L'ILLUSTRAM EUROPEE»,
Représentants en Vins.
COMPAGNIE GÉNÉRALE
g»«>3»ai:ii£s.^«igaas.
tordait autour de son cou, un étroit fichu de
jaconas a fleurs. Eté comme hiver, un invariable
chapeau gris. II possédait en Angleterre une dou-
zaine de chateaux, tous plus magnifiques et mieux
entretenus les uns que les autres, et bien qu'il ne
les visitat jamais, chaque jour son couvert était
mis dans tous ses appartements, prepares comme
s'il eut du venir y demeurer.
Sa residence favorite était une villa située aux
portes de Londres, a Barnes, sur la route de Rich
mond. II l'appelait sa ferme, de la même fagon
que Marie-Antoinette appelait Trianon sa chau-
mière.
Rien de plus merveilleux que cette habitation
qui réunissait tous les raffinements de l'élégance
frangaise a tout le confortable du luxe anglais.
Pareille a un décor d'opéra, la salle a manger
n'était que marbre et or, fleurs et arbustes, jets
d'eau et statues. Un tapis d'hermine en couvrait
le sol dans sa plus grande partie. C'est la que lord
Londsdale, flanqué de ses cliiens^favoris, présidait
1'élite des beautés des trois royaumes et de l'Eu-
rope. Lord Londsdale avait en quelque sorte
le dilettantisme de la femme. U la considérait en
artiste et avait un sentiment exquis de ce qui pou-
vait la faire valoir et lui servir de cadre.
II avait des salons meublés et tendus selon le
genre de beauté, la couleur des cheveux, le type
de la femme qu'il fêtait. Le salon Louis XV pour
les minois chiffonnés et les nez au vent1 ameuble
ment moyen-age pour les profils effilés et angé-
liques les oripeaux mauresques pour les teints
mats et les têtes brunes les tentures Henri VIII
pour les physionomies imposantes et majestueuses,
etc., etc. II donnait des diners de beautés assor-
ties comme les bouquetières composent des cor-
beilles de fleurs variées, chaque type se faisant
valoir l'un l'autre, et formant ainsi des tableaux
animés dont le fameux groupe de Winterlialter
Ylmpératrice et ses dames d'Jiomev/r peut donner
une lointaine idée.
FSotes.
II y a une manière comme il faut de calomnier
une femme, c'est de raconter tout ce qu'on en dit
en protestant qu'on n'en croit pas un mot.
X
Je me suis demandé quelquefois pourquoi le
myrte était l'arbuste symbolique de l'amour.
C'est, me dit un jardinier, paree que son feuillage
est épais, et que naturellement les amoureux...
Adoptée, l'explication elle en vaut bien une
autre.
X
On fait leplus grand cas de la discrétion, mais
on raffole du cancannage indiscret.
X
Le cotillon, figure de danse oü les hommes se
relaient pour faire valser sans interruption quel-
ques rares danseuses, est un symbole de l'adora-
tion perpétuelle dont les femmes sont l'objet de
notre part.
X
Ceux qui s'attèlent au char de la fortune pren-
nent le moyen le moins commode pour s'y asseoir.
X
Pour une femme, l'esprit de conduite consiste
a établir une juste proportion entre ses légèretés
et sa position de fortune.
X
Les gens sans caractère n'exécutent rien, et par
cette raison ils conseillent tout.
X
Si l'amour est aveugle, la haine a d'excellents
yeux.
Errata. Une erreur lypographique s'est glissée
dans notre dernier article Troisième concert du Con
servatoire.
lro page, 3° col.au lieu deJ. Buris, lisfezJ. Buus.
2" page, 1r0 col., au lieu de éditions romancées,
lisez éditions remaniées.
L'ange exterminatenr.
t
Rapide est sa marche et puissant est le pouvoir de
sa main terrible 1 11 parcourt les steppes obscurs de
la Russie et fait trembler des millions de personnes.
U entre en Syrië et toutes les cités sont décimées par
la Peste. U visite le vaste continent de l'Amérique, et
la, au milieu des grandes forêls séculaires et des ma
jestueuses forêts de l'Ouest, l'homme primitif comme
Ie pionnier de la civilisation, git prosterné et sans
espoir, par suite de fièvres de toute sorte. Son souf
fle pernicieux infeste les Indes Orientales du Gholéra
et les Indes Occidentales de la fièvre jaune. II apporte
la fièvre typhoïde dans l'intérieur des grandes cités.
Sa marche est très-étendue et l'empreinte de ses pas
terribles est invisible. II est même jusqu'a l'Austra-
lie qui reconnait son pouvoir, sous la forme de diar-
rhées, dyssenteries et fièvres légères.
Mais le ciel aide ceux qui s'aident eux-mêmeset,
humainement parlant, nous sommes provoqués a
faire usage de ces moyens de nous préserver de tout
danger; ces moyens sont entièrement et ouvertement
a notre portee, ii faut tenir l'eslomac loujours sain et
en bon état, ainsi que le foie; enfin ce n'est pas le
moins important, il faut que nous avons soin que no
tre peau soit toujours pure et saine, pour remplir ses
importanles fonctions qui constituent, nous I'assu-
rons,le devoir de chacun, quelle que soit sa position,
gu dans quelque climat qu'il habite.
Mais comment? La réponse est simple et le remède
facile. Les Pilules et I'Onguent Holloway sont univer-
sellement reconnus comme une sorte de panacee,
non-seulcment dans les localites oü pourront se lire
ces quelques observations, mais encore dans le globe
entier. Ce ne sont pas seulement pour les maladies
que nous avons énumérees, mais pour chaque affec
tion a laquelle notre frêle constitution est sujette
que les Pilules Holloway, prises suivant les instruc
tions, combinées avec une application externe de son
Onguent, procureront du soulagement.
En ajoutant notre faible témoignage a la grande et
bien méritée reputation d'Holloway, nous ne publie
rons rien d'exagéré, mais simplement nous faisons
allusion a des faits sur lesquels on ne saurait irop
attirer I'attention des souffrants.
L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un
an, a Bruxelles, commence la deuxième année de soa
existence.
Nous avons applaudi a cette création nationale,
paree qu'elle est venue combler, dans Ia presse beige,
uue lacune deplorable, celle d'une publication illus-
trée indigène.
L'Administralion de cette publication a parfaile-
ment compris ce qu'il fallait pour réussir Donner
un texte moral et toujours intéressant, publier des
gravures dont le mérite arlistique est incontestable,
et mettre son prix a la portée de toutes les bourses.
Nous ne saurions trop vivement recommander
rIllustration Européenne qui est vraiment, dans
toute l'acception du mot, un recueil destiné a la
familie et nous la recommandons également a nos
braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres
pondents de province, se procurer ie numéro de la
semaine.
Accueillie par un immense succès dès sa naissance,
nous sommes convaincus que ce succès ira toujours
en grandissant. Nous le souhaiions de tout cceur a
notre confrère de Bruxeiles.
Le vrai Lait des Steppes nes'obtient véritable qu'au
dépótgénéralde 1'institutKumys, a Berlin, Gneisenau-
strasse, 7 a.
De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poitrine et des poumons,
un seul a su acquérir un grand renom comme anti-
phtysique, Eestte Lait des Steppes (Kumvs,) boisson
préparee par les peuplades des Steppes russes et
asialiques avec du lait de jument, employé depuis
tous les temps dans les maladies d'épuisement et dont
la merveilleuse verlu curative altira I'attention des
médecins.
Les essais tentés pour appliquer ce remède dans
d'aulres coritrèesechouèrent en grande partie a cause
de la difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des lumieres de la science, Liebig, réussit a produire
la preparation sous forme d'exlrait, de telle facon
que le transport peut s'en opérer dèsormais sans
graods frais dans tous les pays du monde.
Une bonne Maison de Bordeaux, clientèle bour-
geoise, bien conoue en Belgique, et qui désire agran-
dir ses affaires, demande, daus chaque localilé, pour
la représenter a la commission, des personnes bono-
rables qui garantiraienl leurs placements. Trés
bonnes conditions. La Maison garantit ses vins.
Ecrire franco poste restante, Bruxelles, init. M. M. M
d'importation, d'exportation, des produits bruts
et manufactures.
Siége social rue du Temple176, a Paris.
Directeur M. REBOUL.
La Compagnie a pour but de venir en aide au
commerce, a i'induslrie et a 1'agriculture en facilitant
l'écoulement de leurs produits.
Elle se charge a la commission du-placement au
comptant, sur la place de Paris, de toutes espèces de
marchandises, et de toutes provenances, francaises
el ètrangères.
Elle se charge également de l'expédilion en pro
vince et a l'étranger des produits de la fabrication
parisienne.
La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les
marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre
les conditions et les tarifs, écrire franco a la direction.
Elle desire avoir aussi des représentants dans
toutes les villes de France et de l'etrangerappointe-
ments et remises.
Onguent et ZHiules Rolionay.
L'hydropisie est ordinairement precedée d'une
cation irréguliere du cceur et d'une respiration diffi
cile; les symptómes en sont eontinuellement graves
et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re-
cours a un t.raitementconvenable. L'hydropique trou-
vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa-
reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on
ressent de leur emploi est merveiileusement prompt
et en perseverant a bien appliquer ce noble Onguent,
on obtieot une guérison parfaite et permanente. Ces
deux medecines agisseDt avec une telle énergie sur la
circulation et le système absorbant, que les fluides
hydropiques s'évanouissent et le malade s'apercoit
que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour
en jour jusqu'au retour de l'état naturel de la santé.
ÏI'RES.
Etul-civil du 29 mars au 5 avril 1872.
NAISSANCES.
Sexe mascnlin 5 Sexe féminin7.
MARIAGES.
Gustave Turcry, tailleur et Svlvie Dewitte. dentellière.
Charles Vanoverschelde, journalier et Marie Taneré, dentel-
liè e. a Augusle Vonek, agent d'affaires et Philomène Clé
ment. sans profession. Jean Desodl, journalier et Améiie
Vankemmel, cabaretière.
DËCÊS.
Callens, Marie, 73 ans, dentellière, veuve de Jeau Senne,
rue de Menin. Neveler, Marie, 77 ans. sans profession, cé-
libataire, rue de Menin. Harteel, Héné, 60 ans, bouliquier,
époux de Tbérèse Pauwels, rue des Chiens. Packen, Marie,
29 ans, dentellière, épouse d'Augustin Jonckheere, rue du
Verger. Doom, Barbe, 83 ans, veuve de Joseph Vanden-
herghe, rue Saint-Jacques. Scheepers, Pierre, 21 ans, sol
dal, célibalaire, rue des Bouchers. Blockereye. Frangois,
22 ans, soldat, célibataire, rue des Bouchers. Bracm,
Marie. 52 ans, dentellière, épouse,jdeJJoseph üebusschere,
rue des Aumoniers.
Eufants au dessous de 7 ans
Sexemasculin 6 Sexe féminiu 6
Elal-civit du 29 mars au 5 avril 1872.
NAISSANCES.
Sexe inasculin 3- Sexe féminin 3,
MARIAGES.
Delbaere, César-Napoléon, 67 ans, marchand, veuf de
Sophie Noppe avec Caura, Clémence-Florence, 33 ans, parti-
culièrc, célibataire.
DÉCÈS.
Adriaen, Jacqnes-Louis, 40 ans, cultivateur, époux d'Amé-
lie Vancaeyseele, I'esethoekDelefortrie, Amélie-Victorine,
67 ans. dentellière, célibataire, hópital. Ryckewaert,
Jeanne-Rosalie, 60 ans, célibataire, particulière, rue de la
Balance.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 4. sexe féminin 4.
ET AT indiquant les quantités et le prix moyen des
grainsfourraqes et autres produits agricoles ven
dus le 6 avril 1872, sur le marche de la alle
dYpres.
MATURE
DES MARCHANBiSES
VENDUES
Fromenl.
Seigle
Avoine
Pois
Fêve
yUANTITES I PRIX MOÏEN
VENDUES. j BAR
Kilogrammes 100 kilogram
,->3.500
5,200
3 000
POIDS
MOYEN DR
I 'heetoi.
8ÖJ)0
73-00
44-00
8 -CO
80-06
JOURNAL HEBDOMAIRE 1LLUSTRE.
Publication ia-folio, coutenant 8 pages de texte et
4 magnifiques gravures dans le numéro de chaqu*'
semaine.
Ceux qui s'abonoent pour un an, a partir du
18 noveinbre 1871, recevront. gratuitement douze
gravures magnifiques lirees a part. Prix d'abao-
nement ff. 10 Bruxelles; fr. 10-5;) pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfermanl plus de 400 pages de
texte et plus de 200 gravures, se ven l chez tous les
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