fe ii In êsass&MjjmmLisat Sans distinction de quantité: ainsi celui qui vend depuis un jusqu'a cent, mille ou plus, est débitant dans le sens de l'arrêté. Au contraire, on ne pourra regarder comme débitant, dans le sens de l'arrêté, celui vendant par douzaines, fut-ce par demi-douzaines; celui-la, en efi'et, ne vend pas sans distinction de.quantité. II distingue bien, car il ne vend ni 1, ni 2, ni 3, ni 4, ni 5 mais il ne vend que par 6 a la fois II nous semble que celui qui vend par demi- douzaines échappe au droit, paree que ce n'est plus la une vente sans distinction de quantité. Que les boutiquiers de la frontière frangaise vendent par demi-douzainess'il y a poursuite, les tribunaux auront a juger si la vente par six constitue le débit dans le sens de la loi. Nous croyons, nous, que le boutiquier qui ne. vendrait que par demi-douzaines n'est pas pas sible dujdroit. Si notre opinion devait être admise, et nous doutons fort qu'elle ne le soit pas, la Flandre occidentale verrait vite tarir la source de revenus qu'elle a trouYée dans le droit de débit de cigares. Ce serait un résultat dont nous ne la plaindrions pascar elle ne mérite pas trop nos sympathies quand elle porte des impóts qui blessent la. justice et l'égalité. LA TOLÉRANCE CLÉRICALE. Nous comprendrions que ceuxqui tiennent pour un avantage trés considérable l'inliumation dans un terrain bénit, regardassent aussi,a l'occasion, comme excessivement grave que le terrain bénit n'ait pas été donné a la dépouille quiy avait droit. Mais nous ne comprenons point que ces mêmes personnes tiennent pour plus grave encore, que le terrain bénit ait été accorde a qui, d'après elles, n'y avait point de titres. Cette appreciation n'est ni gónéreuse ni charitable. Le sage aime mieux accorder ses aumónes dix felts a qui n'en mérite point, que d'en refuser une fois a qui les mérite. Si la terre bénite est donnée a quelques personnes deplus que denécessité; si quelques-uns en jouissent (a supposer que cela put s'appeler jouirqui n'y avaient pas un droit reconnu, tenez-le pour une aumone. Ou sera le mal? Craignez-vous, par ha- sard, que cette gratuité de la concession a quel- quës-uns ne diminue le zèle des autres a l'obtenir par leur soumission au clergé Triste extrémité, si vous en étes réduits a de pareilles craintes Quant a ceux qui n'attachent aucune vertu parti culiere a la bénédiction des cimetières, nous pou- vons garantir qu'ils n'y attaclient aussi, dans leur pensee, aueun effet nuisible, et ne se plain- dront jamais que l'inhumation en terre bénite soit accordée trop facilement. Pourquoi le clergé catholique attache-t-il si grand prix au droit qu'il voudrait usurper, de marquer l'emplacement de chaque tombe? On n'a pour le savoir qu'a parcourir les cimetières de nos villages, en demandant oil est le coin réservé a ceux qui meurent hors de l'Egliseou pour mieux dire, on n'a pas même besoin de le demander qu'on y voie quelque angle ignomineux oü se jet tent les immondices, peut-être dans ce but même, que tout le cimetière ne soit pas également décent, l'on peut être certain que la sera enfouie la dépouille de celui que le prêtre catholique n'aura pas aidé dans ses derniers instants, füt-il 1'homme le plus austere, le citoyen le plus irréprochable. Voila, l'arme qüe le prêtre conserve contre qui, nous ne disons pas, est hors de l'Eglise, mais n'y est pasaveclui et de la manière dont il y est. Tous nous sommes égaux devant la loi, quelques con victions que nous ayons et que nous exprimions sur Dieu et sur les choses de l'autre vie, tous nous avons droit, quel que soit notre culte, a une même protection, a un même traitement de la part de l'Etat, des pouvoirs publics, de la sociétéet l'in humation est une dette de la société vis-a-vis de tous ses membres. Mais cette égalité, c'est le droitce n'est pas encore le fait. Le fait, c'est, dans nos campagnes surtout, ce préjugé contre qui vit hors de l'Eglise, impose s'il le peut une flétrissure. Guizot mourant dans une commune catholique de nos Flandres serait dé- posé en terre a cóté du cadavre du dernier sui- cidé, au pied d'urinoirs publics. De combi en d'au- tres peines le clergé, alors pouvoir dans la société, n'était-il pas armé autrefois II ne lui reste plus guère, en fait, que la misérable vengeance dont nous parions. 11 la lui faut arracher des mains, moins pour ceux qu'elle atteint, que pour la né- cessité de lui persuader qu'il n'a pas même le droit, dans notre société moderne, de vouloir at- teindre temporellement personne. Une tombe dans un coin ignominieux, comme le prêtre la veut pour le dissident ou l'insoumis, c'est un souvenir a travers les années, d'une re probation dont on a voulu frapper le défunt mais outre que ce jugement d'un homme sur un autre homme ne vient pas d'assez haut pour mé- riter qu'il en reste trace a perpétuité, il émane de qui n'a pas regu de la société mandat pour distin- guer les bons des mauvais, et de qui en réalité ne juge que d'un point de vue qui n'est celui ni de la société ni de la loi. Nous avons trouvé d^ins notre boite une recla mation dans laquelle on nous fait remarquer que c'est par erreur que nous avons inscrit parmi nos souscripteurs, Un anonyme. 100 francs; qu'il fallait M. et Mme Georges Dandin. 100 francs. Nous ignorons a qui cette rectification s'a- dresse; a coup sur, ce n'est pas a nous qui n'a- vons ouvert aucune souscription dans nos co lonnes. Nous la conservons done a la disposition de l'intéressé qui voudra nous la réclamer. IVaits di vors. Les Brugeois viennent de voter une médaille en fer liane a leurs représentants a l'occasion de leur brillante conduite dans l'affaire de l'envase- ment du canal de Gand a Bruges. II parait que la police a saisi les médailles. Accident. Hier, le train n° 34 parti de Cologne ayant rencontré un train venant de Bruxelles, il en est résulté un tamponnement d'une violence inusitée. Une partie du matériel a été brisée dans le choc et trois personnes grave- ment blessées n'ont pu continuer le trajet. Une dame a été ramenée a Bruxelles assez fortement contusionnée. Vade retroSatanas. Une jeune servante ro- maine prétendait être possédée du démon et, pour preuve, rejetait par la bouche des morceaux de ruban et de papier. Pour ne pas être ensorcelées, a leur tour, les commères du voisinage lui faisaient force of- frandes, a elle et a son hóte infernal. La questure s'émnt, fit chauffer a blanc des fers a repasser et pour chasser le diable qui, pourtant, doit se soucier d'un fer rouge comme une sala- mandre d'une chandelle romaine, ordonna de les appliquer sur la plante des pieds de la possédée. Celle-ci, épouvantée, confessa qu'elle avait menti et fut bel et bien emmenée en prison, comme coupable d'escroquerie. Voila un miracle obtenu a peu de frais. Nous recommandons l'emploi des fers a repasser aux autorités ecclésiastiques. Le remède serait appli- qué avec fruit a la plupart des journalistes ultra- montains, qui eux, par exemple, ont bien réelle- ment le diable au corps. L'annonce en musique. Rameau se faisait fort de mettre en musique la Gazette de Hollands. II parait qu'il a trouvé a Vienne un émule digne de lui. Ce grave et savant Kapellmeister a recueilli, durant l'année qui vient de s'éeouler, les annonces les plus intéressantes des journaux et les a illus- trées de sa musique. II y a des morceaux sévères et bouffons, des pieces de demi-caractère et des mélodies passion- nées, dont le texte est emprunté aux correspon- dances amoureuses qui émaillent toujours la qua- trième page des journaux allemands. Par ordre de madame. Une grande coutu- rière de Paris a un mari qui fait son désespoir. Chaque fois que madame a les talons tournés, monsieur ne manque pas de s'introduire dans l'atelier pour conter fleurette aux jolies ouvrières, et madame, qui le sait, ne s'absente qu'avec la plus grande inquiétude. L'autre jour, cependant, elle est forcée d'aller elle-même cliez une cliente. En revenant, elle croise un couple d'amou- reux. Quelle est son indignation, en reconnaissant son mari en compagnie de sa plus jeune apprentie Naturellement elle accable la malheureuse de reproches sanglants. Mais, madame, lui répond cette naïve enfant, après tout je ne fais que suivre vos ordres. Comment Dame quand je suis entrée chez vous pour apprendre la couture, vous m'avez bien recom- mandé de ne jamais m'écarter dn patron Yï'ItES. Etat-civil du 24 au 31 janvier 1873. NAISSANCES. Etat-civil du 24 au 31 janvier NAISSANCES. 1873. Studie van den Notaris VEYS, te Vlamertinghe. Genaamden Notaris zal overgaan op Maandag, 10 Februari 1873, om 2 ure namiddag, op eene partij bosch gelegen teLangemarck (St-Julianus), bij de herberg het Aleelhofen deelmakende der hofstede gebruikt door Ch.-L. Maekelberghe, tot de verkooping van 27 koopén zeer zware EIKEN. La Bolle du Journal est transferee a pariir de ce jour rue Close, n° 1. Shxc masciilin 5 Sexe féminin: 5 MARI AGES. Charles Spinnewyn, cabaretier et Sophie Dubois, domes, tique. DÉCES. Amelie Boudry. 74 ans, jnurnaliftre. épouse da Pierre Clirisliaen, St-Jacques. Ainélir Didier, 86 ans, veuve de Lambert Vandaele, St-Pierre lez-Ypres. Enfauts au dessous de 7 ans Sexemasciilin 5. Sexe féminin 1. BMSS'SKEEII !^'S» SÏEi. Sexe masciilin 2. Sexe féminin 6 81 ARIAGES. Delfosse, Charles-Julien, 21 ans, marchand, célibafaire avec Pauwels. Emérenee, 23 ans, servante, célibataire. Deman, Pierre-Dominirque, 32 ans, employé au chemin de fer, célibataire, avec Missaen Florence, 2> ans, dentellière, célibataire. DÉCÉS. Vantours, Félix-Joseph-Aloise, 57 ans, marchand, époux de Sabine Caulier, rue de l'IIopilal. Bailliu, Rosalie-Joseph, 09 ans, ouvrière veuve de Philippe Borleel, Lyssentlioek. Descamps, Catherine-Thérèse, 60 ans, rentière, épouse de Louis Duylschaver, rue d'Vpres. Lazoore, Jean-Joseph, 71 ans, cultivateur, époux de Rosalie Vandepiete, Eekhoek. Enfant» au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin 1. ETA T indiquanl les quantités et le prix tnoyen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le 1" février 1873, sur le marché de la ville d' Ypres. NATURE nes jiaiichandises VENDUES yUANTlTiia I PRIX MOÏENi FOIIIS VENDUES. PAR MOVEN UK Kilogrammes. 100 kilogram I Plteclol. Fromeiit. Seigle Avoine Pots Fêvo 23,500 2.800 400 1.400 2,100 31 75 19 50 21 75 20-25 21-50 80-00 73-00 44-OC 8 -00 80-00 Poperintflie. Prix rnoyen du marché du 31 janvier 1873. Froment, l'lieclolitre23 91 Seigle15 Oo Avoine 9 25 Pommes de terre, les 100 kilog8 Oo Beurre, Ie kilog. 3 80 Iioubloii,fes 50 kilog. (Récolte 1871.). 103 8 108

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L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 3