Sentence du juge Koegh, au sujet des VILLE D'YPRES. VILLE D'YPSIES. Puis la douleur lui faisant tout a lait perdre la tête Quinze jours de salie de polices'écrie-t-il. C'était trop. Tout le monde partit d'un im mense éclat de rirela petite baronne, subite- ment dégrisée, se trouva mal, et il fallut l'em- porter. Hier matin, elle est de bonte partie pour l'Ita- lie. Les marchands de jouets commencent lenrs grands étalagespour le renouvellement del'année. Une pauvre femme passait, tenant par la main un tout petit enfant a peine couvert de quelques tristes haillons. Ohmaman, fait le petit, comme c'est beau Qu'est-ce que c'est tout §a, dis, maman? Des joujoux. Des joujoux? a quoi que §a sert? o r ILLUSTRATION E Uil ORÉ ENNE la seule et unique publication illustrée hebdoma- daire. DEUX ANNÉES D'EXISTENCE. Journal de grand format a huit pages, formant a la fin de l'année un splendide volume, renfermant plus de 200 belles gravures sur bois et plus de 400 pages de texte. En cours de publicationLes Voies du CMtiment roman a grande sensation, dü a la plume féconde et dramatique de Marcellin Lagarde. Bruxelles 10.00 francs. Province 10,50 francs. Tout abonné d'un an re^oit gratuitement le magnifique tableau, le chef-d'oeuvre de Gustave JDoréLa Chüte des Anges, d'une valeur com merciële de vingt francs. Les deux premiers volumes richement reliés, en toile anglaise, revêtus de fers dorés spéciaux, sont le plus beau cadeau d'étrennes que l'on puisse donner. Sommaebe N° 4. 3° Année. Nos Gravures Marie de Bourgogne et les magistrats de Gand d'après le tableau de Wauters. Strumont sur la Bronze, dessin de Puttaert. La jeune Alle- magne. Bergers Hongrois. Texte Nos Gra vures. Causerie. La Popularité. Pauvre enfant. (Poésie). La croix de Jean Malheur, (suite et fin.) L'almanach et l'annuaire. Deux grands acteurs, grands chasseurs. - Ne gronde pas. (Poésie). La science populaire. L'acoustique. Les voies du chatiment. Roman. Variétés. Voila la réponse queM. Trench devait aller cher- cher dans le journal de l'archevêque nous ne dirons rien de la politesse du prélat, mais quepen- ser de sa véracité et de sa sincérité, lorsqu'on lit dans le jugement que M. Nolan n'a pas dépensé un sou en faveur des tenanciers en question, et qu'on n'a pu prouver le moindre fait de cupidité a charge des propriétaires. Après sa publication dans le Freeman's Journal cette lettre est insérée dans le Tuam News et tirée a 6,000 exemplaires, pour être distribuéeauxélee-. teurs du comté. Dans l'ordre des dates, l'événement qui suit est une réunion de vingt-huit révérends au doyenné de Tuam, sous la présidence de l'archevêque. On y adopte les résolutions dont voici la substance 1° Dans la question territoriale, les fermiers ne peuvent se déclarer satisfaits qu'après avoir ob- tenu un droit permanent a l'occupation du sol {fixity of tenure)-, 2° Les élections deMeath, Westmeath et Lime rick ont démontré que par leur union, les fermiers peuvent facilement triompher de l'opposition des propriétaires 3° Dans ces circonstances, les fermiers ne peu vent être assez ennemis d'eux-mêmes pour se lais ser imposer de rechef l'ancien joug ignominieux des maitres du sol landlordsil ne peuvent done donner leurs voix qu'au capitaine Nolan, qui s'est si noblement identifié avec leurs intéréts. Le 6 novembre, le clergé de Kilmacduagh se réunit a son tour sous la présidence de l'évêque de Galway, et il adopte a l'unanimité la resolution de soutenir le capitaine Nolan; lel6 novembre les prêtres du diocese de Galway, présidés par leur évêque, se décident aussi unanimement pour cette candidature. Après ces assemblées, on imprime des milliers de circulaires pour imformer les élec- teurs de la décision prise par les prêtres de ces trois diocèses. Assure de eet appui, M. Sébastien Nolan, frère du candidat, se voyait déja en possession de la victoireaussi croyait-il pouvoir affirmer que l'élection de son frère était assurée, puisque le i) Dr Duggan (l'un des vingt-huit révérends dont j) il a été question plus haut) venait d'être nommé n évêque de Clonfert, un district sur lequel ils n'osaient trop compter auparavantque son n frère avait a présent tous les atouts dans sa main. Que les chateauxfassent ce qu'ils veulent, disait-il Nous avons les évêques avec nous Nous avons dans chaque paroisse les meilleurs i) des courtiers le curé et son vicaire les évê- ques et les prêtres auront soin de prêcher leurs ouailles quelques semaines avant les élections, et le peuple votera pour quiconque lui sera désigné par les évêques et les prêtres. Enfin il y aura ga et la des tumultes et il sera bien diffi- n cile de lutter contre de telles forces avec tous ces avantages, mon frère est certain d'obtenir 1,000 voix de majorité. Après avoir cité ces paroles, le magistrat est obligé de parler d'une enquête faite en 1857 sur l'élection de Mayo, élection qui fut annulée paree qu'on y avait eu recours a des influences illégi- times et a l'intimidation spirituelle. Cette enquête aussi présente de l'intérêt pour la présente cause et le juge rappelle les principaux faits qu'elle a révélés. D'abord un document émané de l'arche vêque actuel de Tuam engagea le peuple a unir ses efforts pour nommer les candidats désignés, M. Moore et M. Palmer, et a écouter la voix de l'Eglise, qui les priait de faire leur devoir. Ima- ginez-vous, dit M. Keogh, la position de ces pauvres électeurs de Mayo, appelés par la voix de l'Eglise a voter pour deux candidats, l'un n catholique et l'autre protestant, l'un ultra radi- cal et l'autre ultra tory. Plus loin ce juge ajoute Cette lutte fut poussée aux plus tristes n extrémités, grace a l'intervention du clergé de l'archevêché de Tuam celui qui s'y distingua ji entre tous fut le rév. Pierre Conwayalors comme aujourd'hui; les calomnies furent par- tout répandues en présence d'une foule n surexcitée, il maudit quiconque oserait soutenir le candidat auquel il s'opposit. Cerévérend M. Conway était un simple vicaire en 1857 depuis, il a obtenu une cure et il est un des vingt- huit révérends dont il a été parlé plus haut. (La suite au prochain numéro Par la Socióté chorale des Sous-Officiers du ler Régiment de ligne, avec le généreux concours de MUe Zélie Simab, amateur, et de la musique, sous la direction de M. Ch. Simab, le lundi 16 décembre 1872, a 6 heures du soir, a la Salie du Theatre. 1. La Muette de Portici, ouverture (Auber). 2. Pour les pauvres, merciromance chantée par M. Frédérix (Dassier). 3a. Boléro de l'opéra le Billet de Marguerite (Gevaert).35. Chanson de l'Abeille de l'opéra la reine Topaze (Victor Massé), chantés par M"e Zélie Simar. 4. Les batteurs de blé, choeur, chantó par la société chorale des sous-officiers, sous la direction de M. Edouard Simar (De Rillé). 5. Grande scène de la tradégie Jeanne d'Arc (demandée) Soumet (interrogatoire de la prison) declamée par M1Ie Zé lie Simar. La réplique sera donnée par M. X... 6. Fantaisie sur l'opéra la Somnambule, pour cor anglais, exécutée par M. L. Simar (Bellini). 7. La coquette, ariette, dite par M"e Zélie Simar (Lhuillier).8.Le désert, ode-symphonie, transcrite pour harmonie et chceurs par Van Calck (F. David). Notice sur le Désert ode-symphonie, composée par M. Félicien David. Vingt minutes d'entr'acte. Le collége des bourgmestre et échevins prévient les intéressés que le róle de Tindemnité a payer par les propriétaires pour l'établissement des trot toirs dans les rues des Récollets et Longue de Thourout, a été arrêté provisoirement par le Conseil communal, en sa séance du 7 courant, et qu'il sera déposé pendant 15 jours a 1'inspection des personnes imposées de ce clief. Fait Ypres, le 9 décembre 1872. Les Bourgmestre et Echevins, Par Ordo'inance P. BEKE. Le Secrétaire, J. DE CODT. II» 81 ES. F.tal-civil du 6 au 13 décembre 1872. naissances. POi'Eiiei.i'oiiHs. Etal-civil du 6 au 13 décembre 1872. E TA T indiquanl les quantites et le prix moyen des grains, four rages et autres produits agricoles ven dus le 14 décembre 1872, sur le marché de la ville dYpres. Prix moyen du marché du 13 décembre 1872. ELECTIONS DE GALWAY (IeLANDE). (Suite.) CONCERT YOCAL, INSTRUMENT AL et DRAMATIQUE donné au benefice des Asiles, PROGRAMME. lre PARTIE. 2me PARTIE. BROUILLÉS DEPUIS WAGRAM comédie en 1 acte, par MM. E. Lagrange et L. Thibousl. Personnages Champein, invalide. M. Valentin. Vergeot, id. Herman. Isidore. Colleman. Mariette. Quinet. LES DEUX SOURDS comédie en 1 acte, par M. Jules Moineaux. Personnages Damoiseau. M. Herman. Placide. Predhom. Boniface. Colleman. Eglantine. Vigneron. Un jardinier, un garde-champêtre. APOTHÉOSE. Le piano sera tenu par MM. Simar, frères Sexe masculin 10. Sexe féminin2 M.Vltl AGES. Pierre Hevleeschouwer, cominissionnaire, el Marie Seys, dentellière. Ilenri SherUnglOn, cornmissionnaire, et Alia Struye, sans profession. DÊCÈS. Weys, Amélie, 56 ans, journalière, épouse de Frangois Claeys, rue de Menin. Verbeke, Marie, 72 ans, sans profes sion, veuve de Jean Dewachter, rue de la Iloule. Carpen- tier, Liévin, 37 ans, sans profession, époux de Pharailde Cavenier, rue Longue de Thourout. Masschelein, Barbe, 47 ans, journalière, épouse d'Augusle Dewulf.ruede Menin. Verkarre, Marie, 22 ans, dentellière, céiibalaire, rue de Menin. Vandaele, Stephanie, 27 ans,religieuse, rue Saiul- Jacques. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0 Sexe féminin 1. NAISSANCES. Sexe masculin 5. Sexe féminin 2 M ARIAGES. Messiaen, Edmond-Henri, 25 ans, douanier, célihalaire. el Vandevoorde, Antoinette-Joséphine, 22 ans, céiibalaire. Beun, Séraphin-Xavier, 28 ans, magon, veuf de Léonie Ber- naert. et Delporte, Marline-Justine, 54 ans, dentellière, céli- bataire. DÉCÈS Vanloot, Pierre-Charles, 07 ans, domestique, veuf de Barbe Bernaerl, Hamhoek. lluponl, Jean-Baptiste, 82 ans, particulier, célibataire, rue Croix-de-St-Jean. Lesage, Marlin-Louis, 75 ans. ouvrier boulanger, célibataire, höpi- tal. Moslaert, Frangoise-Constance, 84 ans, sans profes sion, rue des Pots. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin 0. NATURE DES MAI1UHAND1SES VENDUES yUANTITES IPHIXMOÏEN vendues. I PAR Kilogrammes '100 kilogram POlOS MOYEN DA I 'hectol. Froment. Seigle Avoine Pors Fève 53,000 4,500 600 700 5 200 32 00 19 00 19 75 10-75 20-75 80-00 73-00 44-ÜC 8 -CO 80-00 2*o|»eringhe. Froment, l'hectolitr e24 52 Seigle14 75 Avoine 9 00 Pommes de terre, ies 100 kilog8 00 Beurrc,Ie kilog. 3 70 Houblon.les 50 kilog. (Récolle 1871.). 10O J i05

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3