I I c aks L'industrie du zinc et du plomb, si intéressée a conserver le débouché de la France et que la loi des matières premières en eut exclue, sepait pré- servée de toute atteinte par une combinaison qui ne nuirait point aux intéréts du trésor franqais. II en serait de même de la stearine, du raffinage du pétrole qui aujoud'hui ne peut pénétrer en France et auquel le nouveau traité rendrait le marcbé de ce paysdu chocolat, de la con struction des voitures de chemin de fer, de la con struction des voitures en général,de la marbrerie et d'autres industries moins importantes qu'il serait trop long d'énumérer. Enfin, le commerce maritime trouverait dans le traité du 5 février, un nouvel avantage. Les dernières mesures douanières, prises par la France,avaienteu pour résultat de rendre impossi ble le transit de plusieurs marchandises du Nord, telles que les bois, Le cabinet de Versailles avait frappé ces marchandises de surtaxe lorsqu'elles transitaient par la Belgique, et le nouveau traité supprimerait entièpement ces surtaxes. La Patrie croit savoir également que le système antérieurement suivi pour l'application de laloupe a la chaine seule, afin de cqnstater la finesse de la toile, est maintenu. Les prétentions du commerce francais qui tendaient a appliquer la loupe a la trame dans un même but, ont été écartées. Faits diyers. La ville de Gand cherche par tous les moyens a venir en aide auxvictimes des dernières inon- dations les sociétés particulières prennent l'ini- tiative de eet acte collectif de bienfaisance ainsi les Sans nom non sans cceur organisent une cavalcade dans ce but louable. Le Cercle de St- Huhertfanfare de Bruxelles, prête son concours a cetto ceuvre philanthropique, qui est fixée au lundi 24. On écrit de la frontière prussienpe, 15 février Un crime ajïreux a été commis dans un village allemand situé sur la frontière beige. n Les époux Wotters, agés l'un et l'autre de 70 ans, cordonniers, habitaient avec leur fils, agé de 40 ans, le second étage d'une maison située prés d'Eupen (Prusse). Habituellement ces trois personnes s'adqnnaient a la boissop et se livraient entre elles a des scènes de tapage, lesquelles, pour s'être renouveléqs trop fréquemment, avaient fini par ne plus inquiéter les voisins. n Pendant la nuit de jeudi a vendredi, une scène affreuse se passait dans .ce logis. A la suite de copieuses libations, une dispute survint et le père et le fils s'acharnant contre la mère, la rouèrent de coups, lui brisèrent sept cótes et un bras, lui firent de profondes blessures a la tête, et, croyant l'avoir tuée, la lancèrent au bas de l'escalier ou son .cadavre n'a été retrouyé que le lendemain. li Les assassins se couchèrent alors sans plus se préoccuper de leur victime. n Un horrible détail que doit avoir entendu un témoin est celui-ci Elle n'est pas morte, .disait lepère a son fils, frappe..., achève-la... car pour moi j'en ai assez Les habitants du premier étage, habitués aux scènes journalières qui se passaient dans le mé nage des époux Wotters, n'y ont pas fait atten tion, et n'.ont appris que le lendemain le crime qui s'était commis sous leur toit. H Samedi après-diner, la police a procédé al'ar- restation des coupables qui ont été transférés a la prison d'Aix-la-Chapelle ou ils resteront détenus jusqu'a ce que la justice ait prononcé sur leur sört. Scène de la vie cruelle. Le petit Henrj est pauvreun sQir sa mère qui travaille pour vivre, l'envoie chez sa tante, boutiquière des plus aisées. As-tu diné, Henri? demanda la boutiquière. Oui, ma tante. C'est dommage, tu aurais diné avec nous, la, prés de mon fils. L'enfant revient quelques jours après a la même heure. La table était serv.ie. As-tu diné, Henri Non, ma tante! murmura l'enfant, tout rouge du plaisir qu'allait lui procurer un bon re- pas. Ohcomme tu dines tardrépliqua froide- ment la tante en se hatant de changer de conver sation. O la mode la mode. Une dame arrivant de la province la plus reculée va rendre visite a l'une de ses amies, une élégante s'il en fut. Ah mon Dieu ma chère, fait l'amie a la visiteuse en examinant le chapeau qui la coiffe, ou avez-vous pu trouver une pareille antiquité Mais j'ai fait faire ce chapeau il y a huit jours par la meilleure modiste de la ville. C'est a ne pas croire, il y a vingt ans que cette forme la est démodée Vous allez venir tout de suite avec moi chez une bonne faiseuse de la rue de la Paix qui vous confectionnera un cha peau digne de vous. On arrive' chez la modiste ses magasins sont remplis de monde la nouvelle cliente dépose son chapeau dans le premier salon et va en essayer un autre dans la seponde pièce. Le Rabagas qu'on lui propose lui seid a merveille quelques légères retquehes et il sera parfait. La dame et son amie se préparent a se retirer il s'agit de reprendre la première coiffure, impos sible de la retrouveron cherche partoutenfin, une première demoiselle, rouge comme une ce rise, s'avance fort émue vers la dame décoiffée et lui avoue, avec les marques du plus profond repentir, qu'elle a, par erreur, vendu le chapeau 80 francs, a une dame qui l'a acheté a cause de sa forme, qu'elle a trouvée d'autant plus char mante qu'elle la croyait nouvelle. CHOSES AUTRES. On parlait de la baronne de On la dit vertueuse. Oui, vertueuse, mais toute sa vertn consiste a s'indigner contre le vice. 0 Entendu dans un safop Un gentilhomme enrhumé (le rhunje n'a pas de •folason) éternue bruyamment en causant avec une Ravissante jeune femme. A vos souhaits, monsieur Vous vous engagez beaucoup, madame. 0 X..., député influent du centre gauche, est affligé d'une baleine sui generisqui tient les in- terlocuteurs a distance et dissipe les rassemble- ments dans les couloirs au premier souffle. Si jamais il entre au ministère, disait hier son collègue R. nous serons au moins débar- rassés des mouches du coche O Ce matin, bébé est tombé. As-tu pleuré? lui dit-on. Non, il n'y avait personne pour m'entendre! O Quintessence de haut monde Cette chère baronne de D... qui est bien la plus mauvaise petite langue du faubourg, se trouve aux mardis de la toute charmante marquise de B...S. Arrive la jeune comtesse de M mariée de- puis deux mois a peine. Elle ne reste que quelques instants et se retire après l'échange des banalités d'usage. Elle est charmante, cette enfant, dit la ba ronne de D..., mais comme elle est spirituelle d'être timide VART UNIVERSES. On annonce pour le 15 de ce mois l'apparition du premier numéro de l'Art universel sous la direction de M. Camille Lemonnier. L'Art universel paraitra deux fois le mois, en livraisons de 12 pages in-4°, avec les indications, les nouvelles, les renseignements les plus propres a intéresser le monde artistique. Tout abonné d'un an aura droit a dix primes, consistanten eaux-fortes de maitres et en publications de musique inédites. M. Camille Lemonnier est parvenu a grouper autour de lui une collaboration d'élite. II nous suffira de citer les noms de MM. Taine, Sensier, Robert, Michiels, Laurent Pichat, Burty, Niboyet, Colin, Gastineau, en France Krazewski, en Al- lemagne, et chez nous, MM. Jean Rousseau, Em. Leclercq, Greyson, Lefèvre, Hout, Thammer, Sulzberger, Liesse, Van Soust, Efiel, Pirmez, Picqué, Arnould, Delmotte, Stevens, Prins, De Coster, Bontemps, etc., etc. La partie musicale, avec M. Louis Jorez pour directeurcompte parnfi ses collaborateurs MM. Charles Gounod, Benoit, Samuel, Vivier, Berleur, Stoumon, Lassen, Sefvais, Dedeken, Mailly, Magnus, MascardCavalièreDel Torso, etc., etc. V ILLUSTRATION EUROPE ENNE Journal de grand format a huit pages, 3e ANNÉE D'EXISTENCE. la seule publication hebdomadaire beige. Actualités vues du pays reproduction de$ tableaux des maitres modernes inventions célèbres. \j Illustration Européenne commence la publi cation des gravures les plus importantes de «Londres de Gustave Doré, dont le recueil se vend 80 francs. Bruxelles 10.00 francs. Province 10,50 francs. Prime gratuite. a Chüte des Angesn le chef- d'ceuvre de Gustave Doré, valeur 20 francs. Les deux premiers volumes richement reliés, en toile anglaise, revêtus de fers d.orés spéciaux, sont le plus beau cadeau que l'on puisse donner. SoMMAniE du N° 15.Gravures Le naufrage du Northfleet. Upe vue de Saida. L'aban- donnée. Le vaisseau le Northfleet. Texte Nos gravures. Causerie. Les bals masqués. Le baron de Jamagne. Histoire condrozienne. Le pays des bossus. Poësie. Noms donnés aux partis en France depuis 1789. Histoire litté raire. Louis XIV jouapt la comédie. Les voies du chatijnent. (Roman.) Tl» 51 ES. Elal-civil du 14 au 21 février 1873. Ëtat-cipil du 14 au 21 février 1873. d' Ypres. NAISSANCES. Sexe mnsculin 2. Sexe féminin 5. MARIAGES. Hhéophile Herreman, facteur, et Octavie Uevos, sans pro- fession. Louis Lebon, plombier, et Phjlomène Hof, sans profession. DÊpÈS. Sursan, Amélie, 71 ans, sans profession, célijrataire, rue de la lioqle. Degroote, Marie, 74 ans, sans profession, veuve de Jean Ballievrer, rue de l'IIöpital St-Jean. Allaer, Hortense, 58 ans, couturiére, épouse de Victor Baratto, rue au Beurre. Vandooren, Colette, 87 ans, sans profession, célibataire, rue de l'IIöpital Sl-Jean. Werrebrouck, Ignace, 82 ans, marchand, veuf de Barbe Vollebout, rue de la Cta- pèaudière. Deslen, Pétronelle, 90 ans, sans profession, veuve de Pierre Wullems, rue de Lille. Enfants au dessous de 7 ans Sexe inasciilin 5. Sexe féminin 0. POPEItlIGIIIS. NAISSANCES. Sexe masculin 3. Sexe féminin 6 MARIAGES. Vandelanotle, Charles-Louis, 45 ans, grefHer, célibataire, et Vandenbroele, Virginie-Oclavie, 57 ans, 'célibataire. Criem, Sérapliin-Amand, 39 ans, particulier, célibataire, et Teite, Colette-Vicloire, 34 ans, célibataire, denlellière. OECÉS Goussey. Victoire, 64 ans, cultivatrice, épouse de Ferdi nand Cnristiaen, Hipshoek. Verhaeglie, Jean-Bapliste, 72 ans, colporteur, époux de Sophie Vanspranghe, Ilöpita.l. Enfants au-dessóus de 7 ans Sexe masculin 2. Sexe féininin 2. ETA T indiquanl Les quantités el le prix mogen des grains, fourrages et aulres produits agricoies ven- dus le Hl février 1873. sv" *■-< •- marché de la ville NATURE yUANTlThs PRIX MOÏEN FOIOS IIES MJtRCHASÜISES VENDUES. PAR MOYEN UE vsancES Kilogrammes. 100 kilogram 1 1 'liectof. Fromeiil. Seigle Avoine Fois 1 Fève 31.400 10,400 3,200 1.600 2 150 31 50 18 75 20 73 20-25 21-50 80-00 73-00 44-OC 8 -CO 80-06 l'operin^he. Prix mogen du marché du 21 février 1873. Froment, ('hectolitre23 34 Seigle14 78 Avoine9 tip Pommes de terre, les 100 kilog8 Oö Beurre,le kilog. 5 80 llouhlori,les 50 kilog. (Récolte 1871106 a 108

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 3