Sentence du juge Koegh au sujet des ELECTIONS DE G AL WAY (IeLANDE). Accident de cliemin de fer. Lundi, sur la ligne de Pepinster a Spa, un train dc marchandises a déraillé sur un pont a la sortie de la station de La Reid. La locomotive et le tender, après avoir détruit la voie en démolissant en partie le plan- cher du pont, ont déraillé. Le tender est tombé dans la rivierequant a la locomotive elle est restée sur le bord de l'abime. Le machiniste et le chauffeur ont été heureusement préservés. Le service a été suspendu pendant une partie de la journée. Au train du soir de Venders, un voyageur qui passait sur le pont ou. l'accident s'est produit a eu la figure brülée par une torche que portait un ouvrier. Le malheureux a eu un ceil complétement perdu. Le denier des inondés. Le parti libéral a or ganise a Gand des souscriptions en faveur des inondés. En quelques jours, il a recueilli 26,630 francs 73 centimes. Les cléricaux, qui ont suivi son exemple, sont arrivés péniblemcnt au chiffre de 8,000 francs. Notez qu'a Gand les grandes fortunes sont presque toutes de leur cöté. II est vrai qu'ils viennent d'envoyer 300,000 fr. au Pape. Les inondés de Gand peuvent attendre. Mieux vaut tard que jamais. Les vicaires capitulaires de Tournai se sont décidés a sortir la chasse de saint Eleuthère, dont les ossements arides malgré l'inondation, vont tressaillir en se réveillant de leur sommeil treize lois séculaire. (Style du Courrier de l'Pscaut.) MM. les vicaires invitent la population a aller implorer en masse, a la cathédrale, le secours do celui qu'on n'a jamais imploré en vain en pareille circonstance. Pourquoi cliable, alors, avoir laissé cnvahirla moitié de Tournai par les eaux C'est que probablement on voulait attendre pour faire faire a saint Eleuthère son miracle, l'approche de la nouvelle lune, qui doit remettre le temps au beau. Un sur mille. II y a encore des curés intel ligents et sincères a la campagne. Voici un fait qui pourrait le prouver Les habitants d'un village des environs d'An- vers vont trouver le curé pour le prier d'intercé- der auprès du bon Dieu pour le prier de faire ces ser la pluie. Je veux bien, mes chers enfants, dit le bon curé, mais je crois devoir vous prévenir que tant que le vent viendra do l'oucst, cela no vaudra pas le diablo. Le secret du confessiomal. Le curé do Wahl, en Luxembourg, vient d'etre condamnó a Tarnende et a 50 francs de dommages et intéréts pour avoir traité, au confessionnal, de mauvaise maison le logis d'un particulier qui lui ótait antipathique. Un des témoins, qui a refusé de déposer sous prétextc qu'il ne pouvait pas violer le secret du confessionnal, a été également condamné. Les catlioliques jettent des cris d'orfraie. Voila qu'il ne va plus être permis aux. prêtres de défaire les reputations entro deux absolutions. Petit-J'r ér isme. On lit dans le Petit Lyon- nais Vendredi, 6 décembre, le tribunal correc- tionnel de Bourg (Ain) a condamné all mois de prison, pour outrage a la moralité publique, l'in- dividu qui s'appelait le f'rère Ozé a l'école des frères a Bourg, le frère Pacifique a l'hospice de la Charité. II a été condamné par coutumace. II est probable que le saint liomme exerce mainte- nant ses talents divers sous un troisième nom, dans quclque couvent ou école congréganiste. Variétés. En Irlande comme ailleurs, les prêtres qui se constituent courtiers électoraux et qui se mon- trent le plus violents en temps d'élection, acquiè- rent le plus de notoriété dans leur parti et sont assurés d'obtenir la récompense de leurs efforts. Le juge seul rend compte ensuite d'une série de manoeuvres employées par M. Nolan et ses adhé- rents ecclésiastiques pour écarter la candidature d'un M. D'Arcy, qui paraissait trouver grande fa veur auprès du clergé du diocèse de Clonfert, et pour engager les prêtres de eet évêché a accorder leur appui a M. Nolan. II serait trop long d'en- trer dans tous les détails révélés par M. Keogh; qu'il nous suffise de faire connaitre l'impression qu'il en a éprouvée Après un examen attentif n de tous les faits, dit-il, je proclame hautement que cela est, non de la suprématie cléricale, mais la tentative la. plus incroyable de tyrannie ecclésiastique que fournisse l'histoire de l'into- lérance des prêtres. M. Keogh declare ensuite qu'il a du prendre communication des comptes-rendus de clouze mee tings tenus par les partisans de M. Nolan. Le pre mier de ces meetings est tenu a Athenry le rév. M. O'Grady préside et déclare que c'est déja une recommandation suffisante pour le capi- taine Nolan d'avoir obtenu l'appui de l'arche- vêque pour sa candidature. On lit des lettres des évêquesune foule de révérends assistent a Tassemblée, et Ton y prend des résolutions dans lesquelles on condamné l'horrible cruauté des propriétaires qui expulsent leurs tenanciers. a Ces résolutions sont votées malgré que tous les té- n moins aient déposé que les seigneurs actuels sont les plus bumains qui aient jamais habité ce pays. Au meeting de Dunmore, le pore O'Brien tient le langage suivantPonce-Pilate et Hérode se réconcilièrent pour tourner on derision le Sauveur du monde, et los comtes de Clancarty et Clanricarde (partisans de M. Trench) se sont donnés le baiser de paix. Touchante charité chrétienne Aux meetings de Tuam et de Gort qui ont lieu ensuite, les révérends arrivent en foule. A cette dernière réunion le pèreConsodines'écrieMau- dits soiont les esclaves qui voudraient vendre leur religion et leur pays en ne votant point pour le capitaine Nolan. 11 est question aussi de la tyrannie des propriétaires terriens et Ton y déclare que 11 tout catliolique qui soutiendra le capitaine Trench doit être considéré comme un lache et un renégat. Au meeting de Headfort, le père Conway affirme que le gouvernement trouve qu'il y a trop d'Ir- landais, qu'il veut en réduire le nombre par la famine, et que la famine est l'ceuvre du gouverne ment. n Les propriétaires, ajoute eet aimable prêtre, doivent être pendus par les talons, non par la tête, s'ils osent seulement solliciter les votes de leurs fermiers-. II est dans eet horrible discours, dit M. Keog, des paroles que je ne veux point répéter do crainte de salir mes lèvres je préférerais les mettre par écrit; je veux seulement dire que je fais allusion au parallèle tracé entre le Sauveur de l'humanité et les révolutionnaires. Aux meetings de Mount Bellew et de Lonbrea, on est moins violent les prêtres qui y assistent se.contentent de vouer a l'exécration publique les poltrons et les brigands qui voteront pour le capi taine Trench. A Portumna, le révérend père Horan fait adopter la résolution suivante Cette assemblee' considère comme un lache et un renégat le tenan- cier catholique qui se laisse imposer un choix contraire a sa conscience et vote pour le capitaine Trench. Avant le vote, le révérend père Car- mon, qui assistait aussi a la séance, avait pris la parole et s'était écrié Ou bien vous allez vous élever a l'honneur et a la considération dus aux hommes libres, vous allez mériter le nom illustre de patriotes et de peuple religieux, aimant ses prêtresce qui surpasse tout; ou bien vous allez vous abaisser et tomber au dernier degré de l'in- famie et de la dégradation et vous serez a jamais stigmatisés comme renégats et laches, en proie a l'opprobre et au déshonneur. Plus loin, ce doux ministre de l'Evangile ajoutait encore C'est une chose triste a penser qu'au milieu de nous il y ait des divisions de classes, de races, et ce qui est encore plus malheureux, un soulèvement con- trc les prêtres. Mais est-co bien une révolte con- tre les prêtres etcontre notre religion, ou n'est-cc pas plutöt le manque de religion, c'est-a-diro le protestantisme qui s'élève contre la religion du Christ, n (La suite au prochain numéro CHOSES AUTRES. X..., le farouche dóputé de la droite, ne dédai- gne pas de consacrer a Cythère ses heures de loisir. L'autre soir, sur le coup do minuit, un de ses confrères do la gauche le rencontre sortant d'une maison de la rue Bréda, ou loge une petite dame pour'laquelle X... a des bontés. Ahah fait le collègue. II parait que le soir on n'est pas aussi ennemi que le jour de la disso lution. -4" Madame X..., jolie femme, célèbre par le galbe de son pied, de sa chéville, etc., relève d'une grave maladie qui lui a laissé un malaise aéneral. Le petit do Zvient lui faire une visite de con valescence. Ahchère belle, vous avez une mine su perbe. Tout le monde le prétendmais, hélas j'ai perdu mes jambes et ne peut les retrouver. Pourtant, lui dit de Z... en se rapprochant, si nous cherchions bien Nos prévisions se sont réalisées le succes des ceuvres nouvelles de Jules Klein (l'illustre auteur de Praises au Champagneva toujours grandissant, Pazza d'Amore (édition originale, édition sim- plifiée, a 4 m.) est, avec Praises au Champagnela plus jolie valse que Ton ait composée depuis vingt ans. Rien de plus gracieux et de plus piquant que la polka Cceue d'Aetichaut qui fait littérale- ment fureur, ainsi que Praises au Champagnepour chantintcrprêtée par les premiers artistes de Paris et de Bruxelles. On re§oit franco ces ceuvres charmantes, en onvoyant pour chacune d'elles 2 1'r. 50 c. en timbres-poste, a Katto, magasin do musique, 10, galerie du Roi, a Bruxelles. YPÏ1ES. Etal-civil du 13 au 20 décembre 1872. s*«»rssssi'UiiaK. Etat-civil du 13 au 20 décembre 1872. NAISSANCES. routs (Suite.) NAISSANCF.S. Sexe masculin 7. Sexe fétninin: 4 M ARIAGES. Philippe Deramant, agent de police et Marie Segers, sans profession. DÉCÈS. Otton, Marie, 80 ans, sans profession, épottse d'F.douard Decosle, me de Slenin. Calmeijn, Marie, GO ans, dentel- lière. célibataire, me de Menin. Depronst, Sabine, 52 ans, dentellière, épouse d'Auguste Bouckaert, rue de Lille. liryon, Charles, 45 ans. boulanger, célibataire, Marcbé aux Poulets. Verhoeve. Dominique,52ans. cordonnier,céliba- laire, rue Longue de Thourout. Van Graefsehepe, Anne, 76 ans, sans piofession,célibataire, Marché au liois. Enfants au dessons de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe fétninin 1. Sexe masculin 5. Sexe fétninin G DÉCÈS Pover, Jeanne-Claire, 64 ans, ouvrière, célibataire, liöpi- tal Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 5. Sexe fétninin 0. E T AT indiquanl les quantilés el le prix moyen de$ grains, fourrages et aulres produits agricoles ven dus le 21 décembre 1872, sur le marché de la rille d' Ypres. NATURE yUANTlTt» PRIX MOYEN DES M A RCH A N DIS ES VENDUES. PAK MOYEN DE VENDUES Kilogrammes. 100 kilogram 1 'hectot. Froment. 29,800 52 75 80-00 Seigle 6.100 19 00 75-00 Avoine 900 20 50 44-OC Pots 1.100 19-50 8 -CO Fêve 2 700 20-00 80-00 l>operin^;iie. PriX moyen du marché du 20 décembre 1872. Froment, l'heclolitre 24 98 Seigle..13 o,t Avonre 9 00 Pommes de terre, les 100 kilog8 00 8eurre,le kilog. 5 70 lloublon, les 50 kilog. (llécolte 1871). 1'. 0 1 lo2

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L’Opinion (1863-1873) | 1872 | | pagina 3