Sentence du jxjge Koegh, au sujet des
ELECTIONS DE GaLWAY (IeLANDE).
le capital de la Banque est porté a cinquante mil
lions de francs.
Dossier Delcour. L'anarchie règne a Boort-
meerbeeck comme a Willebroeck et a Maeseyck.
Après avoir fait annuler une première élection
libérale, il a bien fallu valider la seconde, mais le
ministère s'obstinant a ne pas nommer de collége
échevinal, le conseil communal refuse de nommer
un secrétaire et un receveur.
Une tentative de vol a été commise bier chcz
M. Drion, bijoutier, aLiége. Béveillé par le bruit
occasionné par les malfaiteurs, M. Drion, ayant
ouvert sa fenêtre, les fripons prirent la fuite. Ils
avaient déja relevé un volet soutenu al'aide d'une
grosse pierre et allaient bri-ser la vitrine pour y
perpétrer leur forfait.
Les misérables avaient pris soin delier a 1 aide
d'une forte ficelle les pommeaux des deux battants
de la porte pour mettre les habitants dans l'im-
possibilité de sortir de la maison.
Un fait extraordinaire s'est pass,é avant-hier a
Ir station de Marche. Un habitant de cette loca-
lité, qui attendait l'arrivée d'un train du soir, se
promenait sur la voie. Surpris par un train dont
l'obscurité ne lui permettait pas de discerner l'ap-
proche, il fut renversé sous la machine et trainé
pendant un espace de 72 metres. Quand on le re-
leva, il était tout étourdi, mais on constata bien-
töt qu'il n'avait pas la moindre blessure.
Sabre- et goupillon. On nous signale, dit
1'Opinion d'Anvers, un fait d'une extréme gravité.
Tous les jours plusieurs centaines de soldats de
notre garnison sont attirés par le clergé dans le
local de la Société St-Vincent de Paul, rue des
Peignes, ou on leur donne du tabac, des pipes et
le dimanche de la boisson et même de la nourri-
ture. Des predications furibondes sont faites a
nos troupiers que le désir de fumer et de boire
gratis attire dans cette chapelle-cabaret. Les
prêtres s'y lamentent sur le sort de Pie IX, sur
les dangers que le libéralisme fait courir au pays,
sur les persecutions auxquelles l'Eglise est en
butte et enfin déclarent que leur unique espoir est
dans l'armée et surtput dans le dévouement des
soldats.
II y a dans ces manoeuvres du clergé un sérieux
danger au point de vue do la discipline et( de
l'avenir du pays. Nous appelons sur ces réunions
Pattention de l'autorité militaire.
Dvfourisme. On écrit d'Avricourt, le4 jan
vier, au Cowrrier du Tas-Rhin, que le curé de Sé-
ranville a été arrêté dans la gare d'Avricourt
pour un fait analogue a celui qui a conduit devant
la cour d'assises M. l'abbe Dufour et Mme la vicom-
tesse de Valmont. La dame qui se trouvait avec
lui dans le wagon a été également arrêtée. Elle
était montée dans le train a la station de Dieuze.
Tous deux ont été conduits par le train de trois
heures devant le cornmissairc de police de Sarre-
bourg.
Une curieuse rcmarque.La nouvelle de la mort
de l'ex-empereur est parvenue a Taris lejour
même de l'anniversaire de la mort de Victor
Noir.
"V ari
Le révérend M. Staunton conseille a ses fidèles
k de chasser les agents de Trench loin d'eux,
comme des diables et il ajoute qu'il flétrira
pour dix générations, du nom de* traitres, ceux
qui feront quelque chose pour Trench. Ce même
Staunton esttrouvé ensuiteexpli quant auntémoin
qu'il y a deux manières de dire la vérité et
l'engageant apolir sa déposition.
L'évêque de Clonfert obtient sa nomination
durant la période électorale l'un do ses premiers
actes est d'aller prêcher a Ballinasloe. 11 sait, y
dit-il, que le peuple désire entendre sa parole, et
il sait qu'on s'attend a l'entendre parler de l'élec-
tionpuis dans le cours de son sermon, il s'écrie
que l'anathème sera lancé contre tous ceux qui ne
se conformeront pas a ses ordres et a ceux du
clergé.
Nous avons déja parlé plus haut du père Con
way c'est lui qui durant la messe, après la com
munion, revêtu de ses habits de prêtre, disait
qu'on pendrait les propriétaires non par la tête
mais par les talons c'était lui aussi qui parlait
de passer sur le corps des propriétairesil accom-
pagnait ces paroles d'une kyrielle d'injures et
désignait nominativement les seigneurs de Clyde,
d'Aver et de Craig, c'est-a-dire les families catho-
liques les plus respectées de ce district. M. Con
way prétendit que ces paroles avaient été pronon-
cées a un meetingmais pense-t-on, dit le juge,
que les décJarations de M. Conway aient quelque
valeur a mes yeux, quand elles sont contredites
par tant de personnes honorables. v
Quant au révérend Peter Conway, tout ce que
je puis dire de lui, dit M. Keogh, c'est splendide
mendax. r u Quelle odieuse exhibition il a faite ici
de sapersonne Tantot il s'enflait et se fachait et
parlait avec rage, tantót il essayait de plaisanter
ou de se montrer terriblement courroucéc'est
lui qui adressait a une des personnes les plus ho
norables du comté, a un ancien ami de eon père,
un torrent d'injures trop infame pour pouvoir être
répétées. J'abandonne le père Peter Conway aux
égards bienveillants, a la tendre misérieorde et
peut-être aussi a la faveur prochaine de son dio-
césain, s'il faut juger de la conduite future de
celui-ci par celle qu'il a tenue en 1857 après le
jugement sur l'élection de Mayo.
Le père Considine est accusé d'avoir ditque
tout renégat cathelique qui ne voterait pas pour
le capitaineNolan serait une bonte pour son Dieu,
sa religion et son pays, qu'il irait en enfer, qu'il
y avait des brebis galeuses, mais pas en grand
nombre, Dieu merci! Qu'il refuserait son assis
tance a quiconque voterait pour le capitaine
Trench. M. Considine a comparu devant ce
tribunal et y a fait le serment solennel qu'il ne
s'était jamais servi de ce langage atroce, abo
minable, anti-chrétien. Cependant l'accusation
émane de deqx constables dignes de foimais il y
a plus au meeting de Gort, M. Considine avait
proposé la resolution suivante Tout catholique
qui ne vote pas pour le capitaine Nolan est un pol-
tron et un renégat. Et dans son discours il s'était
déja écrié Du haut de cette tribune j'affirme
que partout ou il existe un Irlandais, dans les
villes de l'Amérique ou aux mines d'or de l'Aus-
tralie, il courbera la tête sous le poids de la honte
et du chagrin, et jettera sa malédiction aux es-
claves qui auront trafiqué de leur foi et de leur
patrie.
Le père Quin de Craugliwell n'est guère moins
violentcelui-ci ditque quiconque votera pour
Trench devra être évité comme s'il était atteint
de la fièvre ou de la petite vérolequ'il ne s'agit
plus d'une question entre les deux capitaines,
mais de la lutte entre la foi et l'incrédulité, et
qu'il y avait deux de ses paroissiens dont on fui-
rait la maison, comme la fièvre et la petite vérole,
s'ils ne rétractaient leurs promesses.
(La fin au procliain numéro.)
L'APPARITION de L'A UROD li ILL USTRÊE
Nous avons sous les yeux le premier numéro de
1'Eueope Illusteée.
Depuis quelque temps il s'était fait autour de ce
nouveau journal une publicité comme il ne s'en
produit qu'en Anglöterre et en Amérique.
Nous l'avouons, nous avions quelque peine a
ajouter foi a toutes ces magnifiques annonces.
Mais aujourd'hui, nous sommes obligés et charmés
de le constater, ces brillantes promesses, non-seu-
lement sont tenues, mais dépassées. Aussi la pu
blication de 1'Eueope illusteée est le grand
événement du jour.
Toutes les gravures sont en COULEUR, ce qui
ne s'est jamais vu. Ce sont autant de jolies aqua
relles et de spleridides geintures dl'huïle imprimées,
par des procédés- spéciaux, dans le corp.s du
journal.
Les dessins comme les articles sont inédits. Tg ut
le mouvement de la vie contemporaine est repro
duit et commenté dans 1'Eueope Illusteée par
l'élite des peintres et des écrivains européens.Ici,
la plume et le pinceau ont rivalisé d'éclat et d'élé-
gance. C'est a la fois un album de salon et une
revue des mceurs et des faits courants qui s'adresse
aux artistes comme aux gens du monde. Tous les
sujets sont traités dans une manière pleine d'in-
térêt et d'originalité, mais toujours avec le ton de
la meilleure "compagnie. C'est un recueil qui est
digne d'être admis dans toutes les families et,
suivant l'exprèssion consacrée, la mère peut en
permettre la lecture a sa fille.
Cette illustration sans précédent est en même
temps un prodige de bon marché qui s'explique
par un tirage considérable et se justitie par le
le succès qui entoure dès maintenant cette grande
et belle publication.
L'apparition de 1'Eueope est une véritable
revolution dans la presse' illustrée.
TL ILLUSTRATION EUROPÉENNE
la seule et unique publication illustrée hebdoma-
daire.
DEUX ANNÉES D'EXISTENCE.
Journal de grand format a huit pages, formant a
la, fin de l'année un splendide volume, renfermant
plus de 200 belles gravures sur bois et plus de
400 pages de texte.
En cours de publicationLes Voies du CMtiment,
roman a grande sensation, du a la plume féconde
et dramatique de Marcellin Lagarde.
Bruxelles 10.00 francs. Province 10,50 francs.
Tout aboniié d'un an regoit gratuitement le
magnifique tableau, le chef-d'oeuvre de Gustave
Dorél.a Chute des Angesd'une valeur com-
merciale de vingt francs.
KEUR ES,
Etal-civil du 10 au 17 janvier 1873.
jukaas.
Elat-civil du 10 au 17 janvier 1873.
ff A1SSANCES.
J'A T in tiquanltes quantités et le prix mogen dt's.
grains, fo'urrages et aulres produits agricoles ven
dus le IQ janvier 1873, sur te marché de lu ville
d' Ypres.
naturk
I
(Suite.)
NAISSANCES.
Sext1 masculin 5r Sexe féminin: l.
MAR1AGES.
Victor Lamps, fabricant, et Mélanie llnnocom, repasseuse.
Désiré üebnssehere, corroyeur, el Marie Vermerrsche,
sans profession.Charles Bruneel, cabaretier, el Sylvie
Cauwelier, domestique.
DÉCÈS.
Plalleeuw, Marie, 75 ans, journalière, veuve de Jean Van-
stee'nkisle, rue de Menin. liaxy, Clémence, 63 ans, denlel-
lière, veuve delgnace Andries, rue de Menin, Vandamme,
Marie. 70 ans, sans profession, veuve de Joseph Berlelet,
rue de l'Höpilal Saint-Jean. Lusschenlier, Joseph, 72 ans
sans profession, célibataire, rue de Menin.
Ehfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 2. Sexe féminin 1.
Sexe masculin 7 Sexe féminin 5
MARIA GES.
Delangbe, Augoste-Frangois, 52 ans, cullivaleur, céliba
taire avec Dewippe, Julie-Rosalie. 28 ans, servanle, céliba
taire. Deroo, Ilenri-Adolphe. 35 ans. menuisier, céliba-
tain avec Delbéke, Nalalie-Clémence, 32 ans, célibataire,
partieulière.
DÉCÈS
Decalwe. Amélie, 82 ans, sans profession, célibataire,
Petite-Place. Selos, Louis, 71 ans, veuf, sans profession,
rue de Fumes. Croo. Louis, 87 ans.sans profession,époux
de Julienne Lobbedey, liópital.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 5. Sexe féminin 0.
DCS MAKCHANBISES
VENDUES
yUANTlTKS I l'RIX MOÏ EiN
VENDUES. PAK
Kilogrammes. 100 kilogram
POIÜS
MOVEN UK
l'heclol.
Fromenl.
Seigle
Avoine
I'ois
Fève
A1.800
4,000
200
1 .<>00
2 900
52 75
19 00
2il 50
21 25
21-f'O
80-00
73-00
44-OC
8 -CO
80-06
l'operinghe.
t'rix mogen du marché du 17 janvier 1873.
Eminent, t'heciolitre24 15
Seigle15 Oo
Avoine9 03
Poinmes de terre, les 100 kilog8 Oo
8eurre,le kilog. 5 89
lloubton, les 50 kilog. (Récolte 1871.). 100 -i 10/