L'ALBUM DU COMMERCE.
[/ILLUSTRATION EUROPÉENNE
arrivé a Braine-l'Alleud, il y a une quinzaine de
jours.
Un maréchal de l'endroit avait dans sa forge
depuis bien longtemps un canon de fusil. Plusieurs
fois déja il en avait scié des morceaux (anneaux),
pour en faire des ferrures a divers instruments. A
la fin on se rapprochait de la culasse, le fer deve-
nait plus épais, et, on ne sait pour quel motif,
l'ouvrier maréchal le mit au feu.
Le canon était chargéCe qui devait arriver
arriva. L'explosion eut lieu, et le malheureux ou-
vrier eut d'abord la main droite déchirée et regut
la charge sur le haut de la cuisse. La balie, après
avoir contourné l'os, est allee se loger dans une
des parties charnues du derrière.,Le canon était,
dit-on, chargé depuis 1815, date de labataille de
Waterloo, et le médecin qui a extrait la balie a
constaté qu'elle était de forme conique.
Après le Vésuve, l'Etna. On écrit de Catane,
27 maiLe dimanche 26 mai, a 4 heitres du ma-
tin, nous avons eu une faible secousse de tremble
ment de terre. Ces chocs passent ordinairement
sans attirer l'attention, mais comme on sait que
les grandes éruptions de l'Etna ont lieu a des in-
tervalles qui varient de sept a dix ans, et que la
dernière a eu lieu en 1865, on s'attend a une
eruption.
Au siècle dernier, il y a eu cinq éruptions sépa-
rées par un calme variant de 7 a 14 ans, variation
qui a été aussi observée dans le siècle actuel et
fait espérer que l'éruption prévue tardera peut-
être encore.
Curieuse statistique. Sait-on bien ce qu'il y a
d-'or en circulation dans le monde entier Des
monceaux énormes sans doutecar c'est le mobile
et le nerf de tout ce qui se passé ici-bas de la
paix et de la guerre, du commerce et de l'ambition,
du crime et souvent de la vertu.
Tout cela tient de la place dans l'histoire de
l'humanité, mais en tiendrait bien peu, fondu en
un seul lingot, car d'après les données les plus
positives, on calcule qu'un espace de 8 mètres
carrés de superficie sur 6 mètres de haut, contien-
drait tout l'or monnayé actuellement en circulation
chez tous les peuples de la terre.
Le luxe de la toilette des dames ame'ricaines.
Les dames américaines conciliant le luxe de la
toilette avec une économie relative, se montrent
dans les bals publics et les bals privés, dans les
soirees et les spectacles, parées de robes qui ne
coüteraient pas moins de 500 dollars (2,500 fr.),
mais qu'elles ont louéeschez un costumier moyen-
nant 5 ou 10 p. c. de la valeur. Voila certesun sin
gulier usage dans une république démocratique.
HOLLO WAY.
Nous avons entendu dire par un vieux docleur de
village qu'avec un peu de calomel et une lancetle
dans sa poche, il était prél a entreprendre le traite-
ment de quelque cas que ce soit. Nous ne pouvons
que dire que nous avons pitié de ses malades.
Autant voudraitêtre aux soins du digne l)r Sangrads
dont les seuls spécifiques étaient la saignée et l'eau
chaude. Nous entendons mieux les choses actuel
lement. Le médecin moderne a entièrement mis de
cóté la lancelte et c'est a peine s'il se serl de calo
mel. La gloire de cette réforme, si bienfaisante pour
le pauvre malade, est due, en grande parlie, au
Professeur Holloway qui, le premier, a prouvé au
monde que de telsmoyens violents n'étaientpas néces
saires et même que de meilleurs résultals pouvaient
être produits par de plus doux instruments. Le
monde était d'abord incrédule mais les succés de
ces célèbres medicaments ont fini par triompher de
toute opposition, et les principes sur lesquels il a
travaillé, pendant le cours de sa lougue et heureuse
carrière, sont maintenant les principes fondamen-
taux de la profession. L'usage général, dans toutes
les colonies,des célèbres Médecines Holloway, est une
preuve indisculable de leur faveur universelle. En
remontant a trente ans et, avec la sanction des
millions de ses compatriotes, elles ont été demandées
dans les contrées les plus reculées de ce vaste cercle
colonial oü Ie soleil n'a jamais pénétré. Le dicton
que Nul n'est prophéte dans son pays c trouve
une exception pour le Professeur Holloway. Ses
simples, mais rapides et cffeclifs remódes ont été
appréciés, dès le principe, par toutes les classes du
peuple anglais et les experiences des autres pays
n'ont fait que conrfimer son verdict.
Les princes el les polenlats ont donné librement
des altestations des puissantes propriétés curatives
de ces médicaments. Les nobles de naissance, com -
me ceux qui ont été anDoblis, ont également reconnu
en termes èlogieux, mais des plus mérités, leurs
extraordinaires pouvoirs. A peine s'il se trouve un
j lurnal dans le monde qui ait pil s'empêcher de
faire connaitre au public les surprenantes guérisons
que les Médecines Holloway ent effectuées. Pour
jouir d'une bonne santé, il est de la dernière
importance de tenir le sang dans une condition saine,
paree qu'il est le fluide vital, c'est--dire le prin
cipe de la vie et, quand il n'est pas our, l'organi-
salion entière en est affeclée. Les Pilules Holloway
chassenl du sang toule impureté et amènent Ie corps
entier a une saine action. Son Onguent se com
bine admirablement avec ses Pilules lorsqu'il est
appliqué aux maladies externes.
i-
MM. Lechein et Picard, encouragés, l'an dernier,
par un premier succes, viennent de publier encore
pour l'année actuelle un Indicate™ général ii.lustré
DE l'iNDUSTRIE ET DU COMMERCE BELGES.
Le nouveau volume édité par MM. Lechein et Picard
constitue un album fort agréable a feuilleler pour
ceux-la même qui n'anraient pasa le consulter sérieu-
sement. Relié avec luxe, eet album fait trés bonne
figure'sur les tables des principaux ètablissements
publics oü il est distribué gratuitemenl. Ii conlient,
outre l'annonce des produits du commerce et de
l'industrie, divers renseignemenls uti'es ou intéres
sants. L'entreprise de 1'Indicateur est si bien en
voie de succès que l'édition de cette année compte
350 pages, alors que celle de l'an dernier n'en
comptait que 220.
L'Illustration Europëenne qui a paru, il y a un
an, a Bruxelles, commence la deuxième année de son
existence.
Nous avons applaudi a cette créalion nationale,
paree qu'elle est venue combler, dans Ia presse beige,
uue lacune deplorable, celle d'une publication illus^
tree indigene.
L'Administralion de cette publication a parfaite-
ment compris cé qu'il fallait pour réussir .- Dormer
un lexte mora! et toujours intéressant, publier des
gravures dont le mérite arlistique est incontestable,
et mettre son prix a la portée de toutes les bourses.
Nous ne saurions trop vivement recommander
VIllustration Européenne qui est vraiment, dans
toute l'acception du mot, un recueil destine a la
familie et nous la recommandons également nos
braves ouvriers qui pourront, chez tous les corres-
potjdanls de province, se procurer le numéro de la
semaine.
Accueillie par un immense succès dès sa naissance,
nous sommes convaincus que ce succès ira toujours
en grandissant. Nous Ie souhailons de tout cceur a
notre confrère de Bruxelles.
Le vrai Lait des Steppes nes'obtient véritable qu'au
dépót général de 1'institulKumys, a Berlin, Gneisenau-
strasse, 7
De tous les moyens médicaux employés jusqu'a ce
jour dans les maladies de la poitrine et des poumons,
un seul a su acquèrir un grand renom comme anti-
phlysique, c'est le Lait des Steppes (Kumys,) boisson
préparèe par les peuplades des Steppes russes et
asiatiques avec du lait de jument, employé depuis
tous les temps dans les maladies d'épuisement et don t
la merveilleuse vertu curative attira l'attention des
médecins.
Les essais lentés pour appliquer ce remède dans
d'autres contréeséchouèrent en grande parlie a cause
de la difficulté du transport, jusqu'a ce qu'enfin une
des lumières de la science, Liebig, réussit a produire
la préparation sous forme d'extrait, de telle facon
que le transport peut s'en opérer désormais sans
grands frais dans tous les pays du monde.
guciit et EMIules Blolloway.
L'hydropisie est ordinairement précèdée d'une
cation irrégulière du coeur et d'une respiration diffi
cile; les svmptómes en sont continuellement graves
et vont toujours de mal en pi re, a moins qu'on ai re-
cours n un frailementconvenable. L'hydropique trou-
vera toujours du secours dans les Romèdes sans pa-
reils du professeur Holloway. Le soulagement qu'on
ressent de leur emploi est merveilleusement prompt
et en persévérant a bien appliquer ce noble Onguent,
on obtient une guérison parfaite et permanente. Ces
deux médecines agissent avec une telle énergie sur la
circulation et le système absorbanl, que les fluides
hydropiques s'évanouissent et le malade s'apercoit
que tous les symptómes oppressifs diminuent de jour
eu jour jusqu'au retour de l'élal naturel de la santé.
TI»SI ES.
Etal-civil du 7 au f 4 juin 1 872.
NAISSANCES.
Sexe masculin 5. Sexe féminin'6
MARIAGES.
Breijne, Bernard, cordonnier et Desomer, Virginie, dentel
lière, AVouts, Edouard, charpentier et Rinoo, Marie, den
tellière. Percque. Isidore, journalier et Bonte, Stéplianie,
dentellière. Drcock, Jean, commis aux écr itures au ha-
laillon d'administration el Gdent, Amélie, fille de boutique,
Loonis, Pierre, cuitivateur el Bertrand, Rosalie, cabare
tière.
Df.CÈS.
Pollef, Jean, 81 ans, tailleur, vent de Marie Baillion, rue
de Menin. Dierick, Florence, 36 ans, sans profession,
épouse de Gustave Engleberl, Grand'Place. Lapeera. Hor-
tense. 49 ans, sans profession, épousè de Joseph Vandeu-
bulcke, Vieux-Marché-au-Bois. Duprez, Sophie, 46 ans,
dentellière, célibataire, rue de Menin. Vandenbussche,
Louis, 7[ ans, militaire pensionné, veuf de Colette Bollaert,
rue de Menin. Leroij, Marie. 16 ans, dentellière, rue des
Pauvres Filles. Nevejans, Victor, 52 ans, serrurier, céli
bataire, rue de Menin. Hoedt, Octavie, 56 ans, dentel
lière, rue de Menin. AVarlomont, Hortense, 51 ans, sans
profession, épouse d'IIenry Emmerij. rue au Beurre. Ver-
haesl, Théodorine, 67 ans, dentellière, célibataire. rue de
I'Höpilal-Saint-Jean. Vandewoeslijne, Reine, 66 aus, den
tellière, épouse de Jean Duhameeuw, rne de rEcuetle.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexemasculin 3. Sexe féminin 2.
Etat-civil du 7 au 14 juin 1872.
NAISSANCES.
Sexe masculin 2Sexe féminin 1.
MARIAGES.
Berat, Edmond-Josepb, 27 ans, ouvrier, veuf avec Decock,
Catherine-Cécilc, 59ans, dentellière, célibataire.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 3. Sexe féminin 0.
E TA T iniiquant les qnantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles ven
dus le \$juin 1872, sur le marché de la villa
dYpres.
NATURE
qUANTIT'ES
PRIX MOÏEN
POIDS
I) ES MARCRANUlSES
VENDUES.
PAR
MOYEN U*
VENDUES
Kilogrammes.
100 kilogram
l'lieclol.
Fromenl.
53,500
33 00
80-00
Seigle
5,800
19-25
73-00
Avoine
400
18 50
44-0C
Pois
600
19-75
8 -CO
Fêve
1,500
18-75
80-00
JOURNAL HEBDOMAIRE 1LLUSTRE.
Publication in-folio, contenant 8 pages de texte et
4 magriiöques gravures dans le numéro de chaqo"
semaine.
Ceux qui s'abonnent pour un an, partir du
18 novembre 1871, recevront gratuitemenl douze
gravures magnifiques lirées a part. Prix d'abon-
nement fr. 10 Bruxelles; fr. 10-50 pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfermanl plus de 400 pages de
lexte et plus de 200 gravures, se vend cbez tous les
libraires, broché fr. 10-50 et relié avec luxe 13 francs.