I I? K pour sc soustrairc a la loi militaire cn qualitc de fils do veuve. Der arme Kaiser (le pauvre empcreur) Ferdi nand V, qui après la révolution de 1848, laissa le tröne a son nevcu Francois-Joseph et se retira ensuite a Prague au liaut clu Ilradsehin solitaire, n'a plus, a ce qu'il parait, que de rares jours a vivre. On dit qu'on peut les compter sur les doigts. On nous communique la dépêche suivante de Saint-PétersbourgLe bénéfice de la Patti, composé de trois actes du Earlier, de Rigoletto et de Dinoraha eu lieu. Jamais Saint-Pétersbourg n'en a vu de plus beau. Le public a présenté a la célèbre artiste un diadême en brillant d'une valeur de 50,000 fr., ejt l'a rappelée 80 fois dans le cou rant de la representation au milieu d'une avalan che de bouquets et de couronnes. La soiree s'est terminée par une sérénade de musique militaire devant l'hótel de la diva, au milieu d'un immense concours de population. Un accident, qui a grandement ému ceux qui en ont été témoins, a eu lieu hier a 3 heures de l'après midi, rue Cour,at, a Paris. Le nommé Antoine Hévain, badigeonneur, en train de blanchir a la chaux la fagade d'une mai- son située dans ladite rue, ayaut voulu descendre de quelques nceuds le long de sa corde, plaga mal un de ses crochets, qui tout a coup, cédant sous lepoids de son corps, lui imprima une telle sec.ousse, qu'il resta suspendu la tête en bas et battarit 1'air de ses bras en appelant au secours. Les passants effrayés et troublés, ne savaient que faire, lorsque l'un d'eux eut laprésence d'es prit cle faire disposer au bas de la maison, des matelas et de la paille au cas ou le malheureux viendrait a tomber. Puis, cet homme courageux dontnous n'avons pu savoir le nom, monta en s'aidant des pieds et des mains jusqu'a la hauteur on se trouvait Hévain, qui déja avait les yeux hors des orbites et la face empoürprée et parvint a le releyer et a le raccro- .cher, aux grands gpplaudissements de la foule. Quelques minutes après, le badigeonneur ayant repris son sang-froid, descendit, en faisant cette fois la plus grande attention. Quand on 1'examina pour savoir s'il était blessé, on s'apergut que pendantla suspension, lagenoujl- lière lui avait tellement comprimé le genou qu'elle le lui avait luxe. II devra, d'après l'avis du médecin, rester envi ron 8 jours en repos avant dereprendre son tra vail. Son libérateur s'était esquivé sans attendre ses remerciments Un singulier confiit matrimonial trouble en ce moment les esprits des braves habitants de Voul- gézac (Charente), Un mobile marié, de cette localité, fut pris par •les Prussiens. Le prisonnier .cessa de donner de ses nouveUes, il y a environ quatorze mois, ef un acte mortuaire en regie parvint a la veuve, qui, au bout du dólai réglementaire, se remaria il y a quatre mois de cela. Mais, stupefaction Ces jours derniers, le défunt reparut a Voulgózac en parfaite santé. II frappa a la porte de sa femme et trouva naturel- lement la place occupéeet si bien occupée qu'il put constater que la seconde union de son épouse n'avait pas été sterile. Le grand Salomon lui-mêmc cut été embarrassé devant ces deux pères. Un drame conjugal causé par un parapluie. Les acteurs de cette tragi-eomédie appartien- tiennent a une familie dont le nom, justement honoré, remonte a Henri II, et dont le chef porte un titre de marquis. C'est de ce chef qu'il s'agit. M. de X...est agé de soixante-huit ans, et pos- sède une femme plus jeune que lui de quarante ans, qui le trompe le plus souvent possible. Le préféré était en dernier lui un jeune homme qui occupe dans un ministère une position assez élevée. II y a quatre jours, le jeune homme oublia cliez Mmc de X.., un parapluie dont la pomme d'agatlie était or'née de son chiffre en or. Qu'est-ce que c'est que co parapluie? fit M. de X... en trouvant l'objet. Mon ami, fit la dame en rougissant, c'est un cadeau que je vous fais. Tenez, voici vos ini- tialcs. Par un singulier hasard, les nom et prénoms du mari et de 1'amant commengaient, en effet, par les mêmes lettres. Le mari prit le parapluie. Le lendemain, il rencontra son rival au Cercle. Tous deux sortirent ensemble. Lc mari prit le parapluie Pardon, fit l'amant en riant, il est a moi. Je l'ai perdii hier, mais du diable si je savais que c'était ici Tableau..et procés en séparation. CHOSES AUTRES. Un mot tres juste a propos de la dernière lettre du comte de Chambord, en réponse ii celle do l'évêque d'Orléaps Le comte de Chambord peut passer pour lllv/mïnémais, a coup sur, il vaudrait mieux qu'il fut tout simplpment eclairf. O Madame s'ennuie avec monsieur dont l'humeur chagrine et maussade n'ajoute aucun charme a la monotonie du tête-a-tête. Madame veut s'y .soustrairc et propose d'aller au spectacle. Monsieur ne veut pas. Madame insiste. Monsieur persiste avec aigreur. Madame éclate. Ah prenez-garde, s'écrie monsieur, vous allez me faire sortir de mon caractère. Sortez-envous ne pouvez qu'y gagner. Dans une lettre de Lola Montès, .qui viept de figurer a une vente d'autographes, un mot a la fois pittoresque et terrible sur son protecteur, le roi Louis de Bavière. Lola, écrivant a une de ses amies, lui disait Vous me demandez ce que je fais de mon vieux roi... II regne sous lui'. O Comrae c'est bien 1873 Le père un brave notaire et le fils un petit crevé sont invités a un bal masqué, et se consultent sur le choix de leurs costumes. - Moi, dit le fils d'un airécceuré, jemeflan- querai sur le torse un domino... et voilatout Moi, dit le père épanoni, je me mettrai en arlequin G l'un dit, l'autre m'a rdit. Fais-tu maigre, dis... Je dis Quand le ventre dit, ca me ditmango. N. B. C'est horriblement vieux, mais présenté un lendemain de mercredi des Cendres, cela fait toujours plaisir. O Miss Lucy tourmentait sa mère pour la con- duire mardi-gras a une matinée d'enfants, oü elle était invitée. Mais, ma chère enfant, disait la mère, songe done que j.ene connaispersonne dans cette maison et que tu t'y ennuieras. Je le sais bien maman, mais eela m'est égal de m'ennuyer, pourvu que je m'amuse. O I olanique. Nouvellesplaintes depuis quelques jours dans tous les journaux de sacristie sur la misère du Souverain Pontife. Plus que jamais on fait appel a la charité des fidèles. Et toujours la grande raison mise en jeu pour les émouvoir, c'est que le Saint-Père pourrit sur la paille humide. Allons, il faudra bien finir par le croire Pie IV est un Pie sans lit. L' EUROPE IIL US TRUE Journal chromographié paraissantle Vet le 15 de chaque mois. Bruxelles, un an 10 Fr. Provinces 10-50 Fr. 76, rue Heuve, Bruxelles. Sommaiee du N° 4. (15 Février 1873). Gra vures en couleur Le vaisseau le Nortl/fleet coulé bas par le steamer leMtirillot.—LeBateau-Toueur brisant la grace sur le canal au Pont de Lae- ken. Les Patineurs sur le Lac du bois de la Cambre. Texle: Courrier, parE. d'Avray. Le Naufrage du Nortliflect, par le capitaine James Gordon. Sur la Glace. Au Bois de lu Cambre, par Georges du Bosch. Les Théatres, par Amé- dée Gérard. Un Drame, par Emile Leclercq. Le Roman de la Duchesse. Le Domino bleu, par William Astley. - Causerie scientifique, par le docteur Arthur Ilouzé. Revue de la mode, par M"1- Marie Delille. L'Europe lllustrée est le seul journal qui public des gravures en couleur dans chacun de ses numéros. Ce sont autant d'aquarelles et de ta bleaux a l'huile imprimés, par des procédés nou- veaux, dans le corps du journal, ce qui ne s'esl jamais vu. C'est la peinture appliquée a l'illus- tration périodique. L'Europe constitue une véri- table révolution dans la presse illustrée. Toute personne qui envepra, avant le 28 février, a 1'Administration, 76, rue Neuve, Bruxelles, un jnandat-poste de 10 fr. pour Bruxelles, 10-50 fr. pour la Province, recevra franco, avec les deux premiers numéros parus, la prime gratuite consis- tant en un Joli Tableau d Vhuile, degtipé a être encadré. YIMtES. F.lnl-civil du 21 on 28 février 1873. Rtat-civil du 21 au 28 février 1873. E T AT indiquanl les quantités et le prix mogen des grains, fourrages et autres produits agricoles ven dus le V mars 1873, sur le marc lie de la ville d' Ypres. iv 1*11 N AISSANCES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 4. M ABIAGES Alphonse Craye. tailleur de pierres et Léonie Dewille, den tellière. Gérard Kerrincjcx, tailleur et yalcrie Vercouter, deuicllière. Arthur Marsmeyer, ébénjste et Ilélène Win- kens, (ricoteuse. DÉCÊS. Severs, Anne, 95 ans, sans profession, veuve de Jean Hollebeke, Brielcn lez-Ypres. Brabandt, Marie, 84 ans, sans profession, veuve de Jacques Tremer.y, rue de Lille. Jlenneken, Louise, 59 ans, dentellière, épouse de Louis Mor tier, rue de Menin. Hersoen, Pierre, 70 ans, sans profes sion. célibataire, rue de Dixtuiide. Hantosn, Sérapliine, 60 ans, sans profession, vfuve de Liévin Bufkem, rue Longue de Thouroul. Bonte, Sophie, 83 ans, sans profession, veuve de Joseph Baratto, rue de Menin. Plouvier, Amand, 65 ans, tisserand, époux de Reine Vandamme, rue de la Bouche. Maiou, Marie, 65 ans, propriétairc, veuve de Louis Bergh- man, rue du Corbeau. Rasselle, Liévin, 64, ans, journalier, célibataire, rue Longue de Thourout. Lemaliieu, Ursule, 80 ans, sans profession, célibataire, rue de l'IIöpital Sl-.lean. Enfants au dessous de 7 ans Sexe mascul.in 2. Sexe féipinin 1. N AISSANGES. Sexe masculin 4. Sexe féminin 4 M ARIAGES. Rabau,Pierre-diaries. 55 ans, domeslique,célibataire,a.vec Belpierre, Amelie-uarie-Thèrèse,22 ans.ouvrièr.e célibataire. DÉCÉS Room, Eugénie-Cornelie, 19, ans, célibataire, dentellière, Lekhoek. Caenen, Marie-Franfoise-Barbe, 70 ans, parti- culière, célibataire. rue des Cliiens. Bèheyt, Marie-Tbérèse- Barbe, 89 ans.couturière, veuve de Pierre-Jacques Scberrier, rue du I'oivre. Coucke,Benoil-Corneille, 24 ans, cordon- nier, époux de Louis-Cornelie Declerck, rue de Messines. days, Frangois Joseph, 69 ans, cordonnier, célibataire, rue de Boeschepe. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 1. Sexe féminin NATURE HES MARCHAX DISES VEWOCES Froment Seigle Avoine l'ots Fève yli ANTI'f És VEItnUES. Kilogrammes. PHtAMOÏEN| PÜII1S r A It MOYEIS UK 100 kilogram l'hectoi. 48.400 56 50 18 52 21 50 21-25 21-25 80-00 75-015 80-00 Poperinjthe. Prix moyen du marché du 28 février 1873. Froment, ('hectolitre- 23 25 Seigle14 75 Avotne„n Pommes de terre, les 100 kilogs 00 Beurre,le kilog. 5 80 Uouhlop,les 59 kilog. (Uécolte 1871.). 000 5 JOog

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L’Opinion (1863-1873) | 1873 | | pagina 3