Sentence nu juge Koegh, au sujet des que vient 'de gagner l'Allemagne, il n'y aurait plus dans 1'armee ni tambour, ni trompette, qui ne fut comte ou baron. Tout cela est profondément ridicule, et c est pis que cela. Postes et Télógi-aplxes. Dans notre n° du 3 Novembre, nous publiions l'article suivant Nous devons signaler une nouvelle irrégularité dans le service de la Poste. Voioi le fait Une lettre timbrée au bureau de départ Ypres, 25 oct. 72,4 h. s.—puis au bureau d'arrivée Bruxelles, 26 oct. 72, 5 h. m. n'a été remise au destinataire, a Saint-Josse-ten-Noode, qu'a 7 heures du soir au lieu de 8 heures du matin. Ou est-elle restée pendant cet intervalle de 11 heures, pendant lequel quatre distributions out été faites dans la commune de Saint-Josse-ten-Noode C'est ce que nous allons voir. En effet, elle porte un troisième timbre que Ton a frotté et maculé dans le but de cacher la date. On y distingue cependant encore Saint-Josse-ten- Noode, 26 oct. 72, 7 h. m. C'est done dans ce der nier bureau que le retard a eu lieu. Nous avons a nous plaindre fréquemment des negligences de la Poste, sans que nous signalions chaque fois les retards qu'éprouveiit nos corres- pondances. Récemment encore, une lettre conte- nant un accréditif de la Banque Nationale qu'on avait pris peut-être pour une valeur realisable par lo porteur, a disparu sans laisser la moindre trace. Une autre, renfermant divers articles, disparut aussi, et, chose singulière, c'était a la veille des élections Toutes les fois que nous réclamons, l'adminis- tration, avec le zèle le plus louable, ordonne une enquête dans laquelle les intéressés, sinon les coupables, fournissent les renseignements et na- turellement toutes ces enquêtes se ressemblent toujours par la nullité de leurs résultats. On devrait cependant comprendre une bonne fois que tous ces retards, qui nous font manquer nos correspondances et nous privent de nos an nonces,.causent au journal le plus grand preju dice et, pour ne dire ici qu'un mot de la question de droit, nous avons la conviction que, si 1'affaire était soumise aux tribunaux, nous obtiendrions gain de cause, Padministration des Postes étant tenue, tout aussi bien qu'un particulier, a indem- niser ceux a qui elle cause un prejudice. Eu communiquant cet article a qui de droit, nous étions convaincu qu'une enquête serait or- donnée. Cette conviction était basée sur les pré- cédents d'abord, et plus encore sur une lettre que M. le Directeur général des chemins de fer, postes et télégraphes nous avait adressée autrefois, nous demandant de signaler immédiatement les négli- gences et les abus dont nous aurions a nous plaindre. L'enquête a-t-elle été faite Nous ne serions pas faché de le savoir. En tous cas, aucune infor mation n'a été prise dans nös bureaux, ni chez notre imprimeur, nul n'a demandé communica tion des pieces de conviction en notre possession. Nous avons aujourd'hui de nouveaux abus a siglaler. Une lettre sous enveloppe de bureau en papier d'un jaune pale, affranchie d'un timbre de 20 cen times, fermée d'un cachet de cire rouge aux ini- tiales J. C. et portant l'adresse parfaitement li- sible de notre imprimeur, a été jetée dans la boite du bureau de poste a Ypres, le 10 vers 10 heures du matin. Jusqu'ici elle n'est pas arrivée a destination. C'est la quatrième fois depuis trois mois que pareille chose arrive. On comprend a la rigueur qu'une lettre puisse éprouver parfois un retard, être égarée momen- tanément; mais elle doit toujours ünir par entrer au bureau des dépots et alors, lorsque l'adresse est lisible, on peut la transmettre au destinataire. Mais que croire lorsque plusieurs lettres suc- cessives n'arrivent pas du tout C'est un mystère. C'est un mystère aussi le plus souvent le ser vice du télégraphe Nous avons en ce moment sous les yeux plu sieurs dépêches, les unes ordinaires, les autres urgentesexpédiées de Vlamertinghe a Bruxelles. Ehbien, croirait-on que les dépêches ordinaires ont été transmises en 28, 30, 35 et 38 minutes, tandis qu'il a fallu 43, 49 et 59 minutes pour lés dépêches urgentes V Et qu'on ne dise pas que les fils étaient occupés par les dépêches des marchés et des bourses. L'excuse serait sans valeur car les dépêches dont nous parions ont été déposées toutes, a l'exception d'une seule, avant 9 heures du matin, a une heure conséquemment oü il ne sauraity avoir encombrement. Est-ce pour obtenir moins de célérité que le public doit payer triple taxe les télégrammes urgents Bien entendu que nous ne disons rien des erreursfaitesdansla transmission oula transcrip tion des dépêches nous y sommes habitué. Chemins de fef,postes, et télégraphes, en vérité c'est a n'y plus rien comprendre Nous avons a signaler une nouvelle irrégularité dans le service de la Poste. Le journal Y Opinion déposé au bureau central, a Bruxelles, samedi 18, a 4 h. de relevée, n'a été distribué que le lundi matin dans les communes rurales. Les déraillements sont a l'ordre du jour. Sa medi passé huit jours, le train venant de la Flan- dre occidentale a déraillé a Nederzwalmle len- demain avait lieu l'accident de S. Denis plu sieurs morts et un grand nombre de blessés. Nous apprenons avec le plus vif plaisir la nou velle distinction accordée a M. Rifflet, professeur de maréchalerie a l'Ecole de cavalerie d'Ypres. M. Rifflet a obtenu la médaille d'argent a l'expo- sition de la Société genevoise pour la protection des animauxpour sa remarquable collection de fers a cheval, dit la liste officielle des récompenses. Le rapport présenté sur l'exposition de Genève s'exprime comme suit A droite et a gauche de l'entrée principale, étaient disposées plusieurs collections tres com pletes de divers modèles de fers a cheval, entre autres celle de M. Rifflet, professeur de marécha lerie a l'Ecole de cavalerie d'Ypres (Belgique), dans laquelle on remarquait les systèmes les plus divers, la plupart fort pratiques et modifiés sui vant les services réclamés de Fanimal. Ce n'est pas a "Ypres qu'il faut faire l'éloge du savoir et de l'habileté pratique de M. Rifflet. Plus d'une fois fl s'est distingué aux diverses exposi tions qui ont eu lieu ici et chaque fois ses collec tions ont été fort appréciées des connaisseurs. M. Rifflet est inventeur d'un fer désencastéleur qui porte son nom. Ses travaux lui font honneur et contribuent a répandre a l'étranger la renom mee de notre Ecol'e de cavalerie dont la reputation n'est plus a faire en Belgique, véritable établis sement modèle oü d'excellents professeurs en- seignent tout ce qui a rapport a l'arme de la ca valerie. UN MIRACLE. II parait qite le bienheureux Labre vient de faire des siennes. Une correspondance de Rome, publiée par les journaux catholiques, nous ap- prend qu'il vient d'accomplir un miracle dans la ville sainte, a la barbe de Victor-Emmanuel, et de convertir a la vraie foi un major garibaldien. Voici en quelles circonstances. Le susdit major avait une fille tres gravement malade. Au lieu de faire venir un prêtre, ce mé- créant s'amusait a lire la Capitatel'ignoble et répugnant organe de la gueuso-doctrinaille ita- lienne, qui précisément vomissait les plus affreux blasphêmes contre le bienheureux Labre. Ici nous laissons la parole au correspondant romain Le major en lisant cela dit, comme pour se moquer Je veux voir, moi aussi, si le pape dit vrai et si le bienheureux Labre est si puissant qu'on le dit. (Je n'ai garde de répéter les pa roles dont il se servit en parlant ainsi.) Cette réserve est de bon goüt. II serait difficile de répéter dans un journal les épithètes qu'un ma jor garibaldien pouvait adresser a un saint qui avait fait vceu de ne point se laver et de se laisser ronger par la vermine. II s'adressa done a un prêtre de son quartier qui se hata de lui procurer une relique du bien heureux Labre. On appliqua cette relique sur la poitrine de la jeune mourante qui paraissait prête a rendre le dernier soupir. Aussitöt la jeune ma- lade ouvrit les yeux, se leva sur son séant et s'é- cria Je suis guérie. On ne nous dit pas quelle était la maladie de la fille du major. Ce serait un renseignement pré- cieux pour les professeurs de médecine de l'Uni- versité de Louvain. lis savent que Ste Elisabeth guérit la teigne, St Antoine la maladie des ardents, St Roch la peste, St Hubert la rage, Ste Appoline le mal de dents, Ste Godelive les maux d'yeux, le comte de Chambord les écrouelles, mais St Labre Quelle pouvait done être la maladie de cette jeune per- sonne Un triste accident est arrivé mercredi dernier. Un jeune garqon d'une.quinzaine d'années, ap- prenti peintre, en puisant de l'eau, est tombé dans la citerne d'une maison, rue de Thourout. Toutes les tentatives pour le sauver ont été in- fructueuses. Après trois quarts d'heure de re cherches, on n'a ramené a la surface qu'un ca- davre. Surtaxe cléricale. Voici a propos de l'accident de chemin de fer de Gand, un détail qui ne man que pas iVintérêt Les voyageurs en ont été quittes pour la peur, mais une familie d'Ypres a ressenti de cette aven- ture un léger contre-coup c'est celle d'une jeune mariée de la ville qui attendait par ce train un des témoins et a qui uncuré d'Ypres, homme com- patissant et désintéressé, a demandé un supplé ment de 10 fr. pour le léger retard apporté dans l'exécution de la cérémonie. On parle beaucoup dans le monde financier d'une prochaine émission d'actions, relative aux diverses concessions de la République du Val d'Andorre les dividendes devant être considéra- bles, l'opération est réussie d'avance, a ce point que l'on dit qu'il n'y aura pas d'émission publi- que et que quelques privilégiés pouront seuls pro- fiter de cette bonne fortunecar, dans toutes les opérations analogues, les actionnaires ont tou jours touché annuellement environ 100 pour 100 de leur capital. Les inondations. La Senne coule a pleins bords en amont et en aval de Bruxelles et tandis que la ville est entièrement préservée, comme précédemment, les propriétés riveraines de tous les environs au midi et au Nord sont inondées. Quelques caves seulement ont de l'eau dans le bas de la ville. Nos chemins de fer. On éerit d'Ougrée, le 22 Lundi, vers sept heures du soir, un accident qui aurait pu avoir des conséquences plus graves est arrivé en notre localité. Un train de voyageurs, parti de Liége en destination de Namur, est allé se jetcr' sur un train de marchandises qui manoeuvrait dans notre station. Hatons-nous d'ajouter qu'il n'y a que des dé- gats matériels, importants, il faut'bien le dire, mais qu'heureusement il n'y a pas mort d'homme a déplorer. La voie était littéralement couverte de dé- bris, et la circulation des convois a été momen- tanément interrompue. On ne sait a quoi attribuer la cause de cet accident. Tout fait supposer que c'est par suite d'omission ou de signal mal compris. Variétés. Le père Deely, parlant de Lawrence Walsh, le qualifie de menteur et espion a la saite de ces 4 ELECTIONS DE GaLWAY (IrLANDE). (Suite et fin.)

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L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 2