on les recon- duit d'après l'esprit qu'ils ont montré. De la se sont introduits dans le grand monde deux usages d'une prudence infinie de se faire annoncer avec éclat quand on entre, et de s'esquiver sans bruit quand on sort. De tous les corps graves de la nature, le plus pesant est la femme qu'on a cessé d'aimer. Molière est trop libre pour l'oreille de nos dames, et la gaze est trop épaisse pour leurs vête- mentsla religion d'Etat ne suffit pas a leur zèle, et la fortune d'un mari ne suffit pas a leur luxe. En mariage comme en politique les demi folies sont toujours sans excuses et fréquemment sans succesmais les folies bien entières intéres- sent par l'excès même de la passion, ou subju- guent par l'excès de l'audace. Qui veut sauter un fossé a deux reprises doit tomber au milieu. L'absence est a l'amour ce qu'est au feu le vent. II éteint le petit... il allume le grand. Oui, mais le vent souffle aussi dans le désert. La comédie éclaire les gens ridicules sur les tra vers... des autres. La Rochefoucauld a dit qu'il y a peu d'honnêtes femmes qui ne soient lasses de leur métiercela est juste pour celles qui n'en ont point fait d'autre mais les honnêtes femmes qui ont commencé plus tard savent le prix du repos de la vertuet de même que l'hérésie est une friandise de dévots, la fidélité conjugale doit être un plaisir fort piquant pour une courtisane retirée. Fréjtigés nalïonaux vaincus. LES TR10MPHES D'UNE GRANDE DÉCOUVERTE. La magnétique influence de l'Or attire le peuple de toutes les régions sur notre sol. Hommes de toutes les nations et parlant tous les langages civilises, sont agglomérés dans nos plaines aurifères. Différents en toutes choses, dans leurs coulumes habitudes et reli gion il est un point sur lequel leurs opinions coincident. Anglais et Araéricains, FranQais, Suisses, Allemands, Norwégiens, Italiens et Chinois admet- tent d'un comman assentiment, que les grands re- mèdes introduits dans le monde, il y a vingt ans, par le Professeur Holloway, le rnédecin distingué et phar- macienuniversel.sont mieuxappropriés la guérison des maladies de notre climat que toutes les autres préparations existantes, cela paraitêtre, en fait, I'ex- périence de l'humanité dans toutes les parties du monde, de lè la popularité universelle de ses méde- cines. Nous considérons done, que la confiance sans bor- nes dans leur efficacité qui leur est accordée par les représentants de tanl de nations aux mines, est le phénomène le plus considérable dans l'histoire médi- cale. Beaucoup de ces individus, dans leur jeunesse et même dans l'êge mhr, étaient habitués a l'usage de médicaments et remèdes secrets, particuliers a leurs differentes contrées. Ces remèdes, dans leur esprit, faisaient partie des choses de la familie et cette idéé se fortifiait, pour ainsi dire, par leurs préjugés na- tionaux. Ces préjugés ont été rejetés de cóté et répu- diés résolument, aussitót que les Pilules et l'Onguent d'Holloway ont été adoptés, par une impulsion com mune d'un bout a l'autre de la région aurifère. 11 n'y a qu'un seul moyen d'expliquer ce mouvement. C'es) le résultat de la conviction conviction basée sur l'observation et l'expérience personnelle, L'Onguent a été employé avec un succès si éton- nant dans le pansement des blessures, des ulcères et des maux de jambes et pour toutes les maladies ex- ternes et accidents auxquels sont si particulièrement exposés les chercheurs d'or, qu'il est presqu'impos- sible de rencontrer un campement dans ces vastes plaines aurifères, qui ne soit approvisionné de cette préparation guérissante, adoucissante et rafraichis- santé. La vie dure du mineur et quelquefois ses habitudes tendent a vicier le sang et développent des maux qui courent et des ulcères virulents, dans le corps et les membres. Maux de jambes, spécialement, sont trés fréquents dans les mines et entravent les travaux des mineurs. Les cas les plus facheux dans cette classe, se guérissent avec une rapidité extraordinaire au moyen de l'Onguent. La meilleure méthode de guérir les maux de jam bes, maux et ulcères en général, est de frotter l'On guent sur les parties enflammées autour de l'orifice, en ouvrant d'abord les pores' et en adoucissant |a peau avec des fomentations chaudes. La partie affec- tée est alors dressée avec de la charpie ou du linge saturé avec l'Onguent. Tel est le trailemenl externe, mais il est aussi trés convenable de donner au pa tient quelques doses des Pilules pendant le traite- ment, attendu qu'elles servent purifier le sang et a expulser les matières morbides du système, pendant que l'Onguent agit a la surface. L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un an, a Bruxelles, commence la deuxième année de son existence. Nous avons applaudi cette création nationale, paree qu'elle est venue combler, dané Ia presse beige, uue lacune deplorable, celle d'une publication illus- trée indigène. L'Administration de cette publication a parfaile- menl compris ce qu'il fallait pour réussir Donner un texte moral et toujours intéressant, publier des gravures dont le mérite artistique est incontestable, et mettre son prix a la portée de toutes les bourses. Nous ne saurions trop vivement recommander VIllustration Européenne qui est vraiment, dans toute l'acception du mot, un recueil destiné a la familie et nous la recommandons également a nos braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres pondents de province, se procurer le numéro de la semaine. Accueillie par un immense succès dès sa naissance, nous sommes convaincus que ce succès ira toujours en grandissant. Nous le souhailons de tout coeur a notre confrère de Bruxelles. Le vrai Lait des Steppes ne s'obtient veritable qu'au dépót général de l'institut Kumys, a Berlin, Gneisenau- strasse, 7 A De tous les moyens médicaux employés jusqu'è ce jour dans les maladies de la poitrine et des poumons, un seul a su acquérir un grand renom comme anti- phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson préparée par les peuplades des Steppes russes et asiatiques avec du lait de jument, employé depuis tous les temps dans les maladies d'épuisement et dool la merveilleuse vertu curative altira l'attention des médecins. Les essais tentés pour appliquer ce remède dans d'autres contréeséchouèrent en grande partie a cause de la difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfio une des lumières de la science, Liebig, réussit a produire la préparation sous forme d'extrait, de telle facon que le transport peut sen opérer dèsormais sans grands frais dans tous les pays du monde. d'importation, d'exportation, des produits bruts et manufactures. Siége social rue du Temple, 176, a Paris. Directeur M. REBOUL. La Compagnie a pour but de venir en aide au commerce, a l'industrie et a l'agriculture en facilitant l'écoulement de leurs produits. Elle se charge a la commission du placement au comptant, sur la place de Paris, de toutes espèces de marchandises, et de toutes provenances, francaises et étrangères. Elle se charge également de l'expédition en pro vince et a l'ètranger des produits de la fabrication parisienne. La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre les conditions et les tarifs, écrire franco la direction. Elle désire avoir aussi des représentants dans toutes les villes de France et de l'etranger appointe- "ments et remises. Onguent et IMIuleg Holloway. Remède certain pour les maux de tête, la bile, les perles d'appétit, les faiblesses d1 esprit. Ces pilules peuvent être prises sans danger, en temps humide ou froid, et n'exigent aucune interruption dans les af faires ni les plaisirs. Elles agissent doucement sur les intestins, forlifient l'estomac, excitent une saine ac tion du foie; de la elles purifient le sang, neltoient la peau, donnent du ton aux nerts et fortifient le système entier. Elles effectuent un changement veritablement merveilleux, lorsque la constitution est dèbilitée, de même elles donnent un bon appétit, corrigent l'indi- gestion, chassent la bile, les étourdissemenls, la mi graine et les palpitations de coeur. Des instructions pour l'usage de cette médecine, a la fois douce et efïi- cace, entourent chaque boite. YI'RES. Etal-civil du 23 février au mars 1872. N AISSANCES. Sexe raasculin 8. Sexe féminin 8. DÉCËS. Bossaert, Joséphina, 76 ans, cabaretière, veuve de Jean Vergnote. rue de la Crapaudière. Dejaegher, Victorine, 27 ans, dentellière, célibataire, rue des Trefles. Mijngheer, Emélie, 54 ans, couturière, épouse d'Edouard Duijck, rue de Menin. Maerten, Louis, 48 ans, sans profession, célibataire, rue de Terre. Verfaillie, Louis, 69 ans, sans profession, époux de Caroline Duquesnoije, rue Saint-Jacques. Anne- bicque, Julie, 77 ans. sans profession, veuf de Joseph Sanc torum, rue des Récollets. Cremmerij, Charles, 25 afts, jardinier, célibataire, iBrielen-lez.Ypres. Vanden Briele, Virginie, 12ans,ruede Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexemasculin 5. Sexe féminin 2. PRI'EIEIIUIIE. Etal-civil du 23 février au 1" mars 1872. N AISSANCES. Sexemasculin: 4. Sexe féminin 3 DÉCÈS. Goussey, Charles Louis, 60 ans, cultivateur, époux de Slarie-Thérèse lteddeleen, Lyssenthoek. Ribreu, Marie-Cor- nélie, 86 ans, célibataire. sans profession, Hipshoek. Rys- peert, Benoit-Corneille, 31 ans, brasseur, célibataire, rue de l'Höpital. Haezebrouck, Henri-Désiré, soldat au 1" régi- menlde ligne, décédé a Tpres le 2 janvier 1872. Temper- ville, Anne Rosalie, 71 ans, ouvrière, veuve de Ferdinand Cardinael, höpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 3. Sexe féminin 2. E TA T indiquanl les quantités et le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 2 mars 1872, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE yUANTtTES PRIX MOTEN 1 PO IDS DCS MERCHANDISES VENDUES. PAlt MOVEN DA VENDUES Kilogrammes. 100 kilogram 1 t'hectol. Fioment. 21.600 51 00 8<r-0O Seigle 5,700 19 00 73-00 Avoine 5,900 17 00 44-OC Pois 5,100 20-25 8 i-CO Fêv» 10,600 20-16 80-08 JOURNAL HEBDOMAIRE 1LLUSTRE. Publication ia-folio, contenant 8 pages de texte et 4 magnifiques gravures dans le numéro de chaque semaine. Ceux qui s'abonnent pour un an, partir du 18 novembre 1871, recevront gratuilemenl douze gravures magnifiques tirees a part. Prix d'abon- nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro vince. Le 1r volume, renfermant plus de 400 pages de texte et plus de 200 gravures, se vend chez tous les libraires, broché fr. 10 50 el relie avec luxe 13 francs. Cest Vouvrage le mieux c'noisi qui pu sse étre donné en cadeau d'étrennes.

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L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3