[.'ILLUSTRATION EÜIIOPEEWE
COMPAGNIE GÉNÉRALE
La boxe anglaise. Un prizefight, un de ces
pugilats a paris entre deux boxeurs, dont la fre
quence heureusement va en diminuant, a encore
pu s'organiser dans le comté de Kent, en Angle-
terre, en dépit de la surveillance de la police;
Tissue a été fatale a un des combattants. L'enjeu
de la lutte était de vingt-cinq livres. Le boxeur
survivant avec ses trois témoins a été arrêtétous
les quatre seront poursuivis du chef de meurtre.
Temperature sibe'rienne. La Gazette (officielle)
du gouvernement de Tobolsk (Sibérie), dit que dans
cette province les froids ont atteint, au mois de
janvier, uneintensité extraordinaire. Le thermo-
mètre est descendu jusqu'a 40° Réaumur, de sorte
que, même dans les maisons bien closes, on ne
pouvait point quitter les vêtements fourrés. Des
froids aussi rigoureux n'ont pas régné dans cette
province depuis trente ans. Toutes les réjouis-
sances publiques ont été suspendues et les rues
étaient compléternent désertes.
n terrible chdtiment. Une jeune veuve mar-
warrie (Indes orientales), qui avait déshonoró sa
familie, a été assassinée par ses parents. lis la for-
cèrent de prendre du poison, et puis la brülèrent
tandis qu'elle vivait encore. Quinze personnes, qui
ont trempé dans Taffaire, sont arrêtées par les
autorités anglaises. Le frère de la victime est au
nombre des coupables.
LE HÉRON ET L'ALOUETTE.
v APOLOSUE.
Maitre héron disait un jour al'alouette
Je n'ai jamais pu conoevoir
Qu'un oiseau put chanter du matin jusqu'au soir!
Et moi, répondit la mauviette,
Je comprends encor moins... qu'un animal vivant
Puisse. au bord d'un étang,
Passer une journée entlère,
Immobile comme une 'pierre,
Muet comme un poisson,
Pour attraper quelqu'innocent goujon
Chacun entend la vie a sa manière,
Suivant ses gouts et son penchant.
Le financier ne comjoit nullement
Qu'un homme raisonnable ait la rage d'écrire
Et l'écrivain ne comprend pas non plus
Qu'un être intelligent n'aspire
Qu'après du ventre et des écus.
E. L. S.
ECHOS DE PARIS.
L'abbé R.... poursuivi pendant la Commune
pour être arrêté et probablement fusillé, racontait
qu'a chaque déménagement qu'il était obligé de
faire pour fuir ses persécuteurs, il s'était imposé,
tout en les haïssant, de prier pour eux.
Est-ce possible lui demandait-on avec une
admiration mélangée de doute.
C'est l'exacte vérité, mais, ajoutait en sou-
riant l'abbé, j'espérais un peu que le bon Dieu ne
m'exaucerait pas.
Au conseil de guerre
Accuse, pourquoi avez-vous ineen dié la maison
que vous habitiez
Je devais trois termes a mon propriétaire.
Un député bonapartiste.Pourquoi le gouver
nement ne fait-il pas relever la colonne?
M. de Tillancour. Parbleu paree qu'il n'a
pasl'airain assez solide.
X
Un charbonnier et son épouse qui faisaient
partie de la Commune ont pu échapper a toutes
les poursuites par un procédé bien simple ils se
se sont lavés. La police les recherche c'est en
vain.
Mais, fatale imprudenceles deux époux s'étant
lavés a part ne peuvent se réconnaitre
Une jolie fantaisie anglaise dans la Liberie
La réclame ne connait pas de colonnes d'Her-
cule. Voici, littéralement traduit, l'écriteau qui
s'étale en ce moment sur la devanture d'un mar-
chand d'huiles minérales Knightsbridge, a Lon-
dres
Pétrole de première qualité
SUPÉEIEUB A CELUI DE LA COMMUNE DE PABIS.
Et au-dessus une grande photographie des
ruines de l'Hötel de Ville... Les Anglais sont
décidément un peuple bien pratique et bien intel
ligent.
1%'otes.
Ne demandez jamais, madame, a celui que vous
aimez, la confidence de ses ennuis, afin de garder
le pouvoir de les lui faire oublier.
X
Un amant qui change ne change pas il com
mence ou finit d'aimer.
X
Le pays des chimères est en ce monde le seul
digne d'être habité.
X
Les demi-confidences fonttoujours tort a celui
qui en fait sur son compte ou sur celui de ses
amis. II vaudrait mieux tout dire.
X
La plupart des jeunes gens d'avenir sont ceux
qui ne s'embarrassent pas du lendemain.
X
Le gout de la popularité est a l'amour de la
gloire ce qu'est le libertinage a la passion.
X
II y a deux manières de faire un homme cocu
c'est de séduire la femme d'un autre ou bien
se marier soi-même.
X
Chez beaucoup de femmes le cceur est un fruit
de l'automne. II n'y a guère de vraiment ai-
mantes que celles que nous ne pouvons plus
guère aimer.
X
La plupart des hommes n'aiment un peu que
la femme qui les trompe beaucoup.
X
Une grande femme, c'est un poëme une pe
tite femme, c'est un sonnet.
J'aime mieux le sonnet; c'est le poëme'des
paresseux.
Entre deux femmes qui se valent, un homme
hésitemais entre deux hommes d'égal mérite,
une femme n'hésite point elle les prend
tous los deux.
L'Illustration Européenne qui a parti, il y a un
an, a Bruxelles, commence la deuxième année de soa
existence.
Nous avons applaudi a cette création nationale,
paree qu'elle est venue combler, dans la presse beige,
uue lacune deplorable, celle d'une publication illus-
trée indigène.
[.'Administration de cette publication a parfaite-
menl compris ce qu'il fallait pour rèussir Dunner
un teste moral et toujours intéressant, publier des
gravures dunt Ie mérite artistique est incontestable,
et mettre son prix a la portee de toutes les bourses.
Nous ne sanrions Irop vivement recommander
VIllustration Européenne qui est vraiment, dans
toute l'acception du mot, un recueil destine a la
familie et nous la recomtnandons également a nos
braves ouvriers qui pourront, cbez tous les corres
pondents de province, se procurer le numero de la
seniaine.
Accueillie par un immense succès dés sa naissance,
nous sommes convaineus que ce succès ira toujours
en grandissant. Nous le souhailous de lout cceur a
uutre confrère de bruxelles.
Le vrai Lait des Steppes nes'obtient véritable qu'au
dépót gèncral de l'instilut Kumys, a Berlin, Gueisenau-
strasse, 7
De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poitrine el des poumons,
unseula su acquèrir un grand renoin comme anli-
phtysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson
preparee par les peuplades des Steppes russes et
asiatiques avec du lait de jumeni, employe depuis
tous les temps dans les maladies d'epuisement el don t
la merveilleuse verlu curative attira l'atlenlion des
médecins.
Les essais tentés pour appliquer ce rernède dans
d'autres contreesèchouerent en grande partie a cause
de la difficulte du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des luimères de la science, Liebig, réussil a produire
la preparation sous forme d'extrait, de lelie facon
que le transport peut sen operer desormais suns
grands frais dans tous les pays du monde.
d'importation, d'exportation, des produits bruts
et manufacturés.
Siége social rue du Temple, 176, a Paris.
Directeur M. REBOUL.
La Compagnie a pour but de venir en aide au
commerce, a ['industrie et a l'agriculture ert facilitant
Técoulemenl de leurs produils.
Elle se charge a la. commission du placement au
comptant, sur la place de Paris, de toutes espèces de
merchandises, et de toutes provenances, fraricaises
et eti angères.
Elle se charge également de l'expédition en pro
vince et a l'etranger des produils de la fabrication
parisienne.
La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les
marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre
les conditions et les tarifs, écrire franco a la direction.
Elle désire avoir aussi des reprèsentants dans
loules les villes de France et de l'etranger appoinle-
ments et remises.
(tiigueul et Pilides Itollonay.
Remède certain pour les maux de tête, la bile, les
pertes d'appétit, les faiblesses d'esprit. Ges pilules
pi uvent être prises saus danger, en temps humide ou
troid, el n'exigent aucune interruption dans les af
faires ni les piaisirs. Elles agissent doucement sur les
inleslins, fortifient l'estomac, excitent une saine ac
tion du foie; de la elles purifienl le sang, nettoient la
peau, uonnent du ton aux nerfs et fortifient Ie système
eniier. Elles eflvctuent un changement veritablement
merveilleux, lorsque la constitution est debilitee. de
mème elles donnent un bon appétit, corrigent l'indi-
gestion, chassenl la bile, les etourdisseruenls, la mi
graine et les palpitations de coeur. Des instructions
pour l'usage de oeLte medecine, a la fois douce et efïi-
cace, entourenl chaque boite.
1' l'KES.
Etal-civi! du 15 au 22 mars 1872.
NAISSANCES.
Sexe masculiu 5 Sexe féminiu 6.
DÉCÈS.
Vanden Abeele. Pharallde, 11 ans, rue des Bondeurs.
Qtiidey, Marie, 72 ans, sans profession, célibataire, place
Saint-Pierre.duyghe, Sidonie, 8 ans, rue des Plats.
Dewachter, Lucie. 32 ans, sans profession, rue de Menin.
Kesieloot, Barbe, 82 ans,domeslique, célibataire, rue de Lille.
Eiifants au dessous de 7 ans
Sexe inasculin 4. Sexe féminin 8.
Etat-civil du 15 au 22 mars 1872.
NAISSANCES.
Sexe inasculin 5Sexe féminin 4
DÉCÈS.
Caron, Charles-Louis, 74 ans, cordonnier, veuf de V cto-
rine Bruneel, hópital. Annoot, Amand-Joseph, 4 a ans,
ouvrier, célibataire, Edewaerllioek. l.abaere, J icques-
Benoit, 72 ans, ouvrier, ouvrier, époux de Barbe Top,
Ee khoek.
Enfanls au-dessous de 7 ans
Sexe masuulin t. Sexe féminin 2.
E TA T in li quant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et uulres produils agricoles ven~
dus le 23 mars 1872, sur le marche tie la otlle
d' Ypres.
NATURE
oes mahcuandiSes
VENDEES
QUANTITÉS I PRIX MOÏEN POIDS
VEN HUES. I VA 11 -MOVEN DR
Kilogrammes 100 kilogram I'liectol.
Froment
Seigle
Avoine
Pois
Fêve
23 600
3 300
3 400
1.300
4,500
31 on
20 50
18-50
18-59
20 50
80-00
73-00
44-rC
8 -CO
80-00
JOURNAL HEB DOM AIRE 1LLUSTRE.
Publication in-foliu, contenant 8 pages de texte et
4 magnitiques gravures dans le numero de chaqo-'
semaine.
Ceux qui s'abomient pour un an, a pariir du
18 novembre 1871, recevront gratuilemenl douze
gravures magnitiques lirees a part. Prix d abon
nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfermant plus de 400 pages de
texte et plus de 200 gravures, se ven 1 olie/, lous les
libraires, broche fr. 1 0 50 et relie avec luxe 18 francs.
C'esl l'ouvrage le mieux choisi qui pu sse être
donné en cadeau d'étrennes.