.'ILLUSTRATION EUROPEEN! COMPAGNIE GÉNÉRALE Faits divers. d' Ypres. En tous cas, il est infmiment probable que c'est en Belgique que viendra se réfugier ce nouveau professeur de morale cléricale. Une mortprématvytée. Un des jeunes oursons, agés de cinq mois, qui faisaient, depuis quelque temps, l'amusement des visiteurs du Jardin Zoolo- gique, par leurs excursions inofl'ensives et leurs joyeux ébats aux abords de la cage paternelle, a fini samedi dernierd'unefagontragique.Lapauvré petite béte s'étant approcbée trop pres de la cage contiguë, occupée par les ours blancs, un de ces derniers, allongeant son énorme patte a travers les barreaux, la saisit avec ses griffes, l'attira a lui et, en Fétouü'ant et la décbirant, la mit a mort avant qu'il eut été possible de lui porter secours. Explosion d'une chaudière. On nous écrit de Manage Une explosion de cbaudière s'est pro- duite le 4 de ce mois dans une distillerie de notre villeau moment de l'explosion l'un des directeurs de l'usine se trouvait sur la cbaudière il a été lancé, avec trois de ses ouvriers, a plus de 10 metres de distanee et tous quatre ont été griève- ment brulés.Les pertes matérielles sont, parait-il, estiémes a 15,000 francs, rien n'était assuré. Tentative de vol. On lit dans la Meuse La nuit du 5 au 6 courant, le sieur Joseph B..., menuisier, occupant une mansarde de la maison n° 10, rue des Mineurs, était plongé dans un pro fond sommeil dont le fait sortir, vers une heure, un bruit qui se produit dans sa chambre. Malgré l'obscurité, il voit tout a coup une main .qui enlève la montre accrochée a la rauraille prés de son lit. Est-ce un caucliemar? B..., pour s'en assurer, se tate, il est bien éveillé. Qui va la? s'écrie-t-il. Au même instant un bruit formidable se produit, c'est le poêle que renverse le voleur en prenant la fuite. B... n'a pas le temps de faire toilette, ni même celui de passer un indispensable pour se mettre a lapoursuite du fripon. Dans le simple appareil... d'un monsieur qu'on arrache au sommeil, il s'élance done après le voleur. La légèretó du cos tume du chasseur attire l'attention de plusieurs personnes qui se mettent de la partie en répétant Au voleurau voleur Ces cris attirent l'attention de la police, une nuée d'agents sortent de la Permanence et se mettent en chasse, et l'un des chasseurs, l'agent Carpay, fait coup double il ramasse d'abord la montre que le fuyard jette a terre, croyant ainsi calmer la meute qui le poursuitpuis il s'empare du voleur lui-même, qu'avec l'aide de ses collègues il conduit au bureau de la Permanence. Cet audacieux opérateur est un nommé Pierre K..., agé de 27 ans, ouvrier peintreen batiments. Nous lisons dans le Journal de Saöne-et-Loire Lundi, a liuit heures du soir, M. et MmEBourg, deKoanne,revenaient deCharlieu,lorsque, arrivés entre l'auberge des Trois-Moineaux et le pont d'Eguillyun individu passant prés de leur voiture, déchargea presque a bout portant, un coup de pis tolet sur les voyageurs. Ni l'un ni l'autre ne furent atteints. Le mouvement de la voiture les asauvés. Le coup était dirigé de telle fagon, qu'il devait les atteindre tous les deux. La balie a porté a quelques centimètres au dessus de leur tête, sur le rebord en bois de la capote, qui en a gardé la trace. Le cheval, effrayé par le bruit de la détona- tion, et probablement pressé par la main du con ducteur, peii aisé de prolonger son séjour en cet endroit inhospitalier, partit au grand galop. A 40 ou 50 mètres, se tenait sur la route même, prêt a seconder l'assassin, un homme d'un aspect si- nistre, armé d'un énorme gourdin. II n'osa pas arrêter le cheval, qu'un vigoureux élan empor- tait. n Cette brutale agression, faite a huit heures du soir, sur une route trés fréquentée, a peu de distanee de maisons habitées, prouve une fois de plus l'audace des malfaiteurs qui hantent ce pays et démontre la nécessité d'exereer une surveil lance active sur le ramassis de formats libérés en rupture de ban qui encombrent la ville. Un crime épouvantable est le sujet de toutes les conversations dans la ville de Smolensk (Rus- sie). Yoici ce que nous raconte un journal de cette ville Un jeune noble, Nikolajew, était entré comme instituteur chez une dame A. J. T.; il devait pre parer ses deux jeunes enfants au lycée. On sup pose que cet homme s'est mis a faire la cour a la mère de ses élèves et que ses tentatives étant restées infructueuses, il a congu l'effroyable pro jet d'assassiner les enfants. II a exécuté cette dé- termination avec une sauvagerie diabolique. Pendant une nuit, il tua un de ses élèves, mit le cadavre sur un canapé, le couvrit de pétrole, l'en- toura d'une couverture et mit le feu. Puis il alla réveiller le plus jeune des deux frères, le condui- sit devant le cadavre et lui dit J'en ferai au- tant avec toi. Voila ce que vous vaut votre mère. Le malheureux enfant se précipita vers la fenêtre et essaya de sauter au-dehors, mais il fut retenu par son professeur. II mit le feu alors a un bücher dans un corridor de l'aile du batiment qu'il occupait avec les en fants, forga la petite victime a traverser au milieu du foyer, et quand il eut brülé ses deux pieds, il le tua aussi. Pendant ce temps, le feu s'était pro- pagé, onavait jeté l'alarme et cet horrible forfait fut découvert. On trouva le plus jeune des enfants encore en vie et il eut encore la force, avant de mourir, de raconter tout ce qui s'était passé. Du reste, Nikolajew avait avoué son crime. La dernière invention américaine est l'exter- minateur brevetédes cliats. Sa description donne la chair de poule. C'est un grand chat en fer battu, avec une boite a musique, des dents et des griffes d'acier. On remonte cette machine infer nale comme une pendule, un petit soufflet a l'inté- rieur fait redresser la queue, et la boite a musique fait pousser au chat breveté ces cris si bien connus des citadins. Kemonté, le chat est placé sur le toit de la maison, ces cris diaboliques attirent tous les chats d'un quart de lieu a la ronde. Alors les dents et les griffes d'acier, mis en mouvement par d'ingé- nieux rouages, commencent leur ceuvre abomi nable, et avec la rapidité de l'éclair les infortunés matous, les gentilles minettes sont déchirés en lambeaux. Horreur il arrive parfois qu'une cen- taine de ces intéressants animaux domestiques sont massacrés en une seule nuit L'Illustration Européenne qui a paru, il y a un an, a Bruxelles, commence la deuxième annee de son existence. Nous avons appl.audi a cetle creation nationale, paree qu'elle est venue corribier, dans la presse beige, une lacune deplorable, eelle d'une publication illus- trée indigene. [.'Administration de cette publication a parfaile- ment compris ce qu'il fallait.pour reussir Dormer un teste moral et toujours intéressant, publier des gravures dont le mérite artistique est incontestable, et mettre son prix a la portee de toutes les bourses. Nous ne saorions trop viverrierit recommander I'Illustration Européenne qui est vraiment, dans toute l'acception du mot, un recueil destine a la familie et nous la recommandons egalerrient a nos braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres- pondants de province, sCprocurer le numero de la semaine. Accueillie par un immense succès dés sa naissance, nous sommes convaincus que ce succès ira toujours en grandissant. Nous ie souhailons de tout ctsur a noti e confrère de Bruxelles. Le vrai Lail des Steppes nes'obtient veritable qu'au depót general de l'institut Kuinys, a Berlin, Gneiseuau- strasse, 7 De tous les moyens mèdicaux employés ju.squ'a ce •jour dans les maladies de la poitrine et des poumons, un seul a su acquèrir un grand renom comme ariti- phtysique, c'est te Lait des Steppes (Kuimys.) boisson préparee par les pe'uplades des Üteppes russes et asialiquts avec du lait de jumenl, employe depuis tous les tem[>s dans les maladies d'epuisement et dont la merveilleuse verlu curative attira l'attention des médecins. Les essai.-> tentes pour appliquer ce remède dans d'autres conlreesechouèrenl en grande partie a cause de la ddficulte du transport, jusqu'a ce qu'enfin une des lutuieres de la science, Liebig, reussit a produire la preparation sous forme d'extrait, de lelie facon que ie transport peul s'eu opérer desormais sans grands frais dans tous les nays du monde. d'importation, d'exportation, des produils bruts et manufactures. Siége social rue du Temple. 176, a Paris. Directeur M. REBOUL. La Compagnie a pour but de venir en aide au commerce, a l'industrie et a l'agriculture en facilitant J'écoulement de leurs produits. Elle se charge a la commission du placement au comptant, sur la place de Paris, de toutes espèces de marchandises, et de toutes provenances, francaises et etrangères. Elle se charge égalemenl de l'expédition en pro vince et a l'etranger des produits de la fabrication parisierine. La Compagnie fait aussi des avances sur toutes les marchandises qui lui sont adressées; pour connaitre les conditions et les tarifs, écrire franco a la direction. Elle desire avoir aussi des représentants dans toutes les villes de France el de l'etranger appointe- ments et remises. Onguenl et Pilules Blolloway. I.'hydropisie est ordinairement precedée d'une cation irregulière du cceur et d'une respiration diffi cile; les symptömes en sont continuellement graves et vont toujours de mal en pire, a moins qu'on ai re- cours a un traitement convenable. L'hydropique trou- vera toujours du secours dans les Remèdes sans pa- reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on ressent de leur emploi est merveillettsement prompt et en perseverant a bien appliquer ce noble Ooguent, on obtient une guerison parfaite et permanente. Ces deux medecities agissenl avec une telle energie sur la circulation et le systeme absorbaut, que les Quides hydiopiques s'evanouissent et le malade s'apergoit que tous lés symptömes oppressifs diminuent de jour en jour jusqu'au retour de l'elat naturel de la santé. YP&ES. Etat.-civil du 3 au 10 mai 1872. NAISSANCES. Sexe masculin 1. Sexe féinimn5. MA KI AGES. Doom, Edouard, cultivaieur et Merlevede, llarbe, sans pro- fessiou. - Vanpoucke, Louis, jouroalier et Gisquier, Sté- phanie, denteilière. DÉCÊS. ü'ooghe, Charles, 57 ans, journalier, époux de Julienne Verslyppe. rue de Slenin Gillehert, Colette. 66 ans, jour- nalière, célibataire, rue Notre-Dame. Therry, Reine, 65 ans, marchande, veuve de Servais Dupont, rue des Chieus. Veruieersch, Sopliie, 57 ans, dentellièie, célibataire, Saint-Jacques-lez-Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe féininm 5. I'WI'EI&INIUHIS. Elat-ciüil du 3 au 10 mai 1872. N AI SS AN CES. Sexe masculin 5Sexe féminin 4 M ARIAGES. Degroote, Louis-Corneille, 40 ans, ouvrier, célibataire avec Meerseman, Barbe Cornéiie, 41 ans, veuve, dentelliére. DECÈS. Lebbe, Marie-Tbérès», 70 ans, cultivatrice, célibataire, Wipperhoek Polley, Aloise-Cbailes, 58 ans, cultivaieur, célibataire, Hipshoek. Barzeele. Jean-Franyois, 76 ans, ou vrier, époux de Sophie Decreus, hipshoek. Techel. Vic- toire, 76 ans, ménagère, épouse de Jean llalioy, rue du Ver ger. Resieloot, Marie 84 ans, sans profession, veuve de Franyois Gruwier, Hagebaerlhoek-Saint-Jean, Vancaey- seele, Franyois-Xavier, 24 ans, cultivateur, célibataire, Hel- hoek, Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. E TA T indiquunl Les quantités et le grains, four rages et autres pruduit. dus le 11 mai 1872, sur le mat t des NATURK yUANTlTEs PHIS. AIOYEN POIDS HtS MARCHA/iDISES V EN DUES EAR 1 MOVEN BE ven dues Kilogrammes 100 kilogram 1 l'hcclol. Froment. J5.40O 52 0 So-00 Seigle 5.000 2a 50 75-00 Avoiue 5 500 17 5o 44-OC Pois 2,200 1800 8 -CO Fèvtf 7,500 18-75 80-00 JOURNAL HEöDOMAIRE ILLUSTRE. Publication in-folio, contenant 8 pages de texte et 4 magnitiques gravures dans le numéro do chaqo-' semaine. Ceux qui s'abonnent pour un an, a partir du 18 novembre 1871, recevrout gratuilement douze gravures iriagnifiques lirees a part. Prix d'abon- nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro vince. Le 1r volume, renferinaut plus de 400 pages de texte et plus de 200 gravures, se vend chez tous les libraires, broché fr. 10 50 el relic avec luxe 13 francs.

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L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3