gique a statué dans le même sens, le 27 février 1864, sur les conclusions conformes de M. Le- clercq, en cause de la commune de Stavelot (Belg. Jud., XXII, p. 391), en cassant un arret contraire de la cour d'appel de Liége, du 2 aout 1862 (Ibid., XX, p. 994). La cour d'appel de Bruxelles, chambres réunies, a également décidé dans la même cause, le 27 juillet 1864, sur les conclusions conformes de M. Corbisier, que lors même que le sol du cimetière appartenait a la fabrique, le prix des concessions de sepulture re- venait aux communes. (Belg. Jud. XXII p. 1494. Voir aussi XX, 1094 et XXII, 1489.) Sur le principe que les cimetières sont hors du commerce et ne peuvent être l'objet d'actions pos- sessoires, voir l'arrêt de la cour de cassation en cause de la ville d'Alost, du 14 février 1862 (Belg. Jud., XX, 1485) et Annates paHementaires, 1861-1862, Sénat, p. 332. Un jugement du tribu nal de Gand, du 24 juillet 1839 (Belg. Jud., XX, 1262), avait de même repoussé Taction posses sore.Voir aussi l'arrêt du roi des Pays-Bas du 17 mars 1862 (Belg. Jud., XXII, p. 593). Sur les concessions de sepulture, voir Belg. Jud., XIV, 1267; XX, 1189; XXI, 929; XXVI, p. 769. Sur la pretention de l'héritier le plus proche de faire exhumer le cadavre inhumé dans un cime tière qui n'est pas celui de son choix, voir l'arrêt de la cour de Gueldre, du 4 avril 1844 (Belg. Jud., II, 728) et celui de la Haute cour des Pays- Bas, du 25 octobre 1844. (Belg. Jud., III, 451.) Sur les attributions de 1'autorité communale et la police des cimetières, voir Belg. Jud., XV, 1041XXII, 766 XXIII, 181, 367, 577 et 700.— Les instructions ministérielles, peu connues, du 8 messidor an XII, sont rapportées (Belg. Jud., XX, p. 1249. Sur la question tres souvent débattue de la pro- priété des cimetières anciens, voir Belg. Jud., I, p. 1395; IV, 914; IX, 1057 et 1393; XII, 225; XVIII, 764, et XXV, p. 401. On lira avec intérêt, au sujet de l'usage ancien d'inhumer dans les villes et de l'établissement des cimetières nouveaux sous Jaseph II, les docu ments publiés dans la Belg. Jud., XXII, p. 113. Le procés rapporté plus haut, p. 241, nous ap- prend qu'il existe des cimetières destinés unique- ment aux catholiques, administrés par des fabri- ques et qui ne sont pas bónits, sans que l'autorité civile ait apporté aucun obstacle a la bénédiction. i Une commission pour la révision de la legisla tion sur les cimetières, a été instituée au minis tère de la justice en 1849. (Belg. Jud., VII, p. 384.) Hons ignorons quels sont les résultats de ses travaux. Une autre commission avait été. créée en 1846. Belg. Jud., IV, 706.) Enfin, une troi- sième commission a été instituée récemment pour le même objet, par arrêté royal du 6 décembre 1870 {Moniteur du 9 décembre). C'est un point des cris furieux poussés derrière elle. Saisie de frayeur, elle entra, jeta au concierge le nom ter rible et monta en toute hate chez le jeune homme. II était seul, nécessairement, et sa joie fut ex tréme en reconnaissant l'ange adoré. Hélasl'aiguille approchait de la fatale minute Pale, tremblante, Mme de Latour se soutenait a peine. Gustave entoura sa taillemais trés res- pectueusement et dans le seul but de l'empêcher de tomber. Que vous êtes bonne d'etre venuelni dit-il lorsqu'il l'eut fait assoir sur un divan. Je com- mencais a désespérer de vous voir. Ohmerci, merci Non, ne me remerciez pas.C'est le hasard, le hasard seul qui m'a amenée. Une rixe dans vo- tre rue, des gens atroces, j'ai eu peur et je suis entrée comme une folie sans savoir oü j'allais Mais, je vous en prie, ne me regardez pas ainsi.. je suis affreuse aujourd'hui. II faut croire que cette laideur-la était bien surfaite, car ce qu'elle inspira a Gustave fut tout le contraire de l'éloignement. Et tout le monde fut content, jusqu'au mari, qui déclara le soir n'avoir jamais vu sa femme aussi belle. A quelque chose malheur est bon. Louis Leroy. trés obscur de notre droit administratif, et qui mériterait examen, que de savoir quand et com ment les commissions finissent. Faits diver's. Vassassin de de Bianco. On se rappelle les incidents survenus a l'occasion de l'arrestation, a New-York, d'un nommé Stupp, dit Carl Vogt, un des auteurs présumés de l'assassinat de M. du Bois de Bianco et du vol commis au domicile do la victime. II n'existe pas encore de traité d'extradition entre la Belgique et les Etats-Unis. Mais le gou vernement beige s'est adressé au gouvernement allemand, qui possède un traité avec les Etats- Unis, pour qu'il réclame Stupp, sujet allemand le gouvernement de Berlin a fait droit a cette de- mande. Toutes les formalités ayant été remplies, Stupp va être livré aux autorités allemandes, qui, a leur tour, le livreront au gouvernement beige. Unefausse résurrection.M. B..., petit rentier, de la rue Paradis-Poissonnière, a Paris, venait de mourir. Le cercueil était placé sous la porte- cochère, et on allait faire la levée du corps, quand tout a coup, on entendit un grattement dans la bière. Un frémissement d'horreur courut dans toute l'assistance. Dieu s'écria, avec une inquiétude qu'il ne put dissimuler, le neveu et héritier du défunt... mon oncle est vivant Les grattements continuant tout le loug du cercueil, Ton fit, d'un coup de ciseau, sauter le couvercle. Un énorme rat s'élamja des plis du linceul, et, en un clin-d'ceil, au milieu de la stupéfaction gé nérale, disparut par la cheminée. Les croquemorts, s'accusant réciproquement d'avoir laissé entrer le rat dans la bière, allaient se prendre aux cheveux, quand l'héritier, pressé d'en finir, fit revisser le couvercle, en sanglotant avec conviction Adieu, mon oncle adieu pour jamais Et Ton partit pour le cimetière d'lvry. Livré aux bêtes. II y a quelque temps, un dompteur autrichien, du nom de Schloss, exhi- bait, a Pesth, deux magnifiques lions de 1'Atlas; son tils fourrait sa tête dans la gueule de 1'un d'eux, nommé Fritz, qui était fort doux. Mais, un beau matin d'appétit, comme le déjeuner était en retard, Fritz serra les dents et entama le cou du jeune dompteur, qui poussa un cri rauque. Hors delui, perdant la tête, Schloss père saisit son fils par les pieds et le tira violemment de son cöté, tandis que le féroce animal tirait du sien. Au bout de cinq secondes de cet effroyable exer- cice, Schloss tombait a la renverse, tenant tou jour s le corps de son fils, dont la tête arrachée était restée dans la gueule du lion Heureusement pour Schloss évanoui, l'autre lion, au lieu de s'élancer sur lui, préféra un mor- ceau de tête et se jeta sur son collègue. Pendant cet horrible combat, un spectateur courageux tira Schloss de la cage. La bataille dura dix minutes et finit par la strangulation du lion agresseur. L'autre acheva tranquiilement de dóvorer la tête. Depuis, il est devenu trés doüx. Schloss, qui est un commertjant intelligent, 1'a conservé et va le faire venir a Paris. EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITÉ PUBLIQUE. Par exploit enregistré du 11 novembre courant, du ministère de l'huissier Delbaere, a Ardoye, la commune de Langemarck, poursuites et dili gences du Collége des Bourgmestre et Échevins, a fait ajourner devant le Tribunal civil d'Ypres, a l'audience du 29 même mois 1° M. Romain Slock, notaire a Ardoye, 2° L'épousedecelui-ci,dameVirginie Deb and, aux fins d'entendre statuer sur les indemnités a payer du chef d'une emprise de 14 ares 75 cen- tiares a effectuer sur une propriété des ajournés située a Langemarck et y connue au cadastre Sn A n° 909, emprise nécessaire a la construction, décrétée d'utilité publique, d'une route pavée reliant le hameau de Vijfwege a l'aggloméré de Langemarck, avecun embranchement vers le pavé de Bixschote. Pour extrait conforme L'avoué poursuivant, H. BOSSAERT, avo'. Ypres, le 14 Novembre 1872. FLANDRE OCCIDENTALE. Dix-neuvième tirage au sort11 novembre 1872. Les obligations dont les numéros suivent sont remboursables le ler juillet 1873, a raison de f'r. 500 par obligation, chez MM. Brugmann, fils, a Bruxelles,. et au siége de la Société, a Bruges Nos 37 4412 6734 8357 261 4502 6984 8712 311 5088 7017 8748 1266 5375 7073 8892 1341 5459 7300 9116 1510 5677 7323 9325 1679 5818 7392 9477 1745 5846 7457 9514 3187 5942 7572 9703 3912 6062 7764 9806 4200 6606 7960 9814 9825 Obligations sorties aux tirages précédents et quin'ont pas encore été présentées au rembourse- ment 11° Tirage 7476. 12e 9874. 15° 337. - 16° 1471. 17° 2618.- 9849. 18" 1652. - 7366. 906. 8352. 8628. 2778. 7603. 4191. 5803. 8499. 8664. - 7885. 6207. 9490. Aux termes des conditions de l'émission des obligations, toutes celles désignées par le sort, pour être remboursées, cessent d'être productives d'intérêts depuis la date fixée pour le rembourse- ment. Le montant de tous coupons d'intérêts dé- tachés depuis cette date sera déduit de ce capital a rembourser. YPRES. Etal-civil du 8 au 15 novembre 1872. EUit-civil du 8 au 15 novembre 1872. E TA T in liquanl les quantités el le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 16 novembre 1872, sur le marché de la rille d' Ypres. SOCIETE ANONYME DES CHEMINS DE FER de la ES LIGATIONS FES. so® a 3 Première emission. N AISSANCES. Sexe masculin 5 Sexe féminin5. MARI AGES. Léopold Souxdorf, eharpentier el Adolphina Christiaen, lailleuse. DÉCÈS. Lannoy, Marie, 05 ans, sans profession, veuve de Jean Delliaye, rue de Lille. Strove, Felix. 83 ans, sans profes sion, veuf d'Amelie Boudryghem, rue de Dixmude. Pol derman, Emérence, 4ö aus, dentellière, épouse de Charles Cardoen, rue de Menin. Pieters, Marie, 05 ans, sans pro- fession, rue de Dixmude. En fa ii Cs au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 5. Sexe féminin 0. S'OI'KJSl VGiias. NAISSANOES. Sexe inasculin 4. Sexe féminin 6 M ARIAGES. Verbiese, Pierre-Jean, 50 ans, facteur, veuf d'Amelie Quintein, avec Bailleul, Catherine, 42 ans, dentellière, veuve d'Amand Lennytte. Suffys, Benoit-Corneille, 28 ans, cultivateur, avec Debeir, Rosalie-Cornélie, 18 ans, ouvrière, célibataire. DÉCÈS. LiebeVt, Philippe-Jacques, 65 ans, tisserand, époux de Caroline Inion, rue de Messines. Enfant* au-dessous de 7 ans Sexe inasculin 0. Sexe féminin 0. NATURE qUANTlTÉa PRIX MOVEN I POIDS 11 SS BIARCHANDISRS VENDUES. rxn 1 SlOVEN 11K V KIS DO ES Kilogrammes. 100 kilogram 1 1 'liectol. Froinent. 21,400 51 75 80-00 Seigle 1,800 18 75 73-00 Avoine 0.000 CO 00 44-OC Pois 000 00-00 8 -CO Fève 1.800 21-5U 80-00 I'operinglie. Prix mogen du marché du 15 novembre 1872. Froment, l'hectolitre24 24 Seigle15 00 Avoine9 00 Pommes de terre, les 100 kilofj8 50 Beurre,le kilog. 5 80 lloublon, les 50 kilog. (Récolte 1871.) 90 00

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3