ulimimiiim bunurELinu
d' Ypres.
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L'Illustration Européenne qui a paru.
1 v a un
Defense est aussi faite aux miliciens qui jouis-
sent de congés illimités de s'absenter du pays,
sans en avoir au préalable obtenu l'autorisation
du département de la guerre.
On évalue actuellement a plus de deux cents les
demandes de decorations émanant de gardes-
civiques.
Beaucoup de ces guerriers s'imaginant qu'a
l'occasion de la délivrance de SaMajesté la Reine,
il y aura une pluie de decorations, tendent leur
képi pour recueillir un ruban.
Le temps n'est-il pas venu de prendre, comme
l'a jadis conseillé M. Coomans, un arrêté royal
ainsi congu
Art. unique Rous les officiers de la milice
citoyenne recevront la croix de l'ordre de
Leopold
Nous voici enpleine canicule.
On appelle canicule l'intervalle compris entre
le 24 juillet et le 26 aout. Elle tire son nom de
l'étoile fixe la plus brillante qui soit visible en
Europe, le Syriusque les anciens appelaient Ca-
niculaet qu'on a longtemps considérée comme
faisantpartie de la constellation australe du Grand-
Chien. Cet astre (pas le Grand-Chien), n'est appa
rent pour nous que le 29 aoüt. II se fait remar-
quer par sa scintillation et son éclat.
Les anciens appelaient jours caniculaires ceux
qui correspondaient au signe du Lion, parce que
le Syrius se levait plus baut pour eux. Les Egyp-
tiens adoraient cette étoile sous des noms divers,
entre autres sous celui de Soihis. Les poètes l'ont
souvent célébré, ainsi que l'attestent les vers de
Virgile, de Manlius et d'Ovide. Dans l'antiquité,
le lever de Sirius était l'objet d'une attention toute
spéciale a Memphis, on l'observait avec le plus
grand soin.
Les joueurs de dés d'autrefois appelaient cani
cule le coup le plus bas, celui qui amenait un. Ce
mot désignait encore, en Orient, l'écritoire ou
était l'encre rouge dont se servaient les empereurs
de Constantinople pour signer leurs décrets.
Fausses nattes. Les dames oseront-elles
encore porter de fausses nattes quand M. Maxime
Du Camp leur aura appris leur histoire Lisez
plutót le paragraphe suivant
Je voudrais bien que les femmes, j'entends
celles qui donnent le ton et fixent la mode, pussent
visiter Sainte-Pelagieelles verraient comment on
fabrique ces faux chignons qu'elles se suspendent
imprudemment a la nuque ou qu'elles laissent
flotter sur leurs épaules. Un atelier est occupé a
ce genre de besogne, qui n'exige qu'un facile ap-t
prentissage. Tous les cheveux achetés sur des
têtes douteuses, ramassés un peu partoiit, arra-
chés au démêloir, roulés sur une carde, jetés a la
borne et piqués par le crochet du chiffonnier, sont
assemblés d'après les nuances, divisés selon les
longueurs, et, après un nettoyage qui ne les rend
guère plus ragoutants, envoyés a Sainte-Pélagie,
oiides détenus passent Ia journée a les fixer sur
un fil de soie.
es interlopes de la Villette. Nul quartier de
Paris peut-être ne présente a l'observateur des
types plus curieux a étudier que le quartier de la
Villette. Voyez-vous ces individus en blouse et en
casquette qui errent le long du canal St-Martin
ou qui fument leur pipe sur un banc de la rue de1
Flandre? Cè ne sont ni des ouvriers ni des vaga
bonds ce sont des paresseux, des indolents qui
préfèrent la vie du hasard a l'existence que peut
donner un travail régulier.
Us n'ont pas de métier, mais ils ont une indus
trie, et ils se contentent de peu. Ce sont, a pro-
prement parler, les lazzaroni parisiens.
Mais comment done vivent-ils Le voici ils
ramassent les chiens morts et les vieux bouchons
de liége.
Les chiens morts représentent une certaine
valeur. La peau se vend de 20 a 30 centimes,
quand elle n'est pas détériorée par un trop long
séjour dans Peaula graisse lorsqu'elle est épurée
vaut 50 centimes le kilogramme, les os et les
chairs comptent un engrais d'un débit facile. En
résumé, un chien mort, de taille ordinaire, se
vend de 70 a 80 centimes. Mais, oü se ven dril -
Chez des chiffonniers de la cité Philippe, qui en
font leur commerce habituel. II y a dans la rue
Petit d'autres industriels, dont la spécialité con-
siste a épurer la graisse. Les acheteurs de chiens
morts sont au nombre dedeux ou trois, pas da-
vantage. Ils traitent toutes leurs affaires au comp-
tant.
Quant a la cueillette des vieux bouchons de
liége, Mie est moins productive. II faut les net-
toyer, les raper et parfois les recouper pour leur
donner un aspect presentable, et on ne les vend
que cinquante centimes le centmais les deux
industries vont ensemble.
Les ramasseurs de chiens morts et de vieux
bouchons de liége se font parfois des journées de
deux francsmais ils ont leur morte saison, eux
aussi, pendant laquelle ils prennent des chiens
vivants. Damequand Pauvrage ne va pas
Ces gens-la, nous semble-t-il, se donnent beau
coup de peine pour vivre a ne rien faire.
Voulez-vous connaitre le cliiffre des suicides en
1871
Le cliiffre total est, hélas bien-gros en un an
4,157 suicides! 383 avaient pour cause la misère
512, des discussions de familie; 701, des chagrins
d'amour 930, des souffrances physiques 1,377,
des affections cérébrales 22, la crainte d'un
cliatiment a la suite d'un crime enfin 232, le
délirium tremensrésultat de Vabus de l'dbsintlie
Ainsi 1'eau de mort afourniun contingent
de 18 p. c. aux suicides. {Éclair.)
Les grèvps menacent de devenir générales en
Angleterre. Ily a pourtant une grande différence
entre les grévistes. Ceux qui ont l'habitude de la
liberté ne commettent aucun exces. Ils ne dé-
truisent aucune propriété; ils se contentent en
termes modérés de constater la valeur et les con
ditions de leur travail. Ainsi, nous avons eu sa-
medi, a Hyde-Park, un meeting des ouvriers du
batiment actuellement en grève. Sans le moindre
désordre, avec le calme qui convient en pareille
circonstance, la réunion a adopté les résolutions
suivantes
1° Nous demandons la journée des neuf heures
pour notre corporation, comme le pays l'a accep-
tée; 2° en face de l'augmentation du prix des
choses nécessaires a la vie, nous réclamons un
^accroissement de salaire3° nous désirons une
solution amiable du différend actuel.
L' arrangement n'est done plus qu'une question
de forme. Maitres et ouvriers se retrouveront
cette semaine sur le terrain de leurs intéréts com-
muns.
Mais il n'en a pas été de même avec les em
ployés du chemin de fer London and North
Western. II y a quelquessemaines, les employés de
la Compagnie, suivant le mouvement général, de-
man dèrent a être rémunérés davantage. On fit
droit a leur demande. Mais l'un des chefs pensa
qu'il serait bon de renvoyer deux des meneurs du
mouvement. Les ouvriers ont pris en main la
cause de leurs amisils ont réclamé la reinstalla
tion de leurs camarades et le renvoi du chef de gare
Les directeurs de la Compagnie ont refusé d'ac-
céder a cette demande. De la la grève.
II est difficile de s'imaginer la perturbation
causée dans les affaires par cette suspension de
travail. La compagnie y perd des sommes consi-
dérables. Elle s'est trouvée, non-seulement sans
employés, mais même sans gaz. Les hommes, qui
avaient quitté leur travail, avaient enlevé, dit-on,
toutes lesadresses mises sur les caisses, de sorte
qu'il était impossible de s'y reconnaitre et que les
procés vont pleuvoir comme grêle sur le budget.
De plus, il a fallu protéger le dépot des marchan-
dises de Camden-Tovn par des détachements de
la police.
Une scène garantie authentique
Un monsieur arrive au bureau du télégraphe
porteur d'une dépêche ainsi congue Madame
Duval, rue 15, a Paris, annonce avec dou-
leur mort oncle Vincent. Arrive vite. Ouverture
testament. Crois que nous sommes légataires.
Durant.
L'employé, après avoir compté. II y a deux
mots de trop, monsieur.
Le monsieur. Ah(II relit son télégramme).
Eh bien! Supprimez avec douleur....
TI* 31 ES, x
Etal-civil du 26 juillet au 2 aoüt 1872.
NAISSANCES.
Si-xe raascullti 5 Sexe féminui2.
MAUIAGES.
Faqel. Augustin. casquettier el Drpuydt, Marie denlel-
'liére. Plets, Pierre, journa'ier el Kinoo, Rosalie, domes-
ique. Desrarnaults, Théodore. poelier et Vancallendyck,
Marie, deutelliére.Lamote, Louis, colporteur et Deryckere,
Sléphanie, deolellière. Defever, Adolphe, toucher ei Meir-
seliaerl, Louise, domeslii|ue.
UÉCÈS.
Rabau, Amélie, 71 ans, sans profession, célibataire, rneau
Beurre. Vollebout, Bute. 61 ans, marchand de poisson,
épouse d'Ignace Werbrouck, rue de la crapaudière.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexeniasciilin 4. Sexe féininin 2.
Etat-civil du 26 juillet au 2 aoüt 1872.
NAISSANC.ES.
Sexe masculin 0 Sexe féininin-5.
UÉCÈS.
Ingelaere. Pierre-Jean, 51 ans, ouvrier, époux de Cliar-
'olle Teckel, rue Babillards.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féininin 2.
E T l T ia liquant les quantüés et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles ven
dus le 3 aoül 1872, sur le marché de la uille
NATURE
OU AN TIT lib
PRIX MOYEN
POIDS
IIES MAIÏCHANHlSES
V EIV Oil ES
PAK
MOVEN DR
VKSM'ES
Kilogrammes.
100 kilogram
l'hpciol.
Fromeut.
14.400
80-00
Seiqle
1.000
to 00
7-7-00
Avoi.-ie,
800
17 50
44-üC
Pms N
18 50
8 -fO
Févé
1,200
18 50
80-00
an. a Bruxelles, commence la deuxième année de son
existence.
Nous avons applaudi ii cetle créalion nationale,
parce qu'elle est, venue cnmbler, dans Ia presse beige,
nne lacune deplorable, celle d'une publication illus-
trée indigene.
L'Administration de cette publication a parfaite-
ment compris ce qu'il fallail pour réussir .- Doriner
un texle moral et. toujours intéressant, publier des
gravures dont le merite artislique est incontestable,
et mettre son prix a la portée de toutes les bourses.
Nous ne saurjons trop vivement recommander
TIllustration Européenrte qui est vraiment, dans
toute l'acception du mot, un recueil destine a la
familie et nous la recommandons également a nos
braves ouvriers qui pourront, cbez tous les corres
pondents de province, se procurer le numero de la
semaine.
Accueillie par un immense succes dès sa naissance,
nous sommes convaiiicus que ce succes ira toujours
en grandissant. Nous le souhailons de tout coeur a
notre confrère de Bruxelles.
«trngiueiil et Pilules SSolloxvay.
Liemède certain pour les maux de léte, la bile, les
perles d'appétit, les faiblesses d'esprü. Ces pilules
peu vent être prises sans danger, en temps humide ou
froid, el n'exigent aucune interruption dans les af
faires ni les plaisirs. Elles agissent 'doucement sur les
inteslins, fortifiént l'estomac, excitent une saine ac
tion du foiede la elles purifient le sang, nettoient la
peau, donnent dn ton aux nerfs et fortiflfeht le système
entier. EPes effectuent un changement veritabiement
merveilleux, lorsque la constitution est débilitée, de
même elles donnent un bon appétit, corrige.nl l'iodi-
gestion, chassent la bile, les étourdissements, la mi
graine et les palpitations de creur. Des instructions
pour l'usage de cede inedecine, a la fois douce etelïi-
eace, entourent chaque boite.
JOURNAL HEBDOYIADAIRE 1LLUSTRE.
Publication in-folio, contenant 8 pages de texte et
4 magntiques gravures dans le numero de chaque
semaine.
Ceux qni s'ahonnent pour un an, a partir du
18 novembre 1871, recevront. gratuilement douze
gravures magmfiques tirees a part. Prix d'abon-
nem nt te. 10 Bruxelles; l'r. 10-50 pour la pro
vince.
Le 1r volume, renfermant plas de 400 pages de
texle el plus de 200 gravures, se vend ciiez tous les
libraires, broche fr. 10-50 et relie avec luxe 13 francs.