Sentence du juge Koegii, au sujet des En 1172, la douceur de l'hiver permit aux ar- bres de se couvrir de feuillesles oiseaux cou- vèrent et eurent des petits en levrier. L'année 1289 n'eut point d'hiver. En 1421, les arbres fleurirent au mois de mars et les vignes en avrilles cerises murirent dans ce dernier mois, et les raisins en mai. En 1588, les jardins furent émaillés de fleurs en janvier. L'année 1572 offrait les mêmes faits que celle de 1172. U y eut des épis a Paques en 1585. 1G07, 1609, 1713 et 1617 sont remarquables par leur hi ver tres doux. II n'y eut ni gelee ni neige en 1659. On n'alluma pas de poële en Allemagne en 1692. Eniin, la douceur de la temperature de l'hiver de 1781, celle des hivers de 1807 et 1822 sont ci- tées comme exceptionnelles dans tous les traités de météorologie. II en est de même de 1866. PÉTROLEURS. II est devenu de mode, dans la presse pieuse, d'appëïër les libéraux des communeux, des pétro- leurs, des massacreurs d'otages, etc., etc. Prière a ladite presse de donner son avis sur la dépêche que publicnt tous les journaux Les carliStes ont coupé le chemin de fer entre Miranda et Bilbao et entre Alsasua et Pampelune. lis ont brülé une station au m yen du pé- trole. Les employés ont été faits prisonniers L'amour commun du pétrole unit done désor- mais les communeux rouges de Paris et les com muneux blancs d'Espagne. Une preuve de plus que les extremes se tou- chent. ïfaitS <lï Nouvelle militaire. On dit que M. le lieute- nant-général Cliazal va succéder au lieutenant- général en retraite de Liem dans les fonctions de chef de la maison militaire du roi. Un phénomene. 11 y a en ce moment, sur les hauteurs der Clichy, rue Marcadet, un petit gar- gon, fils de parents pauvres, qui possède la vue microscopique. 11 découvre dans l'eau les animal cules les plus invisibles a 1'ceil nuil les dessine, puis les incrédules acquièrent la preuve qu'il ne les a pas trompés, le microscope aidant. Si eet enfant était un jour chirurgien, sa vue en ferait un praticien éxceptionnel. Les meetings en Angleterre. Un meeting popu laire tenu a Derby et ou sir Cli. Dilke a pris la parole, a été troublé par des rixes violentes les vitres des fenêtres de la salie ont été brisées et la bataille a duré plus d'une heure. L'orateur républicain a du êt-re protégé par un nombreux cortége d'hommes armés de batons et d'assommoirs pour regagner son hotel. Sans facon académique. On sait qu'il est d'u- sage au moment du jour de l'an de se rendre en personne chez les ministres et d'inseriro gon nom sur un registre spécial déposó chez le concierge. Un membre de l'Institut de France, M. X voulant se débarrasser de cette corvée, a trouvé plus simple d'envoyer son doinestique u sa place. Aussi, a-t-on pu lire sous une signature d'une calligraphie enfantine, les mots suivants Mambre de l'institu (sic). Une curieuse anecdote d'actualité. On sait que les Anglais sont les gens les plus esscentriques du monde. Yous aller en juger. II y a une trentaine d'années, plusieurs gen tlemen fort riches, blasés sur tous les plaisirs, s'étaient laissés gagner par cette terrible maladie qu'on appelle le spleen. ïrès au fait des coutumes framjaises, ils avaient innové une singuliere dis traction en organisant le Club des suicide's. Pour en faire partie, il fallait êtve résolu a en finir un jour ou l'autre, avec la vie. Chaque année, un membre de cette société de désceuvrés devait mourir de la manière originale que voici Le jour des Rois, selon l'usage franqais, tous les membres se réunissaient dans un splendide festin... Au dessert, on apportait une galette, on tirait les parts, et celui auquel échéait la leve était désigné par le sort pour mourir. II n'avait, du reste, pour cela, qu'a manger la fève qui était empoisonnée. "Variétés. Le père Conway avait chargé une bande d'hom mes d'assister a l'embarquement pour Oughterard des Trenchites et spócialement des locataires de sir Arthur Guinness. La petite bande échappe a cette garde d'honneur, mais au débarcadère elle a a se frayer un passage par la force. Sir Arthur est grièvement atteint a la tête et plusieurs de ses hommes reqoivent de graves blessures. Des 150 prêtresqui habitent lecomtéde Galway, il en est 50 ou 60 dont la conduite a été incri- minée. Le révérend M. Wadden trouvaitqu'au- cun bon catliolique ne pouvait voter pour le capi- taine Trench ceux qui le feraient étaient des loups déguisés en moutons leurs frères catholi- ques refuseraient de les reconnaitre désormais. Le révérend M. Manning annonpait que celui qui voterait pour le capitaine Trench serait l'objet du mépris public le peuple ne devrait point s'asso- cier a lui, car il serait indigne de se joindre a un catholique. Parlant d'un nommé Kelly, qui avait fait des démarches auprès des électeurs, il enga- geait ceux chez qui il se présenterait de lui admi- nistrer un bain d'eau froide et il leur rappelait qu'au meeting de Portumna, l'un des agents de Trench eüt été mis en pieces par la foule sans son intervention. Des propos analogues sont tenus par les révérends Mardonogh, O'Brien, Greene et Horan. Le révérend M. Bodkin dit qu'il est informé que ses électeurs ne se rangeront pas de son cóté, mais il espère qu'ils ne voudront pas imposer cette honte a lui et a la paroisse. Après L'élection il reprochait a ceux qui s'étaient abste- nus d'etre des laches, et il espérait qu'ils seraient méprisés par le parti adverse, comme ils le sont par nous, disait-il. Le père Coen s'écrie du haut de l'autel que tous ses paroissiens sont tenus de voter pour le capi taine Nolan, que e'est une question de religion, et que ceux qui ont fait des promesses a leurs pro- priétaires n'ont qu'a les rompre et a voter avec leurs prêtres. II annonce qu'il conduira en per sonne les électeurs a Galway, et quiconque ne votera pas pour le capitaine Nolan sera considéré, dit-il, comme une brebis galeuse, un rameau pourri et comme un traitre a son pays. Chacune de ces paroles suffirait, dit le jugement, pour faire perdre au membre son siége mais il y a plus le même personnage renvoie de l'église trois hommes qui n'avaient pas voulu lui promettre leur vote, et il déclare qu'on se servira au besoin du confessionnal, si le bill sur le scrutin secret vient a passer. Le père Iiosty s'en prend a un électeur qui aurait voulu voter pour M. Trench paree que l'un de ses cousins avait regu un important ser vice d'un membre de la familie. Le père l'inter- pelle du haut de l'autelensuite on le menace de le ruiner en déplagant un marché qui se tenait a proximité de sa maison et l'homme se laisse inti- mider. Le révérend M. Mc-Kirgue dit du haut de l'autel on se souviendra de quiconque votera pour le capitaineTreucli; jelerépèteons'ensouviendra. En disant ces mots, il frappait du pied. Le père Kenny .annongait que le peuple n'aurait.pas un toit sur sa tête si lord Clancarty le pouvait empê- cher, et que chaque électeur aurait a rendre compte de son vote dans l'autre monde. Le révérend M. Loftus s'écrie que quiconque votera pour Trench, portera jusqu'au tombeau la marque de Caïn, et que ses enfants la porteront après luiil ajoute que sir Thomas Burke (un des partisans de Trench) a eu le delirium tremens pendant 12 moispuis il maudit Madame Griffith, il parle de renégats, et durant tout ce temps, le peuple se frappe la poitrinemais après le service religieux, les gens se réunissent autour de la cha- pelle et blament la conduite du prêtre quelques- uns même disent que c'est une honte de parler en ces termes de cette bonne dame. M. Loftus, en comparaissant devant le juge, oppose un démenti a toutes ces accusations, et affirme son innocence sous sermentmais cc faux serniënt ne jleut ie sauver une foule de témoins des plus lionorables attestent l'exactitude des faits ebdessus rapportés. (La suite au prochain numéro.) II» II ES. FAat-civil du 20 décembre 1872 au 10 janvier 1873,. NAISSANCES. ntcEs. Etat-civil du 3 au 10 janvier 1873. ELECTIONS DE GALWAY (IeLANDE). (Suite.) Sexe masculin 13 Sexe féminin 15, M ARIAGES. Scholaert, llésiré, charpentier et Leroy, Virginie. bouli- quière. Vandenboogaerde. Hippolyte, négociantet Creton, Marie, sans profession. Joseph Vermeulen, louageiir et Emérence Saelen, sans profession.Charles Vandermarlier, inaréchal-ferrant et Fanie Buhhe, sans profession. Joseph Spotbeen, sans profession et Barhe Schoonheere, marehande. Miehei Lamury. pharmacien, et Angèle Ponlus. sans pro fession. Edouard Degroote, peintre et Stéphanie Vuylsteke, dentellière. Nevejans, Thérèse, 54 ans, sans profession, épouse dp Florent CoUpey. me de Menin. lleraedt. Isabelle, 85 ans, jardinier. veuve de Pierre Vlaetnynck, St-Jacques lez-Ypres. Desodt, F.ulalie, 50 ans, dentellière, t'uc de Menin. Van- denhnlck, Jacques, 64 ans, journalier, époux de Marie Ver- viseh, vue de Menin. Talon, Marie, 55 ans, dentellière, épouse d'Auguste DuQon, rue de Menin. Devos, Pierre, 69 ans, journalier, veuf de Catherine Provoost, ruede Menin. I)e Waegheiiiaceker, Marie, 50 ans, dentellière, épouse de Polydore Verslraete, rue de Menin. Delsandt, Marie, 18 ans, dentellière, célibalaire, St-Jean lez-Ypres. Paules, joséphine, 68 ans, couturière, veuvede Joseph Adins.rue de Menin. Deleu, Jean, 68 ans, tisserand. époux de Marie Wenis, rue de Menin. Lafonteyne, Elisa, 56 ans, négo- ciante, époused'Emile Meiroo, Grand'Place. Uqmeulenaere. Charles, 64 ans, propriélaire, célibataire, rue du Lombard. Enfants au-dessous de 7 ans Sexemasculin 5. Sexe féminin 1, POï'BiEïB.li'liaBBS. NAISSANCES. Sexe masctilin 6. Sexe féminin 9 M ARIAGES. Permeke, i.éopold-Louis, 24 ans, peintre en b'uimenls, célibataire avec Proot Julie, 25 ans, parliculière, célibataire. - Ghys, Louis-Florimond, 21 ans, maréchal-ferrant, céliba taire avec Papegaey, Marie-Thérèse-Barhe. Tillie, Amand- Auguste,45ans,boulanger, célibataire avec Debandl, Julie, 55 ans, boutiquière, célibataire. lieuns, Edouard-Corneille, 28 ans, agent de police, célibataire avec Decreus, Henrietle- Marie, 20 ans, couturière, célibataire. Delbeque. Louis- Fiangois, 40 ans. veuf, eultivaleur avec Wicke, Octavie- Mélauie, 26 ans, veuve cultivatrice. N DECÈS Lebbe, Reine-Virloire, 75 ans, ouvrière, veuve de Benoit Delbaere, h&pital. l'annekoecke, Régina-Appolonia77 ans, veuve de Frangois Vergeele, höpital. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 0. Sexe féminin 1, ETA T indiquant les quantités et le prix mogen des grains, fourrages el autres produits agricoles ven dus le 11 janvier 1873, sur le marché de la ville tV Ypres. JSATÜKE QUANTITÉS PH1A MOÏEN POIUS DES MARCH AN DlSES VENDUES. DAR MOVEN LR VENDUES Kilogrammes. 100 kilogram l'lieclol. Fromeni. 55,700 55 O0 80-00 Seiiïle 6,060 19 25 75-00 Avoine 000 CO t)0 44-0C Po IS 800 21-75 8 -CO Fève - 1 500 21-50 80-00 I'operinglie. I'rix mogen du marché du 10 janvier 1873. Fromeut, l'beclolilre24 10 Seigle1 5 On Avoiiie9 00 Poinines de terre, les 100 kilog 8 00 Seurre,le kilog. 5 70 Uouhlon.les 50 kilog. (Récolle 1871.). 106 J 410

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L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 3